Votre film du mois d'Avril 2017
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
FILMS DECOUVERTS
Magic (Richard Attenborough) : 4/10
Pierrot le fou ( JLG) : 4,5/10
Kong : skull island ( Vogt Roberts) : 3,5/10
Logan (James Mangold) : 4,5/10
FILMS REDECOUVERTS
Finding Forrester ( Gus Van Sant) : 5/10
Magic (Richard Attenborough) : 4/10
Pierrot le fou ( JLG) : 4,5/10
Kong : skull island ( Vogt Roberts) : 3,5/10
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FILMS REDECOUVERTS
Finding Forrester ( Gus Van Sant) : 5/10
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
FILMS DU MOIS D'AVRIL 2017
► Film du mois

► Films vus
* Take Shelter (Nichols) ●●●○○
...
* Sans toit ni loi (Varda) ●●●○○ ♡ FILM DU MOIS ♡
...
* L'autre côté de l'espoir (Kaurismäki) ●●●○○
...
* Une belle fille comme moi (Truffaut) ●●○○○
...
* Hercule (Musker, Clements) ●○○○○
...
* La blonde platine (Capra) ●●●○○
...
* Femmes de luxe / Ladies of leisure (Capra) ●●●○○
...
* L'homme de la rue (Capra) ●●○○○
...
* [série] Girls - saison 6 ●●○○○
...
► Films revus
► Top du mois
FILMS DES MOIS PRECEDENTS
► Film du mois

► Films vus
* Take Shelter (Nichols) ●●●○○
...
* Sans toit ni loi (Varda) ●●●○○ ♡ FILM DU MOIS ♡
...
* L'autre côté de l'espoir (Kaurismäki) ●●●○○
...
* Une belle fille comme moi (Truffaut) ●●○○○
...
* Hercule (Musker, Clements) ●○○○○
...
* La blonde platine (Capra) ●●●○○
...
* Femmes de luxe / Ladies of leisure (Capra) ●●●○○
...
* L'homme de la rue (Capra) ●●○○○
...
* [série] Girls - saison 6 ●●○○○
...
► Films revus
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FILMS DES MOIS PRECEDENTS
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Dernière modification par Miss Nobody le 21 mai 17, 10:02, modifié 4 fois.
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
FILMS :
Mr. Peabody & Sherman - Rob Minkoff : 4/10
The Waterboy - Frank Coraci : 2/10
La prisonnière du désert - John Ford : 7.5/10
Sandy Wexler - Steven Brill : 3/10
RE :
Hasret - Ben Hopkins : 7/10
Can't Hardly Wait - Harry Elfont, Deborah Kaplan : 6.5/10
Morris from America - Chad Hartigan : 6.5/10
Tempête de boulettes géantes - Phil Lord, Chris Miller : 5.5/10
SERIES :
Grace and Frankie - Saison 3 : 4/10
Chewing Gum - Saison 1 : 6/10
Chewing Gum - Saison 2 : 6/10
Cinq hommes et une guerre : abandonnée.
Trailer Park Boys - Saison 1 : abandonnée.
Jericho - Saison 1 : en cours.
Mr Robot - Saison 1 : en cours.
Riverdale - Saison 1 : en cours.
Mr. Peabody & Sherman - Rob Minkoff : 4/10
The Waterboy - Frank Coraci : 2/10
La prisonnière du désert - John Ford : 7.5/10
Sandy Wexler - Steven Brill : 3/10
RE :
Hasret - Ben Hopkins : 7/10
Can't Hardly Wait - Harry Elfont, Deborah Kaplan : 6.5/10
Morris from America - Chad Hartigan : 6.5/10
Tempête de boulettes géantes - Phil Lord, Chris Miller : 5.5/10
SERIES :
Grace and Frankie - Saison 3 : 4/10
Chewing Gum - Saison 1 : 6/10
Chewing Gum - Saison 2 : 6/10
Cinq hommes et une guerre : abandonnée.
Trailer Park Boys - Saison 1 : abandonnée.
Jericho - Saison 1 : en cours.
Mr Robot - Saison 1 : en cours.
Riverdale - Saison 1 : en cours.
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Point.
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
heureusement y a un changement de pageG.T.O a écrit :Juste à côté d'ACR...

Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
AVRIL 2017
FILM DU MOIS:
Saving Sally, de Avid Liongoren (2016) 9/10 - Immense coup de coeur pour ce film qui allie images réelles et animation. Sur la base d'un récit de high school romance, dans une forme ultra-inventive et dotée d'un charme fou, dans une approche simple mais jamais naïve de son sujet, Saving Sally est pour moi la grande surprise du BIFFF 2017. En espérant qu'un distributeur se décide...
FILMS DECOUVERTS:
Ghost in the Shell, de Rupert Sanders (2016) 7,5/10 - Une bonne surprise que cette adaptation assez réussie, qui simplifie sans tout sacrifier, mais parvient à assurer un certain niveau visuel.
Sage femme, de Martin Provost (2017) 8/10 - Un film qui vaut surtout pour son casting, mais celui-ci est aux petits oignons et livre un récit tout en nuances, aux dialogues efficaces et bien servi, qui trotte en tête pour un moment...
Je la connaissais bien, de Antonio Pietrangeli (1965) 8,5/10 - Ce très touchant récit d'une jeune femme montée en ville pour devenir un star fait un portrait mordant de son époque, qu'adoucit le charme de Stefania Sandrelli et la BO nostalgique d'une pop italienne de haute tenue.
Fixeur, d'Adrian Sitaru (2017) 8/10 - Tiré d'une histoire vraie, un film qui pose de lourdes questions morales.
La belle noiseuse, de Jacques Rivette (1991) 8,5/10 - Le trouble récit d'une relation artiste-modèle où l'on s'interroge sur l'art et son sens. La longueur du film ne dessert aucunement la force de son propos.
Orpheline, d'Arnaud des Pallieres (2017) 6/10 - Un bon casting, mais un récit peu fin qui construit un personnage de femme déchirée à la truelle, à force de drames lourds et appuyés...
Brimstone, de Martin Koolhoven (2016) 4/10 - Trop long, moraliste et didactique, accumulant les invraisemblances, complaisant. Mais bon, on apprécie Guy Pearce en méchant omniprésent fou de Dieu, bien qu'un peu dans l'ombre du Révérend Powell de la Nuit du Chasseur;..
Police Story 3, de Stanley Tong (1992) 7,5/10 - Moins drole que ses prédécesseur, plus orienté action et gunfights, ce film adjoint à Jackie Chan une Michelle Yeoh qui lui pique la vedette, notamment dans la séquence finale sur un train en marche qui relève du tour de force.
Underworld : Rise of the Lycans, de Patrick Tatopoulos (2009) 6/10 - Bien meilleur que Wiseman, Tatopoulos propose un récit antérieur aux deux films, qui se passe au Moyen-Age. Les codes de la franchise étant ce qu'ils sont (lumière, musique, récit), il ne s'en sort pas si mal.
Goto, l'ile d'amour, de Walerian Borowczyk (1969) 4/10 - Preuve par l'exemple que l'originalité ne fait pas forcément un bon film. Mais c'est indéniablement une curiosité, qui fait penser à un croisement insolite entre le Roi et l'oiseau et delicatessen...
Le chant de la mer, de Tomm Moore (2014) 8/10 - Un très beau conte irlandais au graphisme somptueux.
Underworld : Nouvelle Ere, de Måns Mårlind & Björn Stein (2012) 7/10 - La saga underworld s'améliore dès lors que Wiseman lache les manettes, et gagne en imagination.
Nails, de Dennis Bartok (2017) 7/10 - Une ghost story à l'ambiance travaillée où l'on frissonne pas mal...
Strangled, de Arpad Sopsits (2016) 5/10 - Un récit de serial killer historique, ancré en Europe de l'Est, où la politique joue sur l'enquête. Dommage qu'une certaine lenteur et une indécision dans ce qui est raconté (gros ventre mou) empèse le film, dont certains plans sont réussis.
This Giant Papier-Maché Boulder is Actually Really Heavy, de Christian Nicholson (2017) 7/10 - Un film pour geeks, bourré de références, mais assez drole et au final charmant.
Hidden Reserves, de Valentin Hitz (2017) 6/10 - Partant d'une bonne idée de SF (les gens endettés prennent une assurance-mort pour éviter un maintien en vie artificiel après leur déces, dont l'exploitation paierait leur dette), le film se révèle trop froid et lent, et peine à intéresser. Ca reste intrigant.
Safe Neighborhood, de Chris Peckover (2016) 8/10 - Une farce de Noël horrifique qui multiplie les surprises et déjoue les attentes avec humour. Très sympa.
Le serpent aux mille coupures, d'Eric Valette (2017) 5/10 - Un polar-BD ludique, mais qui peine à trancher entre un certain réalisme et une approche westernienne très invraisemblable. On reste sur sa faim malgré quelques bons moments.
Johnny Frank Garrett's Last Word, de Simon Rumley (2015) 4/10 - Partant d'un excellent documentaire, Rumley foire son sujet à coup de plans en biais et de surimpressions foireuses... Le point de départ reste dérangeant, mais il n'y a pas grand chose d'autre.
Happy Hunting, de Joe Dietsch & Louie Gibson (2017) 6,5/10 - On est loin de Zaroff, mais ce film de rednecks chasseurs est réussi par moments. Dommage qu'il soit trop long.
Gantz : 0, de Yasushi Kawamura & Keiichi Saitô (2016) 7/10 - Ma première rencontre avec l'univers de Gantz. L'animation est sympa, il y a beaucoup de monstres de toute sorte, même si l'ensemble fait plus jeu vidéo que film...
We go on, de Jesse Holland & Andy Mitton (2016) 7,5/10 - Un petit indie américain bien fichu, où le héros cherche des preuves de la vie après la mort, aidé en cela par sa mère. On se prend bien au jeu...
Orbiter 9, de Hatem Khraiche (2017) 7,5/10 - Un joli film d'anticipation espagnole qui évolue en polar ou en romance... C'est assez bien fait et on s'attache vite aux personnages.
The Top Secret: Murder in Mind, de Keishi Ohtomo (2016) 2/10 - Il semble que le matériau d'origine, manga ou série animée, soit riche. Malheureusement, du coup le pauvre réalisateur se perd en cours de route et son film ne tient plus debout, on s'y ennuie ferme et ses invraisemblances ne font même plus sourire...
White Coffin, de Daniel de la Vega (2016) 6,5/10 - Une jeune maman se retrouve prise au piège d'un jeu diabolique organisé par des satanistes. Loin d'être parfait, mais on peut se prendre au jeu et passer un bon moment.
Another Evil, de Carson D. Mell (2016) 7,5/10 - Un autre indie US à faible budget qui fonctionne vraiment bien. L'exorcisme d'une maison devient prétexte à un récit assez remarquable de bromance contrariée. Je le reverrais volontiers, celui-ci.
Kill Command, de Steven Gomez (2016) 7/10 - Un film de guerre/SF dans lequel des robots fous s'en prennent à une escouade de soldats en manoeuvre. Divertissant et pas mal fait.
The Village of no return, de Yu-Hsun Chen (2017) 8/10 - Une comédie grand public drole, qui est aussi une fable politique assez pertinente, où l'on propose la perte de mémoire pour éviter les remords et la honte (mais un peuple sans mémoire est un peuple manipulable...).
Hentai Kamen 2, de Yûichi Fukuda (2016) 6/10 - Si le concept de base de cette comédie reste hilarant et offre quelques bons moments, cette suite paresseuse et trop longue use le concept jusqu'à la ficelle...
Therapy, de Nathan Ambrosioni (2016) 6/10 - Un found footage assez classique, pas toujours bien joué mais tout à fait honorable pour un film réalisé par un garçon de 17 ans.
Boy missing, de Mar Targarona (2016) 7/10 - Un bon petit polar assez machiavélique. Pas révolutionnaire, mais la mécanique est assez bien huilée.
Eat local, de Jason Flemyng (2016) 8/10 - Beaucoup d'humour et de satire sociale dans cette comédie vampirique portée par un casting de premier plan.
Little nightmares, de Takashi Shimizu (2017) 7,5/10 - Le spectre d'enfants disparus fait payer les adultes pour leur maltraitance... Une mise en scène enlevée, et un récit à mi-chemin entre horreur et urban fantasy.
Re:born, de Yûji Shimomura (2016) 2/10 - Film de guerre décontextualisé, aux allures de jeu vidéo ultra-répétitif, Re:born ennuie, et même la musique de Kenji Kawai ne sauve pas le film.
Vampire Cleanup Department, de Sin-Hang Chiu & Pak-Wing Yan (2017) 8/10 - Un croisement entre Mr Vampire et Men In Black, à la fois très drole et assez romantique...
Interchange, de Dain Said (2016) 4/10 - Un film de Malaisie qui explore le folklore du pays en le croisant avec une enquête policière. Dommage que le tout soit si mal fichu...
The White King, de Alex Helfrecht & Jörg Tittel (2016) 6.5/10 - Une fable sur le totalitarisme qui n'est pas sans charme, pour peu qu'on accepte quelques simplifications un peu maladroites...
The Limehouse Golem, de Juan Carlos Medina (2016) 7.5/10 - Une enquête dans l'Angleterre victorienne qui explore le monde du music hall, et bénéficie d'un production design de premier ordre et d'un bon casting. Un film très réussi.
Hypersomnia, de Gabriel Grieco (2016) 1/10 - Un pauvre film qui essaie d'aborder la traite des femmes, mais aborde son sujet avec une complaisance gênante que la faiblesse de la mise en scène et des acteurs ne viendra jamais atténuer.
Call of heroes, de Benny Chan (2016) 8/10 - Une sorte de western kung-fu aux chorégraphies géniales (Sammo Hung inside)...
Will you be there ? de Ji-Yeong Hong (2016) 6/10 - Une espèce de guimauve autour d'un joli récit de voyage dans le temps. On ne s'ennuie pas, mais c'est un peu too much du coté gnangnan...
Kung fu Yoga, de Stanley Tong (2016) 7/10 - Un film assez divertissant, où l'on voyage et joue du coté bling bling du cinéma indien. Jackie Chan s'en donne à coeur joie.
Dead man tells his own tale, de Fabian Forte (2016) 2/10 - Décidément, le film de genre argentin ne me réussit guère... Ici, le prétexte féministe s'estompe sous une mise en scène empesée qui multiplie les effets et perd définitivement le spectateur.
Meatball Machine Kodoku, de Yoshihiro Nishimura (2017) 7.5/10 - Star du BIFFF, le maquilleur effets spéciaux fou nous fait un récit de transmutations horrifiques qui évoque Tsukamoto, en plus ludique... Inventif, très potache et drole.
Sori: voice from the heart / Robot Sound, de Ho-jae Lee (2016) 7/10 - Imparfait mais assez charmant, dans une veine à voir avec des enfants...
Small Town Killers, de Ole Bornedal (2017) 6.5/10 - Une comédie de couple satirique assez cruelle, qui compte quelques moments comiques excellents, mais aussi quelques moments creux...
Prey, de Dick Maas (2016) 7/10 - De la pure série B, avec budget faible et raccourcis narratifs, mais on s'amuse beaucoup et le film est bourré d'idées très sympathiques.
Don't kill it, de Mike Mendez (2016) 7/10 - Là encore, le film est assez cheap, mais il contient son lot d'éléments de genre ludiques et bien ficelés, de quoi largement amuser l'amateur...
The night watchmen, de Mitchell Altieri (2016) 6,5/10 - Gore et ludique, assez limité tout de même, mais on rit beaucoup.
Night of something strange, de Jonathan Straiton (2016) 5/10 - A réserver à un public averti, ce film ultra-gore et répugnant pratique beaucoup l'humour noir et le craspec à bas budget... Il garde néanmoins le rythme et le récit.
Child eater, de Erlingur Thoroddsen (2016) 5/10
The young girl, de William Oldroyd (2016) 6/10 - Un drame policier d'époque, globalement efficace malgré un certain désintérêt pour l'héroïne.
Toni, de Jean Renoir (1935) 8/10 - Un drame naturaliste sur les malheurs amoureux d'un immigré espagnol, d'une grande modernité dans son traitement.
Une femme infidèle, de Claude Chabrol (1969) 7/10 - Stephane Audran et Michel Bouquet dans un drame policier de la jalousie, assez froid mais assez glacial aussi...
Ninja Scroll, de Yoshiaki Kawajiri (1993) 7,5/10 - Un anime à base de ninja, de guerriers aux pouvoirs démoniaques et de shogun de l'ombre. L'action est très inventive et ludique, on en prend plein les yeux.
Les glaneurs et la glaneuse, d'Agnes Varda (2000) 9/10 - Un excellent documentaire, entre enquête instruite et flanerie fantaisiste. Le travail de Varda est vraiment admirable.
Donne-moi des yeux, de Sacha Guitry (1943) 7,5/10 - Quelques très chouettes moments dans le Palais de Chaillot, mais le coté mélo est un peu appuyé...
Les glaneurs et la glaneuse... Deux ans après, d'Agnes Varda (2002) 7,5/10 - Un bel épilogue au film, qui se suffisant néanmoins par lui-même.
La chute de la maison Usher, de Jean Epstein (1928) 7,5/10 - Un peu trop d'effets de style au détriment de la narration, mais l'ensemble reste assez magique.
Tout va bien, de Jean-Luc Godard (1972) 7,5/10 - Un film post-soixante-huitard, chargé politiquement mais formellement assez fabuleux. Un film dont la pertinence reste intacte en nos temps socialement troublés...
Les enquêtes du Département V: Miséricorde, de Mikkel Nørgaard (2013) 7,5/10 - Un polar assez classique, mais bien tenu et visuellement très réussi.
Swiss Army Man, de Dan Kwan & Daniel Scheinert (2016) 7/10 - Une sorte de film concept qui fonctionne assez bien, malgré un coté délirant, surtout grace à Paul Dano.
Les tricheurs, de Marcel Carné (1958) 8/10 - Le portrait d'une jeunesse désenchantée qui se perd dans son besoin d'affirmer sa liberté. Un film assez émouvant, accompagné d'une BO jazzy particulièrement réussie.
Model Shop, de Jacques Demy (1969) 7/10 - Une errance qui retranscrit l'atmosphère assez spéciale du LA de cette époque, et des retrouvailles avec Lola, dans un film qui peine à donner chair à son récit de crise introspective...
The President's Last Bang, de Im Sang-Soo (2005) 8/10 - Le récit circonstancié de l'assassinat d'un tyran, traité avec panache et une ironie mordante. Le film reste une passionnante reflexion sur le pouvoir.
FILMS REVUS:
Grave, de Julia Ducournau (2017) 9/10 - Révision à la hausse. J'aime décidément beaucoup la façon dont le film est découpé, le jeu sur les personnages secondaires, le travail sur l'ambiance, notamment les séquences animalières, la musique qui accentue le trouble...
Ali Baba et les quarante voleurs, de Jacques Becker (1954) 5/10 - Revoyant adulte ce film qui m'avait charmé enfant, j'y découvre un film peu inventif et un peu sot, totalement dédié à la gloire de son acteur-star... Les couleurs sont néanmoins charmantes.
The autopsy of Jane Doe, de André Øvredal (2016) 8/10 - Révision heureuse de ce film de fantôme qui part d'une assez bonne idée et parvient à travailler sur l'ambiance.
Hellzapoppin, de H.C. Potter (1941) 7/10 - Un film un peu fou, souvent très drole dans ses délires.
Films des mois précédent
FILM DU MOIS:
Saving Sally, de Avid Liongoren (2016) 9/10 - Immense coup de coeur pour ce film qui allie images réelles et animation. Sur la base d'un récit de high school romance, dans une forme ultra-inventive et dotée d'un charme fou, dans une approche simple mais jamais naïve de son sujet, Saving Sally est pour moi la grande surprise du BIFFF 2017. En espérant qu'un distributeur se décide...
FILMS DECOUVERTS:
Ghost in the Shell, de Rupert Sanders (2016) 7,5/10 - Une bonne surprise que cette adaptation assez réussie, qui simplifie sans tout sacrifier, mais parvient à assurer un certain niveau visuel.
Sage femme, de Martin Provost (2017) 8/10 - Un film qui vaut surtout pour son casting, mais celui-ci est aux petits oignons et livre un récit tout en nuances, aux dialogues efficaces et bien servi, qui trotte en tête pour un moment...
Je la connaissais bien, de Antonio Pietrangeli (1965) 8,5/10 - Ce très touchant récit d'une jeune femme montée en ville pour devenir un star fait un portrait mordant de son époque, qu'adoucit le charme de Stefania Sandrelli et la BO nostalgique d'une pop italienne de haute tenue.
Fixeur, d'Adrian Sitaru (2017) 8/10 - Tiré d'une histoire vraie, un film qui pose de lourdes questions morales.
La belle noiseuse, de Jacques Rivette (1991) 8,5/10 - Le trouble récit d'une relation artiste-modèle où l'on s'interroge sur l'art et son sens. La longueur du film ne dessert aucunement la force de son propos.
Orpheline, d'Arnaud des Pallieres (2017) 6/10 - Un bon casting, mais un récit peu fin qui construit un personnage de femme déchirée à la truelle, à force de drames lourds et appuyés...
Brimstone, de Martin Koolhoven (2016) 4/10 - Trop long, moraliste et didactique, accumulant les invraisemblances, complaisant. Mais bon, on apprécie Guy Pearce en méchant omniprésent fou de Dieu, bien qu'un peu dans l'ombre du Révérend Powell de la Nuit du Chasseur;..
Police Story 3, de Stanley Tong (1992) 7,5/10 - Moins drole que ses prédécesseur, plus orienté action et gunfights, ce film adjoint à Jackie Chan une Michelle Yeoh qui lui pique la vedette, notamment dans la séquence finale sur un train en marche qui relève du tour de force.
Underworld : Rise of the Lycans, de Patrick Tatopoulos (2009) 6/10 - Bien meilleur que Wiseman, Tatopoulos propose un récit antérieur aux deux films, qui se passe au Moyen-Age. Les codes de la franchise étant ce qu'ils sont (lumière, musique, récit), il ne s'en sort pas si mal.
Goto, l'ile d'amour, de Walerian Borowczyk (1969) 4/10 - Preuve par l'exemple que l'originalité ne fait pas forcément un bon film. Mais c'est indéniablement une curiosité, qui fait penser à un croisement insolite entre le Roi et l'oiseau et delicatessen...
Le chant de la mer, de Tomm Moore (2014) 8/10 - Un très beau conte irlandais au graphisme somptueux.
Underworld : Nouvelle Ere, de Måns Mårlind & Björn Stein (2012) 7/10 - La saga underworld s'améliore dès lors que Wiseman lache les manettes, et gagne en imagination.
Nails, de Dennis Bartok (2017) 7/10 - Une ghost story à l'ambiance travaillée où l'on frissonne pas mal...
Strangled, de Arpad Sopsits (2016) 5/10 - Un récit de serial killer historique, ancré en Europe de l'Est, où la politique joue sur l'enquête. Dommage qu'une certaine lenteur et une indécision dans ce qui est raconté (gros ventre mou) empèse le film, dont certains plans sont réussis.
This Giant Papier-Maché Boulder is Actually Really Heavy, de Christian Nicholson (2017) 7/10 - Un film pour geeks, bourré de références, mais assez drole et au final charmant.
Hidden Reserves, de Valentin Hitz (2017) 6/10 - Partant d'une bonne idée de SF (les gens endettés prennent une assurance-mort pour éviter un maintien en vie artificiel après leur déces, dont l'exploitation paierait leur dette), le film se révèle trop froid et lent, et peine à intéresser. Ca reste intrigant.
Safe Neighborhood, de Chris Peckover (2016) 8/10 - Une farce de Noël horrifique qui multiplie les surprises et déjoue les attentes avec humour. Très sympa.
Le serpent aux mille coupures, d'Eric Valette (2017) 5/10 - Un polar-BD ludique, mais qui peine à trancher entre un certain réalisme et une approche westernienne très invraisemblable. On reste sur sa faim malgré quelques bons moments.
Johnny Frank Garrett's Last Word, de Simon Rumley (2015) 4/10 - Partant d'un excellent documentaire, Rumley foire son sujet à coup de plans en biais et de surimpressions foireuses... Le point de départ reste dérangeant, mais il n'y a pas grand chose d'autre.
Happy Hunting, de Joe Dietsch & Louie Gibson (2017) 6,5/10 - On est loin de Zaroff, mais ce film de rednecks chasseurs est réussi par moments. Dommage qu'il soit trop long.
Gantz : 0, de Yasushi Kawamura & Keiichi Saitô (2016) 7/10 - Ma première rencontre avec l'univers de Gantz. L'animation est sympa, il y a beaucoup de monstres de toute sorte, même si l'ensemble fait plus jeu vidéo que film...
We go on, de Jesse Holland & Andy Mitton (2016) 7,5/10 - Un petit indie américain bien fichu, où le héros cherche des preuves de la vie après la mort, aidé en cela par sa mère. On se prend bien au jeu...
Orbiter 9, de Hatem Khraiche (2017) 7,5/10 - Un joli film d'anticipation espagnole qui évolue en polar ou en romance... C'est assez bien fait et on s'attache vite aux personnages.
The Top Secret: Murder in Mind, de Keishi Ohtomo (2016) 2/10 - Il semble que le matériau d'origine, manga ou série animée, soit riche. Malheureusement, du coup le pauvre réalisateur se perd en cours de route et son film ne tient plus debout, on s'y ennuie ferme et ses invraisemblances ne font même plus sourire...
White Coffin, de Daniel de la Vega (2016) 6,5/10 - Une jeune maman se retrouve prise au piège d'un jeu diabolique organisé par des satanistes. Loin d'être parfait, mais on peut se prendre au jeu et passer un bon moment.
Another Evil, de Carson D. Mell (2016) 7,5/10 - Un autre indie US à faible budget qui fonctionne vraiment bien. L'exorcisme d'une maison devient prétexte à un récit assez remarquable de bromance contrariée. Je le reverrais volontiers, celui-ci.
Kill Command, de Steven Gomez (2016) 7/10 - Un film de guerre/SF dans lequel des robots fous s'en prennent à une escouade de soldats en manoeuvre. Divertissant et pas mal fait.
The Village of no return, de Yu-Hsun Chen (2017) 8/10 - Une comédie grand public drole, qui est aussi une fable politique assez pertinente, où l'on propose la perte de mémoire pour éviter les remords et la honte (mais un peuple sans mémoire est un peuple manipulable...).
Hentai Kamen 2, de Yûichi Fukuda (2016) 6/10 - Si le concept de base de cette comédie reste hilarant et offre quelques bons moments, cette suite paresseuse et trop longue use le concept jusqu'à la ficelle...
Therapy, de Nathan Ambrosioni (2016) 6/10 - Un found footage assez classique, pas toujours bien joué mais tout à fait honorable pour un film réalisé par un garçon de 17 ans.
Boy missing, de Mar Targarona (2016) 7/10 - Un bon petit polar assez machiavélique. Pas révolutionnaire, mais la mécanique est assez bien huilée.
Eat local, de Jason Flemyng (2016) 8/10 - Beaucoup d'humour et de satire sociale dans cette comédie vampirique portée par un casting de premier plan.
Little nightmares, de Takashi Shimizu (2017) 7,5/10 - Le spectre d'enfants disparus fait payer les adultes pour leur maltraitance... Une mise en scène enlevée, et un récit à mi-chemin entre horreur et urban fantasy.
Re:born, de Yûji Shimomura (2016) 2/10 - Film de guerre décontextualisé, aux allures de jeu vidéo ultra-répétitif, Re:born ennuie, et même la musique de Kenji Kawai ne sauve pas le film.
Vampire Cleanup Department, de Sin-Hang Chiu & Pak-Wing Yan (2017) 8/10 - Un croisement entre Mr Vampire et Men In Black, à la fois très drole et assez romantique...
Interchange, de Dain Said (2016) 4/10 - Un film de Malaisie qui explore le folklore du pays en le croisant avec une enquête policière. Dommage que le tout soit si mal fichu...
The White King, de Alex Helfrecht & Jörg Tittel (2016) 6.5/10 - Une fable sur le totalitarisme qui n'est pas sans charme, pour peu qu'on accepte quelques simplifications un peu maladroites...
The Limehouse Golem, de Juan Carlos Medina (2016) 7.5/10 - Une enquête dans l'Angleterre victorienne qui explore le monde du music hall, et bénéficie d'un production design de premier ordre et d'un bon casting. Un film très réussi.
Hypersomnia, de Gabriel Grieco (2016) 1/10 - Un pauvre film qui essaie d'aborder la traite des femmes, mais aborde son sujet avec une complaisance gênante que la faiblesse de la mise en scène et des acteurs ne viendra jamais atténuer.
Call of heroes, de Benny Chan (2016) 8/10 - Une sorte de western kung-fu aux chorégraphies géniales (Sammo Hung inside)...
Will you be there ? de Ji-Yeong Hong (2016) 6/10 - Une espèce de guimauve autour d'un joli récit de voyage dans le temps. On ne s'ennuie pas, mais c'est un peu too much du coté gnangnan...
Kung fu Yoga, de Stanley Tong (2016) 7/10 - Un film assez divertissant, où l'on voyage et joue du coté bling bling du cinéma indien. Jackie Chan s'en donne à coeur joie.
Dead man tells his own tale, de Fabian Forte (2016) 2/10 - Décidément, le film de genre argentin ne me réussit guère... Ici, le prétexte féministe s'estompe sous une mise en scène empesée qui multiplie les effets et perd définitivement le spectateur.
Meatball Machine Kodoku, de Yoshihiro Nishimura (2017) 7.5/10 - Star du BIFFF, le maquilleur effets spéciaux fou nous fait un récit de transmutations horrifiques qui évoque Tsukamoto, en plus ludique... Inventif, très potache et drole.
Sori: voice from the heart / Robot Sound, de Ho-jae Lee (2016) 7/10 - Imparfait mais assez charmant, dans une veine à voir avec des enfants...
Small Town Killers, de Ole Bornedal (2017) 6.5/10 - Une comédie de couple satirique assez cruelle, qui compte quelques moments comiques excellents, mais aussi quelques moments creux...
Prey, de Dick Maas (2016) 7/10 - De la pure série B, avec budget faible et raccourcis narratifs, mais on s'amuse beaucoup et le film est bourré d'idées très sympathiques.
Don't kill it, de Mike Mendez (2016) 7/10 - Là encore, le film est assez cheap, mais il contient son lot d'éléments de genre ludiques et bien ficelés, de quoi largement amuser l'amateur...
The night watchmen, de Mitchell Altieri (2016) 6,5/10 - Gore et ludique, assez limité tout de même, mais on rit beaucoup.
Night of something strange, de Jonathan Straiton (2016) 5/10 - A réserver à un public averti, ce film ultra-gore et répugnant pratique beaucoup l'humour noir et le craspec à bas budget... Il garde néanmoins le rythme et le récit.
Child eater, de Erlingur Thoroddsen (2016) 5/10
The young girl, de William Oldroyd (2016) 6/10 - Un drame policier d'époque, globalement efficace malgré un certain désintérêt pour l'héroïne.
Toni, de Jean Renoir (1935) 8/10 - Un drame naturaliste sur les malheurs amoureux d'un immigré espagnol, d'une grande modernité dans son traitement.
Une femme infidèle, de Claude Chabrol (1969) 7/10 - Stephane Audran et Michel Bouquet dans un drame policier de la jalousie, assez froid mais assez glacial aussi...
Ninja Scroll, de Yoshiaki Kawajiri (1993) 7,5/10 - Un anime à base de ninja, de guerriers aux pouvoirs démoniaques et de shogun de l'ombre. L'action est très inventive et ludique, on en prend plein les yeux.
Les glaneurs et la glaneuse, d'Agnes Varda (2000) 9/10 - Un excellent documentaire, entre enquête instruite et flanerie fantaisiste. Le travail de Varda est vraiment admirable.
Donne-moi des yeux, de Sacha Guitry (1943) 7,5/10 - Quelques très chouettes moments dans le Palais de Chaillot, mais le coté mélo est un peu appuyé...
Les glaneurs et la glaneuse... Deux ans après, d'Agnes Varda (2002) 7,5/10 - Un bel épilogue au film, qui se suffisant néanmoins par lui-même.
La chute de la maison Usher, de Jean Epstein (1928) 7,5/10 - Un peu trop d'effets de style au détriment de la narration, mais l'ensemble reste assez magique.
Tout va bien, de Jean-Luc Godard (1972) 7,5/10 - Un film post-soixante-huitard, chargé politiquement mais formellement assez fabuleux. Un film dont la pertinence reste intacte en nos temps socialement troublés...
Les enquêtes du Département V: Miséricorde, de Mikkel Nørgaard (2013) 7,5/10 - Un polar assez classique, mais bien tenu et visuellement très réussi.
Swiss Army Man, de Dan Kwan & Daniel Scheinert (2016) 7/10 - Une sorte de film concept qui fonctionne assez bien, malgré un coté délirant, surtout grace à Paul Dano.
Les tricheurs, de Marcel Carné (1958) 8/10 - Le portrait d'une jeunesse désenchantée qui se perd dans son besoin d'affirmer sa liberté. Un film assez émouvant, accompagné d'une BO jazzy particulièrement réussie.
Model Shop, de Jacques Demy (1969) 7/10 - Une errance qui retranscrit l'atmosphère assez spéciale du LA de cette époque, et des retrouvailles avec Lola, dans un film qui peine à donner chair à son récit de crise introspective...
The President's Last Bang, de Im Sang-Soo (2005) 8/10 - Le récit circonstancié de l'assassinat d'un tyran, traité avec panache et une ironie mordante. Le film reste une passionnante reflexion sur le pouvoir.
FILMS REVUS:
Grave, de Julia Ducournau (2017) 9/10 - Révision à la hausse. J'aime décidément beaucoup la façon dont le film est découpé, le jeu sur les personnages secondaires, le travail sur l'ambiance, notamment les séquences animalières, la musique qui accentue le trouble...
Ali Baba et les quarante voleurs, de Jacques Becker (1954) 5/10 - Revoyant adulte ce film qui m'avait charmé enfant, j'y découvre un film peu inventif et un peu sot, totalement dédié à la gloire de son acteur-star... Les couleurs sont néanmoins charmantes.
The autopsy of Jane Doe, de André Øvredal (2016) 8/10 - Révision heureuse de ce film de fantôme qui part d'une assez bonne idée et parvient à travailler sur l'ambiance.
Hellzapoppin, de H.C. Potter (1941) 7/10 - Un film un peu fou, souvent très drole dans ses délires.
Films des mois précédent
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017
Film du mois
A voix haute - La force de la parole (Stéphane De Freitas) 8,5/10

Films découverts (Re)
Tchao Pantin (Claude Berri) 8/10
Fast & Furious 8 (F. Gary Gray) 7,5/10
Life - Origine Inconnue (Daniel Espinosa) 7,5/10
L'Opéra (Jean-Stéphane Bron) 7/10
L'Homme aux mille visages (Alberto Rodriguez) 7/10
Corporate (Nicolas Silhol) 6,5/10
Call of heroes (Benny Chan) 6,5/10
Cessez le feu (Emmanuel Courcol) 6,5/10
Je suis une légende (Francis Lawrence) 6/10
Tout ce qui brille ( Géraldine Nakache, Hervé Mimran) 6/10
Sage femme (Martin Provost) 6/10
Split (M. Night Shyamalan) 6/10
Un profil pour deux (Stéphane Robelin) 5,5/10
C'est beau la vie quand on y pense (Gérard Jugnot) 5/10
Films revus (Hors compétition)
Papa ou maman 2 (Martin Bourboulon) 7/10 ►
Demain tout commence (Hugo Gélin) 7/10 ►
Ghost in the shell (Rupert Sanders) 6,5/10 ►
Séries (Hors compétition) (Revues)
Breaking bad - Saison 1 (Vince Gilligan) 9/10
Durarara!! (Omori Takahiro) 8/10
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
Révisions revues ▲ à la hausse ▼ à la baisse ► à l'identique
Mes films du mois de Mai 2005 à Mars 2017
Film du mois
A voix haute - La force de la parole (Stéphane De Freitas) 8,5/10

Films découverts (Re)
Tchao Pantin (Claude Berri) 8/10
Fast & Furious 8 (F. Gary Gray) 7,5/10
Life - Origine Inconnue (Daniel Espinosa) 7,5/10
L'Opéra (Jean-Stéphane Bron) 7/10
L'Homme aux mille visages (Alberto Rodriguez) 7/10
Corporate (Nicolas Silhol) 6,5/10
Call of heroes (Benny Chan) 6,5/10
Cessez le feu (Emmanuel Courcol) 6,5/10
Je suis une légende (Francis Lawrence) 6/10
Tout ce qui brille ( Géraldine Nakache, Hervé Mimran) 6/10
Sage femme (Martin Provost) 6/10
Split (M. Night Shyamalan) 6/10
Un profil pour deux (Stéphane Robelin) 5,5/10
C'est beau la vie quand on y pense (Gérard Jugnot) 5/10
Films revus (Hors compétition)
Papa ou maman 2 (Martin Bourboulon) 7/10 ►
Demain tout commence (Hugo Gélin) 7/10 ►
Ghost in the shell (Rupert Sanders) 6,5/10 ►
Séries (Hors compétition) (Revues)
Breaking bad - Saison 1 (Vince Gilligan) 9/10
Durarara!! (Omori Takahiro) 8/10
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
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Mes films du mois de Mai 2005 à Mars 2017
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- Joshua Baskin
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017
Films découverts
Le désert des Tartares (Valerio Zurlini) : 6/10
Moi, Daniel Blake (Ken Loach) : 6/10
Ils sont partout (Yvan Attal) : 6,5/10
Tout de suite maintenant (Pascal Bonitzer) : 6,5/10
Un homme à la hauteur (Laurent Tirard) : 4,5/10
The lost city of Z (James Gray) : 8,5/10
Cabal (Clive Barker) : 6,5/10
Two lane blacktop (Monte Hellman) : 5/10
Les monstres (Dino Risi) : 7/10
Les nouveaux monstres (Dino Risi, Mario Monicelli, Ettore Scola) : 7/10
Le père de mes enfants (Mia Hansen-Løve) : 7,5/10
The 33 (Patricia Riggen) : 7/10
Mon père avait raison (Sacha Guitry) : 6,5/10
Barbe-bleue (Edward Dmytryk) : 7/10
Barbe-bleue (Edgar G. Ulmer) : 4/10
Sinister (Scott Derrickson) : 6/10
Sinister 2 (Ciarán Foy) : 4/10
Vendeur (Sylvain Desclous) : 5,5/10
Mes chers amis (Mario Monicelli) : 7,5/10
Calomnies (Jean-Pierre Mocky) : 4,5/10
Retour chez ma mère (Eric Lavaine) : 2/10
Love and Mercy (Bill Polhad) : 8/10
Aux yeux de tous (Billy Ray) : 4/10
La brigade héroïque (Raoul Walsh) : 6,5/10
The color wheel (Alex Ross Perry) : 6/10
Eperdument (Pierre Godeau) : 2/10
A bigger splash (Luca Guadagnino) : 3/10
Chiens perdus sans collier (Jean Delannoy) : 5/10
Mr Hobbs take a vacation (Henry Koster) : 4/10
Hitchcock/Truffaut (Kent Jones) : 7/10
The discovery (Charlie Mc Dowell) : 3/10
Instinct de survie (Jaume Collet-Serra) : 5,5/10
Nocturama (Bertrand Bonello) : 7,5/10
Sandy Wexler (Steven Brill) : 3,5/10
Films redécouverts
Le bon plaisir (Francis Girod) : 6/10
Les chinois à Paris (Jean Yanne) : 6,5/10
Banzaï (Claude Zidi) : 6/10
La vengeance du serpent à plumes (Gérard Oury) : 5,5/10
Hamburger film sandwich (John Landis) : 4,5/10
Séries découvertes
Friday night lights, Saison 2 : 7/10
Love, Saison 2: 7,5/10
Dix pour cent, Saison 2 : abandonnée
Santa Clarita Diet, Saison 1 : en cours
Friday night lights, Saison 3 : en cours
Films découverts
Le désert des Tartares (Valerio Zurlini) : 6/10
Moi, Daniel Blake (Ken Loach) : 6/10
Ils sont partout (Yvan Attal) : 6,5/10
Tout de suite maintenant (Pascal Bonitzer) : 6,5/10
Un homme à la hauteur (Laurent Tirard) : 4,5/10
The lost city of Z (James Gray) : 8,5/10
Cabal (Clive Barker) : 6,5/10
Two lane blacktop (Monte Hellman) : 5/10
Les monstres (Dino Risi) : 7/10
Les nouveaux monstres (Dino Risi, Mario Monicelli, Ettore Scola) : 7/10
Le père de mes enfants (Mia Hansen-Løve) : 7,5/10
The 33 (Patricia Riggen) : 7/10
Mon père avait raison (Sacha Guitry) : 6,5/10
Barbe-bleue (Edward Dmytryk) : 7/10
Barbe-bleue (Edgar G. Ulmer) : 4/10
Sinister (Scott Derrickson) : 6/10
Sinister 2 (Ciarán Foy) : 4/10
Vendeur (Sylvain Desclous) : 5,5/10
Mes chers amis (Mario Monicelli) : 7,5/10
Calomnies (Jean-Pierre Mocky) : 4,5/10
Retour chez ma mère (Eric Lavaine) : 2/10
Love and Mercy (Bill Polhad) : 8/10
Aux yeux de tous (Billy Ray) : 4/10
La brigade héroïque (Raoul Walsh) : 6,5/10
The color wheel (Alex Ross Perry) : 6/10
Eperdument (Pierre Godeau) : 2/10
A bigger splash (Luca Guadagnino) : 3/10
Chiens perdus sans collier (Jean Delannoy) : 5/10
Mr Hobbs take a vacation (Henry Koster) : 4/10
Hitchcock/Truffaut (Kent Jones) : 7/10
The discovery (Charlie Mc Dowell) : 3/10
Instinct de survie (Jaume Collet-Serra) : 5,5/10
Nocturama (Bertrand Bonello) : 7,5/10
Sandy Wexler (Steven Brill) : 3,5/10
Films redécouverts
Le bon plaisir (Francis Girod) : 6/10
Les chinois à Paris (Jean Yanne) : 6,5/10
Banzaï (Claude Zidi) : 6/10
La vengeance du serpent à plumes (Gérard Oury) : 5,5/10
Hamburger film sandwich (John Landis) : 4,5/10
Séries découvertes
Friday night lights, Saison 2 : 7/10
Love, Saison 2: 7,5/10
Dix pour cent, Saison 2 : abandonnée
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017
Films découverts
Masterminds (Jared Hess) : 5.5/10
Element of Crime (Lars Von Trier) : 6.5/10
Basket Case 2 (Frank Henenlotter) : 6/10
Basket Case 3 (Frank Henenlotter) : 4/10
Morris From America (Chad Hartigan) : 8/10
Giù la Testa (Sergio Leone) : 7.5/10
Le Fanfaron (Dino Risi) : 7.5/10
Corporate (Nicolas Silhol) : 6/10
Ghost in the Shell (Rupert Sanders) : 6/10
Le Serpent aux mille coupures (Eric Valette) : 6/10
Hysteria (Brad Anderson) : 6/10
Unauthorized : The Harvey Weinstein Project (Barry Avrich) : 4/10
Paprika (Satoshi Kon) : 7/10
Les Anarchistes (Elie Wajeman) : 3/10
Richard Linklater : Dream is Destiny (Louis Black & Karen Bernstein) : 7.5/10
The Young Lady (William Oldroyd) : 7/10
The Discovery (Charlie McDowell) : 4.5/10
Hunt for the Wilderpeople (Taika Waititi) : 7/10
Shamed (James Ponsoldt) : 6/10
You Can Count on Me (Kenneth Lonergan) : 7/10
Le Clan des Siciliens (Henri Verneuil) : 6.5/10
Cure (Kiyoshi Kurosawa) : 8/10
Une journée particulière (Ettore Scola) : 8.5/10
I Am Not Your Negro (Raoul Peck) : 8/10
Après la tempête (Hirokazu Kore-eda) : 6.5/10
14 ans, premier amour (Andreï Zaytsev) : 6/10
Private Property (Leslie Stevens) : 7/10
Win It All (Joe Swanberg) : 6.5/10
Guardians of the Galaxy Vol. 2 (James Gunn) : 3/10
Films revus
Cape Fear (Martin Scorsese) : 7/10 (+)
24 Hour Party People (Michael Winterbottom) : 8/10 (=)
The Ninth Gate (Roman Polanski) : 6/10 (-)
Séries découvertes
Love - saison 2 (Judd Apatow & Paul Rust) : 6.5/10
Fargo - saison 2 (Noah Hawley) : 7.5/10
Mes films du mois de Janvier 2005 à Mars 2017
Films découverts
Masterminds (Jared Hess) : 5.5/10
Element of Crime (Lars Von Trier) : 6.5/10
Basket Case 2 (Frank Henenlotter) : 6/10
Basket Case 3 (Frank Henenlotter) : 4/10
Morris From America (Chad Hartigan) : 8/10
Giù la Testa (Sergio Leone) : 7.5/10
Le Fanfaron (Dino Risi) : 7.5/10
Corporate (Nicolas Silhol) : 6/10
Ghost in the Shell (Rupert Sanders) : 6/10
Le Serpent aux mille coupures (Eric Valette) : 6/10
Hysteria (Brad Anderson) : 6/10
Unauthorized : The Harvey Weinstein Project (Barry Avrich) : 4/10
Paprika (Satoshi Kon) : 7/10
Les Anarchistes (Elie Wajeman) : 3/10
Richard Linklater : Dream is Destiny (Louis Black & Karen Bernstein) : 7.5/10
The Young Lady (William Oldroyd) : 7/10
The Discovery (Charlie McDowell) : 4.5/10
Hunt for the Wilderpeople (Taika Waititi) : 7/10
Shamed (James Ponsoldt) : 6/10
You Can Count on Me (Kenneth Lonergan) : 7/10
Le Clan des Siciliens (Henri Verneuil) : 6.5/10
Cure (Kiyoshi Kurosawa) : 8/10
Une journée particulière (Ettore Scola) : 8.5/10
I Am Not Your Negro (Raoul Peck) : 8/10
Après la tempête (Hirokazu Kore-eda) : 6.5/10
14 ans, premier amour (Andreï Zaytsev) : 6/10
Private Property (Leslie Stevens) : 7/10
Win It All (Joe Swanberg) : 6.5/10
Guardians of the Galaxy Vol. 2 (James Gunn) : 3/10
Films revus
Cape Fear (Martin Scorsese) : 7/10 (+)
24 Hour Party People (Michael Winterbottom) : 8/10 (=)
The Ninth Gate (Roman Polanski) : 6/10 (-)
Séries découvertes
Love - saison 2 (Judd Apatow & Paul Rust) : 6.5/10
Fargo - saison 2 (Noah Hawley) : 7.5/10
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017


Santa sangre (Alejandro Jodorowsky, 1989)
C’est l’histoire d’un jeune homme bien cintré du ciboulot, traumatisé par le drame qui colora son enfance en rouge sang et incapable de se détacher de la relation fusionnelle qui le lie à sa mère manchote et tyrannique. Un Psychose jodorowskyen où se coagule tout un amalgame de mythes chrétiens latino-américains, de références diverses (Freaks, Les Mains d’Orlac), d’images cauchemardesques déversées par un robinet d’hémoglobine dans un univers maladif qui secoue les neurones autant qu’il impose une fascination lourde, morbide, entêtante. Certes le réalisateur a la main freudienne un peu lourde mais son bazar expressionniste atteint à une vraie folie (les funérailles de l’éléphant), à une horreur psychologique remarquablement figurée, à une touchante et douloureuse poésie de l’innocence sacrifiée. 5/6
Jugatsu (Takeshi Kitano, 1990)
Le deuxième long-métrage de l’auteur peut être considéré comme un brouillon-palimpseste dégradé du cinéma de fantasme qu’il développera par la suite. Fantasme de la rupture avec le narratif de bon aloi, délaissé au profit d’un récit tout en ellipses où la singularité du montage et la juxtaposition de plans et d’angles inusités instaurent une lecture impertinente du film de gangsters. Fantasme d’une poésie débarrassée de la notion de bon goût et flirtant avec le surréalisme. Fantasme d’un humour noir fondé sur la cruauté, d’un univers traversé par des forces parasites aux fonctions de pures interjections, par des éclats de violence ou de loufoquerie sans explication, par des dérivations et des dissonances plus ou moins gratuites qui contribuent à rendre le film certes iconoclaste mais peu engageant. 3/6
Passion (Jean-Luc Godard, 1982)
Une fois de plus la réflexion du réalisateur sur ses méthodes, ses doutes, ses essais forment la charpente osseuse d’un cinéma dévoilant presque sous forme de travaux pratiques sa philosophie de l’emprunt culturel. L’auteur approfondit un art des contrastes qui associe la reconstitution liturgique des grands tableaux de l’histoire de l’art (Delacroix, Goya, Rembrandt) à la ronde du jour des grévistes, les enluminures du Greco ou de Watteau à la grisaille des jours de cafard, les problèmes d’un tournage fait d’attentes et d’hésitations au conflit opposant une ouvrières syndicaliste et son patron giscardien, expectorant avec la rose socialiste aux dents. Film de poète donc, où l’amour rencontre le travail un peu comme une machine à coudre le parapluie, et dont l’urgence semble vouloir conjurer le gouffre du silence. 4/6
Promenade avec l’amour et la mort (John Huston, 1969)
1358, la Guerre de cent ans. Dans une Normandie livrée aux exactions de mercenaires anarchiques, l’effondrement de la féodalité marque la découverte des impostures de la civilisation occidentale. La noblesse protectrice est devenue affameuse, l’Église s’est enlisée dans l’horreur moyenâgeuse de la chair, donnant naissance à toutes les hérésies. Si elles échouent dans la plus sanglante des répressions, les premières jacqueries n’en annoncent pas moins de grands bouleversements. Soldats, chevaliers, manants, pèlerins, bateleurs, troubadours peuplent cette célébration poétique des idées généreuses, du libre arbitre et de l’amour terrestre, cette ballade courtoise dont le raffinement et le style empanaché exaltent des héros progressistes dotés de traits qui ne trompent pas, et observés de toute première main. 5/6
Un homme, un vrai (Arnaud & Jean-Marie Larrieu, 2003)
Un homme et une fable, celle de l’amour à trois temps, sur dix ans de vie : d’abord la rencontre-coup de foudre dans la désincarnation d’une entreprise de télétravail, puis la parentalité, les reproches, la séparation sous le soleil d’Ibiza, enfin les retrouvailles et la comédie de remariage accordés à la symphonie pastorale pyrénéenne, tandis que résonne la parade nuptiale des coqs de bruyère. Programme chargé pour les auteurs qui empilent, outre les genres favoris du cinéma français (romance en mode intello et crise existentielle), le film musical chanté et le documentaire animalier. Légère, douce, agaçante parfois, l’existence telle que la dépeignent les Larrieu promeut un ton amène et papillonnant, s’autorise une fantaisie un peu trop contrôlée qui oscille entre cocasserie et gravité, inspiration et patinage. 4/6
L’enfer blanc du Piz Palü (Arnold Fanck & G.W. Pabst, 1929)
Entrepris comme un film d’aventures au succès quasi assuré, cette haletante et prodigieuse équipée chauffe jusqu’à incandescence le lyrisme tellurique du romantisme allemand. Le traumatisme originel y est comme greffé sur la majesté terrible des sites naturels, et la force visuelle de la mise en scène atteint un degré hystérique de figuration spatiale qui pousse tous les curseurs de pureté à leur point limite. Blancheur immaculée d’une glace figeant les visages en masques mortuaires, violence tellurique des éléments déchaînés, forêts de stalactites en fusion, masses écrasantes de brumes nuageuses, lueurs surréalisantes des torches éclairant les abysses de la montagne en pleine nuit composent une symphonie plastique où se joue toute la grandeur de la survie, de l’abnégation et de l’exploit humain. 5/6
Le retour de Frank James (Fritz Lang, 1940)
Comme son titre l’indique, le premier western de l’auteur traite du mouvement, du transport, du réseau diffus des rumeurs et des informations : journaux, affiches, rivalités des organes de presse, guerre des scoops (menée par une jeune Gene Tierney en simili-suffragette), batterie de supports croisant leur efficacité respective comme on croise le fer, s’affrontant sur le terrain de l’influence et du droit, faisant mine de mesurer leur poids à l’aune de la vérité. En témoigne la scène caractéristique qui voit les frères Ford rejouer la mort de James sur les planches en se faisant passer pour des héros. Approche intéressante, mais qui ne comble pas le déficit d’engagement et de rigueur dont souffre hélas le film, ni le flou moral laissé par la quête vengeresse du héros, jamais interrogée ni remise en question. 3/6
Les doigts dans la tête (Jacques Doillon, 1974)
Que faire quand on arrête tout, qu’on est apprenti mitron, maltraité, exploité, et qu’on prend soudain conscience d’en avoir ras le bol, parce qu’on est jeune et qu’on aimerait bien vivre ? C’est l’histoire de ce garçon, de son copain, de sa petite amie, d’une pétillante Suédoise de passage, aussi dégourdie que mature, qui perturbe l’alchimie du groupe mais provoque surtout la salutaire remise en question de ses camarades. Le film invite à suivre l’évolution d’une bulle quasi polyamoureuse jour par jour, nuit par nuit, à participer d’un œil critique à une existence devenue plus intense et plus vraie. La fraîcheur des interprètes, la spontanéité des situations, la cocasserie du verbe contribuent au charme singulier délivré par cette chronique tendre et grave, où la révolte politique le dispute au désordre sentimental. 4/6
China girl (Abel Ferrara, 1987)
Le réalisateur s’offre sa propre version de Roméo et Juliette, un East Side Story où s’affrontent les communautés rivales de Chinatown et de Little Italy. Stylisme branché très eighties, héros tout droit sorti de Karaté Kid, ambiances nocturnes, coiffures gominées, débardeurs collants, néons rouges et ombres bleutées sur les murs. Au-dessus des amoureux sacrifiés et de la guerre des clans trône un pacte économique stable entre l’oncle chinois et le parrain rital qui trinquent ensemble. En bas les marionnettes s’agitent, de désir (les amants pris dans la danse jusqu’à la figure figée de leurs corps tués d’une seule balle) ou de colère (les gangs entraînés dans l’explosion vaine de la violence). Une fois encore le style transcende les clichés d’un récit programmé pour faire éclore une vraie force dramatique. 4/6
L’éventail de lady Windermere (Ernst Lubitsch, 1925)
Luxe, calme et volupté : ainsi pourrait-on définir l’art lubitschien, décliné par cette adaptation d’Oscar Wilde avec une élégance sans éclats et sans ombres. Sous une forme que l’intrigue fragile permet d’épurer à l’extrême, le film déploie le nuancier des stratégies d’écriture propre à l’auteur : incessante circulation des acteurs et des objets, perméabilité du cadre qui joue avec la coulisse du hors-champ, vue partielle et fausse de l’action qu’ont les protagonistes les plus conformistes, prisme de regards induit par un montage sophistiqué, subtile traduction spatiale des rapports humains. La gravité du mélodrame s’équilibre au mordant d’une satire où s’exposent les raideurs de la société victorienne, double aspect justifiant le principe qui répartit le talent et l’humour entre les groupes de personnages. 4/6
Boule de feu (Howard Hawks, 1941)
D’un côté les livres, les tapis, les vêtements informes, la régularité monotone des promenades, la définition étroite des compétences au sein d’un cercle fermé sur sa fonction théorique. De l’autre l’éclat de la danse, les paillettes d’un costume de scène, l’humeur badine d’un comportement intuitif et spontané. La rencontre de ces deux mondes est celle du mat et du brillant, de l’intellect et de l’instinct, de la raideur et de la grâce, de l’homme et de la femme surtout, cette dernière brisant le rapport que le premier entretenait avec une image fausse de lui-même. Pleine de mots d’esprit pétillants et de situations loufoques ou tendres à la Capra, excellemment servie par Cooper et Stanwick, le film montre qu’il faut se livrer à un certain désordre et le dépasser pour rajeunir l’ordre, comme en une fête. 4/6
Le garçon aux cheveux verts (Joseph Losey, 1948)
Orphelin de guerre recueilli par un ancien artiste de cirque, Peter voit un jour ses cheveux devenir verts. Étonnement. Réaction dans la petite ville américaine. Tempêtes sous un crâne. Morale de l’Histoire. Symboles. Déjà lourde de sens, l’idée devient pléonasme lorsque le garçon décide de cultiver sa différence comme une exhortation à la guerre contre la guerre. L’allégorie, qu’on accepte quand elle reste au stade de la féérie, gêne dès que la vie disparaît pour laisser place à la démonstration lénifiante. N’en reste pas moins une œuvre honnête, parfois touchante, pleine de jolis détails épars : la dignité de l’enfant au crâne tondu, la peinture du bonheur et de la vie simple d’un bourg encore tout marqué par le conflit, des adultes frottant affectueusement des cheveux châtains qu’ils ne craignent pas encore. 3/6
The Falls (Peter Greenaway, 1980)
Le premier film de Greenaway, très influencé par le cinéma expérimental et fréquemment projeté dans des circuits non commerciaux, a longtemps tenu du légendaire. En quatre-vingt douze mini-biographies absurdes, il égrène les entrées d’un annuaire imaginaire, adopte le ton impersonnel du reportage (voix off neutres, témoins parlant face caméra, images d’archives, prises de vues pseudo-documentaires), déroule une logorrhée verbale en forme de marathon et pousse radicalement les effets d’accumulation et de répétition. L’humour délirant mais pince-sans-rire le dispute à l’inquiétude morbide de l’holocauste, et l’écriture automatique y est toujours menacée par les lois ludiques d’une construction sérielle. Entre canular et œuvre d’art obsessionnelle, l’exercice intrigue autant qu’il exaspère. 3/6
Cyclone à la Jamaïque (Alexander Mackendrick, 1965)
Dans les pas du Fritz Lang de Moonfleet, la réalisateur bâtit un film de gestes et de regards, un film-chronique à la respiration régulière, un film où l’on sent l’air marin, où l’on voit l’activité fébrile d’un pont de schooner et les voiles se gonfler sous le vent, un film clair, avare d’effets, qui joue le jeu du genre tout en faisant oublier ses atouts biseautés. Si l’enfant reste une énigme qu’elle ne cherche pas à percer, l’œuvre n’en dévoile pas moins l’amoralité foncière de cette période, sa liberté presque mortifère, et la saisit dans toute son ambigüité : ni innocente ni coupable, pas plus empreinte de pureté originelle que de dévoiement social. Lumineux mais cruel, limpide mais atypique, secoué d’éclatantes ruptures de ton, ce conte stevensonien brille d’une émanation mystérieuse et tout à fait singulière. 5/6
La maison des étrangers (Joseph L. Mankiewicz, 1949)
Chez Mankiewicz, le paradigme des portraits peints et des intrigues anciennes vient toujours se frotter au monde vivant, entrer en concurrence avec lui, relativiser à son contact sa propre permanence, pour mieux s’effacer quand leurs répétitions approximatives se multiplient en une série de duplications internes. Ainsi de ce drame feutré mais cruel construit sur le modèle shakespearien du Roi Lear, où le commentaire social corrosif le dispute à la noirceur d’une tragédie familiale fondée sur l’inoculation du venin paternel. Et si l’auteur apporte brillamment sa pierre à la démystification du rêve américain, c’est parce que son art du geste significatif et de la réplique cinglante est à nouveau porté par un casting remarquable au sommet duquel trône Edward G. Robinson en tyran pathétique. 5/6
Ne touchez pas la hache (Jacques Rivette, 2007)
Il y a quelque chose de naïvement chimérique dans le soin mis par le réalisateur à transposer fidèlement l’écriture de Balzac. Mais comme Rohmer, qui se plaît à souligner sa dette envers la littérature anglaise, Rivette se soumet ici aux contraintes de la comedy of manners en tirant parfois l’écrivain français du côté de Jane Austen. Très attentive au langage et aux gestes, aux détails du vêtement, de la décoration et du rituel social, cette tragédie à la fois austère et frémissante raconte l’histoire d’amour désynchronisée entre une coquette tardivement vaincue par la passion et un ténébreux général d’artillerie, allie prestige du verbe et rigueur épurée du récit, et parvient à donner la certitude de la mort en marquant à coups d’ellipses et de cartons allusifs le passage des jours et la causalité des évènements. 4/6
Après la tempête (Hirokazu Kore-eda, 2016)
Sismographe attentif des reconfigurations sentimentales, des renaissances intimes, des déliaisons diversement vécues au sein de la cellule familiale, l’auteur poursuit un cinéma jamais totalement cocasse ni complètement désenchanté. Parce que s’y lit en filigrane le constat assez amer d’une paternité désaccordée à ses désirs, prenant trop tard la mesure de ses faillites et de ses illusions, parce que les affects s’y formulent davantage sur le mode du reproche et du regret que sur celui d’une réconciliation longuement conquise, le film ne fait pas vraiment effleurer cette sensibilité épidermique qui couvre de chaleur humaine les plus beaux opus films du cinéaste. Il n’en délivre pas moins, par son art du portrait, sa bienveillance innée, la connivence qu’il entretient avec ses personnages, un charme certain. 4/6
Woyzeck (Werner Herzog, 1979)
Un trou de garnison de la Hesse, au cœur du XIXème siècle. Franz Woyzeck remplit ses devoirs de soldat et effectue quelques menues tâches complémentaires (barbier du capitaine, cobaye d’un médecin de camp de concentration mi-Dieu féroce, mi-Frankenstein au petit pied). Kinski apporte à ce gringalet fébrile, cette bête traquée, ce simplet hagard tout le fruit d’un travail d’autosculpture tétanique. Parce que la société totalitaire le dédaigne avant d’en faire la proie de les maléfices, il est sujet à des hallucinations qui le conduisent à la folie et au meurtre passionnel, et ploie sous l’éternelle actualité du malheur. En réduisant à la neutralité ou à l’inexistence ce qu’il l’entoure, le cinéaste marque sa volonté de filmer un documentaire humain, centré sur un seul spécimen, mais non sans douleur, colère ou pitié. 4/6
Et aussi :
Félicité (Alain Gomis, 2017) - 4/6
Maria's lovers (Andreï Kontchalovski, 1984) - 5/6
L'important c'est d'aimer (Andrzej Zulawski, 1975) - 4/6
Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966) - 3/6
Le petit César (Mervyn LeRoy, 1931) - 4/6
Margaret (Kenneth Lonergan, 2011) - 5/6
C’est l’histoire d’un jeune homme bien cintré du ciboulot, traumatisé par le drame qui colora son enfance en rouge sang et incapable de se détacher de la relation fusionnelle qui le lie à sa mère manchote et tyrannique. Un Psychose jodorowskyen où se coagule tout un amalgame de mythes chrétiens latino-américains, de références diverses (Freaks, Les Mains d’Orlac), d’images cauchemardesques déversées par un robinet d’hémoglobine dans un univers maladif qui secoue les neurones autant qu’il impose une fascination lourde, morbide, entêtante. Certes le réalisateur a la main freudienne un peu lourde mais son bazar expressionniste atteint à une vraie folie (les funérailles de l’éléphant), à une horreur psychologique remarquablement figurée, à une touchante et douloureuse poésie de l’innocence sacrifiée. 5/6
Jugatsu (Takeshi Kitano, 1990)
Le deuxième long-métrage de l’auteur peut être considéré comme un brouillon-palimpseste dégradé du cinéma de fantasme qu’il développera par la suite. Fantasme de la rupture avec le narratif de bon aloi, délaissé au profit d’un récit tout en ellipses où la singularité du montage et la juxtaposition de plans et d’angles inusités instaurent une lecture impertinente du film de gangsters. Fantasme d’une poésie débarrassée de la notion de bon goût et flirtant avec le surréalisme. Fantasme d’un humour noir fondé sur la cruauté, d’un univers traversé par des forces parasites aux fonctions de pures interjections, par des éclats de violence ou de loufoquerie sans explication, par des dérivations et des dissonances plus ou moins gratuites qui contribuent à rendre le film certes iconoclaste mais peu engageant. 3/6
Passion (Jean-Luc Godard, 1982)
Une fois de plus la réflexion du réalisateur sur ses méthodes, ses doutes, ses essais forment la charpente osseuse d’un cinéma dévoilant presque sous forme de travaux pratiques sa philosophie de l’emprunt culturel. L’auteur approfondit un art des contrastes qui associe la reconstitution liturgique des grands tableaux de l’histoire de l’art (Delacroix, Goya, Rembrandt) à la ronde du jour des grévistes, les enluminures du Greco ou de Watteau à la grisaille des jours de cafard, les problèmes d’un tournage fait d’attentes et d’hésitations au conflit opposant une ouvrières syndicaliste et son patron giscardien, expectorant avec la rose socialiste aux dents. Film de poète donc, où l’amour rencontre le travail un peu comme une machine à coudre le parapluie, et dont l’urgence semble vouloir conjurer le gouffre du silence. 4/6
Promenade avec l’amour et la mort (John Huston, 1969)
1358, la Guerre de cent ans. Dans une Normandie livrée aux exactions de mercenaires anarchiques, l’effondrement de la féodalité marque la découverte des impostures de la civilisation occidentale. La noblesse protectrice est devenue affameuse, l’Église s’est enlisée dans l’horreur moyenâgeuse de la chair, donnant naissance à toutes les hérésies. Si elles échouent dans la plus sanglante des répressions, les premières jacqueries n’en annoncent pas moins de grands bouleversements. Soldats, chevaliers, manants, pèlerins, bateleurs, troubadours peuplent cette célébration poétique des idées généreuses, du libre arbitre et de l’amour terrestre, cette ballade courtoise dont le raffinement et le style empanaché exaltent des héros progressistes dotés de traits qui ne trompent pas, et observés de toute première main. 5/6
Un homme, un vrai (Arnaud & Jean-Marie Larrieu, 2003)
Un homme et une fable, celle de l’amour à trois temps, sur dix ans de vie : d’abord la rencontre-coup de foudre dans la désincarnation d’une entreprise de télétravail, puis la parentalité, les reproches, la séparation sous le soleil d’Ibiza, enfin les retrouvailles et la comédie de remariage accordés à la symphonie pastorale pyrénéenne, tandis que résonne la parade nuptiale des coqs de bruyère. Programme chargé pour les auteurs qui empilent, outre les genres favoris du cinéma français (romance en mode intello et crise existentielle), le film musical chanté et le documentaire animalier. Légère, douce, agaçante parfois, l’existence telle que la dépeignent les Larrieu promeut un ton amène et papillonnant, s’autorise une fantaisie un peu trop contrôlée qui oscille entre cocasserie et gravité, inspiration et patinage. 4/6
L’enfer blanc du Piz Palü (Arnold Fanck & G.W. Pabst, 1929)
Entrepris comme un film d’aventures au succès quasi assuré, cette haletante et prodigieuse équipée chauffe jusqu’à incandescence le lyrisme tellurique du romantisme allemand. Le traumatisme originel y est comme greffé sur la majesté terrible des sites naturels, et la force visuelle de la mise en scène atteint un degré hystérique de figuration spatiale qui pousse tous les curseurs de pureté à leur point limite. Blancheur immaculée d’une glace figeant les visages en masques mortuaires, violence tellurique des éléments déchaînés, forêts de stalactites en fusion, masses écrasantes de brumes nuageuses, lueurs surréalisantes des torches éclairant les abysses de la montagne en pleine nuit composent une symphonie plastique où se joue toute la grandeur de la survie, de l’abnégation et de l’exploit humain. 5/6
Le retour de Frank James (Fritz Lang, 1940)
Comme son titre l’indique, le premier western de l’auteur traite du mouvement, du transport, du réseau diffus des rumeurs et des informations : journaux, affiches, rivalités des organes de presse, guerre des scoops (menée par une jeune Gene Tierney en simili-suffragette), batterie de supports croisant leur efficacité respective comme on croise le fer, s’affrontant sur le terrain de l’influence et du droit, faisant mine de mesurer leur poids à l’aune de la vérité. En témoigne la scène caractéristique qui voit les frères Ford rejouer la mort de James sur les planches en se faisant passer pour des héros. Approche intéressante, mais qui ne comble pas le déficit d’engagement et de rigueur dont souffre hélas le film, ni le flou moral laissé par la quête vengeresse du héros, jamais interrogée ni remise en question. 3/6
Les doigts dans la tête (Jacques Doillon, 1974)
Que faire quand on arrête tout, qu’on est apprenti mitron, maltraité, exploité, et qu’on prend soudain conscience d’en avoir ras le bol, parce qu’on est jeune et qu’on aimerait bien vivre ? C’est l’histoire de ce garçon, de son copain, de sa petite amie, d’une pétillante Suédoise de passage, aussi dégourdie que mature, qui perturbe l’alchimie du groupe mais provoque surtout la salutaire remise en question de ses camarades. Le film invite à suivre l’évolution d’une bulle quasi polyamoureuse jour par jour, nuit par nuit, à participer d’un œil critique à une existence devenue plus intense et plus vraie. La fraîcheur des interprètes, la spontanéité des situations, la cocasserie du verbe contribuent au charme singulier délivré par cette chronique tendre et grave, où la révolte politique le dispute au désordre sentimental. 4/6
China girl (Abel Ferrara, 1987)
Le réalisateur s’offre sa propre version de Roméo et Juliette, un East Side Story où s’affrontent les communautés rivales de Chinatown et de Little Italy. Stylisme branché très eighties, héros tout droit sorti de Karaté Kid, ambiances nocturnes, coiffures gominées, débardeurs collants, néons rouges et ombres bleutées sur les murs. Au-dessus des amoureux sacrifiés et de la guerre des clans trône un pacte économique stable entre l’oncle chinois et le parrain rital qui trinquent ensemble. En bas les marionnettes s’agitent, de désir (les amants pris dans la danse jusqu’à la figure figée de leurs corps tués d’une seule balle) ou de colère (les gangs entraînés dans l’explosion vaine de la violence). Une fois encore le style transcende les clichés d’un récit programmé pour faire éclore une vraie force dramatique. 4/6
L’éventail de lady Windermere (Ernst Lubitsch, 1925)
Luxe, calme et volupté : ainsi pourrait-on définir l’art lubitschien, décliné par cette adaptation d’Oscar Wilde avec une élégance sans éclats et sans ombres. Sous une forme que l’intrigue fragile permet d’épurer à l’extrême, le film déploie le nuancier des stratégies d’écriture propre à l’auteur : incessante circulation des acteurs et des objets, perméabilité du cadre qui joue avec la coulisse du hors-champ, vue partielle et fausse de l’action qu’ont les protagonistes les plus conformistes, prisme de regards induit par un montage sophistiqué, subtile traduction spatiale des rapports humains. La gravité du mélodrame s’équilibre au mordant d’une satire où s’exposent les raideurs de la société victorienne, double aspect justifiant le principe qui répartit le talent et l’humour entre les groupes de personnages. 4/6
Boule de feu (Howard Hawks, 1941)
D’un côté les livres, les tapis, les vêtements informes, la régularité monotone des promenades, la définition étroite des compétences au sein d’un cercle fermé sur sa fonction théorique. De l’autre l’éclat de la danse, les paillettes d’un costume de scène, l’humeur badine d’un comportement intuitif et spontané. La rencontre de ces deux mondes est celle du mat et du brillant, de l’intellect et de l’instinct, de la raideur et de la grâce, de l’homme et de la femme surtout, cette dernière brisant le rapport que le premier entretenait avec une image fausse de lui-même. Pleine de mots d’esprit pétillants et de situations loufoques ou tendres à la Capra, excellemment servie par Cooper et Stanwick, le film montre qu’il faut se livrer à un certain désordre et le dépasser pour rajeunir l’ordre, comme en une fête. 4/6
Le garçon aux cheveux verts (Joseph Losey, 1948)
Orphelin de guerre recueilli par un ancien artiste de cirque, Peter voit un jour ses cheveux devenir verts. Étonnement. Réaction dans la petite ville américaine. Tempêtes sous un crâne. Morale de l’Histoire. Symboles. Déjà lourde de sens, l’idée devient pléonasme lorsque le garçon décide de cultiver sa différence comme une exhortation à la guerre contre la guerre. L’allégorie, qu’on accepte quand elle reste au stade de la féérie, gêne dès que la vie disparaît pour laisser place à la démonstration lénifiante. N’en reste pas moins une œuvre honnête, parfois touchante, pleine de jolis détails épars : la dignité de l’enfant au crâne tondu, la peinture du bonheur et de la vie simple d’un bourg encore tout marqué par le conflit, des adultes frottant affectueusement des cheveux châtains qu’ils ne craignent pas encore. 3/6
The Falls (Peter Greenaway, 1980)
Le premier film de Greenaway, très influencé par le cinéma expérimental et fréquemment projeté dans des circuits non commerciaux, a longtemps tenu du légendaire. En quatre-vingt douze mini-biographies absurdes, il égrène les entrées d’un annuaire imaginaire, adopte le ton impersonnel du reportage (voix off neutres, témoins parlant face caméra, images d’archives, prises de vues pseudo-documentaires), déroule une logorrhée verbale en forme de marathon et pousse radicalement les effets d’accumulation et de répétition. L’humour délirant mais pince-sans-rire le dispute à l’inquiétude morbide de l’holocauste, et l’écriture automatique y est toujours menacée par les lois ludiques d’une construction sérielle. Entre canular et œuvre d’art obsessionnelle, l’exercice intrigue autant qu’il exaspère. 3/6
Cyclone à la Jamaïque (Alexander Mackendrick, 1965)
Dans les pas du Fritz Lang de Moonfleet, la réalisateur bâtit un film de gestes et de regards, un film-chronique à la respiration régulière, un film où l’on sent l’air marin, où l’on voit l’activité fébrile d’un pont de schooner et les voiles se gonfler sous le vent, un film clair, avare d’effets, qui joue le jeu du genre tout en faisant oublier ses atouts biseautés. Si l’enfant reste une énigme qu’elle ne cherche pas à percer, l’œuvre n’en dévoile pas moins l’amoralité foncière de cette période, sa liberté presque mortifère, et la saisit dans toute son ambigüité : ni innocente ni coupable, pas plus empreinte de pureté originelle que de dévoiement social. Lumineux mais cruel, limpide mais atypique, secoué d’éclatantes ruptures de ton, ce conte stevensonien brille d’une émanation mystérieuse et tout à fait singulière. 5/6
La maison des étrangers (Joseph L. Mankiewicz, 1949)
Chez Mankiewicz, le paradigme des portraits peints et des intrigues anciennes vient toujours se frotter au monde vivant, entrer en concurrence avec lui, relativiser à son contact sa propre permanence, pour mieux s’effacer quand leurs répétitions approximatives se multiplient en une série de duplications internes. Ainsi de ce drame feutré mais cruel construit sur le modèle shakespearien du Roi Lear, où le commentaire social corrosif le dispute à la noirceur d’une tragédie familiale fondée sur l’inoculation du venin paternel. Et si l’auteur apporte brillamment sa pierre à la démystification du rêve américain, c’est parce que son art du geste significatif et de la réplique cinglante est à nouveau porté par un casting remarquable au sommet duquel trône Edward G. Robinson en tyran pathétique. 5/6
Ne touchez pas la hache (Jacques Rivette, 2007)
Il y a quelque chose de naïvement chimérique dans le soin mis par le réalisateur à transposer fidèlement l’écriture de Balzac. Mais comme Rohmer, qui se plaît à souligner sa dette envers la littérature anglaise, Rivette se soumet ici aux contraintes de la comedy of manners en tirant parfois l’écrivain français du côté de Jane Austen. Très attentive au langage et aux gestes, aux détails du vêtement, de la décoration et du rituel social, cette tragédie à la fois austère et frémissante raconte l’histoire d’amour désynchronisée entre une coquette tardivement vaincue par la passion et un ténébreux général d’artillerie, allie prestige du verbe et rigueur épurée du récit, et parvient à donner la certitude de la mort en marquant à coups d’ellipses et de cartons allusifs le passage des jours et la causalité des évènements. 4/6
Après la tempête (Hirokazu Kore-eda, 2016)
Sismographe attentif des reconfigurations sentimentales, des renaissances intimes, des déliaisons diversement vécues au sein de la cellule familiale, l’auteur poursuit un cinéma jamais totalement cocasse ni complètement désenchanté. Parce que s’y lit en filigrane le constat assez amer d’une paternité désaccordée à ses désirs, prenant trop tard la mesure de ses faillites et de ses illusions, parce que les affects s’y formulent davantage sur le mode du reproche et du regret que sur celui d’une réconciliation longuement conquise, le film ne fait pas vraiment effleurer cette sensibilité épidermique qui couvre de chaleur humaine les plus beaux opus films du cinéaste. Il n’en délivre pas moins, par son art du portrait, sa bienveillance innée, la connivence qu’il entretient avec ses personnages, un charme certain. 4/6
Woyzeck (Werner Herzog, 1979)
Un trou de garnison de la Hesse, au cœur du XIXème siècle. Franz Woyzeck remplit ses devoirs de soldat et effectue quelques menues tâches complémentaires (barbier du capitaine, cobaye d’un médecin de camp de concentration mi-Dieu féroce, mi-Frankenstein au petit pied). Kinski apporte à ce gringalet fébrile, cette bête traquée, ce simplet hagard tout le fruit d’un travail d’autosculpture tétanique. Parce que la société totalitaire le dédaigne avant d’en faire la proie de les maléfices, il est sujet à des hallucinations qui le conduisent à la folie et au meurtre passionnel, et ploie sous l’éternelle actualité du malheur. En réduisant à la neutralité ou à l’inexistence ce qu’il l’entoure, le cinéaste marque sa volonté de filmer un documentaire humain, centré sur un seul spécimen, mais non sans douleur, colère ou pitié. 4/6
Et aussi :
Félicité (Alain Gomis, 2017) - 4/6
Maria's lovers (Andreï Kontchalovski, 1984) - 5/6
L'important c'est d'aimer (Andrzej Zulawski, 1975) - 4/6
Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966) - 3/6
Le petit César (Mervyn LeRoy, 1931) - 4/6
Margaret (Kenneth Lonergan, 2011) - 5/6
Films des mois précédents :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
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- Demi-Lune
- Bronco Boulet
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
FILM DU MOIS D'AVRIL 2017
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
- • Que le spectacle commence (Bob Fosse, 1979)
• Double suicide à Amijima (Masahiro Shinoda, 1969)
• La main droite du diable (Costa-Gavras, 1988)
• Magic (Richard Attenborough, 1978)
• Touché! (Jeff Kanew, 1985)
• Piranha 3D (Alexandre Aja, 2010)
- • Camille Claudel (Bruno Nuytten, 1988)
Dernière modification par Demi-Lune le 1 févr. 25, 15:14, modifié 8 fois.
-
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- Inscription : 23 févr. 05, 19:05
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017
Par ordre de préférence :
Ariel (Aki Kaurismäki - 1988)
Béliers (Grimur Hakonarson - 2015)
Le cinéma de papa (Claude Berri - 1971)
Séraphine (Martin Provost - 2008)
Par ordre de préférence :
Ariel (Aki Kaurismäki - 1988)
Béliers (Grimur Hakonarson - 2015)
Le cinéma de papa (Claude Berri - 1971)
Séraphine (Martin Provost - 2008)
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
AVRIL 2017
Film du mois
La La Land (Damien Chazelle)
Films (re)découverts
Tigre et dragon (Ang Lee) 8.5/10
La La Land (Damien Chazelle) 8.5/10
Youth (Paolo Sorrentino) 8/10
La source de feu (Irvin Pichel, Lansing C. Holden) 7/10
Le samouraï (Jean-Pierre Melville) 7/10
Justice League vs. Teen Titans (Sam Liu) 6.5/10
Hercule et le royaume oublié (Harley Cokeliss) 6/10
Hercule et les amazones (Bill L. Norton) 6/10
La fille du train (Tate Taylor) 6/10
Bad Moms (Josh Lucas, Scott Moore) 6/10
Et ta soeur (Marion Vernoux) 5.5/10
L'art de la fugue (Brice Cauvin) 5/10
Ghost in The Shell : The Movie (Kazuya Nomura) 5/10
Papa ou maman 2 (Martin Bourboulon) 4/10
Planetarium (Rebecca Zlotowski) 2/10
Séries TV
Chapeau melon et bottes de cuir saison 4 (Sydney Newman, Leonard White) épisode 5/26 7.5/10
Daredevil (Drew Goddard, Steven S. DeKnight) épisode 7/13 8/10
Dragon Ball Z Kai (Akira Toriyama) épisode 65/167 7.5/10
The Fall saison 1 (Allan Cubitt) 7/10
The Fall saison 2 (Allan Cubitt) 7/10
The Fall saison 3 (Allan Cubitt) 7/10
La quatrième dimension saison 3 (Rod Serling) épisode 19/37 8.5/10
Penny Dreadful saison 2 (John Logan) épisode 2/10 7/10
Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque (Masami Kurumada) épisode 40/114 7.5/10
Star Trek : The Next Generation saison 3 (Gene Roddenberry) épisode 4/26 6.5/10
Star Wars Rebels saison 2 (Simon Kinberg, Dave Filoni et Carrie Beck) épisode 7/20 7/10
The X-Files : aux frontières du réel saison 1 (Chris Carter) épisode 6/24 7.5/10
Films des mois précédents
Film du mois
La La Land (Damien Chazelle)
Films (re)découverts
Tigre et dragon (Ang Lee) 8.5/10
La La Land (Damien Chazelle) 8.5/10
Youth (Paolo Sorrentino) 8/10
La source de feu (Irvin Pichel, Lansing C. Holden) 7/10
Le samouraï (Jean-Pierre Melville) 7/10
Justice League vs. Teen Titans (Sam Liu) 6.5/10
Hercule et le royaume oublié (Harley Cokeliss) 6/10
Hercule et les amazones (Bill L. Norton) 6/10
La fille du train (Tate Taylor) 6/10
Bad Moms (Josh Lucas, Scott Moore) 6/10
Et ta soeur (Marion Vernoux) 5.5/10
L'art de la fugue (Brice Cauvin) 5/10
Ghost in The Shell : The Movie (Kazuya Nomura) 5/10
Papa ou maman 2 (Martin Bourboulon) 4/10
Planetarium (Rebecca Zlotowski) 2/10
Séries TV
Chapeau melon et bottes de cuir saison 4 (Sydney Newman, Leonard White) épisode 5/26 7.5/10
Daredevil (Drew Goddard, Steven S. DeKnight) épisode 7/13 8/10
Dragon Ball Z Kai (Akira Toriyama) épisode 65/167 7.5/10
The Fall saison 1 (Allan Cubitt) 7/10
The Fall saison 2 (Allan Cubitt) 7/10
The Fall saison 3 (Allan Cubitt) 7/10
La quatrième dimension saison 3 (Rod Serling) épisode 19/37 8.5/10
Penny Dreadful saison 2 (John Logan) épisode 2/10 7/10
Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque (Masami Kurumada) épisode 40/114 7.5/10
Star Trek : The Next Generation saison 3 (Gene Roddenberry) épisode 4/26 6.5/10
Star Wars Rebels saison 2 (Simon Kinberg, Dave Filoni et Carrie Beck) épisode 7/20 7/10
The X-Files : aux frontières du réel saison 1 (Chris Carter) épisode 6/24 7.5/10
Films des mois précédents
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Film du mois : le trou
Découvertes
Le solitaire de Michael mann : 8/10
Mon oncle Benjamin d Édouard molinaro : 8/10
Les gardiens de la galaxie 2 de James gunn : 8/10
Miss hokusai : 7/10
Pan de Joe Wright : 7/10
Les bêtes du sud sauvage : 7/10
Ant-Man : 7/10
It follows de David Robert Mitchell : 7/10
Baby boss : 6,5/10
Le retour de topper de Roy del ruth : 6,5/10
Fast and furious 8 : 6,5/10
Le flic ricanant de Stuart rosenberg : 6/10
Ré découvertes
Le trou de Jacques Becker : 9/10
Wallace et gromit le lapin garou : 8/10
L'étrange pouvoir de norman : 8/10
Séries
Westworld s1 : 9/10
The stranger thing s1 : 8,5/10
The knick s1 : 8/10
The walking dead s7 : 7.5/10
Film de janvier : John wick
Film de février : the two lovers
Film de mars : Logan
Découvertes
Le solitaire de Michael mann : 8/10
Mon oncle Benjamin d Édouard molinaro : 8/10
Les gardiens de la galaxie 2 de James gunn : 8/10
Miss hokusai : 7/10
Pan de Joe Wright : 7/10
Les bêtes du sud sauvage : 7/10
Ant-Man : 7/10
It follows de David Robert Mitchell : 7/10
Baby boss : 6,5/10
Le retour de topper de Roy del ruth : 6,5/10
Fast and furious 8 : 6,5/10
Le flic ricanant de Stuart rosenberg : 6/10
Ré découvertes
Le trou de Jacques Becker : 9/10
Wallace et gromit le lapin garou : 8/10
L'étrange pouvoir de norman : 8/10
Séries
Westworld s1 : 9/10
The stranger thing s1 : 8,5/10
The knick s1 : 8/10
The walking dead s7 : 7.5/10
Film de janvier : John wick
Film de février : the two lovers
Film de mars : Logan
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
AVRIL 2017
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Absolutely Fabulous: The Movie, de Mandie Fletcher : 4/10
Allacciate le cinture, de Ferzan Ozpetek : 6,5/10
Les anges marqués, de Fred Zinnemann : 6,5/10
Le lauréat, de Mike Nichols : 6,5/10
Life, d'Anton Corbijn : 5/10
La madre, d'Angelo Maresca : 6,5/10
Le mystérieux docteur Korvo, d'Otto Preminger : 5/10
Niagara, de Henry Hathaway : 6,5/10
Ouvert contre X, de Richard Pottier : 6,5/10
Sables mouvants, d'Irving Pichel : 6/10
Sage femme, de Martin Provost : 4/10
Tab Hunter Confidential, de Jeffrey Schwarz : 7/10
Le trou, de Jacques Becker : 6/10
La Vénus au vison, de Daniel Mann : 7/10
Films revus ou redécouverts :
La chatte sur un toit brûlant, de Richard Brooks : 7,5/10
Diamants sur canapé, de Blake Edwards : 6/10
La grande vadrouille, de Gérard Oury : 7/10
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Absolutely Fabulous: The Movie, de Mandie Fletcher : 4/10
Allacciate le cinture, de Ferzan Ozpetek : 6,5/10
Les anges marqués, de Fred Zinnemann : 6,5/10
Le lauréat, de Mike Nichols : 6,5/10
Life, d'Anton Corbijn : 5/10
La madre, d'Angelo Maresca : 6,5/10
Le mystérieux docteur Korvo, d'Otto Preminger : 5/10
Niagara, de Henry Hathaway : 6,5/10
Ouvert contre X, de Richard Pottier : 6,5/10
Sables mouvants, d'Irving Pichel : 6/10
Sage femme, de Martin Provost : 4/10
Tab Hunter Confidential, de Jeffrey Schwarz : 7/10
Le trou, de Jacques Becker : 6/10
La Vénus au vison, de Daniel Mann : 7/10
Films revus ou redécouverts :
La chatte sur un toit brûlant, de Richard Brooks : 7,5/10
Diamants sur canapé, de Blake Edwards : 6/10
La grande vadrouille, de Gérard Oury : 7/10
Film du mois, le récapitulatif :
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L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
- Vic Vega
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Re: Votre film du mois d'Avril 2017
Avril 2017
Film du mois
The Magnificent Scoundrels de Lee Lik-chi
Films découverts
Napoléon (version 5h30mn) d'Abel Gance 9/10
Dellamorte Dellamore de Michele Soavi 6/10
Arrivederci amore, ciao de Michele Soavi 6/10
The Magnificent Scoundrels de Lee Lik-chi 6/10
Bloody bird de Michele Soavi 5/10
La Cité de Dieu de Fernando Meirelles 4/10
Noroi de Shiraishi Koji 3.5/10
Séries TV
Black dynamite Saison 1 8/10
Man seeking Woman Saison 1 7/10
Films revus (Hors compétition)
Snake Eyes de Brian De Palma 8/10
Film du mois
The Magnificent Scoundrels de Lee Lik-chi
Films découverts
Napoléon (version 5h30mn) d'Abel Gance 9/10
Dellamorte Dellamore de Michele Soavi 6/10
Arrivederci amore, ciao de Michele Soavi 6/10
The Magnificent Scoundrels de Lee Lik-chi 6/10
Bloody bird de Michele Soavi 5/10
La Cité de Dieu de Fernando Meirelles 4/10
Noroi de Shiraishi Koji 3.5/10
Séries TV
Black dynamite Saison 1 8/10
Man seeking Woman Saison 1 7/10
Films revus (Hors compétition)
Snake Eyes de Brian De Palma 8/10
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