MARS 2022
Film du mois :

LE LÂCHE, de Satyajit Ray (1965)
Découvertes & revisionnages :
Mandibules (Quentin Dupieux - 2020)
6/10
Je ne suis pas un habitué du Palmashow, pas que je n'aime pas, mais simplement jamais trop regardé. J'ai eu un peu peur au début d'être fatigué par leur jeu. Finalement ça va, ça tiens l'heure et quart. C'est un Dupieux qui me semble quand même plus léger que d'autres, que ce soit en terme d'ambiance (même s'il arrive à distiller un peu d'angoisse dans la belle baraque), ou de récit. Ca donne un peu l'impression d'avoir un pitch de court métrage étiré sur plus d'une heure. Ca fonctionne assez bien, c'est sympathique et amusant, mais ça fait aussi un peu paresseux.
Le lâche (
Kapurush, Satyajit Ray - 1965)
9/10
Une sublime histoire d'un ancien amour retrouvé. Grosse surprise, je m'attendais à un beau mais mineur Ray et je me retrouve face à une oeuvre d'une puissance et d'une densité rare, densité renforcée par la courte durée du film (1h10). On y retrouve le duo d'acteur de Charulata avec une Madhabi Mukherjee bouleversante. Tout fonctionne à merveille ici, les mouvements de caméra, le jeu sur la profondeur de champs, la narration émaillée de flashback (faisant ressortir de plus belle la tristesse des personnages du présent), les petits détails révélant des non-dits. Une grande réussite.
La grande ville (
Mahanagar, Satyajit Ray - 1963)
8/10
Avec ce récit de femme qui cherche à travailler pour aider sa famille dans une situation financière compliqué, le film préfigure sur pas mal de points les films suivant de Ray, Charulata et Le lâche, notamment par le portrait de la femme et du mari. Mais c'est aussi une oeuvre très riche d'autres thématiques, jouant superbement avec la "grande ville" de Calcutta, ne la dévoilant qu'au fur et à mesure, avec ses différents quartiers, sa foule. Si j'ai beaucoup aimé le film tout du long c'est vraiment dans son final, avec des dialogues comme seul Ray sait les faire (même si le film est adapté d'une nouvelle, les dialogues sont de lui), que l'ampleur émotionnelle se déploie totalement.
Le saint (
The Saint, Satyajit Ray - 1965)
5/10
Film qui est sorti en duo avec Le lâche au bengale, il est très différent et cette fois ci effectivement mineur. Ou en tout cas bien moins universel dans sa comédie satirique envers la religion, qui doit plus parler aux bengalis. Mais plus généralement je n'ai pas trouvé la même subtilité, la même poésie que dans les autres films que j'ai pu voir de lui, ayant même un peu du mal à rester accroché.
Au gré du courant (
Nagareru, Mikio Naruse - 1956)
6/10
Très beau casting pour un film qui aura malheureusement eu du mal a me passionner. Cette histoire de maison de geisha en perte de vitesse n'est pas inintéressante en soi mais j'ai trouvé l'écriture un peu brouillonne, on a pas la fluidité des autres films que j'ai vu de lui, on se perds un peu entre les différents protagonistes. Centrer le récit sur la patronne ou le personnage de Takamine aurait été, à mon sens, préférable.
Sans pour sang (
Blood simple, Joel Coen & Ehan Coen - 1984)
7/10
Visuellement et en terme de mise en scène le film est sublime et d'une grande maitrise. L'ouverture m'a d'ailleurs fait penser à Mulholland Drive. L'ambiance y est excellente aussi, et si le ton n'est pas à la comédie on a déjà dès ce premier film quelques personnages cocasses. Donc ça se suit très bien (même si relativement convenu), mais il manque peut être un petit quelque chose dans l'écriture pour le mettre au niveau de leurs meilleurs films.
Médecin de nuit (Elie Wajeman - 2020)
5/10
Assez déçu. J'en avais lu pas mal de bien et le film a, sur le papier, un beau potentiel. Marier le film à tendance documentaire sur un médecin de nuit et le film noir ça aurait pu être super. Malheureusement le premier point est beaucoup trop léger, la faute à un surplus d'intrigues secondaires et de rebondissement qui n'apporte rien. Ou pire, qui rendent le personnage principal antipathique. Dommage car Macaigne tient plutôt bien son rôle et l'ambiance noire, angoissante, assez réussi. Mais la partie "romance" est totalement raté et inutile à mes yeux, son personnage n'avais pas besoin de ça pour être un peu trouble. Idem pour le twist.
Une fille pour Gregory (
Gregory's girl, Bill Forsyth - 1980)
7/10
Le jeune timide et original Gregory s'amourache d'une de ses camarades de l'équipe de football. Le ton du film est très particulier, on retrouve l'ambiance un peu flottante et décalé de
Local Hero du même réalisateur qui m'avait déjà bien plu. On est en revanche de la même manière un peu perdu, ne sachant pas trop où le film nous amène. C'est déstabilisant, il faut se laisser porter, par ses personnages attachants et sa petite musique étrange, jusqu'à ce beau final, métaphore du coeur d'artichaut adolescent.
Quand une femme monte l'escalier (
Onna ga kaidan wo agaru toki, Mikio Naruse - 1960)
7/10
Hideko Takamine dans le rôle d'une hôtesse d'un bar sur le déclin, et qui reste fidèle à son mari décédé. Un nouveau beau portrait de femme, Takamine toujours aussi délicate pour faire passer la subtilité du récit de son personnage qui doit maintenir une sourire de façade dès qu'elle monte le fameux escalier. Malgré ça, pas le plus passionnant que j'ai vu, avec quelques longueurs.
Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
4/10
Sentiment toujours inconfortable devant un film quand on ne sait pas si on doit rire ou si c'est du premier degré. Autant
Showgirls cultivait un certains sens du mauvais goût, mais tout était cohérent, dans la forme comme sur le fond, ça ne faisait pas gratuit ou facile. Là on dirait vraiment un film de petit malin qui veut se la jouer provoc', avec du mauvais goût pour du mauvais goût et du cul pour le cul. J'y ai vu très peu d'intérêt si ce n'est le jeu sur l'ambiguïté du personnage d'Efira. Il y a certains passages (les rêves surtout) assez gênant, même en terme de réalisation.
Le bras armée de la loi (
Sang gong kei bing, Johnny Mak - 1984)
7/10
Un polar HK avant la "hype" Woo, donc dans une veine réaliste, sociale, à la Alex Cheung sur
Cops and Robbers ou
Man on the Brink. C'est assez cru, avec un gang de voleurs (incarné par des acteurs amateurs) tantôt touchants parce qu'on voit leurs faiblesses, leur part d'humanité, tantôt inquiétants lorsque la violence se déchaîne. Le film ajoute à ce récit un contexte sur les contradictions chine/HK car les voleurs sont des chinois qui viennent à HK qu'ils voient comme une source d'enrichissement facile. Comme d'autres polars HK de cette époque ça fait parfois un peu bordélique/brouillon, mais ça fait, à mon sens, parti du charme, très "brut de décoffrage" avec un sentiment d'urgence, de fuite en avant. A noter quelques beaux effets de mise en scène, le réalisme virant parfois quasiment au surréalisme comme la course poursuite dans les étroites ruelles. Ou lors d'explosion de violence, comme à la patinoire.
Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (
Chiyari Fuji, Tomu Uchida - 1955)
8/10
Film passionnant à plus d'un titre, car son réalisateur, Tomu Uchida, était parti dans les années 40 soutenir l'effort de guerre nationaliste et militariste du Japon en Mandchourie pour des films de propagandes. Lorsque cette région est reprise par la Chine il est fait prisonnier, et va peu à peu adhérer aux idéaux de la république populaire de chine. Revenant en 1954 au Japon, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée est son premier film d'après guerre, et sa nouvelle vision de la société y transparait assez nettement. Il reprend ainsi les genre du jidai-geki et du chanbara pour pour décaler le point de vue, non plus centré sur le personnage du samouraï, mais sur ses serviteurs et le petit peuple qu'ils vont croiser lors de leur voyage. Même le samouraï principal est bien éloigné des autres de son rang qu'ils croiseront, loin de leur brutalité il se montre au contraire assez attentionné envers les autres et avec un sens de la justice plus que de l'honneur. C'est ainsi tout l'ordre sociale féodale qu'il remet en question, mais lui donnant un écho à travers les époques pour en faire un film humaniste et engagé socialement.
Le héros (
Nayak, Satyajit Ray - 1966)
9/10
Film qui se passe quasi exclusivement dans un train où voyage un célèbre acteur bengali qui va discuter avec un certains nombres de personnes, le faisant évoluer et voir les choses de manière assez différente. Encore une très belle réussite de Ray. On s'échappe à plusieurs reprises du train, que ce soit par des scènes de rêves ou des flashbacks. Il y a une dualité assez dialectique dans ce scénario, un des rares originales de Ray, avec d'un côté une réflexion sur le cinéma en général et le cinéma bengali en particulier, sa place dans la société, la manière dont il est vu de haut par une certaines bourgeoisies. Et de l'autre le côté aliénant de son industrie, de son star system, avec notre "héros", qui a peu à peu, au fil de sa carrière, abandonné ses idéaux. Le tout avec toute la subtilité et la poésie de Ray.
Nuages épars (
Midaregumo, Mikio Naruse - 1967)
9/10
Un sublime Naruse, en couleur et en scope. C'était l'époque où les studios étaient en perte de vitesse par rapport à d'autres loisirs et à la télévision, donc ils mettaient le paquet sur l'expérience en salle, et c'est vrai que sur grand écran ça doit être assez époustouflant de beauté. J'avais un peu peur avant de me lancer dedans au vu du synopsis, relatant la relation entre une femme et une homme, responsable de la mort de son mari. Inquiétude vite envolée, le film est tout en délicatesse, jouant des ellipses, tout se fait de manière naturelle, le spectateur voyant lui même son regard évolué au fil du film. Yûzô Kayama et Yôko Tsukasa sont eux à la fois magnifique et très juste dans ce dernier film de Naruse.
Les 2 Alfred (Bruno Podalydès - 2020)
5/10
Ca démarre pas trop mal, l'idée me parle pas mal mais finalement ça tire un peu trop sur la corde sans rien apporté de spécial, en tournant gentiment en rond, et finalement tout le monde il est gentil. Moui.
L'Excellente Aventure de Bill & Ted (
Bill & Ted’s Excellent Adventure, Stephen Herek - 1989)
6/10
Le film vaut surtout pour la gueule et le jeu de Keanu. Après le film est sympathique et se regarde sans déplaisir, mais ne va pas chercher trop loin non plus.
Le Hobbit: La Désolation de Smaug (
The Hobbit: The Desolation of Smaug, Peter Jackson - 2013)
6/10
Moins bordélique que le premier, moins moche aussi j'ai eu l'impression (même si le dragon a une tête quand même assez ridicule...). Après en terme de scénario ça fait vraiment forcé. La scène sur la rivière que j'avais déjà vu est pas mal, elle irait très bien au futuroscope... Ca se suit quand même bien sans être réellement déplaisant.
Les Guêpes sont là (
Bambaru Avith, Darmasena Pathiraja - 1978)
6/10
Beau film, malgré quelques limites techniques (en tout cas pour l'époque en comparaison de ce qui pouvait se faire ailleurs), qui aura quand même peiné à me passionner.
Le soupire des vagues (
Umi o kakeru, Kôji Fukada - 2018)
6/10
Bilan mitigé pour mon premier Kôji Fukada. C'est beau, j'aime plutôt bien ce que ça raconte et la manière dont ça le raconte, avec ce fantastique au milieu d'un réalisme qui tourne à l'onirique. Mais je me suis aussi un petit peu ennuyé.
Les Collines de la terreur (
Chato's Land, Michael Winner - 1972)
7/10
Le récit est assez classique, avec une traque où traqueurs deviennent traqués, mais c'est fait avec une limpidité exemplaire. Y'a vraiment pas de gras dans ce scénario qui déroule avec une grande fluidité malgré ses (nombreux) personnages. Tout est vite posé, les enjeux, la caractérisation de chaque membre de la petite troupe, et tout cela va évoluer d'une manière certes assez prévisible mais efficace dans ce que nous raconte le film en recréant une petite communauté. Et la mise en scène est au diapason de l'écriture, toujours très lisible dans son jeu de cache-cache, dans le rendu de cet environnement désertique étouffant, dans les petits regards que les uns et les autres se lancent. Ca ne m'étonnerais pas non plus qu'un second visionnage dévoile d'autres subtilités de la mise en scène par exemple dans sa différence de filmer Bronson (plus à hauteur d'homme ?) et la troupe de Palance (plus pris de haut ?). Car ce qui me reste en tête c'est un peu cette image décalée, satirique, d'un groupe d'un bonne dizaine d'hommes, fait d'anciens militaires, de rednecks, de suiveurs, parti faire la guerre à un unique indien. Et ça ne va pas se passer comme prévu. Le parallèle avec le Vietnam semble alors assez évident, et plus généralement avec l'aventurisme guerrier qui entends souder toute la communauté national derrière un ennemi désigné.
Le rayon bleu (
Blue Sunshine, Jeff Lieberman - 1977)
6/10
Sympathique film, bien ancré dans son époque de fin des 70s. Lieberman questionne ces anciens hippies dans une oeuvre au suspens et au malaise plutôt bien maitrisé et bien accompagné par le score de Charles Gross. Le petit budget se ressent en revanche pas mal.
Kaamelott: Premier volet (Alexandre Astier - 2021)
5/10
C'est quand même assez laborieux. C'est pas désagréable à regarder quand on connait et qu'on apprécie la série, ce qui est mon cas (sans être fan). Mais ça ne décolle jamais vraiment, ça tourne un peu à vide se reposant beaucoup sur les blagues les plus connus, les traits de caractère les plus connus, au risque de tomber dans la caricature.
Silence (
Chinmoku, Masahiro Shinoda - 1971)
7/10
De très belles choses dans ce film, notamment la photo, le score, certaines compositions de plans. Mais aussi l'aspect politique en s'intéressant aux habitants de ces villages, finalement plus intéressant que l'histoire de ces deux prêtre un peu agaçant.
Hana et Alice mènent l'enquête (
Hana to Arisu satsujin jiken, Shunji Iwai - 2015)
7/10
Je n'ai pas vu le premier film, je perds donc surement un peu en terme de référence, mais très belle découverte néanmoins. Je n'ai pas du tout été gêné ni par la rotoscopie ni par le dessin parfois minimaliste au niveau des personnages. J'ai pas contre été soufflé par la beauté des décors, très riche, fourmillant de détails, et par les couleurs, notamment la lumière à base d'aquarelle. Iwai semble adoré ça, notamment ces reflets rosés, donnant l'impression que 80% du film se déroule au coucher ou au lever du soleil. Le début du film m'a un peu surpris, assez orienté jeunesse, pour évoluer assez rapidement vers quelques choses de plus complexe dans son portrait de l'adolescence, et j'ai particulièrement apprécié quelques petits détours en forme de parenthèse, issu d'amusants quiproquos (comme avec le vieux monsieur). Hana et Alice sont attachantes et l'évolution de leur relation comme de leur place dans le récit est bien écrit. On a vraiment une narration qui colle à cette animation légère et poétique, majoritairement lumineuse, sans passer sous silence certains affres de cette période de la vie.
Séries :
Seinfeld - Saison 3 : en cours
The Office (US) - Saison 9 : en cours
OVNI(s) - Saison 2 : en cours
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Février 2022 - NUAGES FLOTTANTS, de Mikio Naruse (1955)
Janvier 2022 - CRÉPUSCULE À TOKYO, de Yasujirô Ozu (1957)
Décembre 2021 - LE JUGE ET L'ASSASSIN, de Bertrand Tavernier (1976)
Novembre 2021 - SCHOOL ON FIRE, de Ringo Lam (1988)
Octobre 2021 - GEN D'HIROSHIMA, de Mori Masaki (1983)
Septembre 2021 - YI YI, de Edward Yang (2000)
Août 2021 - IN THE MOOD FOR LOVE, de Wong Kar-wai (2000)
Juillet 2021 - YAKUZA, de Sidney Pollack (1974)
Juin 2021 - OÙ EST LA MAISON DE MON AMI, de Abbas Kiarostami (1987)
Mai 2021 - TERREUR AVEUGLE, de Richard Fleischer (1971)
Avril 2021 - FULL ALERT, de Ringo Lam (1997)
Mars 2021 - UN AIR DE FAMILLE, de Cédric Klapisch (1996)
Février 2021 - RÈGLEMENT DE COMPTES, de Fritz Lang (1953)
Janvier 2021 - SOCIÉTÉ ANONYME ANTI-CRIME, de Steno (1972)
Décembre 2020 - MECREDI APRÈS-MIDI, de Waris Hussein (1961)
Novembre 2020 - POINT LIMITE, de Sidney Lumet (1964)
Octobre 2020 - LE GOÛT DE LA CERISE, de Abbas Kiarostami (1997)
Septembre 2020 - LE PIGEON, de Mario Monicelli (1958)
Août 2020 - NAVAJO JOE, de Sergio Corbucci (1966)
Juillet 2020 - PLUIE NOIRE, de Shôhei Imamura (1989)
Juin 2020 - MISSISSIPPI BURNING, de Alan Parker (1988)
Mai 2020 - SACCO & VANZETTI, de Giuliano Montaldo (1971)
Avril 2020 - A BOUT DE COURSE, de Sidney Lumet (1988)
Mars 2020 - LA PRISONNIERE DU DESERT, de John Ford (1956)
Février 2020 - SEULS SONT LES INDOMPTÉS, de David Miller (1962)
Janvier 2020 - L'ENFER DE LA CORRUPTION, de Abraham Polonsky (1948)
Décembre 2019 - MILLENIUM ACTRESS, de Satoshi Kon (2001)
Novembre 2019 - VORACE, de Antonia Bird (1999)
Octobre 2019 - COLORADO, de Sergio Sollima (1966)
Septembre 2019 - FOLLE À TUER, de Yves Boisset (1975)
Août 2019 - ZATÔICHI, LE MASSEUR AVEUGLE, de Kenji Misumi (1962)
Juillet 2019 - KIDS RETURN, de Takeshi Kitano (1996)
Juin 2019 - L'AVENTURE DE MADAME MUIR, de Joseph L. Mankiewicz (1952)
Mai 2019 - LE TRÉSOR DE LA SIERRA MADRE, de John Huston (1949)
Avril 2019 - TRAÎTRE SUR COMMANDE, de Martin Ritt (1970)
Mars 2019 - A BITTERSWEET LIFE, de Jim Kee-woon (2005)
Février 2019 - L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE, de John Ford (1962)
Janvier 2019 - BARBEROUSSE, de Akira Kurosawa (1965)
Décembre 2018 - LA NUIT DU CHASSEUR, de Charles Laughton (1955)
Novembre 2018 - LE CONFORMISTE, de Bernardo Bertolucci (1970)
Octobre 2018 - CRIMSON PEAK, de Guillermo Del Toro (2015)
Septembre 2018 - CRONOS, de Guillermo Del Toro (1993)
Août 2018 - DANSE AVEC LES LOUPS, de Kevin Costner (1990)
Juillet 2018 - JSA - JOINT SECURITY AREA, de Park Chan-wook (2000)
Juin 2018 - THE AGE OF SHADOWS, de Kim Jee-woon (2016)
Mai 2018 - L’ÉTÉ DE KIKUJIRO, de Takeshi Kitano (1999)
Avril 2018 - DARK CRYSTAL, de Jim Henson & Frank Oz (1982)
Mars 2018 - LA GARÇONNIÈRE, de Billy Wilder (1960)
Février 2018 - DONNIE DARKO, de Richard Kelly (2001)
Janvier 2018 - LOGAN, de James Mangold (2017)
Décembre 2017 - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael Cimino (1978)
Novembre 2017 - NO COUNTRY FOR OLD MEN, de Ethan & Joel Cohen (2007)
Octobre 2017 - WIND RIVER, de Taylor Sheridan (2017)