Votre film du mois de Juillet 2017

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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G.T.O
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par G.T.O »

Films découverts


OKJA de Joon-Ho Bong (2016) : 4/10

Aseptisé et ployant sous le poids d'une énormisse et tue-émotion satire politique, le plus mauvais Bong Joon-Ho Un film dévitalisé, au discours pénible, à peine sauvé par une scène de poursuite à Séoul, qui démontre si besoin était la foncière inadéquation du style lyrico-multitonal du réalisateur au nivellement de la production industrielle américaine... Saving Private Bong !

HOUSEKEEPING de Bill Forsyth (1987) : 6,5/10

Découverte d'un autre film signé Bill Forsyth, réalisateur du beau Local Hero; où il est ici moins question de découverte émerveillée d'un univers étranger, l'Ecosse, que d'envol adolescent à l'intérieur du cadre rigide d'une petite ville américaine dans les 50's, s'accélérant avec l'arrivée d'une tante marginale formidablement interprétée par Christine Lahti. Un ton doux-amer et une photo automnale pour un film délicat, ténu, traitant en arrière-plan de marginalité et de folie. Très belle fin en suspension.


TANDEM de Patrice Leconte (1987) : 5/10

Road-movie qui tient surtout pour son duo sympathique Rochefort-Jugnot utilisé à contre-emploi. Hélas, beaucoup moins convaincu par l'écriture mécanique et la mise en scène existentielle de Leconte ( avec à l'appui, la réutilisation ad nauseum du tube italien de Richard Cocciante Il mio refugio). Film trop conscient de ses effets pour vraiment émouvoir.


THE FRIENDS OF EDDIE COYLE : 4,5/10

Déception face au fameux film de Peter Yates. Bavard, long et terne, ce faux film de casse porté par la trahison, est surtout et malheureusement vrai film protocolaire. Qui voudrait se hisser à hauteur existentielle mais qui enchaîne les lieux communs, clame un désenchantement mais sans jamais réussir à l'induire. Sans doute parce qu' incapable de comprendre le hors-champ, par trop littéral. . A noter une assez belle prestation vulnérable de Mitchum.


BOAT PEOPLE : 7/10

Une plongée cauchemardesque dans la société vietnamienne au sortir de la guerre. Entre documentaire et élan romanesque, sécheresse et lyrisme, Boat People est un film à l'hybridation fascinante, montrant in fine l'émergence d'une femme.

DUNKIRK : 3/10

Un "ride" tonitruant consacré à un épisode de la 2èmeGM, qui montre l'incapacité de Nolan à maitriser un récit élémentaire finissant en une ode patriotique pénible. Faux film de guerre, récit de survie multiple, le nouveau Nolan est un film rigide, cramponné à son dispositif, brassant beaucoup d'air. Après le beau Interstellar qui réussissait de fascinantes brèches dans son cinéma, Nolan revient au film architectural inerte.


Films revus

THE BEGUILED : 5,5/10
Dernière modification par G.T.O le 22 juil. 17, 17:07, modifié 20 fois.
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El Dadal
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par El Dadal »

JUILLET 2017
FILM DU MOIS
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Films découverts:
  • _ Passeport pour l'enfer (Ann Hui - 1982) Image
    _ La chevauchée des bannis (André De Toth - 1959) Image
    _ Une histoire immortelle (Orson Welles - 1968) Image
    _ Devant la gare de Ginza (Shohei Imamura - 1958) Image
    _ Song to Song (Terrence Malick - 2017) Image
    _ Cherry 2000 (Steve De Jarnatt - 1986) Image
    _ L'empreinte du tigre II (J. Stephen Maunder - 1996) Image
    _ Rush Hour (Brett Ratner - 1998) Image
Films revus:
  • _ Cartel version longue (Ridley Scott - 2013) Image
Dernière modification par El Dadal le 30 juil. 17, 17:36, modifié 7 fois.
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Thaddeus
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par Thaddeus »

Juillet 2017


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Un été 42 (Robert Mulligan, 1971)
La chronique estivale est le genre par excellence des initiations adolescentes. Souvent désopilante avec ses trois garçons en vacances qui multiplient bavardages, facéties et chamailleries, qui éprouvent leurs premiers émois, expérimentent découvertes et approches sexuelles avec cette gaucherie, cette maladresse un peu rude caractérisant un âge où l’on est grossier en affichant un mélange de naturel et de provocation, celle-ci fait de la minceur de son sujet un atout pour mieux capter l’indicible sentiment qui taraude à la remémoration d’un temps enfui. Le soin apporté à la photographie, le charme insidieux dispensé par le décor et le climat, la mélancolie diffuse qui s’en exhale ajoutent encore à la délicatesse de son trait. Quant à Jennifer O’Neill, elle l’illumine de sa subjuguante beauté. 4/6

Air Force (Howard Hawks, 1943)
Deux ans avant John Ford et ses superbes Sacrifiés, le cinéaste se penche sur la guerre du Pacifique et puise même à son origine : l’attaque de Pearl Harbor, vécue par l’équipage du bombardier Mary-Ann. Si le conflit contre les Japonais explique et justifie sans doute l’engagement idéologique du propos, s’il motive une certaine propension à l’emphase qui culmine dans la bataille aéronavale conclusive (libératoire sur le plan cathartique), l’œuvre n’en demeure pas moins assez remarquable par la sobriété et le réalisme chaleureux avec lesquels elle décrit l’héroïsme sans gloire de soldats devenus en quelques heures des combattants. L’individu y est perçu comme un élément du groupe en action : grand principe hawksien par excellence, qui fournit une belle densité humaine à ce film de guerre quintessentiel. 4/6

Agora (Alejandro Amenábar, 2009)
Après le film criminel, le fantastique, le mélodrame, le réalisateur s’attaque au péplum de tradition hollywoodienne, à deux titres : récit d’une grande ampleur narrative couvrant sur de nombreuses années des soubresauts méconnus de l’Antiquité, et métaphore permanente du monde contemporain, de ses peuples et de leurs conflits. Sur le modèle de La Chute de l’Empire romain, il montre comment la décadence d’une ville livrée à des guerres intestines préfigure la fin d’une civilisation, d’une société en ébullition dont les us, les religions et les croyances diverses sont remises en cause par la majorité chrétienne grandissante. Propos ambitieux que motive un louable plaidoyer pour la libre pensée, mais un peu gâché par les semelles de plomb d’un cinéaste confondant trop souvent lyrisme et grandiloquence. 4/6

Mes petites amoureuses (Jean Eustache, 1974)
S’il suffisait d’une certaine austérité de la mise en scène, d’un refus systématique de l’accessoire, d’un découpage rigide refermé sur chaque séquence, d’une direction d’acteurs contraignante avec des comédiens qui disent faux ou parlent de façon monocorde, d’une prédilection pour les moments creux de la vie, alors ce film serait bressonnien. S’il fallait se satisfaire de la vision rugueuse d’une France rurale sans tension ni drame, d’un intimisme parfois goguenard et parfois désespéré, parfois attendri et parfois suicidaire, on pourrait songer à Pialat. Mal assuré, peu rigoureux, trahissant bien des défauts qui sont autant de maladresses et de ruptures dans l’unité du récit, cette chronique estivale des premières atteintes de l’âge adulte témoigne cependant d’un charme et d’une sensibilité personnels. 3/6

Song to song (Terrence Malick, 2017)
En s’aventurant dans un ésotérisme liturgique affranchi de la moindre pesanteur affective, le précédent long-métrage marquait une crise dangereuse. Ce film-ci la résout en grande partie, fondé sur l’élément crucial à toute entreprise cinématographique accomplie : un centre de gravité émotionnel. L’expression de Malick tient plus que jamais de la fragmentation poétique et de la polyphonie intérieure, pensées intimes et sensations fugaces fondues en un même flux spiritualiste, une même mélodie obsessionnelle du toucher, du murmure, de l’évanescence, de la béatitude contrariée. Mais la clarté émanant de cette initiation sentimentale répond d’une nécessité beaucoup plus sensible, pleinement en accord avec la fragilité d’êtres amoureux mais inquiets et fébriles, bien revenus parmi les hommes. 4/6

Les Vikings (Richard Fleischer, 1958)
Si cette spectaculaire épopée vieillit bien, c’est parce qu’à la manière des bois et des vins elle travaille en quelque sorte sur elle-même : bien qu’elle relève du classicisme hollywoodien à une époque déterminée, elle filtre et dépose avec le temps ses propres défauts – quoique visible, la lie ne trouble pas la dégustation. Dans un Moyen-âge élastique où les traits de paganisme nordique et de cruauté (au sein des deux camps) comptent moins que les ripailles et les exploits sportifs, Fleischer adopte une respiration large et contemplative, scandée de contractions, assume un style opératique dont la théâtralité tragique se métamorphose en une sorte de nécessité vitale. La beauté baroque et picturale des plans, la violence des compositions, le souffle âpre du récit en rehaussent encore la sève légendaire. 4/6

À toute épreuve (John Woo, 1992)
Dernier film réalisé par l’auteur avant sa carrière américaine, ce polar de crime-fiction se déroule quelques semaines avant la rétrocession de Hong-Kong à la Chine. Plus intéressé à mettre en scène des conflits de forces physiques que des débats d’idées, Woo glisse subrepticement son histoire entre les balles, et décline sa figure canonique du brothers in arms en la faisant évoluer (les deux hommes sont pour une fois du même et bon côté de la loi). Si son approche psychologique et émotionnelle a la subtilité d’un hippopotame, difficile de nier que sa caméra-sulfateuse organise le chaos avec une grande dextérité, jusqu’à l’hécatombe conclusive dans un hôpital ravagé par les projectiles, les cadavres et les explosions, véritable nef des fous où sévit une même violence absurde de la morgue à la nursery. 4/6

Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)
Du film de guerre et de la page d’histoire reconstituée, Nolan ne retient qu’une épure de gestes et de situations. Il choisit d’éclater son récit sur trois blocs fictionnels distincts, systématisant un dispositif de montage parallèle qui traduit son obsession pour l’élasticité du temps mais s’avère assez contre-productif sur le plan de l’intensité dramatique : la tension se voit trop souvent désamorcée au profit d’une sorte d’hystérie narrative mal contrôlée. Reste que cette tentative d’hybridation entre minimalisme figuratif et amplification des effets, qu’accentue encore un refus obstiné de toute approche psychologique et politique, transmet dans ses meilleurs moments l’expérience d’une immersion au cœur d’une prison à ciel ouvert, mouroir implacablement verrouillé par le sable, le ciel et la mer. 4/6

Le monde selon Garp (George Roy Hill, 1982)
Du jour où il naquit, Garp fut un être à part, un innocent en proie à toutes les absurdités du monde. L’étrange animalier que composent les êtres partageant son existence laisse émerger plusieurs dragons : une mère indépendante et féministe, un premier amour (bientôt une épouse), une amie d’enfance (les mille facettes du destin en un seul visage), un transsexuel (ancienne armoire à glace et femme par choix)… Du best-seller consacré de John Irving, le cinéaste parvient à extraire le sentiment d’inquiétude et de précarité qui est celle de toute vie humaine. Il fait fructifier un vrai sens du romanesque et témoigne avec bonheur d’une inspiration mélancolique, chaleureuse et picaresque, où se devine à chaque trait satirique le vitriol du verbe, et à chaque image réussie la force du mot. 4/6

Élégie de la traversée (Alexandre Sokourov, 2001)
Une homme tente de se souvenir, agence un flux de pensées et de réflexions désordonnées, sa voix off inscrivant la fiction dans l’après d’un évènement indatable. Le commentaire, qui fait succéder des bloc temporels toujours bornés par la coupe du plan, invoque des images étrangères, décolorées, précaires, cotonneuses, brouillées par les flocons de neige striant le paysage, envahies par la brume, rongées par l’obscurité, et dont la spectralité semble comme prélevée aux abords des limbes d’un monde informe, toujours menacé d’effacement. Méditation chuchotée sur le passé, l’angoisse, l’énigme des lieux, la présence-absence des êtres et des choses, l’héritage de la création artistique (la déambulation devant les tableaux annonce L’Arche Russe), ce moyen-métrage dispense une singulière fascination. 4/6

La grande pagaille (Luigi Comencini, 1960)
8 septembre 1943, l’armistice est signé entre Badoglio et les alliés. S’ensuit une extrême confusion pendant laquelle un officier, faute d’ordres précis, se voit contraint d’abandonner ses hommes. Dépassé par les évènements, il refuse de se mêler aux partisans qui luttent contre les Allemands ou aux fascistes continuant de combattre à leurs côtés. Sous couvert de décrire la désillusion des soldats transalpins démobilisés, Comencini en fait des héros malgré eux, l’un donnant sa vie pour une Juive, les autres se mêlant aux libérateurs de Naples. Tantôt caustique et cinglant, tantôt doux et attendri, toujours bienveillant, il multiplie les épisodes burlesques (certains sont d’un goût contestable, d’autres inventifs), et filme ces pauvres hères comme autant de paumés emportés par le désarroi d’une époque. 4/6

Rue de l’estrapade (Jacques Becker, 1953)
Becker retrouve le couple vedette d’Edouard et Caroline et orchestre, dans le même registre, une autre comédie-ballet vaudevillesque multipliant les entrées et sorties, les clés, les grilles et les paliers. Il offre la juste description de ce que peut connaître en 1953 une jeune femme bourgeoise hors de son mariage, dans le Vème arrondissement des étudiants ou le XVIème de la haute couture : le désir d’un bohème qui rêve de la montrer à ses parents, le déshabillage subtil et pervers d’un couturier homosexuel qui se sert d’elle pour sa façade ou pour une scène de ménage. Une fois de plus, sa façon d’assembler son petit monde comme un puzzle personnel contre la montre, de bricoler la machinerie cinématographique avec autant d’élégance que de légèreté, séduisent. À l’image d’Anne Vernon, assez délicieuse. 4/6

Les conquérants (Michael Curtiz, 1939)
Simplicité de l’argument et clarté de l’action, perfection du rythme et homogénéité du style. Tout le brio du cinéaste s’exerce dans ce western exemplaire, qui revisite librement la légende de Wyatt Earp et illustre, près d’un quart de siècle avant Ford et son Liberty Valance, l’instauration d’une société civilisée sous l’égide de la loi, de la démocratie et de la presse. Une fois encore, difficile d’expliquer la plénitude d’un tel cinéma, qui relève d’un équilibre harmonieux entre l’élément romanesque et la fulgurance du geste (avec une homérique bataille de saloon en point d’orgue), entre la vivacité de l’esprit et la limpidité du propos, entre le sobre charisme de l’interprétation (Flynn, Havilland, Cabot, Travers) et l’achèvement technique d’une mise en scène brillant des mille feux du Technicolor. Un bonheur. 5/6

Maman Küsters s’en va au ciel (Rainer Werner Fassbinder, 1975)
Ouvrier sans histoires, Hermann Küsters a brutalement tué son patron avant de se suicider. En racontant comment le désarroi de sa veuve est exploité par la presse à sensation puis successivement récupéré par le très bourgeois parti communiste et par un groupuscule anarchiste, Fassbinder démontre que les instruments de la libération sont aussi ceux de l’oppression. Il ne pose pas le problème en termes de vérité et de mensonge (chacun a ses bonnes raisons), mais analyse à la faveur d’un développement dramatique d’une parfaite logique et d’une grande simplicité le cheminement de l’asservissement social à l’aliénation politique. Pas de discours positif ni d’engagement défini ici, mais un voyage à travers les idéologies données comme telles : tantôt moyens de vivre, tantôt illusions déçues. 4/6

Explorers (Joe Dante, 1985)
D’un postulat de SF (trois geeks surdoués reçoivent en rêve les instructions pour construire un vaisseau spatial), le cinéaste accouche d’une déroutante concoction qui se laisse aller à la plus invraisemblable fantaisie. Le merveilleux y est désamorcé à mi-course tandis que la boîte à savons intergalactique les conduit à rencontrer deux pachydermes déformés d’un vert pomme particulièrement seyant, gentils patapoufs lobotomisés par la télévision américaine et ne sachant communiquer qu’en imitant Bugs Bunny, Tarzan, W.C Fields, Groucho Marx ou Bob Hope. Difficile de définir où s’arrête la cocasserie de la satire et où commence la vulgaire insipidité de la caricature : farce bâclée et infantile ou premier film expérimental pour moins de dix ans, Explorers est une sorte de monstre, de phénomène de foire. 3/6

La femme aux deux visages (George Cukor, 1941)
Parce que son époux, sorti du sérail bourgeois new-yorkais, la trompe avec une artiste du même milieu, une prof de ski éprise de simplicité et de vie montagnarde s’invente une sœur jumelle pour le piéger et le reconquérir. Il lui offre ainsi deux femmes différentes, l’une sportive, l’autre mondaine, situation propice à un enchaînement de stratagèmes et de quiproquos que l’auteur, maître-queux de ce type d’imbroglios, se régale à faire fructifier. D’où une comédie dont l’essence même du genre – la transformation des apparences – est le propos. Car l’homme perce le jeu et y entre, lui donnant une nouvelle dimension, jusqu’à ce que chacun comprenne que l’héroïne n’a pas besoin d’être deux puisqu’elle est, à elle seule, toutes les femmes. Esprit, légèreté, drôlerie, et un couple Garbo-Douglas à la fête. 4/6

Boire et déboires (Blake Edwards, 1987)
"Fish out of the water" : le linguiste emploiera cette expression lorsque quelqu’un sort de son environnement pour se retrouver dans une situation rocambolesque. Le sociologue notera lui que le scénario du film relève d’une vague de fictions du détournement racontant les déboires d’un yuppie aux prises avec une fille dangereuse. Pétaradant entre l’hénaurme et le too much, la comédie laisse une portion plus que congrue à la surprise et à l’inattendu, d’autant qu’Edwards y décline ses agencements-types (fête guindée transformée en champ de bataille, huis clos autour d’un lit, d’une porte et de quelques fenêtres). Katharine Basinger et Bruce Grant mènent avec charme ce ballet burlesque des catastrophes, qui après avoir coché toutes les cases du conte romantique se clôt sur un happy end sans nuages. 3/6

Violent cop (Takeshi Kitano, 1989)
Sorte de variation étrange sur le Dirty Harry de Siegel, ce polar silencieux, très noir et extrêmement brutal analyse et illustre la violence d’un monde schizophrénique, dont la barbarie humaine jaillit sous le couvercle d’une civilité imposée, et où chacun suffoque par sa soumission volontaire à des règles immanentes. La narration est d’abord une qualité (d’action, de suspense, d’ossature du scénario) qui glisse vers la quantité tandis que les vides dramatiques grignotent les scènes. La mise en scène joue délibérément sur l’écrasement de la perspective, le collage des surfaces, l’aplat. Autant d’idées et de formes suivant une même route qui consiste à étudier les effets moraux produits par le chaos tacite de la société, par l’hostilité sourde d’un univers mort où les atomes perdus se déplacent en vain. 4/6

Toby Dammit (Federico Fellini, 1968) (segment d’Histoires Extraordinaires)
Adapter à l’écran le "long et raisonné dérèglement de tous les sens" d’Edgar Poe revient évidemment pour Fellini à faire œuvre de créateur authentique. Sur fond de crépuscule et d’eaux mortes tournoient ses zombies privilégiés, une faune exubérante placée sous le signe d’un vitriol goyaesque. Miasmes, vapeurs nauséeuses, touffeurs pestilentielles baignent une gamme tourmentée qui culmine avec le visage violet de Terence Stamp, Christ-beatnik d’épouvante et de dérision, avant que s’installe la tentation du saut définitif, seule issue possible au terme d’une course nocturne à travers un paysage halluciné. Brillant exercice de style donc, mais aussi mise à nu d’une réalité d’outre-tombe, d’où émergent la démence de l’alcool, la déchéance de l’artiste en marge, et le sourire inquiétant du diable en petite fille. 4/6

Sweet Charity (Bob Fosse, 1969)
Pour son baptême du feu, Fosse dispose d’un budget très confortable et reprend l’argument des Nuits de Cabiria : la boulotte et pathétique prostituée devient une entraîneuse pimpante et délurée à laquelle Shirley MacLaine, toute en sourires noyés de larmes, apporte les mines de son registre favori. L’auteur maîtrise ses moyens, axés sur une poignée de ballets à tomber par terre, et ordonne un spectacle aux artifices revendiqués (zooms, plans gelés, préciosités de l’image), qui dans ses meilleurs moments rappelle Fellini : l’atmosphère ténébreuse et excentrique du Pompei Club se souvient de La Dolce Vita et anticipe même sur le Satyricon. À condition de pas être allergique au sirop sentimental avec lequel flirte la dernière partie, le film parvient à titiller de fort agréable manière nos petits cœurs d’artichaut. 4/6


Et aussi :

Femmes femmes (Paul Vecchiali, 1974) - 4/6
Possession (Andrzej Żuławski, 1981) - 5/6
La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961) - 5/6
Été 93 (Carla Simón, 2017) - 5/6



Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Dernière modification par Thaddeus le 31 juil. 17, 15:21, modifié 10 fois.
7swans
Nuits de Sheen...
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par 7swans »

FILMS :
Shimmer Lake - Oren Uziel : 5/10
The Choice - Ross Katz : 3/10
Psycho Cop Returns - Adam Rifkin (as Rif Coogan)
Pete's Dragon - David Lowery : 7/10
Tour de Pharmacy - Jake Szymanski : 3/10
Arme of One - Larry Charles : 4/10
Stalker - Andreï Tarkovski : 6/10
Valérian et la Cité des mille planètes - Luc Besson : 4.5/10
Take Me - Pat Healy : 7/10
Lake Placid: The Final Chapter - Don Michael Paul

RE :
La Loi de la Jungle - Antonin Peretjatko : 7/10
Vertigo - Alfred Hitchcock : 7.5/10
Dawn of the Planet of the Apes - Matt Reeves : 7/10
Snow Falling on Cedars - Scott Hicks : 8/10
Manhattan - Woody Allen : 9/10

SERIES :
Feed the Beast - Saison unique : 3/10
F is for Family - Saison 2 : 5/10
The People v. O.J. Simpson - American Crime Story : 5/10
Twin Peaks - Saison 3 : en cours.
Real Rob - Saison 1 : en cours.

RE :
The West Wing - Saison 4 : 8.5/10
The West Wing - Saison 5 : 7/10
Dernière modification par 7swans le 31 juil. 17, 12:34, modifié 18 fois.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
Gounou
au poil !
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par Gounou »

IT COMES AT NIGHT (Trey Edward Shults) 6,5/10
SONG TO SONG (Terrence Malick) 8,5/10
DUNKIRK (Christopher Nolan) 6,5/10
THE AMERICAN PRESIDENT (Rob Reiner) 6/10

RE :
PERFECT BLUE (Satoshi Kon) 7,5/10
MEMORIES OF MURDER (Bong Joon Ho) 8,5/10
INNERSPACE (Joe Dante) 7,5/10
A SCENE AT THE SEA (Takeshi Kitano) 7,5/10

SERIES :
TWIN PEAKS (S3) en cours
AMERICAN CRIME STORY (S1) en cours
Dernière modification par Gounou le 27 juil. 17, 22:53, modifié 10 fois.
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Major Tom
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par Major Tom »

Critères d'évaluation :
  • ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ Chef-d'œuvre
    ★★★★ J'ai trouvé ça très bon
    ★★★ J'ai trouvé ça bien
    ★★ J'ai trouvé ça moyen
    J'n'ai pas aimé
    ■ J'ai détesté
Films découverts :
  • Conjuring : Les Dossiers Warren (The Conjuring, James Wan, 2013) ★★
    Pas un grand film d'horreur, c'est sûr, d'autant qu'il sombre dans un "happy end" à l'américaine totalement grotesque, mais je retiendrais quelques séquences de suspense bien amenées et esthétiquement travaillées.
    La Taupe (Tinker Tailor Soldier Spy, Tomas Alfredson, 2011) ★★★
    Un film inégal, partagé entre moments lents, inutiles et sans justification, et d'autres beaucoup plus réussis comme cette reconstitution d'une atmosphère kafkaïenne dans une époque paranoïaque. La réalisation m'a surtout gêné vers la fin : j'avais deviné qui était la taupe dès le début, et l'effet de montage pour amener la surprise fait du coup un peu tarte. C'est néanmoins sauvé par les interprétations, le casting (Oldman, Firth, Cumberbatch, Hurt et même Hardy) est prodigieux.


Découvertes séries :
  • Twin Peaks - The Return (saison 3, David Lynch, 2017 - en cours, obviously)
    So far, so good. Chaque nouvel épisode ressemble à un film d'une heure, signé par un Lynch très inspiré. Twin Peaks m'évoque la phrase du physicien Étienne Klein, "il y a des découvertes scientifiques qui augmentent l'ignorance". Non seulement, à chaque nouvel épisode de Twin Peaks, on se pose plus de questions qu'on a de réponses, mais surtout on en redemande. L'ensemble de Twin Peaks (y compris l'inégale saison 2 partagée entre le médiocre et le chef-d'œuvre, dont l'extraordinaire final faisant table rase de tout ce qui précède) est une œuvre à part entière, qui fascine, ne quitte plus notre esprit tout en devenant, au fur et à mesure, de plus en plus floue et mystérieuse.
    ---
    Previously on Twin Peaks :
    Spoiler (cliquez pour afficher)
    .
    Épisode 1 - My Log Has a Message for You ★★★★
    Intenses frissons au moment du générique où résonnent les notes bien familières d'Angelo Badalamenti. Ça y est ! Twin Peaks saison 3, ça démarre... et ça ne ressemble ni à la saison 1, ni à la saison 2, ni au film Fire, Walk With Me, ni Mulholland Drive ou Eraserhead... c'est à peu près tout ça, à la fois. Plaisir de retrouver des anciens mais aussi de nouveaux personnages, avec de nouvelles histoires, avec cette mystérieuse cage en verre mortelle, dont on n'aura (j'imagine) aucune explication. Début très, très prometteur.
    Épisode 2 - The Stars Turn and a Time Presents Itself ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    Épisode le plus proche du dernier de la saison 2 notamment avec les scènes dans la "Black Lodge", ineffables et cauchemardesques. En prime, on retourne dans le Bang Bang Bar avec Shirley et James, et "Shadow" de Chromatics en boucle dans la tête longtemps après.
    Épisode 3 - Call For Help ★★★★
    Qui rappelle le côté plasticien de Lynch. L'aspect visuel va en déconcerter plus d'un et ça m'étonnerait beaucoup que les audiences de la série soient bonnes ou s'amélioreront avec ce genre d'expérimentations pour public exigeant. Et puis il filme le processus par lequel Jacobi met de la peinture d'or sur des pelles pendant un très long moment, comme s'il voulait mettre en image la phrase d'Hackman de Night Moves : "J'ai regardé un Rohmer une fois, c'était comme regarder de la peinture sécher." HeeellooOOooo.
    Épisode 4 - ... Brings Back Some Memories ★★★
    Arrivée de l'humour, et on est à nouveau dans un autre film, toujours aussi perché, complexe et impossible à décrypter. Cooper redécouvre, enfin, un bon covfefe servi par la toujours sublime Naomi Watts, et en prime une belle scène entre Gordon et Albert en nuit américaine.
    Épisode 5 - Case Files ★★★★
    Dans la continuité du précédent, avec la volonté de montrer l'étendue du talent de Kyle MacLachlan dans plusieurs rôles. La ville de Twin Peaks apparaît certes de moins en moins et Lynch nous balade de Washington à Las Vegas, mais on ne perd rien au change. Il y a un côté Mulholland Drive encore plus prononcé, c'est Lynchesque à mort dans chaque séquence avec des personnages de crapules inoubliables (celle du Bang Bang Bar avec un nouveau membre de la famille Horne apparemment), bref c'est très bon.
    Épisode 6 - Don't Die ★★★★
    Toujours aussi génial. On retrouve ce qu'on avait un peu perdu des anciennes saisons : les séquences de chagrin exacerbé, de crises de larmes excessives, et qu'on avait déjà pu retrouver le temps d'une courte scène de l'épisode 4 où Bobby Briggs, dorénavant officier de police, redécouvrait la photo de Laura Palmer, avec la musique de Badalamenti des premières saisons.
    Épisode 7 - There's a Body All Right ★★★
    Cet épisode s'inscrit dans la continuité du précédent, avec Cooper prisonnier du personnage de Dougie, mais qui retrouve cependant ses réflexes d'agent du FBI le temps d'une scène marquante, et on apprend certaines infos suivant la saison 2 (Audrey dans le coma suite à l'explosion de la banque, ou ce qui a suivi après que le docteur Hayward ait emmené Cooper/Bob aux urgences). Après Jacobi peignant des pelles en peinture d'or, on a un serveur qui passe le balai pendant une plombe, et ça devient hypnotique.
    Épisode 8 - Gotta Light? ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    :shock: Est-ce l'épisode le plus barré de la série, ou il y a quelque chose d'encore plus dingue qui nous attend ? Si je devais résumer cet épisode, ça donnerait quelque chose comme
    Image
    Lynch invite Murnau sous acide, le Kubrick de 2001, la série B de science-fiction des 50's, et musicalement Penderecki remplace Badalamenti et les Nine Inch Nails s'invitent en guests au Roadhouse le temps d'une chanson intégrale. La frontière entre série, cinéma, fiction, expérimentations visuelles, sonores, musicales et plastiques (certains plans ont dû être tournés dans l'atelier de Lynch), devient définitivement floue. Du très haut niveau.
    Best. Episode. Ever.
    Épisode 9 - This is the Chair ★★★
    Retour à la "normale" avec un épisode de transition suivant le plus dingue de la série (dur de s'en remettre). On retrouve l'histoire du doppelgänger de Cooper/Bob/Michael Madsen revenant littéralement d'entre les morts, et Dougie Jones et sa boule de nerfs d'épouse, qui nous manqueront si Dougie redevenait Dale.

    Épisode 10 - Laura is the One ★★★★
    Beaucoup plus intéressant que le précédent. Avec le recul, le 9 était peut-être celui qui m'a le moins emballé jusque là, normal car dur de passer après l'épisode 8. Et je confirme, si Dougie redevient Dale trop vite, il nous manquera (lui et sa magnifique femme). Richard Horne devient la petite ordure la plus détestable de la série, mais ne serait-il pas le fils d'Audrey et... du Doppelgänger de Cooper, à tout hasard ? Nous le serons peut-être la prochaine fois...
Films revus :
  • Diva (Jean-Jacques Beineix, 1981) ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    Même si le jeu mamanetlaputainesque peut décontenancer ou agacer, je pense qu'il s'agit d'un des meilleurs films français des années 80. Par la suite, Beineix n'a jamais su me reconquérir comme il a pu le faire ici. Diva est un excellent polar esthétiquement soigné, et musiqué par un formidable Cosma mélancolique.
    La Bonne année (Claude Lelouch, 1981) ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    J'éprouve pour ce film un amour sans limite. Filmé en plans séquences redoutablement efficaces, le jeune cinéaste certes arrogant mais insouciant donne à la mise en scène une énergie et un dynamisme incroyables. Derrière son histoire de casse et d'amour brillamment interprétée par un trio de comédiens géniaux, La Bonne année parvient aussi bien à nous émouvoir, nous amuser, nous rendre tristes ou romantiques, bref, faire le plus dur au cinéma : nous toucher au plus profond de nos sentiments. Un très grand film. Le meilleur Lelouch ?
    Brazil (Terry Gilliam, 1985) ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    On dirait que j'ai décidé de ne revoir que des grands films ce mois-ci, et celui-là est le chef-d'œuvre de Gilliam. Un film dont les images me hantent depuis l'enfance et la vision d'extraits à une époque où il ne passaient pas que de la merde à la télé. Novateur, fantastique, délirant, subversif, Brazil est une bombe.
    Apocalypse Now Redux (Francis Ford Coppola, 1979) ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
    Bon, voilà.
    Contagion (Steven Soderbergh, 2011) ★★★
    Inspiré par la grippe espagnole, le film de Soderbergh présente de façon réaliste et sous sa forme la plus pessimiste un cas de pandémie moderne. Je retiens une mise en scène impeccable et des numéros d'acteurs (courant, chez Soderbergh) mais ça ne reste pas inoubliable.
Dernière modification par Major Tom le 24 juil. 17, 15:51, modifié 15 fois.
LéoL
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par LéoL »

feb
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par feb »

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*Le Miroir - Andreï Tarkovski (1975) - 9
Le violent - Nicholas Ray (1950) - 8
Red Rock West - John Dahl (1993) - 7,5
*Rushmore - Wes Anderson (1998) - 7
Des hommes d'honneur - Rob Reiner (1992) - 6,5
To the bone - Marti Noxon (2017) - 5
Ghost in the Shell - Rupert Sanders (2017) - 5
The lovers - Azazel Jacobs (2017) - 4
King Arthur : la légende d’Excalibur - Guy Ritchie (2017) - 3
Wonder Woman - Patty Jenkins (2017) - 3
Spoiler (cliquez pour afficher)
10
Aout : French Cancan
Septembre : Peter Ibbetson
Octobre : Psycho
Novembre : Lonely are the brave
Décembre : Yellow Sky
11
Janvier : The Quiet man
Février : Souvenirs goutte à goutte
Mars : White Heat
Avril : Ball of fire
Mai : A Woman's Face
Juin : Scaramouche
Juillet : They were expendable
Aout : Love
Septembre : The Ox-Bow Incident
Octobre : The Artist
Novembre : The Unknown
Décembre : Je suis un évadé
12
Janvier : Garbo talks
Février : À l'Ouest, rien de nouveau
Mars : Convoi de femmes
Avril : To Be or Not to Be
Mai : The Single Standard
Juin : The Docks of New York
Juillet : Gentleman Jim
Aout : La Chevauchée des bannis
Septembre : Fast Workers
Octobre : The Patsy
Novembre : Skyfall
Décembre : X
13
Janvier : A Woman of Affairs
Février : X
Mars : Mirage
Avril : Le Miroir
Mai : Nostalghia
Juin : La Grande Guerre
Juillet : Underworld
Aout : The Last Picture Show
Septembre : The Apartment
Octobre : Fail-Safe
Novembre : Cris et Chuchotements
Décembre : La Source + Les Fraises Sauvages
14
Janvier : Manhattan
Février : Hunger
Mars : Persona
Avril : The Last Command
Mai : A bout de course
Juin : The Perks of Being a Wallflower
Juillet : Ma nuit chez Maud
Août : Le Deuxième Souffle
Septembre : The Tree of Life
Octobre : X
Novembre : X
Décembre : Fargo
15
Janvier : X
Février :Fanny et Alexandre
Mars : Blade Runner
Avril : Le silence des agneaux
Mai : Zero Dark Thirty
Juin : Printemps tardif (Banshun)
Juillet : 8 1/2
Août : X
Septembre : X
Octobre : The Life and Death of Colonel Blimp
Novembre : Solaris
Décembre : X
16
Janvier : Nous nous sommes tant aimés
Février : Le nom de la rose
Mars : The Revenant
Avril : Still Walking
Mai : HANA-BI
Juin : X
Juillet : X
Aout : X
Septembre : X
Octobre : X
Novembre : Inception
Décembre : X
17
Janvier : La tortue rouge
Février : Manchester by the sea
Mars : X
Avril : Le Trou
Mai : Pique-nique à Hanging Rock
Juin : Song to Song
Dernière modification par feb le 30 juil. 17, 17:45, modifié 6 fois.
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Sybille
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par Sybille »

JUILLET 2017

FILM DU MOIS

L'avventura
-- Michelangelo Antonioni


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DECOUVERTES
To each his own (Leisen - 1946) : 7/10
Love letters (Dieterle - 1945) : 6.5/10
Aimez-vous Brahms ? (Litvak - 1961) : 7/10
Private road (Platts-Mills - 1971) : 7/10
From this day forward (Berry - 1946) : 7/10
Le cheval de fer (Ford - 1924) : 7/10
Strange interlude (Leonard - 1932) : 6/10
Bandits de grands chemins (Sherman - 1948) : 7/10
Cynara (Vidor - 1932) : 7/10
Meurtre mystérieux à Manhattan (Allen - 1993) : 8/10
L'avventura (Antonioni - 1960) : 8.5/10

REVUS
Le corbeau (Clouzot - 1943) : 8.5/10
Quand une femme monte l'escalier (Naruse - 1960) : 8/10
Les chaussons rouges (Powell & Pressburger - 1948) : 8.5/10
Japanese girls at the harbor (Shimizu - 1933) : 7.5/10
La vérité sur Bébé Donge (Decoin - 1952) : 8.5/10
Maris et femmes (Allen - 1992) : 8/10

MOIS PRECEDENTS
Spoiler (cliquez pour afficher)
Octobre 2006 : Les contrebandiers de Moonfleet / Fritz Lang (1955)
Novembre 2006 : Heaven knows Mr Allison / John Huston (1957)
Décembre 2006 : La fille de Ryan / David Lean (1970)

Janvier 2007 : Le narcisse noir / Powell & Pressburger (1947)
Février 2007 : Le convoi des braves / John Ford (1950)
Mars 2007 : Cluny Brown / Ernst Lubitsch (1946)
Avril 2007 : Les fraises sauvages / Ingmar Bergman (1957)
Mai 2007 : La comtesse aux pieds nus / Joseph Mankiewicz (1954)
Juin 2007 : Umberto D / Vittorio de Sica (1951)
Juillet 2007 : Le tour du monde en 80 jours / Michael Anderson (1956)
Août 2007 : Night and the city / Jules Dassin (1950)
Septembre 2007 : Le jardin du diable / Henry Hathaway (1954)
Octobre 2007 : Miller's crossing / Joel & Ethan Coen (1990)
Novembre 2007 : The wind / Victor Sjöström (1928)
Décembre 2007 : Amarcord / Federico Fellini (1973)

Janvier 2008 : L'homme qui tua Liberty Valance / John Ford (1962)
Février 2008 : The lady Eve / Preston Sturges (1941)
Mars 2008 : Apocalypse now / Francis Ford Coppola (1979)
Avril 2008 : Manhattan / Woody Allen (1979)
Mai 2008 : La route des Indes / David Lean (1984)
Juin 2008 : Avanti ! / Billy Wilder (1972)
Juillet 2008 : The man from Laramie / Anthony Mann (1955)
Août 2008 : The clock / Vincente Minnelli (1945)
Septembre 2008 : A letter to three wives / Joseph Mankiewicz (1949)
Octobre 2008 : Ordet / Carl Theodor Dreyer (1954)
Novembre 2008 : Une partie de campagne / Jean Renoir (1936)
Décembre 2008 : Oliver ! / Carol Reed (1968)

Janvier 2009 : Le deuxième souffle / Jean-Pierre Melville (1966)
Février 2009 : Miss Pettigrew / Bharat Nalluri (2009)
Mars 2009 : Le fleuve sauvage / Elia Kazan (1960)
Avril 2009 : The servant / Joseph Losey (1964)
Mai 2009 : Un tramway nommé désir / Elia Kazan (1951)
Juin 2009 : Sur les quais / Elia Kazan (1954)
Juillet 2009 : Whatever works / Woody Allen (2009)
Août 2009 : White heat / Raoul Walsh (1949)
Septembre 2009 : Neverland / Marc Forster (2005)
Octobre 2009 : Under Capricorn / Alfred Hitchcock (1949)
Novembre 2009 : Westward the women / William Wellman (1951)
Décembre 2009 : Je suis un évadé / Mervyn LeRoy (1932)

Janvier 2010 : Bright Star /Jane Campion (2010)
Février 2010 : Sherlock Holmes / Guy Ritchie (2010)
Mars 2010 : L'Atalante / Jean Vigo (1934)
Avril 2010 : They drive by night / Raoul Walsh (1940)
Mai 2010 : Slightly Scarlet / Allan Dwan (1956)
Juin 2010 : Permission jusqu'à l'aube / John Ford & Mervyn LeRoy (1955)
Juillet 2010 : Monika / Ingmar Bergman (1953)
Août 2010 : Maris et femmes / Woody Allen (1992)
Septembre 2010 : 3.10 pour Yuma / Delmer Daves (1956)
Octobre 2010 : L'homme à la caméra / Dziga Vertov (1929)
Novembre 2010 : La règle du jeu / Jean Renoir (1939)
Décembre 2010 : L'ange de la rue / Frank Borzage (1928)

Janvier 2011 : Opening night / John Cassavetes (1977)
Février 2011 : Darling / John Schlesinger (1965)
Mars 2011 : The young Victoria / Jean-Marc Vallée (2009)
Avril 2011 : A matter of life and death / Michael Powell & Emeric Pressburger (1946)
Mai 2011 : Objective, Burma ! / Raoul Walsh (1945)
Juin 2011 : L'armée des ombres / Jean-Pierre Melville (1969)
Juillet 2011 : L'idiot / Akira Kurosawa (1951)
Août 2011 : Melancholia / Lars von Trier (2011)
Septembre 2011 : The tarnished angels / Douglas Sirk (1958)
Octobre 2011 : Scarface / Howard Hawks (1932)
Novembre 2011 : Bungalow pour femmes / Raoul Walsh (1956)
Décembre 2011 : Madame Bovary / Vincente Minnelli (1949)

Janvier 2012 : Sadie McKee / Clarence Brown (1934)
Février 2012 : La rue de la honte / Kenji Mizoguchi (1956)
Mars 2012 : La forteresse cachée / Akira Kurosawa (1958)
Avril 2012 : Bunny Lake is missing / Otto Preminger (1965)
Mai 2012 : Le visage / Ingmar Bergman (1958)
Juin 2012 : Le quai des brumes / Marcel Carné (1938)
Juillet 2012 : Charles mort ou vif / Alain Tanner (1969)
Août 2012 : Lettre d'une inconnue / Max Ophuls (1948)
Septembre 2012 : The world ten times over / Wolf Rilla (1963)
Octobre 2012 : Le juge et l'assassin / Bertrand Tavernier (1976)
Novembre 2012 : La flèche brisée / Delmer Daves (1950)
Décembre 2012 : All this and heaven too / Anatole Litvak (1940)

Janvier 2013 : The loneliness of the long distance runner / Tony Richardson (1962)
Février 2013 : Citizen Kane / Orson Welles (1941)
Mars 2013 : The innocents / Jack Clayton (1961)
Avril 2013 : Nuages flottants / Mikio Naruse (1955)
Mai 2013 : Day of the outlaw / André De Toth (1959)
Juin 2013 : City for conquest / Anatole Litvak (1940)
Juillet 2013 : Thé et sympathie / Vincente Minnelli (1956)
Août 2013 : Underworld U.S.A. / Samuel Fuller (1960)
Septembre 2013 : The man I love / Raoul Walsh (1947)
Octobre 2013 : The temptress / Fred Niblo (1926)
Novembre 2013 : Rain / Lewis Milestone (1932)
Décembre 2013 : Duel in the sun / King Vidor (1946)

Janvier 2014 : Back street / John Stahl (1932)
Février 2014 : Un amour éternel / Keisuke Kinoshita (1961)
Mars 2014 : Nous ne vieillirons pas ensemble / Maurice Pialat (1972)
Avril 2014 : Feu Mathias Pascal / Marcel L'Herbier (1926)
Mai 2014 : Europe 51 / Roberto Rossellini (1952)
Juin 2014 : Pat and Mike / George Cukor (1952)
Juillet 2014 : Easy living / Mitchell Leisen (1937)
Août 2014 : L'étrange aventurière / Frank Launder (1946)
Septembre 2014 : The hoodlum / Sidney Franklin (1919)
Octobre 2014 : Footsteps in the fog / Arthur Lubin (1955)
Novembre 2014 : Passion ardente / Kiju Yoshida (1967)
Décembre 2014 : La légende de Gösta Berling / Mauritz Stiller (1924)

Janvier 2015 : Beyond the forest / King Vidor (1949)
Février 2015 : The bride of Frankenstein / James Whale (1935)
Mars 2015 : The poor little rich girl / Maurice Tourneur (1917)
Avril 2015 : A farewell to arms / Frank Borzage (1932)
Mai 2015 : Le salaire de la peur / Henri-Georges Clouzot (1953)
Juin 2015 : Conte d'automne / Eric Rohmer (1998)
Juillet 2015 : Daïnah la métisse / Jean Grémillon (1931)
Août 2015 : Isadora / Karel Reisz (1968)
Septembre 2015 : Wings / William Wellman (1927)
Octobre 2015 : Yolanda and the thief / Vincente Minnelli (1945)
Novembre 2015 : Sparrows / William Beaudine (1926)
Décembre 2015 : Gloria / John Cassavetes (1980)

Janvier 2016 : Christopher Strong / Dorothy Arzner (1933)
Février 2016 : Heat and dust / James Ivory (1983) :: Portrait d'une enfant déchue / Jerry Schatzberg (1970)
Mars 2016 : Ball of fire / Howard Hawks (1941)
Avril 2016 : The arrangement / Elia Kazan (1969)
Mai 2016 : What price Hollywood ? / George Cukor (1932)
Juin 2016 : Reflections in a golden eye / John Huston (1967)
Juillet 2016 : Panique à Needle Park / Jerry Schatzberg (1971)
Août 2016 : The thief of Bagdad / Raoul Walsh (1924)
Septembre 2016 : Le feu follet / Louis Malle (1963)
Octobre 2016 : Up the junction / Peter Collinson (1968)
Novembre 2016 : Les larmes amères de Petra von Kant / Rainer Werner Fassbinder (1972)
Décembre 2016 : Muriel ou le temps d'un retour / Alain Resnais (1963)

Janvier 2017 : La vérité sur Bébé Donge / Henri Decoin (1952)
Février 2017 : Docteur Mabuse le joueur / Fritz Lang (1922)
Mars 2017 : Play girl / Frank Woodruff (1941)
Avril 2017 : Lilith / Robert Rossen (1964)
Mai 2017 : Le salon de musique / Satyajit Ray (1958)
Juin 2017 : Le cri / Michelangelo Antonioni (1957)
Juillet 2017 : L'avventura / Michelangelo Antonioni (1960)
Dernière modification par Sybille le 31 juil. 17, 15:01, modifié 14 fois.
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reuno
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par reuno »

Juillet 2017

Film du mois

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Dans la forêt (Gilles Marchand)

Films découverts

Dans la forêt (Gilles Marchand) 5/6
Les Derniers Parisiens (Hamé Bourokba & Ekoué Labitey) 5/6
Le Grand Méchant Renard et autres contes (Benjamin Renner & Patrick Imbert) 5/6
Wiener-Dog (Todd Solondz) 4/6
The Bad Batch (Ana Lily Amirpour) 4/6
Dunkirk (Christopher Nolan) 4/6
Army of One (Larry Charles) 2/6
Moi, Moche et Méchant 3 (Pierre Coffin & Kyle Balda) 2/6
To the Bone (Marti Noxon) 2/6
12 Feet Deep (Matt Eskandari) 1/6

Films revus

Mysterious Skin (Gregg Araki) 6/6
Honeymoon (Leigh Janiak) 4/6


Films des mois précédents
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin 2017 : American Honey (Andrea Arnold)
Mai 2017 : A Dark Song (Liam Gavin)
Avril 2017 : Paterson (Jim Jarmusch)
Mars 2017 : Moonlight (Barry Jenkins)
Février 2017 : Advantageous (Jennifer Phang)
Janvier 2017 : Rester Vertical (Alain Guiraudie)
Décembre 2016 : Anomalisa (Charlie Kaufman, Duke Johnson)
Novembre 2016 : La Loi de la Jungle (Antonin Peretjatko)
Octobre 2016 : Still the water (Naomi Kawase)
Septembre 2016 : Ce sentiment de l'été (Mikhael Hers)
Août 2016 : Jack Reacher (Christopher McQuarrie)
Juillet 2016 : The Strangers (Na Hong-jin)
Juin 2016 : The Neon Demon (Nicolas Winding Refn)
Mai 2016 : La gueule ouverte (Maurice Pialat)
Avril 2016 : Avril et le Monde Truqué (Franck Ekinci, Christian Desmares)
Mars 2016 : The Assassin (Hou Hsiao-Hsien)
Février 2016 : The Survivalist (Stephen Fingleton)
Janvier 2016 : The Witch (Robert Eggers)
Décembre 2015 : The Visit (M. Night Shyamalan)
Novembre 2015 : The Lobster (Yórgos Lánthimos)
Octobre 2015 : Ni le ciel ni la terre (Clément Cogitore)
Septembre 2015 : Vers l'autre rive (Kiyoshi Kurosawa)
Août 2105 : Faults (Riley Stearns)
Juillet 2015 : Oslo, 31 août (Joachim Trier)
Juin 2015 : Inside Out (Pete Docter & Ronnie del Carmen)
Mai 2015: Mad Max: Fury Road (George Miller)
Avril 2015 : Monsters: Dark Continent (Tom Green)
Mars 2015 : Foxcatcher (Bennett Miller)
Février 2015 : It follows (David Robert Mitchell)
Janvier 2015: Jupiter Ascending (Andy & Lana Wachowski)
Décembre 2014 : The Frame (Jamin Winans)
Novembr 2014 : Berserk l'Age d'Or Partie III : L'Avent (Toshiyuki Kubooka)
Octobre 2014 : Young ones (Jake Paltrow)
Septembre 2014 : Coherence (James Ward Byrkit)
Août 2014 : The White Diamond (Werner Herzog)
Juillet 2014 : Cheap thrills (E.L. Katz)
Juin 2014 : Under the skin (Jonathan Glazer)
Mai 2014 : The Myth of The American Sleepover (David R Mitchell)
Avril 2014 : The act of killing (Joshua Oppenheimer)
Mars 2014 : Her (Spike Jonze)
Février 2014 : The Babadook (Jennifer Kent)
Janvier 2014 :Drug war (Johnnie To)
Décembre 2013 : All is lost (J. C. Chandor)
Novembre 2013 : Snowpiercer (Bong Joon Ho)
Octobre 2013 : Dark Touch (Marina de Van)
Septembre 2013 : Riddick (David Twohy)
Août 2013 : Noroi (Kôji Shiraish)
Juillet 2013 : A Field in England (Ben Wheatley)
Juin 2013 : Dans ma peau (Marina De Van)
Mai 2013 : The Grandmaster (Wong Kar Wai)
Avril 2013 : Sightseers (Ben Wheatley)
Mars 2013 : To the Wonder (Terrence Malick)
Février 2013 : Toad Road (Jason Banker)
Janvier 2013 : Cloud Atlas (Tom Tykwer, Andy Wachowski & Lana Wachowski)
Décembre 2012 : Symbol (Hitoshi Matsumoto)
November 2012 : Beasts of The Southern Wild (Benh Zeitlin)
Octobre 2012 : Kotoko (Shinya Tsukamoto)
Septembre 2012 : Himizu (Sono Sion)
Août 2012 : ParaNorman (Chris Butler)
Juillet 2012 : The Incident (Alexandre Courtès)
Juin 2012 : Les Raisins de la colère (John Ford)
Mai 2012 : Moonrise Kingdom (Wes Anderson)
Avril 2012 : The Plague Dogs (Martin Rosen)
Mars 2012 : Bellflower (Evan Glodell)
Février 2012 : Il était une fois en Anatolie (Nuri Bilge Ceylan)
Janvier 2012 : Love (William Eubank)
Décembre 2011 : Versailles (Pierre Schoeller)
Novembre 2011 : Safe (Todd Haynes)
Octobre 2011 : Polisse (Maïwenn)
Septembre 2011 : Redline (Takeshi Koike)
Août 2011 : Cold Fish (Sono Sion)
Juillet 2011 : Memory Lane (Mikhaël Hers)
Juin 2011 : Biutiful (Alejandro González Inárritu)
Mai 2011 : The Tree of Life (Terrence Malick)
Avril 2011 : Animal Kingdom (David Michôd)
Mars 2011 : Tetsuo The Bullet Man (Shinya Tsukamoto)
Février 2011 : Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone)
Janvier 2011 : Ondine (Neil Jordan)
Décembre 2010 : Mishima: A Life in Four Chapters (Paul Schrader)
Novembre 2010 : L'Enigme de Kaspar Hauser (Werner Herzog)
Octobre 2010 : Monsters (Gareth Edwards)
Septembre 2010 : Nord (Xavier Beauvois)
Août 2010 : Big Wednesday (John Millius)
Juillet 2010 : The Reflecting Skin (Philip Ridley)
Juin 2010 : Code 46 (Michael Winterbottom)
Mai 2010 : Enter the Void (Gaspard Noé)
Avril 2010 : The Andromeda Strain de Robert Wise
Mars 2010 : Onibaba de Kaneto Shindô
Février 2010 : Faust - Eine deutsche Volkssage de F.W. Murnau
Janvier 2010 : Le Décalogue de Krzysztof Kieslowski
Décembre 2009 : Avatar de James Cameron
Novembre 2009 : The Box de Richard Kelly
Octobre 2009 : Pat Garrett & Billy the Kid de Sam Peckinpah
Septembre 2009 : The Offence de Sidney Lumet
Août 2009 : La Femme des Sables de Hiroshi Teshigahara
Juillet 2009 : La Graine et le mulet Abdellatif Kechiche
Juin 2009 : The Sky Crawlers de Mamoru Oshii
Mai 2009 : Possession de Andrezj Zulawski
Avril 2009 : Le Trou de Jacques Becker
Mars 2009 : Shotgun Stories de Jeff Nichols
Février 2009 : The Wrestler de Darren Aronofsky
Janvier 2009 : The Curious Case of Benjamin Button de David Fincher
Décembre 2008 : Clean, shaven de Lodge Kerrigan
Novembre 2008 : Låt den rätte komma in de Tomas Alfredson
Octobre 2008 : Bled Number One de Rabah Ameur-Zaimeche
Septembre 2008 : Omohide Poro Poro de Isao Takahata
Août 2008 : Hellboy II : The Golden Army de Guillermo Del Toro
Juillet 2008 : La Condition de L'Homme de Masaki Kobayashi
Juin 2008 : Angst de Gerald Kargl
Mai 2008 : The Proposition de John Hillcoat
Avril 2008 : Love and Honor de Yoji Yamada
Mars 2008 : The Mist de Frank Darabont
Février 2008 : Twin Peaks - Fire Walk With Me de David Lynch
Janvier 2008 : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
Décembre 2007 : Requiem Pour Un Massacre de Elem Klimov
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Best
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

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Juillet 2017

Film du mois

Dunkerque (Christopher Nolan)

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Films découverts (Re)

Baby Driver (Edgar Wright) 8,5/10
Le héros (Satyajit Ray) 8/10
Song To Song (Terrence Malick) 8/10
Le Caire Confidentiel (Tarik Saleh) 8/10
Spider-Man : Homecoming (Jon Watts) 8/10
Hirune Hime, Rêves éveillés (Kenji Kamiyama) 7,5/10
Visages Villages (Agnès Varda, JR) 7,5/10
Colossal (Nacho Vigalondo) 7,5/10
Les Hommes du feu (Pierre Jolivet) 7/10
Valérian et la Cité des mille planètes (Luc Besson) 6/10
Walk with Me (Lisa Ohlin) 6/10
Grand froid (Gérard Pautonnier) 6/10
Moi, Moche et Méchant 3 (Pierre Coffin, Kyle Balda, Eric Guillon) 6/10
Voyage of time - Au fil de la vie (Terrence Malick) 6/10
On the Milky Road (Emir Kusturica) 6/10
The Circle (James Ponsoldt) 5,5/10
Loue-moi ! ( Coline Assous, Virginie Schwartz) 4,5/10
-------------------
Pigtails et autres histoires extraordinaires / Courts métrages
* Pigtails (Yoshimi Itazu) 7/10
* Des esprits pas commodes (Kazuchika Kise) 7/10
* La petite fille araignée (Toshihisa Kaiya) 8/10
* Kickheart (Masaaki Yuasa) 9/10
* Oval x Over (Hiroyuki Omaishi) 7,5/10

Films revus (Hors compétition)

Les sous doués passent le bac (Claude Zidi) 7,5/10 ►
Spectre (Sam Mendes) 7/10 ▲

Séries (Hors compétition) (Revues)

L'attaque des titans - Saison 2 (Araki Tetsuro, Koizuka Masashi) 9/10
Natsume Yuujinchou San (Omori Takahiro) 8/10
God eater (Hirao Takayuki) 7,5/10
Little Witch Academia (Yoshinari Yoh) 6,5/10
Kiznaiver (Kobayashi Hiroshi) 6/10
Demi chan wa Kataritai (Ando Ryo) 6/10


Notation

10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?


Révisions revues ▲ à la hausse ▼ à la baisse ► à l'identique

Mes films du mois de Mai 2005 à Juin 2017
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Demi-Lune
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

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FILM DU MOIS DE JUILLET 2017

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FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
  • Épouses et concubines (Zhang Yimou, 1991) — 9/10
    The sky crawlers (Mamoru Oshii, 2008) — 6/10
    Depeche Mode : 101 (David Dawkins, Chris Hegedus & D.A. Pennebaker, 1989) — 5,5/10
    Les amours d'Astrée et de Céladon (Eric Rohmer, 2007) — 5,5/10
    Jamais sans ma fille (Brian Gilbert, 1991) — 5/10
    La région sauvage (Amat Escalante, 2017) — 5/10
    Dunkerque (Christopher Nolan, 2017) — 4,5/10
    A girl at my door (July Jung, 2014) — 4/10
    Okja (Bong Joon-ho, 2017) — 4/10
    Song to song (Terrence Malick, 2017) — 3/10
    Blood, the last vampire (Hiroyuki Kitakubo, 2000) — 3/10
    Détective Dee 2 : la légende du dragon des mers (Tsui Hark, 2013) — 2/10
FILMS REVUS
  • Le dernier empereur (Bernardo Bertolucci, 1987) — 9/10
    L'inspecteur Harry (Don Siegel, 1971) — 8,5/10
    Her (Spike Jonze, 2013) — 8/10
    The ghost writer (Roman Polanski, 2010) — 6,5/10
AUTRES
  • Twin Peaks : saison 1 (David Lynch & Mark Frost, 1990) — 7/10
    Twin Peaks : saison 2 (David Lynch & Mark Frost, 1990-1991) — chiant/10. Abandonné en cours de route pour aller direct au final signé Lynch, avec sa dernière demi-heure d'anthologie.
    Twin Peaks : saison 3 (David Lynch & Mark Frost, 2017) — en cours.
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
août 2009 : Master and Commander (Peter Weir, 2003) ex aequo avec Eternal Sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, 2004)
septembre 2009 : Lunes de fiel (Roman Polanski, 1992)
octobre 2009 : Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento, 1975) ex aequo avec 12 Hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
novembre 2009 : Entre le Ciel et l'Enfer (Akira Kurosawa, 1963)
décembre 2009 : Ring (Hideo Nakata, 1997)
janvier 2010 : Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento, 1996) ex aequo avec Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)
février 2010 : The Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984). Prix spécial : Délivrance (John Boorman, 1972)
mars 2010 : Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa, 1954)
avril 2010 : Ratatouille (Brad Bird, 2007). Prix spécial pour La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966) et Zombie (George Romero, 1978)
mai 2010 : Quand passent les cigognes (Mikhaïl Kalatozov, 1958)
juin 2010 : Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
juillet 2010 : Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)
août 2010 : La Reine Margot (Patrice Chéreau, 1994)
septembre 2010 : Le Voyeur (Michael Powell, 1960) ex aequo avec Memories of Murder (Bong Joon-ho, 2003)
octobre 2010 : Écrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)
novembre 2010 : Lolita (Stanley Kubrick, 1962)
décembre 2010 : Les Chaussons rouges (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1948) ex aequo avec Le Pont de la rivière Kwaï (David Lean, 1957)
janvier 2011 : Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock, 1964)
février 2011 : La Rumeur (William Wyler, 1961)
mars 2011 : Blue Velvet (David Lynch, 1986) ex aequo avec A la poursuite d'Octobre Rouge (John McTiernan, 1990). Prix spécial : TRON (Steven Lisberger, 1982)
avril 2011 : La Règle du jeu (Jean Renoir, 1939)
mai 2011 : Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
juin 2011 : The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
juillet 2011 : Ludwig ou le Crépuscule des dieux (Luchino Visconti, 1972)
août 2011 : L'Armée des Ombres (Jean-Pierre Melville, 1969) ex aequo avec Cure (Kiyoshi Kurosawa, 1997) ex aequo avec L'année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961)
septembre 2011 : Do the right thing (Spike Lee, 1989)
octobre 2011 : Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1947). Prix spécial pour The Artist (Michel Hazanavicius, 2011) et Melancholia (Lars Von Trier, 2011)
novembre 2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (Steven Spielberg, 2011)
décembre 2011 : La Fille de Ryan (David Lean, 1970). Prix spécial pour Mission : Impossible, Protocole Fantôme (Brad Bird, 2011)
janvier 2012 : Metropolis, version longue (Fritz Lang, 1927) ex aequo avec Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy, 1964) ex aequo avec La Chute de l'Empire romain (Anthony Mann, 1964)
février 2012 : Octobre (Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1928)
mars 2012 : La lettre inachevée (Mikhaïl Kalatozov, 1959) ex aequo avec Tootsie (Sydney Pollack, 1982) ex aequo avec Dressé pour tuer (Samuel Fuller, 1982)
avril 2012 : Les Nibelungen (Fritz Lang, 1924)
mai 2012 : Guerre et Paix (Sergueï Bondartchouk, 1967)
juin 2012 : Cinéma Paradiso (Giuseppe Tornatore, 1989) ex aequo avec La Dolce Vita (Federico Fellini, 1960)
juillet 2012 : Soy Cuba (Mikhaïl Kalatozov, 1964) ex aequo avec Kwaïdan (Masaki Kobayashi, 1964). Prix spécial pour Phase IV (Saul Bass, 1974)
août 2012 : L'Enfer blanc du Piz Palü (Arnold Fanck & G. W. Pabst, 1929) ex aequo avec Pink Floyd The Wall (Alan Parker, 1982) ex aequo avec To be or not to be (Ernst Lubitsch, 1942) ex aequo avec Le Rayon vert (Éric Rohmer, 1986)
septembre 2012 : Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1959)
octobre 2012 : La Belle et la Bête (Jean Cocteau, 1946) ex aequo avec L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot (Serge Bromberg, 2008)
novembre 2012 : Beau-père (Bertrand Blier, 1981)
décembre 2012 : Napoléon (Abel Gance, 1927). Prix spécial pour Drôle de frimousse (Stanley Donen, 1957) et Un Américain à Paris (Vincente Minnelli, 1951)
janvier 2013 : Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo, 1952) ex aequo avec Chantons sous la pluie (Stanley Donen & Gene Kelly, 1952), L'Incompris (Luigi Comencini, 1966) et Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)
février 2013 : Lincoln (Steven Spielberg, 2012). Prix spécial pour Le voleur de bicyclette (Vittorio De Sica, 1948) et les chorégraphies de Busby Berkeley
mars 2013 : The shop around the corner (Ernst Lubitsch, 1940) ex aequo avec A la Merveille (Terrence Malick, 2012)
avril 2013 : Solitude (Paul Fejos, 1928) ex aequo avec La symphonie nuptiale (Erich von Stroheim, 1928)
mai 2013 : Le conformiste (Bernardo Bertolucci, 1970)
juin 2013 : Le passé (Asghar Farhadi, 2013). Prix spécial pour Le silence de la mer (Jean-Pierre Melville, 1947), Ordet (Carl Theodor Dreyer, 1955) et Une journée particulière (Ettore Scola, 1977)
juillet 2013 : Point limite (Sidney Lumet, 1964) ex aequo avec Que viva Mexico ! (Sergueï Mikhaïlovich Eisenstein, 1931). Prix spécial pour Dura lex (Lev Koulechov, 1926)
août 2013 : Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962) ex aequo avec L'innocent (Luchino Visconti, 1976). Prix spécial pour Une autre femme (Woody Allen, 1988), Un cœur en hiver (Claude Sautet, 1992) et Kramer contre Kramer (Robert Benton, 1979)
septembre 2013 : Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973). Prix spécial pour La source (Ingmar Bergman, 1960)
octobre 2013 : Le chat (Pierre Granier-Deferre, 1971). Prix spécial pour Incendies (Denis Villeneuve, 2010)
novembre 2013 : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman, 1982) ex aequo avec The immigrant (James Gray, 2013)
décembre 2013 : La peau (Liliana Cavani, 1981). Prix spécial pour Un homme parmi les loups (Carroll Ballard, 1983) et La femme défendue (Philippe Harel, 1997)
janvier 2014 : Le loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013) ex aequo avec Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982)
février 2014 : The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2014)
mars 2014 : Le dossier 51 (Michel Deville, 1978). Prix spécial pour L'aveu (Costa-Gavras, 1970), Meshes of the afternoon (Maya Deren, 1943), Trois femmes (Robert Altman, 1977) & Pharaon (Jerzy Kawalerowicz, 1966)
avril 2014 : Le convoi de la peur (William Friedkin, 1977)
mai 2014 : Maîtresse (Barbet Schroeder, 1975)
juin 2014 : Amour (Michael Haneke, 2012)
juillet 2014 : Salò ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini, 1975) ex aequo avec Stalker (Andreï Tarkovski, 1979). Prix spécial pour La montagne sacrée (Alejandro Jodorowsky, 1973)
août 2014 : L’œuf de l'ange (Mamoru Oshii, 1985)
septembre 2014 : Les moissons du ciel (Terrence Malick, 1978)
octobre 2014 : La maman et la putain (Jean Eustache, 1973)
novembre 2014 : Deux jours, une nuit (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2014) ex aequo avec La couleur de la grenade (Sergueï Paradjanov, 1968)
décembre 2014 : Les enfants loups, Ame et Yuki (Mamoru Hosoda, 2012)
janvier 2015 : Le chagrin et la pitié (Marcel Ophuls, 1969)
février 2015 : Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot (Jacques Rivette, 1966)
mars 2015 : Before midnight (Richard Linklater, 2013). Prix spécial pour The baby of Mâcon (Peter Greenaway, 1993)
avril 2015 : L'avventura (Michelangelo Antonioni, 1960)
mai 2015 : Let's get lost (Bruce Weber, 1988)
juin 2015 : Vice-versa (Pete Docter & Ronnie Del Carmen, 2015)
juillet 2015 : Love (Gaspar Noé, 2015)
août 2015 : Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... (Uli Edel, 1981)
septembre 2015 : Heimat, une chronique allemande (Edgar Reitz, 1984)
octobre 2015 : Avalon (Mamoru Oshii, 2001) ex aequo avec La dernière valse (Martin Scorsese, 1978)
novembre 2015 : -
décembre 2015 : La chambre interdite (Guy Maddin & Evan Johnson, 2015)
janvier 2016 : Danton (Andrzej Wajda, 1983)
février 2016 : Funny games (Michael Haneke, 1997)
mars 2016 : Homeland : Irak année zéro (Abbas Fahdel, 2015) ex aequo avec Évolution (Lucile Hadzihalilovic, 2015)
avril 2016 : Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1966)
mai 2016 : Gerry (Gus Van Sant, 2002)
juin 2016 : AKIRA (Katsuhiro Ōtomo, 1988)
juillet 2016 : L'insoutenable légèreté de l'être (Philip Kaufman, 1988)
août 2016 : L'empire des sens (Nagisa Ōshima, 1976)
septembre 2016 : Nocturama (Bertrand Bonello, 2016)
octobre 2016 : El sicario, room 164 (Gianfranco Rosi, 2010)
novembre 2016 : La complainte du sentier (Satyajit Ray, 1955), L'invaincu (Satyajit Ray, 1956) & Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
décembre 2016 : La grande ville (Satyajit Ray, 1963)
janvier 2017 : Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966)
février 2017 : La pianiste (Michael Haneke, 2001)
mars 2017 : Happiness (Todd Solondz, 1998)
avril 2017 : Que le spectacle commence (Bob Fosse, 1979)
mai 2017 : Meurtre dans un jardin anglais (Peter Greenaway, 1982)
juin 2017 : Panique à Needle Park (Jerry Schatzberg, 1971)
Dernière modification par Demi-Lune le 4 nov. 17, 14:24, modifié 24 fois.
C2302t
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

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Film du mois : le chant de la mer

Découvertes

Kenshin Kyoto inferno de keishi ohtomo : 9/10
Le chant de la mer de Tomm Moore : 9/10

Kenshin le vagabon de keishi ohtomo : 8,5/10

Kenshin, la fin d'une légende de keishi ohtomo : 8/10
Wonder woman : 8/10

Dunkerque : 7/10
Alceste a bicyclette : 7/10

Mi5 interception : 6,5/10

Moi moche et méchant 3 : 6/10
Les as de la jungle : 6/10


Redécouvertes

Les mondes de Ralph : 8/10
Pirates des Caraïbes : 8/10

Goldeneye : 6,5/10


Séries
American crime story s1 : 8,5/10
Night manager s1 : 8/10

Film de janvier : John wick
Film de février : the two lovers
Film de mars : Logan
Film d avril : le trou de jacques Becker
Film de mai : tout en haut du monde de Rémy chayé
Film de juin : captain fantastic
Dernière modification par C2302t le 2 août 17, 21:54, modifié 13 fois.
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Jack Carter
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par Jack Carter »

Juillet 2017


Film du mois

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Films par ordre d'appreciation

Il Posto (L'Emploi) // Ermanno Olmi // 1961 : 10

Bend of the river (Les Affameurs) // Anthony Mann // 1952 : 9.5

The Long goodbye (Le Privé) // Robert Altman // 1973 : 9

Salinui chueok (Memories of murder) // Bong Joon-ho // 2003 : 8.5
Assault on Precinct 13 (Assaut) // John Carpenter // 1976 : 8.5
A River Runs Through It (Et au milieu coule une riviere) // Robert Redford // 1992 : 8.5
Red Badge of courage (La Charge victorieuse) // John Huston // 1951 : 8.5
El Cochecito (La Petite voiture) // Marco Ferreri // 1960 : 8.5

Ariel // Aki Kaurismaki // 1988 : 8
Rembrandt fecit 1669 // Jos Stelling // 1977 : 8

The Killing (L'Ultime razzia) // Stanley Kubrick // 1956 : 7.5
Zombie/Dawn of the dead montage europeen // George A. Romero // 1978 : 7.5
Da hong deng long gao gao gua (Epouses et concubines) // Zhang Yimou // 1991 : 7.5
Inherent Vice // Paul Thomas Anderson // 2014 : 7.5
Eraserhead // David Lynch // 1977 : 7.5
Avant la fin de l'été // Maryam Goormaghtigh // 2017 : 7.5
Estiu 93 (Eté 93) // Carla Simon Pipo // 2017 : 7.5

Night of the Living Dead (La Nuit des morts vivants) // George A. Romero // 1968 : 7
Fort Apache The Bronx (Le Policeman) // Daniel Petrie // 1981 : 7
The Handmaid 's tale (La Servante ecarlate) Saison 1 // Bruce Miller // 2017 : 7
The Nile Hilton Incident (Le Caire confidentiel) // Tarik Saleh // 2017 : 7
Garde à vue // Claude Miller // 1981 : 7

The Treasure of Sierra Madre (Le Tresor de la Sierra Madre) // John Huston // 1948 : 6.5
Police judiciaIre // Maurice de Canonge // 1958 : 6.5
Walk a crooked mile (La Grande menace) // Gordon Douglas / 1948 : 6.5
Retour à Ithaque // Laurent Cantet // 2014 : 6.5
I Hired a Contract Killer (J'ai engagé un tueur) // Aki Kaurismaki // 1990 : 6.5

Dunkirk (Dunkerque) // Christopher Nolan // 2017 : 6
Night of the living dead (La Nuit des morts vivants) // Tom Savini // 1990 : 6
Day of the dead (Le Jour des morts vivants) // George A. Romero // 1985 : 6
Seoulyeok) (Seoul station) // Yeon Sang-ho // 2016 : 6
Le infedeli (Les Infidèles) // Mario Monicelli, Steno // 1953 : 6
Saudâji (Saudade) // Katsuya Tomita // 2011 : 6
The Sleeping city // George Sherman // 1950 : 6
Dwae-ji-ui wang (The King of pigs) // Yeon Sang-ho // 2011 : 6

Signore e signori, buonanotte (Mesdames et messieurs, bonsoir) // Leonardo Benvenuti, Luigi Comencini, Piero De Bernardi, Agenore Incrocci, Nanni Loy, Ruggero Maccari, Luigi Magni, Mario Monicelli, Ugo Pirro, Furio Scarpelli et Ettore Scola // 1976 : 5.5
Il capitale umano (Les Opportunistes) // Paolo Virzi // 2014 : 5.5

La Guerre des polices // Robin Davis // 1979 : 5

Trash Humpers // Harmony Korine // 2009 : 4.5

Wonder Bar // Lloyd Bacon // 1934 : 4
Deprisa, deprisa (Vivre vite) // Carlos Saura // 1981 : 4

Tote Taube in der Beethovenstraße (Un pigeon mort dans Beethoven Street) // Samuel Fuller // 1973 : 3.5
Baby Driver // Edgar Wright // 2017 : 3.5
La región salvaje (La Region sauvage) // Amat Escalante // 2016 : 3.5

WUSA // Stuart Rosenberg // 1970 : 3

Song to Song // Terrence Malick // 2017 : 2.5


en italique : vu en salles
en vert : serie
en noir : films decouverts
en marron : films redecouverts
en rouge : films revus



Film du mois 2017
Janvier : Le Chat et la souris (Claude Lelouch)
Fevrier : La Pyramide humaine (Jean Rouch)
Mars : Nosferatu, fantome de la nuit (Werner Herzog)
Avril : Marketa Lazarova (František Vláčil)
Mai : Family Life (Ken Loach)
Juin : Juha (Aki Kaurismaki)
Dernière modification par Jack Carter le 29 juil. 17, 23:05, modifié 29 fois.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
joe-ernst
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Re: Votre film du mois de Juillet 2017

Message par joe-ernst »

JUILLET 2017


Film du mois :

AUCUN


Films découverts :

120 battements par minute, de Robin Campillo : 7,5/10
Le dernier vice-roi des Indes, de Gurinder Chadha : 6/10
Dunkerque, de Christopher Nolan : 5/10
Une femme fantastique, de Sebastian Lelio : 6,5/10




Films revus ou redécouverts :

Amadeus, de Milos Forman : 8/10
Une femme disparaît, d'Alfred Hitchcock : 6,5/10




Film du mois, le récapitulatif :
Spoiler (cliquez pour afficher)
West Side Story, de Robert Wise et Jerome Robbins (janvier 2008)
La harpe de Birmanie, de Kon Ichikawa (février 2008)
Iphigénie, de Michael Cacoyannis (mars 2008)
Douce, de Claude Autant-Lara (avril 2008)
Rocco et ses frères, de Luchino Visconti (mai 2008)
La fille de l'amiral, de Roy Rowland (juin 2008)
Bellissima, de Luchino Visconti (juillet 2008)
Sciuscià, de Vittorio De Sica (août 2008)
Scarface, de Howard Hawks (septembre 2008)
La fureur de vivre, de Nicholas Ray (octobre 2008)
Un goût de miel, de Tony Richardson et Le narcisse noir, de Michael Powell et Emeric Pressburger (novembre 2008, ex-aequo)
Lettre d'une inconnue, de Max Ophuls (décembre 2008)
Colonel Blimp, de Michael Powell et Emeric Pressburger (janvier 2009)
Milk, de Gus Van Sant et Séraphine, de Martin Provost (février 2009, ex-aequo)
L'homme des vallées perdues, de George Stevens (mars 2009)
Justice est faite, d'André Cayatte (avril 2009)
Pour toi j'ai tué, de Robert Siodmak (mai 2009)
Les contes de la lune vague après la pluie, de Kenji Mizoguchi (juin 2009)
L'aurore, de Friedrich Wilhelm Murnau (juillet 2009)
Winchester 73, d'Anthony Mann (août 2009)
Le plus sauvage d'entre tous, de Martin Ritt (septembre 2009)
Le ruban blanc, de Michael Haneke (octobre 2009)
La captive aux yeux clairs, de Howard Hawks (novembre 2009)
Peau d'âne, de Jacques Demy (décembre 2009)
Pépé le Moko, de Julien Duvivier (janvier 2010)
Miss Oyu, de Kenji Mizoguchi (février 2010)
Nos meilleures années, de Marco Tullio Giordana (mars 2010)
Ces messieurs dames, de Pietro Germi (avril 2010)
Sueurs froides, d'Alfred Hitchcock (mai 2010)
AUCUN (juin 2010)
Chevaux de bois, de Rupert Julian et Erich von Stroheim (juillet 2010)
Le diable boiteux, de Sacha Guitry (août 2010)
AUCUN (septembre 2010)
Love, de Ken Russell (octobre 2010)
Topsy-Turvy, de Mike Leigh (novembre 2010)
Le marquis de Saint-Evremond, de Jack Conway (décembre 2010)
Incendies, de Denis Villeneuve (janvier 2011)
Une étoile est née, de George Cukor (février 2011)
Une si jolie petite plage, d'Yves Allégret (mars 2011)
Rabbit Hole, de John Cameron Mitchell (avril 2011)
Shakespeare Wallah, de James Ivory (mai 2011)
Le guépard, de Luchino Visconti (juin 2011)
The Beloved Rogue, d'Alan Crosland (juillet 2011)
America, America, d'Elia Kazan (août 2011)
Et maintenant, on va où ?, de Nadine Labaki (septembre 2011)
AUCUN (octobre 2011)
AUCUN (novembre 2011)
Le goût du saké, de Yasujirô Ozu (décembre 2011)
Le mécano de la General, de Buster Keaton (janvier 2012)
AUCUN (février 2012)
AUCUN (mars 2012)
AUCUN (avril 2012)
AUCUN (mai 2012)
Her Night of Romance, de Sidney Franklin (juin 2012)
AUCUN (juillet 2012)
AUCUN (août 2012)
Nouveau souffle, de Karl Markovics (septembre 2012)
Un singe en hiver, d'Henri Verneuil (octobre 2012)
Week-end, d'Andrew Haigh (novembre 2012)
Brighton Rock, de John Boulting (décembre 2012)
Yossi, d'Eytan Fox (janvier 2013)
Blancanieves, de Pablo Berger (février 2013)
AUCUN (mars 2013)
AUCUN (avril 2013)
Mulholland Drive, de David Lynch (mai 2013)
La grande bellezza, de Paolo Sorrentino (juin 2013)
L'inconnu du lac, d'Alain Guiraudie (juillet 2013)
AUCUN (août 2013)
AUCUN (septembre 2013)
La solitude du coureur de fond, de Tony Richardson (octobre 2013)
AUCUN (novembre 2013)
AUCUN (décembre 2013)
Pot-Bouille, de Julien Duvivier (janvier 2014)
AUCUN (février 2014)
AUCUN (mars 2014)
AUCUN (avril 2014)
L'armée du salut, d'Abdellah Taïa (mai 2014)
AUCUN (juin 2014)
RIEN (juillet 2014)
AUCUN (août 2014)
Pride, de Matthew Warchus (septembre 2014)
AUCUN (octobre 2014)
Der Kreis, de Stefan Haupt (novembre 2014)
AUCUN (décembre 2014)
AUCUN (janvier 2015)
Le passé se venge, de Robert Florey (février 2015)
AUCUN (mars 2015)
Le bal de la famille Anjo, de Kozaburo Yoshimura (avril 2015)
L'assassin sans visage, de Richard Fleischer (mai 2015)
AUCUN (juin 2015)
AUCUN (juillet 2015)
Les désarrois de l'élève Törless, de Volker Schlöndorff (août 2015)
The Outcast / The Broken Comandments (Hakai), de Kon Ichikawa (septembre 2015)
AUCUN (octobre 2015)
AUCUN (novembre 2015)
Raphaël ou le débauché, de Michel Deville (décembre 2015)
La lectrice, de Michel Deville (janvier 2016)
AUCUN (février 2016)
AUCUN (mars 2016)
AUCUN (avril 2016)
Julieta, de Pedro Almodovar (mai 2016)
AUCUN (juin 2016)
AUCUN (juillet 2016)
La chambre ardente, de Julien Duvivier (août 2016)
AUCUN (septembre 2016)
AUCUN (octobre 2016)
AUCUN (novembre 2016)
Morning for the Osone Family, de Keisuke Kinoshita (décembre 2016)
La La Land, de Damien Chazelle (janvier 2017)
AUCUN (février 2017)
Mapplethorpe: Look at the Pictures, de Fenton Bailey et Randy Barbato (mars 2017)
AUCUN (avril 2017)
AUCUN (mai 2017)
AUCUN (juin 2017)
Dernière modification par joe-ernst le 1 août 17, 12:29, modifié 6 fois.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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