Votre film du mois d'Aout 2021
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- Machino
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Découvertes
Wonder de stephen Chbosky : 8,5/10
La source des femmes de Radu Mihaileanu : 8/10
Les amoureux sont seuls au monde d'Henri Decoin : 8/10
Seuls les anges ont des ailes d'Howard Hawks : 8/10
Justice League snyder's cut : 8/10
Le lion et le vent de John Milius : 8/10
Bravados d'Henry King : 8/10
Extrême préjudice de Walter Hill : 7,5/10
Kiba le loup enragé d'hidéo Gosha : 7,5/10
La danse du lion de Jackie Chan : 7,5/10
Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été : 7,5/10
Free Guy de Shawn Levy : 7,5/10
Agent X27 de Joseph Von Sternberg : 7,5/10
Jungle cruise : 7/10
Un prince à New York : 7/10
The suicide squad de James Gunn : 7/10
Baby boss 2 : 7/10
Fast and Furious 9 : 5,5/10
Kaamelott : 5,5/10
Redécouvertes
Chantons sous la pluie : 10/10
Batman vs Superman vl : 8,5/10
Man of Steel de Zack Snyder : 8/10
Sherlock Holmes 2de Guy Ritchie : 8/10
Kill bill 2 : 8/10
Avengers endgame : 7,5/10
Sherlock Holmes de Guy Ritchie : 7,5/10
Captain Marvel : 7/10
Destination finale 2 : 7/10
Séries
Film de janvier : les misérables de Ladj Ly
Film de février : coup de tête de Jean Jacques Annaud
Film de mars : the miracle fighter de Yuen Woo ping
Film d'avril : la petite boutique des horreurs de Franck Oz
Film de mai : la grande parade de Michael Curtiz
Film de juin : la lame diabolique de Kenji Mizumi
Film de juillet : Rio grande de John Ford
Wonder de stephen Chbosky : 8,5/10
La source des femmes de Radu Mihaileanu : 8/10
Les amoureux sont seuls au monde d'Henri Decoin : 8/10
Seuls les anges ont des ailes d'Howard Hawks : 8/10
Justice League snyder's cut : 8/10
Le lion et le vent de John Milius : 8/10
Bravados d'Henry King : 8/10
Extrême préjudice de Walter Hill : 7,5/10
Kiba le loup enragé d'hidéo Gosha : 7,5/10
La danse du lion de Jackie Chan : 7,5/10
Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été : 7,5/10
Free Guy de Shawn Levy : 7,5/10
Agent X27 de Joseph Von Sternberg : 7,5/10
Jungle cruise : 7/10
Un prince à New York : 7/10
The suicide squad de James Gunn : 7/10
Baby boss 2 : 7/10
Fast and Furious 9 : 5,5/10
Kaamelott : 5,5/10
Redécouvertes
Chantons sous la pluie : 10/10
Batman vs Superman vl : 8,5/10
Man of Steel de Zack Snyder : 8/10
Sherlock Holmes 2de Guy Ritchie : 8/10
Kill bill 2 : 8/10
Avengers endgame : 7,5/10
Sherlock Holmes de Guy Ritchie : 7,5/10
Captain Marvel : 7/10
Destination finale 2 : 7/10
Séries
Film de janvier : les misérables de Ladj Ly
Film de février : coup de tête de Jean Jacques Annaud
Film de mars : the miracle fighter de Yuen Woo ping
Film d'avril : la petite boutique des horreurs de Franck Oz
Film de mai : la grande parade de Michael Curtiz
Film de juin : la lame diabolique de Kenji Mizumi
Film de juillet : Rio grande de John Ford
Dernière modification par C2302t le 31 août 21, 20:46, modifié 21 fois.
- El Dadal
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
AOÛT 2021
FILM DU MOIS

FILM DU MOIS

- Films découverts:
_ Le mandat (Ousmane Sembène - 1968)
_ La complainte de Jimmie Blacksmith (Fred Schepisi - 1978)
_ Le verdict (Sidney Lumet - 1982)
_ Frances (Graeme Clifford - 1982)
_ Le monstre est vivant (Larry Cohen - 1974)
_ La pendaison (Nagisa Ōshima - 1968)
_ Antoine et Antoinette (Jacques Becker - 1947)
_ À chaque aube je meurs (William Keighley - 1939)
_ Les coulisses de l'exploit (John Sayles - 1988)
_ Le cheik blanc (Federico Fellini - 1952)
_ Meurtre à haute tension (Sidney Hayers - 1971)
_ Le conseiller (Alberto De Martino - 1973)
_ Le fleuve (Jean Renoir - 1951)
_ Les chiens (Alain Jessua - 1979)
_ OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Nicolas Bedos - 2021)
_ Don't Breathe (Fede Alvarez - 2016)
_ Brigade anti-gangster (Bruno Corbucci - 1979)
- Films revus:
_ Predator (John McTiernan - 1987)
_ Hannah et ses sœurs (Woody Allen - 1986)
_ Predator 2 (Stephen Hopkins - 1990)
_ Suspiria (Dario Argento - 1977)
_ L'enfer des zombies (Lucio Fulci - 1979)
_ Flirter avec les embrouilles (David O. Russell - 1996)
_ Predators (Nimród Antal - 2010)
Dernière modification par El Dadal le 26 août 21, 10:59, modifié 8 fois.
- cinephage
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
AOUT 2021
FILM DU MOIS:
Kladivo na carodejnice / Witchhammer, de Otakar Vávra (1970) 10/10 - Terrifiant film tchèque sur une chasse aux sorcières, sorti la même année que l'aveu. La photo est superbe, la musique terrifiante, les dialogues ciselés, voici un très grand film que je me réjouis d'avoir découvert.
FILMS DECOUVERTS:
Le roman de Renard, de Ladislas Starewicz (1937) 8/10 - Une merveilleuse adaptation du roman, matinée d'idées ludiques et de personnages charmants.
The Falls, de Peter Greenaway (1980) 7,5/10 - Sans doute un peu trop long, mais ce film construit un univers de pure fiction par la seule forme du documentaire, ce qui force l'admiration.
Taken, de Pierre Morel (2008) 7/10 - Mise en scène grossière (les hilarants plans d'installation précédant chaque séquence), intrigue en une ligne, mais le jeu de Liam Neeson n'en finit pas de me charmer, il rend tout crédible.
Warriors two / Zan xian sheng yu zhao qian Hua, de Sammo Hung (1978) 8/10 - Une intrigue simplette, mais la beauté inspirée des chorégraphies et le charme des séquences d'humour rendent le film hautement estimable.
Dangal, de Nitesh Tiwari (2016) 7,5/10 - Un de ces films grand public que le cinéma indien sait si bien faire, tiré de faits réel. Amir Khan est un père qui entraine ses deux filles dans le but de leur faire gagner une médaille d'or en lutte. Très réussi et poignant, à défaut d'être surprenant.
Shogun Assassin, de Robert Houston (?) (1980) 3/10 - Remontage honteux des deux premiers films de la saga Baby Kart, réécrits et simplifiés pour le public américain. Je ne note pas les images d'origine, fabuleuses, mais l'apport américain est assez honteux, à l'exception peut-être d'une BO électronique assez curieuse.
Så vit som en snö / Blanche comme neige, de Jan Troell (2001) 7,5/10 - Joli biopic de la première aviatrice suédoise, à l'image léchée et bien conté. Merci encore Netflix pour ces films suédois !!
American Nightmare 5 / The Forever Purge, de Everardo Gout (2021) 7/10 - Après un début calamiteux, cette suite, assez réussie, entre dans la logique du cinéma d'exploitation, et son récit fait étrangement écho à l'attaque du Capitole d'il y a quelques mois.
ADN, de Maiwenn (2020) 7/10 - Joli film de Maiwenn, réussi par moments, notamment les séquences avec le grand-père, mais qui vire un peu, dans sa seconde moitié à la réflexion autocentrée de l'actrice réalisatrice. Attachant mais imparfait.
Malasaña 32, d'Albert Pinto (2020) 6/10 - Classique film d'horreur, Pas mal mené mais qui sent quand même beaucoup le déja vu...
Jungle Cruise, de Jaume Collet-Serra (2021) 7/10 - Le cahier des charges est ici parfaitement rempli, le film est drole et rythmé, totalement invraisemblable, mais nourri de belles références et d'idées qui fonctionnent bien (les conquistadors notamment).
OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire, de Nicolas Bedos (2021) 6/10 - On sent que Bedos aspirait à un vrai James Bond plutôt qu'à sa ringarde déclinaison française, et de cette faille le film semble ne jamais sortir, malgré les talents réunis. Au final, une comédie sympathique, avec pas mal de ventre mou et un humour qui fonctionne une fois sur deux.
Visages d'enfants, de Jacques Feyder (1925) 8/10 - En filmant sur place, Feyder donne à son film une approche documentaire qui rend les séquences centrées sur les enfants plus intenses, justes et touchantes. Jean Forest donne ici une performance remarquable.
The Suicide Squad, de James Gunn (2021) 9/10 - Jubilatoire, bourré d'idées ludiques et loufoques, de personnages mémorables et de séquences marquantes, un excellent film de super-héros, et un très, très, bon moment en salle.
La gueule ouverte, de Maurice Pialat (1974) 8/10 - Dans un naturalisme pesant, Pialat filme l'agonie d'une mère, et sa pesanteur sur une famille auvergnate. La qualité de l'interprétation est sans faille, les plans durent jusqu'à l'épuisement, un film âpre et difficile.
Niki Larson / Sing si lip yan, de Wong Jing (1993) 7/10 - C'est très curieux de voir les codes de l'animé déclinés en film réel, grimaces, bruitages, absurdité des situations... Mais lorsque les cascades prennent le devant de la scène, le film se révèle spectaculaire et plutôt ambitieux.
Free Guy, de Shawn Levy (2021) 7,5/10 - Variation GTA du personnage de fiction qui parvient à la conscience, ce film de Levy est peut-être son meilleur, à la fois divertissant et charmant, sur un fond plutôt intéressant, même s'il n'est que brossé à gros traits.
Shiri, de Kang Je-Kyu (1999) 7,5/10 - Un bon film d'action qui allie espionnage et terrorisme, sur fond de Corée bipartite. Le casting fonctionne très bien.
La grande aventure / Det Stora äventyret, de Arne Sucksdorff (1953) 8,5/10 - Le haut du gratin des films suédois visibles sur Netflix, dans une superbe copie restaurée. Cette chronique campagnarde, recommandée aux enfants (avec accompagnement parental, le fermier tue le renard) est aussi réussie que la photo en est magnifique. Merci Netflix !!!
Escape Game 2 - Le monde est un piège, d'Adam Robitel (2021) 6,5/10 - Les chambres et jeux de pistes restent très amusants à suivre, et plutôt inventifs. Dommage qu'il faille s'encombrer d'une métaplot pesante et bien médiocre...
Shadow in the Cloud, de Roseanne Liang (2020) 5,5/10 - Un film dont le pitch est meilleur que le résultat final. L'invraisemblable et le politiquement correct envahissent le film qui perd vite tout intérêt...
Kandisha, d'Alexandre Bustillo & Julien Maury (2020) 4/10 - Quelques points pour quelques fous rires, le film est assez raté, il faut dire que les ados ne jouent malheureusement pas très bien non plus.
Take Care of my Cat / Go-yang-i-leul boo-tak-hae, de Jae-eun Jeong (2001) 7,5/10 - Film qui suit un groupe d'amie de lycée dont les parcours s'éloignent alors qu'elles rentrent dans la vie active. Assez nostalgique et pertinent, porté par une chouette BO tristounette.
As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses of Beauty, de Jonas Mekas (2000) 6/10 - J'ai vraiment du mal avec Jonas Mekas, mais ici, il commente ses films plus personnels, et certains moments sont assez émouvants. Dommage que le film soit aussi long...
Le dernier samaritain, de Tony Scott (1991) 8/10 - Une lacune comblée, pour un film d'action échevelée, qui vaut pour des dialogues parmi les plus inspirés de Shane Black, un vrai festival. On rit beaucoup, on danse la gigue, les méchants sont idiots, que du bonheur...
Confession d'une épouse / Tsuma wa kokuhaku suru , de Yasuzô Masumura (1961) 8/10 - Un film de procès intéressant, qui interroge les motivations d'une femme malheureuse en amour.
The Fast & the Furious : Tokyo Drift, de Justin Lin (2006) 7,5/10 - Plus de lien avec la franchise, sinon un épilogue foireux, mais on trouve ici un véritable metteur en scène, et certaines séquences sont très réussies. La restitution de Tokyo est aussi très sympathique.
BAC Nord, de Cedric Jimenez (2020) 8/10 - Drolement efficace, porté par des comédiens au meilleur de leur forme (le toujours talentueux François Civil est ici un gros atout pour le film), et une intrigue certes fictive, mais suffisamment tirée de faits réels pour inspirer la réflexion et la discussion.
La vie nouvelle, de Philippe Grandrieux (2002) 5/10 - Je reste peu friand de ce cinéma tellement expérimental qu'il en néglige toute narration, personnages, cadre, récit... Du coup le résultat est complètement désincarné à mes yeux, malgré quelques séquences réussies.
Hyènes, de Djibril Diop Mambéty (1992) 8/10 - Adaptation très réussie, et drôlement cruelle, d'une nouvelle de Friedrich Durrenmatt. Il en ressort un film mordant, de ceux qu'on n'oublie pas. Fortement recommandé...
Freejack, de Geoff Murphy (1992) 6/10 - Film d'action et de SF assez bancal, mais plutôt rigolo et divertissant, dans lequel Mick Jagger joue un chasseur de primes et Emilio Estevez un coureur de F1 transporté dans le futur : 2009 !!!
Treeless Mountain / Na-moo-eobs-neun san, de Kim So Yong (2008) 6/10 - Triste récit centré sur des enfants ballottés par l'abandon de leur parents. Si on accepte les gros plans et l'absence de musique, la longueur de certains plans vides (le ciel, notamment est scruté à 6 reprises) m'a profondément pesé et rendu le film pénible, surtout que je ne vois aucune pertinence à ce choix de mise en scène.
Drive my Car, de Ryusuke Hamaguchi (2021) 9/10 - Jouant sur un double tableau, l'axe travail théatral/vie personnelle, et un autre axe sur la vie amoureuse de son protagoniste, le film allie une solide mise en scène, un onirisme délicieux et des dialogues percutants. On reste sous le charme.
Amour 65, de Bo Widerberg (1965) 6/10 - Widerberg se la joue nouvelle vague en contant les troubles d'un réalisateur infidèle... On s'ennuie un peu, on compte les références pour se distraire, la restauration diffusée par Netflix est magnifique, les actrices aussi, et les personnages féminins finissent d'ailleurs par vampiriser le film.
Les fantasmes, de David Foenkinos & Stéphane Foenkinos (2021) 5,5/10 - Film à sketches inégal, riche d'un casting impressionnant qui s'amuse. La faiblesse de presque tous les sketches, sans surprise et souvent longuets réside dans le rythme.
Don't breathe 2, de Rodo Sayagues (2021) 7/10 - Suite si l'on veut, qui se concentre sur le "méchant" du premier épisode, dans un thriller assez bien ficelé et souvent spectaculaire, avec quelques belles idées de plans.
Les sorcières d'Akelarre, de Pablo Agüero (2020) 4,5/10 - Jolie photo, mais on peine à croire aux souffrances de ces jeunes filles qui dominent l'écran, l'oppression ressemble à un camp de vacance dont le mono serait trop sévère. Trop de metoo tue le metoo...
France, de Bruno Dumont (2021) 8,5/10 - Dumont modère ses excès pour un film bouleversant, par moment superbe, porté par une musicalité qui scande et recompose le récit. Lea Seydoux rayonne dans ce film, que j'ai déja envie de revoir.
The Raid, de Hugo Fregonese (1954) 8,5/10 - Un film intense, à l'économie narrative magistrale, qui ancre autour d'un fait historique une reflexion morale en s'aidant pour cela d'une belle interprétation.
The Monster Squad, de Fred Dekker (1987) 7,5/10 - Découverte tardive, mais ô combien heureuse, de cette comédie horrifique des années 80, aux dialogues de Shane Black et qui compte Peter Hyams et Rob Cohen parmi ses producteurs... La déclinaison Amblin m'aurait agacé à l'époque, aujourd'hui je la trouve charmante et plutôt réussie.
Rurouni Kenshin: Final Chapter Part II - The Beginning, de Keishi Ohtomo (2021) 7/10 - On est vraiment devant un honnête divertissement, même si c'est un chouia moins bon que les films précédents...
FILMS REVUS:
Films des mois précédent
FILM DU MOIS:
Kladivo na carodejnice / Witchhammer, de Otakar Vávra (1970) 10/10 - Terrifiant film tchèque sur une chasse aux sorcières, sorti la même année que l'aveu. La photo est superbe, la musique terrifiante, les dialogues ciselés, voici un très grand film que je me réjouis d'avoir découvert.
FILMS DECOUVERTS:
Le roman de Renard, de Ladislas Starewicz (1937) 8/10 - Une merveilleuse adaptation du roman, matinée d'idées ludiques et de personnages charmants.
The Falls, de Peter Greenaway (1980) 7,5/10 - Sans doute un peu trop long, mais ce film construit un univers de pure fiction par la seule forme du documentaire, ce qui force l'admiration.
Taken, de Pierre Morel (2008) 7/10 - Mise en scène grossière (les hilarants plans d'installation précédant chaque séquence), intrigue en une ligne, mais le jeu de Liam Neeson n'en finit pas de me charmer, il rend tout crédible.
Warriors two / Zan xian sheng yu zhao qian Hua, de Sammo Hung (1978) 8/10 - Une intrigue simplette, mais la beauté inspirée des chorégraphies et le charme des séquences d'humour rendent le film hautement estimable.
Dangal, de Nitesh Tiwari (2016) 7,5/10 - Un de ces films grand public que le cinéma indien sait si bien faire, tiré de faits réel. Amir Khan est un père qui entraine ses deux filles dans le but de leur faire gagner une médaille d'or en lutte. Très réussi et poignant, à défaut d'être surprenant.
Shogun Assassin, de Robert Houston (?) (1980) 3/10 - Remontage honteux des deux premiers films de la saga Baby Kart, réécrits et simplifiés pour le public américain. Je ne note pas les images d'origine, fabuleuses, mais l'apport américain est assez honteux, à l'exception peut-être d'une BO électronique assez curieuse.
Så vit som en snö / Blanche comme neige, de Jan Troell (2001) 7,5/10 - Joli biopic de la première aviatrice suédoise, à l'image léchée et bien conté. Merci encore Netflix pour ces films suédois !!
American Nightmare 5 / The Forever Purge, de Everardo Gout (2021) 7/10 - Après un début calamiteux, cette suite, assez réussie, entre dans la logique du cinéma d'exploitation, et son récit fait étrangement écho à l'attaque du Capitole d'il y a quelques mois.
ADN, de Maiwenn (2020) 7/10 - Joli film de Maiwenn, réussi par moments, notamment les séquences avec le grand-père, mais qui vire un peu, dans sa seconde moitié à la réflexion autocentrée de l'actrice réalisatrice. Attachant mais imparfait.
Malasaña 32, d'Albert Pinto (2020) 6/10 - Classique film d'horreur, Pas mal mené mais qui sent quand même beaucoup le déja vu...
Jungle Cruise, de Jaume Collet-Serra (2021) 7/10 - Le cahier des charges est ici parfaitement rempli, le film est drole et rythmé, totalement invraisemblable, mais nourri de belles références et d'idées qui fonctionnent bien (les conquistadors notamment).
OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire, de Nicolas Bedos (2021) 6/10 - On sent que Bedos aspirait à un vrai James Bond plutôt qu'à sa ringarde déclinaison française, et de cette faille le film semble ne jamais sortir, malgré les talents réunis. Au final, une comédie sympathique, avec pas mal de ventre mou et un humour qui fonctionne une fois sur deux.
Visages d'enfants, de Jacques Feyder (1925) 8/10 - En filmant sur place, Feyder donne à son film une approche documentaire qui rend les séquences centrées sur les enfants plus intenses, justes et touchantes. Jean Forest donne ici une performance remarquable.
The Suicide Squad, de James Gunn (2021) 9/10 - Jubilatoire, bourré d'idées ludiques et loufoques, de personnages mémorables et de séquences marquantes, un excellent film de super-héros, et un très, très, bon moment en salle.
La gueule ouverte, de Maurice Pialat (1974) 8/10 - Dans un naturalisme pesant, Pialat filme l'agonie d'une mère, et sa pesanteur sur une famille auvergnate. La qualité de l'interprétation est sans faille, les plans durent jusqu'à l'épuisement, un film âpre et difficile.
Niki Larson / Sing si lip yan, de Wong Jing (1993) 7/10 - C'est très curieux de voir les codes de l'animé déclinés en film réel, grimaces, bruitages, absurdité des situations... Mais lorsque les cascades prennent le devant de la scène, le film se révèle spectaculaire et plutôt ambitieux.
Free Guy, de Shawn Levy (2021) 7,5/10 - Variation GTA du personnage de fiction qui parvient à la conscience, ce film de Levy est peut-être son meilleur, à la fois divertissant et charmant, sur un fond plutôt intéressant, même s'il n'est que brossé à gros traits.
Shiri, de Kang Je-Kyu (1999) 7,5/10 - Un bon film d'action qui allie espionnage et terrorisme, sur fond de Corée bipartite. Le casting fonctionne très bien.
La grande aventure / Det Stora äventyret, de Arne Sucksdorff (1953) 8,5/10 - Le haut du gratin des films suédois visibles sur Netflix, dans une superbe copie restaurée. Cette chronique campagnarde, recommandée aux enfants (avec accompagnement parental, le fermier tue le renard) est aussi réussie que la photo en est magnifique. Merci Netflix !!!
Escape Game 2 - Le monde est un piège, d'Adam Robitel (2021) 6,5/10 - Les chambres et jeux de pistes restent très amusants à suivre, et plutôt inventifs. Dommage qu'il faille s'encombrer d'une métaplot pesante et bien médiocre...
Shadow in the Cloud, de Roseanne Liang (2020) 5,5/10 - Un film dont le pitch est meilleur que le résultat final. L'invraisemblable et le politiquement correct envahissent le film qui perd vite tout intérêt...
Kandisha, d'Alexandre Bustillo & Julien Maury (2020) 4/10 - Quelques points pour quelques fous rires, le film est assez raté, il faut dire que les ados ne jouent malheureusement pas très bien non plus.
Take Care of my Cat / Go-yang-i-leul boo-tak-hae, de Jae-eun Jeong (2001) 7,5/10 - Film qui suit un groupe d'amie de lycée dont les parcours s'éloignent alors qu'elles rentrent dans la vie active. Assez nostalgique et pertinent, porté par une chouette BO tristounette.
As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses of Beauty, de Jonas Mekas (2000) 6/10 - J'ai vraiment du mal avec Jonas Mekas, mais ici, il commente ses films plus personnels, et certains moments sont assez émouvants. Dommage que le film soit aussi long...
Le dernier samaritain, de Tony Scott (1991) 8/10 - Une lacune comblée, pour un film d'action échevelée, qui vaut pour des dialogues parmi les plus inspirés de Shane Black, un vrai festival. On rit beaucoup, on danse la gigue, les méchants sont idiots, que du bonheur...
Confession d'une épouse / Tsuma wa kokuhaku suru , de Yasuzô Masumura (1961) 8/10 - Un film de procès intéressant, qui interroge les motivations d'une femme malheureuse en amour.
The Fast & the Furious : Tokyo Drift, de Justin Lin (2006) 7,5/10 - Plus de lien avec la franchise, sinon un épilogue foireux, mais on trouve ici un véritable metteur en scène, et certaines séquences sont très réussies. La restitution de Tokyo est aussi très sympathique.
BAC Nord, de Cedric Jimenez (2020) 8/10 - Drolement efficace, porté par des comédiens au meilleur de leur forme (le toujours talentueux François Civil est ici un gros atout pour le film), et une intrigue certes fictive, mais suffisamment tirée de faits réels pour inspirer la réflexion et la discussion.
La vie nouvelle, de Philippe Grandrieux (2002) 5/10 - Je reste peu friand de ce cinéma tellement expérimental qu'il en néglige toute narration, personnages, cadre, récit... Du coup le résultat est complètement désincarné à mes yeux, malgré quelques séquences réussies.
Hyènes, de Djibril Diop Mambéty (1992) 8/10 - Adaptation très réussie, et drôlement cruelle, d'une nouvelle de Friedrich Durrenmatt. Il en ressort un film mordant, de ceux qu'on n'oublie pas. Fortement recommandé...
Freejack, de Geoff Murphy (1992) 6/10 - Film d'action et de SF assez bancal, mais plutôt rigolo et divertissant, dans lequel Mick Jagger joue un chasseur de primes et Emilio Estevez un coureur de F1 transporté dans le futur : 2009 !!!
Treeless Mountain / Na-moo-eobs-neun san, de Kim So Yong (2008) 6/10 - Triste récit centré sur des enfants ballottés par l'abandon de leur parents. Si on accepte les gros plans et l'absence de musique, la longueur de certains plans vides (le ciel, notamment est scruté à 6 reprises) m'a profondément pesé et rendu le film pénible, surtout que je ne vois aucune pertinence à ce choix de mise en scène.
Drive my Car, de Ryusuke Hamaguchi (2021) 9/10 - Jouant sur un double tableau, l'axe travail théatral/vie personnelle, et un autre axe sur la vie amoureuse de son protagoniste, le film allie une solide mise en scène, un onirisme délicieux et des dialogues percutants. On reste sous le charme.
Amour 65, de Bo Widerberg (1965) 6/10 - Widerberg se la joue nouvelle vague en contant les troubles d'un réalisateur infidèle... On s'ennuie un peu, on compte les références pour se distraire, la restauration diffusée par Netflix est magnifique, les actrices aussi, et les personnages féminins finissent d'ailleurs par vampiriser le film.
Les fantasmes, de David Foenkinos & Stéphane Foenkinos (2021) 5,5/10 - Film à sketches inégal, riche d'un casting impressionnant qui s'amuse. La faiblesse de presque tous les sketches, sans surprise et souvent longuets réside dans le rythme.
Don't breathe 2, de Rodo Sayagues (2021) 7/10 - Suite si l'on veut, qui se concentre sur le "méchant" du premier épisode, dans un thriller assez bien ficelé et souvent spectaculaire, avec quelques belles idées de plans.
Les sorcières d'Akelarre, de Pablo Agüero (2020) 4,5/10 - Jolie photo, mais on peine à croire aux souffrances de ces jeunes filles qui dominent l'écran, l'oppression ressemble à un camp de vacance dont le mono serait trop sévère. Trop de metoo tue le metoo...
France, de Bruno Dumont (2021) 8,5/10 - Dumont modère ses excès pour un film bouleversant, par moment superbe, porté par une musicalité qui scande et recompose le récit. Lea Seydoux rayonne dans ce film, que j'ai déja envie de revoir.
The Raid, de Hugo Fregonese (1954) 8,5/10 - Un film intense, à l'économie narrative magistrale, qui ancre autour d'un fait historique une reflexion morale en s'aidant pour cela d'une belle interprétation.
The Monster Squad, de Fred Dekker (1987) 7,5/10 - Découverte tardive, mais ô combien heureuse, de cette comédie horrifique des années 80, aux dialogues de Shane Black et qui compte Peter Hyams et Rob Cohen parmi ses producteurs... La déclinaison Amblin m'aurait agacé à l'époque, aujourd'hui je la trouve charmante et plutôt réussie.
Rurouni Kenshin: Final Chapter Part II - The Beginning, de Keishi Ohtomo (2021) 7/10 - On est vraiment devant un honnête divertissement, même si c'est un chouia moins bon que les films précédents...
FILMS REVUS:
Films des mois précédent
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
AOÛT 2021
Film du mois :

IN THE MOOD FOR LOVE, de Hong Kar Wai (2000)
Découvertes & revisionnages :
La grande illusion (Jean Renoir - 1937) : une histoire de prisonniers aux mains des allemands durant la seconde guerre mondiale. Sorti en 1937, alors qu'un nouveau parfum guerrier envahissait l'air de l'Europe, le film résonne comme une grande ôde à l'humanisme et au pacifisme. Tout le sel de ce film tiens en la différence sociale des différents protagonistes français, un ouvrier, un aristocrate, un bourgeois, et en les relations de chacun avec les autres, avec les allemands et notamment avec le capitaine Von Rauffenstein magnifiquement interprété par Erich Von Stroheim. Je ne l'aurais pas cru mais c'est finalement lui qui me tire les larmes. Renoir joue ainsi avec les frontières entre les pays et entre les classes sociales de manière très habile, touchante et pertinente. 9/10
Silverado (Lawrence Kasdan - 1985) : on est dans un western d'aventure grand public, avec un plot assez classique d'un groupe de marginaux qui se forme dans le premier tiers du film, le tout interprété par un sympathique casting de jeune tête : Kevin Kline, Scott Glenn, Kevin Costner, Danny Glover, auxquels ont peut rajouter Jeff Goldblum dans un rôle plus secondaire. C'est du classique, les ficelles sont connus, tout n'est pas réussi et c'est parfois un peu facile, mais ça fonctionne très bien, et bien aidé par le superbe score de Bruce Broughton (toujours une sensation particulière, comme familière, de découvrir un film dont on connait par coeur la musique). 7/10
Mystic River (Clint Eastwood - 2003) : La vie de trois anciens amis d'enfance basculent le jour où une de leur fille est retrouvé morte. C'est sympa, après c'est pas le genre pitch qui me passionne le plus et si j'ai trouvé le film assez efficace je l'ai aussi trouvé assez balisé. On sait où on va, on y va, avec pas mal d'intensité (peut être parfois trop dans certaines interprétations ?) et quelques belles séquences, mais on ne sort jamais trop des clous, ni en terme narratif ni en terme de personnages. L'impact aurait peut être (probablement) été un peu plus fort si je l'avais vu il y a 18 ans. 6/10
Le Prestige (The Prestige, Christopher Nolan - 2006) : Une histoire de gamineries entre deux magiciens. J'ai trouvé cela affligeant. Alors certes je ne porte pas en très haute estime le cinéma de Nolan que je trouve souvent trop froid (le pire étant Dunkerque, qui me semble être un démo pour sytème home cinema) et faussement malin. Comme Inception ou celui ci, on dirait que c'est écrit par un ado sauf que lui à l'air totalement premier degré et semble penser faire un film super malin, en nous expliquant bien tout, au cas où on soit un peu bébête, histoire de bien nous achever. Et c'est souvent un peu des deux (genre TDKR, froid et terriblement stupide mais si premier degré...). Ici on est dans un récit que j'ai trouvé immature, avec une subtilité 0, et c'est pas le casting avec Bale, Johansson ou pire Jackman qui va aider sur ce point... Ni la musique insipide qui vient tout surligner lourdement. Et puis comment rentrer dans un film où les enjeux ne sont vraiment mis en place qu'au bout d'1h30 de film ? Je n'ai rien contre les films à twist, j'en ai déjà plus avec les films à multiples twists, et encore plus quand tu l'attends dès le début. Bref je ne m'explique vraiment pas le succès critique de ce film comme souvent avec Nolan, mais ici peut être encore moins que sur les autres. 3/10
People's Hero (Yan man ying hung, Derek Yee - 1987) : Une braquage de banque qui tourne mal. J'avais lu que c'était un remake hong-kongais d'Un après midi de chien, il est finalement assez différent, que ce soit dans son scénario ou ses thématiques. On garde malgré tout l'approche assez social, cette vue d'ensemble de la société, ce regard trouble voir parfois bienveillant sur les braqueurs. On reste bien sûr assez loin du chef d'oeuvre de Lumet (un de ses chefs d'oeuvre), mais on y retrouve malgré tout toute l'énergie et l'intensité propre au cinéma HK de l'époque qui personnellement me fascine et en font un très bon film. 7/10
In the Mood for Love (Fa yeung nin wah, Wong Kar-Wai - 2000) : Un homme et une femme, voisins, découvrent que leurs conjoints ont une liaison. Je suis aller le voir avec curiosité, sans trop d'attente, ou plutôt sachant que ça serait quitte ou double comme beaucoup avec ce film, soit on reste extérieur à ce formalisme et cette beauté esthétique, soit on est happé par celle ci. Content de faire partie de cette seconde catégorie. Je m'attendais à un film plus lent et je me suis retrouvé en pleine séquence de double emménagement, avec un montage et des dialogues ciselé, des ellipses... Alors quand vient la première séquence où le temps se ralentit rythmé par le thème musicale si iconique, l'impact n'en est que plus fort. Et le film continue ainsi tout du long, obsédant, hypnotisant. De ses films dont on ressort de la séance encore un peu stone, où les sentiments nous accompagne encore un moment après (ici une certaine mélancolie romantique). Et la forme ne m'a jamais paru déconnecté du reste, mais au contraire servant toujours son histoire, ses émotions, rien que par le fait de ne jamais voir le visage des trompeurs ou bien le jeu sur l'espace des appartements, du couloir, sur la distorsion du temps, sur la musique, ça donne le vertige, on se perds dans une sorte de tourbillon de sentiments comme le sont les personnages. 9/10
My Heat Is That Eternal Rose (Sha shou hu die meng, Patrick Tam - 1989) : Deux jeunes gens amoureux vont se retrouver séparer par une affaire de meurtre. Ils se croisent à nouveau 6 ans plus tard. J'ai un vrai faible pour ces films d'action hong kongais teinté d'un romantisme (voir de "bromantisme" dans certains) que certains pourraient qualifier de kitsch ou de "guimauve". Les changements de ton entre une énergie et une violence assez radicale d'un côté et une forme de sentimentalisme de l'autre donne à mes yeux un réel charme, si tant est que ce soit correctement fait comme c'est le cas ici avec une très bonne mise en scène. 7/10
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (Arthur HArari - 2021) : L'histoire d'un groupe de soldats oubliés sur une île des Philippines durant la guerre du Pacifique. C'est fou comme la perception du temps peut varier. Là où j'ai cru passer une journée entière devant les 2h10 de Le prestige je n'ai pas vu passer les 2h45 d'Onoda. Et pourtant celui ci suit une trame assez linéaire, avec son personnage principal s'enfonçant de plus en plus dans l'obsession, la paranoïa et la solitude. Alors qu'il pense être le maître de l'île il est assez clair qu'il en est en réalité prisonnier, de l'île, de cette guerre, de cette formation militaire secrète qu'il a reçu. J'ai aussi pensé à une sorte de Rambo décalé. J'ai en revanche été un peu perturbé par le changement d'acteur. J'ai trouvé Yuya Endo excellent en jeune (puis plus si jeune) Onoda et j'ai mis un peu de temps à me faire à Kanji Tsuda pour la dernière partie, pas qu'il soit mauvais du tout, je pense juste que ça m'a un peu peiné de ne plus voir Endo, comme si le personnage n'était plus le même. Je comprends le choix des 2 acteurs mais je ne sais pas si c'était le meilleur et je pense que ça a un peu réduit l'émotion de la fin du film. Il faudra en tout cas je découvre le premier film de Harari, Diamant noir. 7/10
OSS 117: Rio ne répond plus (Michel Hazanavicius - 2009) : Je pensais préférer le premier, malgré quelques dialogues peut être encore plus culte dans celui-ci. Finalement j'ai un peu revu mon opinion, les deux ont leurs atouts et leurs défauts. Globalement je trouve le début de celui ci moins bon mais je le trouve un peu plus régulier (quoi qu'il y a la lourdeur du running gag chinois), le cast féminin est toujours assez faible, je n'aime toujours pas la fin des films qui pour moi annule une grosse partie de son intérêt et fait d'OSS un idiot qu'on devrait accepter et apprécier. A côté de cela je ris toujours beaucoup, Dujardin est toujours aussi convainquant (qui d'autre pourrait incarné ce rôle). 6/10
OSS 117: Le Caire, nid d'espions (Michel Hazanavicius - 2006) : Si il possède une meilleure intro que le second opus, des souvenirs plus amusant, les passages avec Laure Atika sont vraiment lourdingues, et Bérénice Bejo semble n'en avoir rien à faire. 6/10
The Terrorizers (Kong bu fen zi, Edward Yang - 1986) : Assez partagé face à ce film où on suit la vie entrecroisé de plusieurs protagoniste. Le visionnage est à la fois un peu captivant de par la belle mise en scène et les bouts de puzzle qu'on voit s'assembler peu à peu, mais je vais pas cacher que je m'y suis aussi un peu ennuyé. En revanche c'est clairement le genre de film qui doit gagner à être revu pour être apprécier dans son ensemble comme un tout. La trajectoire de certains personnages, tous très seuls, est touchante. Pour d'autres c'est justement des petits fragments que je n'ai pas forcément réussi à raccrocher à l'ensemble. 6/10
La loi de Téhéran (Metri Shesh Va Nim, Saeed Roustayi) : Pas très emballé par ce polar que certains présentent comme le French Connection iranien. C'est pas mauvais, mais j'ai trouvé que tout était un peu forcé, poussif, de la mise en scène aux dialogues. Il y a des choses sympa, mais au final ça m'a plus gonflé que bousculé ou ému. 5/10
Wanda (Barbara Loden - 1970) : la femme d'un minier de Pennsylvanie quitte mari et enfant et va rencontrer un malfrat. Ennui ferme devant ce film qui ne m'a jamais atteint, voir même plutôt agacé. 4/10
Wild Search (Ban wo chuang tian ya, Ringo Lam - 1989) : Après le "remake" d'Un après midi de chien avec People's Hero vu plus tôt dans le mois, au tour de Witness de Peter Weir (que je n'ai pas vu) ici. Et c'est une très belle réussite. Le film commence avec une bonne grosse fusillade, sur les bases d'un polar assez énervé avant de prendre un gros virage vers une romance qui occupe une bonne partie du film, ponctué ça et là d'éclat de violence. L'équilibre et savamment trouvé et le couple Chow Yun-Fat / Cherie Chung fonctionne à merveille. 8/10
Fiston (Pascal Bourdiaux - 2014) : Comédie française qui "met en scène" Kev Adams allant prendre des cours de drague auprès de Franck Dubosc. Sans surprise c'est très mauvais. Kev Adams dans le rôle de l'ado réservé boutonneux n'est évidemment pas crédible mais surtout il ne s'est absolument pas jouer, c'est gênant. Et Dubosc est employé à contre emploi les 3/4 du films donc ce n'est pas mieux. Et ce n'est pas le scénario ou la mise en scène qui va sauver quoi que ce soit. 1/10
Made in Hong Kong (Heung Gong jai jo, Fruit Chan - 1997) : Romance entre deux jeunes dans un HK pauvre et violent à l'heure de la rétrocession. J'ai adoré ce portrait désespéré, assez cru, de la jeunesse hong kongaise qui se débat dans un monde ultra violent où elle tente tant bien que mal de faire survivre les sentiments (familiaux, d'amitié, d'amour). La mise en scène fourmille d'idée (peut être trop ? perso ça ne m'a pas gêné). Je sais que certains trouvent le final un peu exagéré, mais ça a très bien fonctionné sur moi, j'ai été bouleversé avec la lecture de la lettre. 8/10
Man on the Brink (Bin yuen yan, Alex Cheung - 1981) : Très bonne exploitation du récit de flic infiltré (un des premiers à vraiment faire usage des enjeux que cela entraine dans le cinéma HK, avant les City on Fire et Infernal Affaires), où le protagoniste principal tente désespérément de conserver sa vie d'avant, mais aussi ses valeurs, alors qu'il est entrainé dans une spirale de violence. Le combo action - romance - bromance fonctionne bien notamment de part la très bonne mise en scène de Alex Cheung. 7/10
Expect the Unexpected (Fai seung dat yin, Patrick Yau - 1998) : Si c'est Patrick Yau qui est crédité à la réalisation il est aujourd'hui plutôt admis que le film est surtout l'oeuvre de Johnnie To. On suit ici une double enquête au sein d'une unité de la police anti-criminalité. Le ton y est assez particulier avec une scène d'action très violente au début, un coeur de film clairement orienté soap opéra et comédie romantique avant de replonger dans un immense bain de sang. En soi ça pourrait fonctionner, c'est pas si inédit à HK, mais ici ça sonne à la fois un peu too much (les actionners des 80/90s étant déjà souvent à la limite) et trop mécanique voir calculé pour provoquer de l'émotion. Et la musique du film est bien souvent insupportable, surtout dans certains moment léger/soap. 5/10
A Hero Never Dies (Chan sam ying hung, Johnnie To - 1998) : Autre film des débuts de la Milkyway où cette fois ci To s'attaque au genre de l'heroïc bloodshell avec deux frères ennemis qui vont se retrouver brisé avant de renaître de leur cendre. Autant le côté quasi christique de John Woo, ses ralentis, son bullet porn, ses colombes et autres roulades dans la farine fonctionne bien sûr moi, autant ici j'ai trouvé cela ridicule. Une nouvelle fois avec To tout semble bien trop calculé et manqué de sincérité, ça sent l'ironie et le cynisme dans cette entreprise très froide de déconstruction du genre. Alors c'est marrant à voir pour le côté codes du genre poussé au delà de la limite du raisonnable, mais ça n'en fait pas un bon film pour autant. 4/10
Drive My Car (Doraibu mai kâ, Ryûsuke Hamaguchi - 2021) : 3h qui passe toute seule, la mise en scène est une belle réussite, il y a quelques très jolies scènes, de superbes idées, mais... Sensation bizarre quant à l'écriture du film. Je pense qu'en fait l'adaptation est réussie, exploite très bien le rapport avec la pièce de Tchekhov, mais que le matériel de base (le roman) est un peu limité (et je comprend un peu mieux les craintes de certains quant aux qualités littéraire de Haruki Murakami). Pour un film qui se veut quand même assez psychologique, limite spirituel, ça vole pas toujours super haut et ca manque un peu de profondeur à mon sens, en tout cas ça contraste par rapport à l'ambition du film. Ce qui donne la sensation un peu frustrante qu'on ne passe pas loin d'un très grand film. 6/10
L'échiquier du vent (Shatranj-e baad, Mohammad Reza Aslani - 1976) : Disparu de la circulation depuis plus de 40 ans, ce film qui n'avait été projeté qu'une fois ressort miraculeusement dans une version restaurée. D'après les informations en début de film il existait tout de même une version VHS qui tournait de main en main parmi les cinéphiles, mais la HD rend vraiment honneur à ce film à la beauté visuelle à couper le souffle, avec une photo qui à elle seule mérite le visionnage. Et pourtant ce ne sont pas les seules qualités du film qui se montre très audacieux dans cet espèce de comte aux accents gothiques, aux scènes particulièrement osé pour un film iranien de cette époque, aux retournements de situation, à la musique dissonante. J'ai déjà hâte de me procurer le bluray Carlotta en espérant y trouver de bons bonus pour en apprendre plus sur le film et sa genèse. 8/10
Buffet froid (Bertrand Blier - 1979) : malgré le joli casting j'ai toujours autant de mal avec Blier, ça m'amuse 5 minutes puis ça me gonfle. 4/10
Le vent se lève (Kaze tachinu, Hayao Miyazaki - 2013) : Depuis sa sortie en salle il trône tout en haut de mon top du maître (et très haut dans mes films favoris tout court). Je ne l’avais pas revu depuis quelques années contrairement à d’autres, je me demandais donc si ça bougerais. Mais non, je reste fasciné par cette rêverie qui vire à l’obsession, ces trois histoires qui s’imbrique parfaitement : l’histoire d’un rêve de gosse, l’histoire d’amour touchante et cruelle et la grande histoire de la première moitié du XXème siècle. Trois histoires qu’on sait par avance condamnée à un funeste destin. C’est beau et terrible à la fois. 10/10
Nomads (John McTiernan - 1985) : Premier long métrage de McT et c'est quand même bien raté. Pour sa part pas si mal. Certes ça a pas super bien vieillis, y'a pas mal d'effet assez daté (comme le score de Conti), mais ça m'arroche quand même un peu par l'ambiance. Mais au bout de 20/30 minutes ces défauts ne font que s'empirer, la narration avec les souvenirs qui aurait pu relever un peu l'ensemble est sans saveur, et Brosnan est aussi crédible en français que moi en philippin. 3/10
Police contre syndicat du crime (Kenkei tai soshiki boryoku, Kenji Fukasaku - 1975) : une guerre des gangs entre yakuza et police mené tambour battant par Fukasaku avec son style très nerveux (voir chaotique, mais je suppose que c'est voulu), ses personnages tous plus détestable les uns que les autres. C'est autant de qualité que de limite à mon appréciation du film. Mais ça reste très efficace. 6/10
Zu, les guerriers de la montagne magique (Shu Shan - Xin Shu shan jian ke, Tsui Hark - 1983) : Pas tout à fait sûr de ce que j'ai
C'est un sacré délire, comme souvent avec Tsui Hark on peine parfois à suivre le récit, tout va très très vite. On est dans la pleine période câbles à gogo ça saute et ça vol à tout va. Visuellement faut pas être allergique au kitsch et au 80s, ce qui n'est pas mon cas donc j'ai pu apprécier toute la richesse du production design. On sent clairement l'influence du film sur le Jack Burton de Carpenter, ou sur des films comme The Bride with White Hair. 7/10
Précédemment...
Film du mois :

IN THE MOOD FOR LOVE, de Hong Kar Wai (2000)
Découvertes & revisionnages :
La grande illusion (Jean Renoir - 1937) : une histoire de prisonniers aux mains des allemands durant la seconde guerre mondiale. Sorti en 1937, alors qu'un nouveau parfum guerrier envahissait l'air de l'Europe, le film résonne comme une grande ôde à l'humanisme et au pacifisme. Tout le sel de ce film tiens en la différence sociale des différents protagonistes français, un ouvrier, un aristocrate, un bourgeois, et en les relations de chacun avec les autres, avec les allemands et notamment avec le capitaine Von Rauffenstein magnifiquement interprété par Erich Von Stroheim. Je ne l'aurais pas cru mais c'est finalement lui qui me tire les larmes. Renoir joue ainsi avec les frontières entre les pays et entre les classes sociales de manière très habile, touchante et pertinente. 9/10
Silverado (Lawrence Kasdan - 1985) : on est dans un western d'aventure grand public, avec un plot assez classique d'un groupe de marginaux qui se forme dans le premier tiers du film, le tout interprété par un sympathique casting de jeune tête : Kevin Kline, Scott Glenn, Kevin Costner, Danny Glover, auxquels ont peut rajouter Jeff Goldblum dans un rôle plus secondaire. C'est du classique, les ficelles sont connus, tout n'est pas réussi et c'est parfois un peu facile, mais ça fonctionne très bien, et bien aidé par le superbe score de Bruce Broughton (toujours une sensation particulière, comme familière, de découvrir un film dont on connait par coeur la musique). 7/10
Mystic River (Clint Eastwood - 2003) : La vie de trois anciens amis d'enfance basculent le jour où une de leur fille est retrouvé morte. C'est sympa, après c'est pas le genre pitch qui me passionne le plus et si j'ai trouvé le film assez efficace je l'ai aussi trouvé assez balisé. On sait où on va, on y va, avec pas mal d'intensité (peut être parfois trop dans certaines interprétations ?) et quelques belles séquences, mais on ne sort jamais trop des clous, ni en terme narratif ni en terme de personnages. L'impact aurait peut être (probablement) été un peu plus fort si je l'avais vu il y a 18 ans. 6/10
Le Prestige (The Prestige, Christopher Nolan - 2006) : Une histoire de gamineries entre deux magiciens. J'ai trouvé cela affligeant. Alors certes je ne porte pas en très haute estime le cinéma de Nolan que je trouve souvent trop froid (le pire étant Dunkerque, qui me semble être un démo pour sytème home cinema) et faussement malin. Comme Inception ou celui ci, on dirait que c'est écrit par un ado sauf que lui à l'air totalement premier degré et semble penser faire un film super malin, en nous expliquant bien tout, au cas où on soit un peu bébête, histoire de bien nous achever. Et c'est souvent un peu des deux (genre TDKR, froid et terriblement stupide mais si premier degré...). Ici on est dans un récit que j'ai trouvé immature, avec une subtilité 0, et c'est pas le casting avec Bale, Johansson ou pire Jackman qui va aider sur ce point... Ni la musique insipide qui vient tout surligner lourdement. Et puis comment rentrer dans un film où les enjeux ne sont vraiment mis en place qu'au bout d'1h30 de film ? Je n'ai rien contre les films à twist, j'en ai déjà plus avec les films à multiples twists, et encore plus quand tu l'attends dès le début. Bref je ne m'explique vraiment pas le succès critique de ce film comme souvent avec Nolan, mais ici peut être encore moins que sur les autres. 3/10
People's Hero (Yan man ying hung, Derek Yee - 1987) : Une braquage de banque qui tourne mal. J'avais lu que c'était un remake hong-kongais d'Un après midi de chien, il est finalement assez différent, que ce soit dans son scénario ou ses thématiques. On garde malgré tout l'approche assez social, cette vue d'ensemble de la société, ce regard trouble voir parfois bienveillant sur les braqueurs. On reste bien sûr assez loin du chef d'oeuvre de Lumet (un de ses chefs d'oeuvre), mais on y retrouve malgré tout toute l'énergie et l'intensité propre au cinéma HK de l'époque qui personnellement me fascine et en font un très bon film. 7/10
In the Mood for Love (Fa yeung nin wah, Wong Kar-Wai - 2000) : Un homme et une femme, voisins, découvrent que leurs conjoints ont une liaison. Je suis aller le voir avec curiosité, sans trop d'attente, ou plutôt sachant que ça serait quitte ou double comme beaucoup avec ce film, soit on reste extérieur à ce formalisme et cette beauté esthétique, soit on est happé par celle ci. Content de faire partie de cette seconde catégorie. Je m'attendais à un film plus lent et je me suis retrouvé en pleine séquence de double emménagement, avec un montage et des dialogues ciselé, des ellipses... Alors quand vient la première séquence où le temps se ralentit rythmé par le thème musicale si iconique, l'impact n'en est que plus fort. Et le film continue ainsi tout du long, obsédant, hypnotisant. De ses films dont on ressort de la séance encore un peu stone, où les sentiments nous accompagne encore un moment après (ici une certaine mélancolie romantique). Et la forme ne m'a jamais paru déconnecté du reste, mais au contraire servant toujours son histoire, ses émotions, rien que par le fait de ne jamais voir le visage des trompeurs ou bien le jeu sur l'espace des appartements, du couloir, sur la distorsion du temps, sur la musique, ça donne le vertige, on se perds dans une sorte de tourbillon de sentiments comme le sont les personnages. 9/10
My Heat Is That Eternal Rose (Sha shou hu die meng, Patrick Tam - 1989) : Deux jeunes gens amoureux vont se retrouver séparer par une affaire de meurtre. Ils se croisent à nouveau 6 ans plus tard. J'ai un vrai faible pour ces films d'action hong kongais teinté d'un romantisme (voir de "bromantisme" dans certains) que certains pourraient qualifier de kitsch ou de "guimauve". Les changements de ton entre une énergie et une violence assez radicale d'un côté et une forme de sentimentalisme de l'autre donne à mes yeux un réel charme, si tant est que ce soit correctement fait comme c'est le cas ici avec une très bonne mise en scène. 7/10
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (Arthur HArari - 2021) : L'histoire d'un groupe de soldats oubliés sur une île des Philippines durant la guerre du Pacifique. C'est fou comme la perception du temps peut varier. Là où j'ai cru passer une journée entière devant les 2h10 de Le prestige je n'ai pas vu passer les 2h45 d'Onoda. Et pourtant celui ci suit une trame assez linéaire, avec son personnage principal s'enfonçant de plus en plus dans l'obsession, la paranoïa et la solitude. Alors qu'il pense être le maître de l'île il est assez clair qu'il en est en réalité prisonnier, de l'île, de cette guerre, de cette formation militaire secrète qu'il a reçu. J'ai aussi pensé à une sorte de Rambo décalé. J'ai en revanche été un peu perturbé par le changement d'acteur. J'ai trouvé Yuya Endo excellent en jeune (puis plus si jeune) Onoda et j'ai mis un peu de temps à me faire à Kanji Tsuda pour la dernière partie, pas qu'il soit mauvais du tout, je pense juste que ça m'a un peu peiné de ne plus voir Endo, comme si le personnage n'était plus le même. Je comprends le choix des 2 acteurs mais je ne sais pas si c'était le meilleur et je pense que ça a un peu réduit l'émotion de la fin du film. Il faudra en tout cas je découvre le premier film de Harari, Diamant noir. 7/10
OSS 117: Rio ne répond plus (Michel Hazanavicius - 2009) : Je pensais préférer le premier, malgré quelques dialogues peut être encore plus culte dans celui-ci. Finalement j'ai un peu revu mon opinion, les deux ont leurs atouts et leurs défauts. Globalement je trouve le début de celui ci moins bon mais je le trouve un peu plus régulier (quoi qu'il y a la lourdeur du running gag chinois), le cast féminin est toujours assez faible, je n'aime toujours pas la fin des films qui pour moi annule une grosse partie de son intérêt et fait d'OSS un idiot qu'on devrait accepter et apprécier. A côté de cela je ris toujours beaucoup, Dujardin est toujours aussi convainquant (qui d'autre pourrait incarné ce rôle). 6/10
OSS 117: Le Caire, nid d'espions (Michel Hazanavicius - 2006) : Si il possède une meilleure intro que le second opus, des souvenirs plus amusant, les passages avec Laure Atika sont vraiment lourdingues, et Bérénice Bejo semble n'en avoir rien à faire. 6/10
The Terrorizers (Kong bu fen zi, Edward Yang - 1986) : Assez partagé face à ce film où on suit la vie entrecroisé de plusieurs protagoniste. Le visionnage est à la fois un peu captivant de par la belle mise en scène et les bouts de puzzle qu'on voit s'assembler peu à peu, mais je vais pas cacher que je m'y suis aussi un peu ennuyé. En revanche c'est clairement le genre de film qui doit gagner à être revu pour être apprécier dans son ensemble comme un tout. La trajectoire de certains personnages, tous très seuls, est touchante. Pour d'autres c'est justement des petits fragments que je n'ai pas forcément réussi à raccrocher à l'ensemble. 6/10
La loi de Téhéran (Metri Shesh Va Nim, Saeed Roustayi) : Pas très emballé par ce polar que certains présentent comme le French Connection iranien. C'est pas mauvais, mais j'ai trouvé que tout était un peu forcé, poussif, de la mise en scène aux dialogues. Il y a des choses sympa, mais au final ça m'a plus gonflé que bousculé ou ému. 5/10
Wanda (Barbara Loden - 1970) : la femme d'un minier de Pennsylvanie quitte mari et enfant et va rencontrer un malfrat. Ennui ferme devant ce film qui ne m'a jamais atteint, voir même plutôt agacé. 4/10
Wild Search (Ban wo chuang tian ya, Ringo Lam - 1989) : Après le "remake" d'Un après midi de chien avec People's Hero vu plus tôt dans le mois, au tour de Witness de Peter Weir (que je n'ai pas vu) ici. Et c'est une très belle réussite. Le film commence avec une bonne grosse fusillade, sur les bases d'un polar assez énervé avant de prendre un gros virage vers une romance qui occupe une bonne partie du film, ponctué ça et là d'éclat de violence. L'équilibre et savamment trouvé et le couple Chow Yun-Fat / Cherie Chung fonctionne à merveille. 8/10
Fiston (Pascal Bourdiaux - 2014) : Comédie française qui "met en scène" Kev Adams allant prendre des cours de drague auprès de Franck Dubosc. Sans surprise c'est très mauvais. Kev Adams dans le rôle de l'ado réservé boutonneux n'est évidemment pas crédible mais surtout il ne s'est absolument pas jouer, c'est gênant. Et Dubosc est employé à contre emploi les 3/4 du films donc ce n'est pas mieux. Et ce n'est pas le scénario ou la mise en scène qui va sauver quoi que ce soit. 1/10
Made in Hong Kong (Heung Gong jai jo, Fruit Chan - 1997) : Romance entre deux jeunes dans un HK pauvre et violent à l'heure de la rétrocession. J'ai adoré ce portrait désespéré, assez cru, de la jeunesse hong kongaise qui se débat dans un monde ultra violent où elle tente tant bien que mal de faire survivre les sentiments (familiaux, d'amitié, d'amour). La mise en scène fourmille d'idée (peut être trop ? perso ça ne m'a pas gêné). Je sais que certains trouvent le final un peu exagéré, mais ça a très bien fonctionné sur moi, j'ai été bouleversé avec la lecture de la lettre. 8/10
Man on the Brink (Bin yuen yan, Alex Cheung - 1981) : Très bonne exploitation du récit de flic infiltré (un des premiers à vraiment faire usage des enjeux que cela entraine dans le cinéma HK, avant les City on Fire et Infernal Affaires), où le protagoniste principal tente désespérément de conserver sa vie d'avant, mais aussi ses valeurs, alors qu'il est entrainé dans une spirale de violence. Le combo action - romance - bromance fonctionne bien notamment de part la très bonne mise en scène de Alex Cheung. 7/10
Expect the Unexpected (Fai seung dat yin, Patrick Yau - 1998) : Si c'est Patrick Yau qui est crédité à la réalisation il est aujourd'hui plutôt admis que le film est surtout l'oeuvre de Johnnie To. On suit ici une double enquête au sein d'une unité de la police anti-criminalité. Le ton y est assez particulier avec une scène d'action très violente au début, un coeur de film clairement orienté soap opéra et comédie romantique avant de replonger dans un immense bain de sang. En soi ça pourrait fonctionner, c'est pas si inédit à HK, mais ici ça sonne à la fois un peu too much (les actionners des 80/90s étant déjà souvent à la limite) et trop mécanique voir calculé pour provoquer de l'émotion. Et la musique du film est bien souvent insupportable, surtout dans certains moment léger/soap. 5/10
A Hero Never Dies (Chan sam ying hung, Johnnie To - 1998) : Autre film des débuts de la Milkyway où cette fois ci To s'attaque au genre de l'heroïc bloodshell avec deux frères ennemis qui vont se retrouver brisé avant de renaître de leur cendre. Autant le côté quasi christique de John Woo, ses ralentis, son bullet porn, ses colombes et autres roulades dans la farine fonctionne bien sûr moi, autant ici j'ai trouvé cela ridicule. Une nouvelle fois avec To tout semble bien trop calculé et manqué de sincérité, ça sent l'ironie et le cynisme dans cette entreprise très froide de déconstruction du genre. Alors c'est marrant à voir pour le côté codes du genre poussé au delà de la limite du raisonnable, mais ça n'en fait pas un bon film pour autant. 4/10
Drive My Car (Doraibu mai kâ, Ryûsuke Hamaguchi - 2021) : 3h qui passe toute seule, la mise en scène est une belle réussite, il y a quelques très jolies scènes, de superbes idées, mais... Sensation bizarre quant à l'écriture du film. Je pense qu'en fait l'adaptation est réussie, exploite très bien le rapport avec la pièce de Tchekhov, mais que le matériel de base (le roman) est un peu limité (et je comprend un peu mieux les craintes de certains quant aux qualités littéraire de Haruki Murakami). Pour un film qui se veut quand même assez psychologique, limite spirituel, ça vole pas toujours super haut et ca manque un peu de profondeur à mon sens, en tout cas ça contraste par rapport à l'ambition du film. Ce qui donne la sensation un peu frustrante qu'on ne passe pas loin d'un très grand film. 6/10
L'échiquier du vent (Shatranj-e baad, Mohammad Reza Aslani - 1976) : Disparu de la circulation depuis plus de 40 ans, ce film qui n'avait été projeté qu'une fois ressort miraculeusement dans une version restaurée. D'après les informations en début de film il existait tout de même une version VHS qui tournait de main en main parmi les cinéphiles, mais la HD rend vraiment honneur à ce film à la beauté visuelle à couper le souffle, avec une photo qui à elle seule mérite le visionnage. Et pourtant ce ne sont pas les seules qualités du film qui se montre très audacieux dans cet espèce de comte aux accents gothiques, aux scènes particulièrement osé pour un film iranien de cette époque, aux retournements de situation, à la musique dissonante. J'ai déjà hâte de me procurer le bluray Carlotta en espérant y trouver de bons bonus pour en apprendre plus sur le film et sa genèse. 8/10
Buffet froid (Bertrand Blier - 1979) : malgré le joli casting j'ai toujours autant de mal avec Blier, ça m'amuse 5 minutes puis ça me gonfle. 4/10
Le vent se lève (Kaze tachinu, Hayao Miyazaki - 2013) : Depuis sa sortie en salle il trône tout en haut de mon top du maître (et très haut dans mes films favoris tout court). Je ne l’avais pas revu depuis quelques années contrairement à d’autres, je me demandais donc si ça bougerais. Mais non, je reste fasciné par cette rêverie qui vire à l’obsession, ces trois histoires qui s’imbrique parfaitement : l’histoire d’un rêve de gosse, l’histoire d’amour touchante et cruelle et la grande histoire de la première moitié du XXème siècle. Trois histoires qu’on sait par avance condamnée à un funeste destin. C’est beau et terrible à la fois. 10/10
Nomads (John McTiernan - 1985) : Premier long métrage de McT et c'est quand même bien raté. Pour sa part pas si mal. Certes ça a pas super bien vieillis, y'a pas mal d'effet assez daté (comme le score de Conti), mais ça m'arroche quand même un peu par l'ambiance. Mais au bout de 20/30 minutes ces défauts ne font que s'empirer, la narration avec les souvenirs qui aurait pu relever un peu l'ensemble est sans saveur, et Brosnan est aussi crédible en français que moi en philippin. 3/10
Police contre syndicat du crime (Kenkei tai soshiki boryoku, Kenji Fukasaku - 1975) : une guerre des gangs entre yakuza et police mené tambour battant par Fukasaku avec son style très nerveux (voir chaotique, mais je suppose que c'est voulu), ses personnages tous plus détestable les uns que les autres. C'est autant de qualité que de limite à mon appréciation du film. Mais ça reste très efficace. 6/10
Zu, les guerriers de la montagne magique (Shu Shan - Xin Shu shan jian ke, Tsui Hark - 1983) : Pas tout à fait sûr de ce que j'ai

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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Août 2021
Film du mois
Drive my car (Ryusuke Hamaguchi)
Films découverts (Re)
Kaamelott - Premier volet (Alexandre Astier) 7,5/10
The suicide squad (James Gunn) 5/10
Films revus (Hors compétition)
Séries (Hors compétition) (Revues)
To Your Eternity (Murata Masahiko) 8/10
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
Révisions revues ▲ à la hausse ▼ à la baisse ► à l'identique
Film du mois
Drive my car (Ryusuke Hamaguchi)
Films découverts (Re)
Kaamelott - Premier volet (Alexandre Astier) 7,5/10
The suicide squad (James Gunn) 5/10
Films revus (Hors compétition)
Séries (Hors compétition) (Revues)
To Your Eternity (Murata Masahiko) 8/10
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
Révisions revues ▲ à la hausse ▼ à la baisse ► à l'identique
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Août 2021
Découverts :
L'Ami de mon amie (Rohmer, 1987) 8,5/10
Bilbao (Bigas Luna, 1978) 7,5/10
Le Lien (Bergman, 1971) 7/10
Un Eté 42 (Mulligan, 1971) 7/10
La Vérité sur Bébé Donge (Decoin, 1952) 6,5/10
El Bosque del lobo (Olea, 1970) 6,5/10
Le Piège (Huston, 1973) 6/10
Double Messieurs (Stevenin, 1986) 5,5/10
OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Bedos, 2021) 5/10
The Wicker Man (Hardy, 1973) 5/10
Old (Night Shyamalan, 2021) 5/10
Dispara ! (Saura, 1993) 4/10
Courts métrages et autres
La Cabina (Mercero, 1972 TV Espagne) 8/10
Eric Rohmer, Preuves à l'appui Série Cinéma, de notre temps (Labarthe, 1994) 7,5/10
Revus :
Le Beau Serge (Chabrol, 1958) 7/10
L'Envolée Sauvage (Ballard, 1996) 6/10
Découverts :
L'Ami de mon amie (Rohmer, 1987) 8,5/10
Bilbao (Bigas Luna, 1978) 7,5/10
Le Lien (Bergman, 1971) 7/10
Un Eté 42 (Mulligan, 1971) 7/10
La Vérité sur Bébé Donge (Decoin, 1952) 6,5/10
El Bosque del lobo (Olea, 1970) 6,5/10
Le Piège (Huston, 1973) 6/10
Double Messieurs (Stevenin, 1986) 5,5/10
OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Bedos, 2021) 5/10
The Wicker Man (Hardy, 1973) 5/10
Old (Night Shyamalan, 2021) 5/10
Dispara ! (Saura, 1993) 4/10
Courts métrages et autres
La Cabina (Mercero, 1972 TV Espagne) 8/10
Eric Rohmer, Preuves à l'appui Série Cinéma, de notre temps (Labarthe, 1994) 7,5/10
Revus :
Le Beau Serge (Chabrol, 1958) 7/10
L'Envolée Sauvage (Ballard, 1996) 6/10
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Aout 2021
Films découverts
The Suicide Squad - James Gunn - 6,5/10
Sans un bruit 2 - John Krasinski - 6,5/10
The Keeper - Marcus H. Rosenmüller - 5,5/10
Jungle Cruise - Jaume Collet-Serra - 5,5/10
Tag - Jeff Tomsic - 5/10
Way Down Braquage Final - Jaume Balagueró - 4,5/10
Fast & Furious 9 - Justin Lin - 4/10
The Climb - Michael Angelo Covino - 4/10
Locked Down - Doug Liman - 4/10
Il est trop bien - Mark Waters - 4/10
Kandisha - Alexandre Bustillo & Julien Maury - 3,5/10
Heat Beat - Hans Somers - 3,5/10
Enorme - Sophie Letourneur - 3/10
Films revus
La guerre des mondes - Steven Spielberg - 6,5/10
Robocop 2 - Irvin Kerschner - 5/10
Robocop 3 - Fred Dekker - 3/10
Films découverts
The Suicide Squad - James Gunn - 6,5/10
Sans un bruit 2 - John Krasinski - 6,5/10
The Keeper - Marcus H. Rosenmüller - 5,5/10
Jungle Cruise - Jaume Collet-Serra - 5,5/10
Tag - Jeff Tomsic - 5/10
Way Down Braquage Final - Jaume Balagueró - 4,5/10
Fast & Furious 9 - Justin Lin - 4/10
The Climb - Michael Angelo Covino - 4/10
Locked Down - Doug Liman - 4/10
Il est trop bien - Mark Waters - 4/10
Kandisha - Alexandre Bustillo & Julien Maury - 3,5/10
Heat Beat - Hans Somers - 3,5/10
Enorme - Sophie Letourneur - 3/10
Films revus
La guerre des mondes - Steven Spielberg - 6,5/10
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Robocop 3 - Fred Dekker - 3/10
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Erwin Panofsky
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Découvertes
Hiroshima Mon Amour (Resnais) 8/10
Only Angels Have Wings (Hawks) 7,5/10
The Late Show (Benton) 7/10
Adaline (Krieger) 6,5/10
The Walking Stick (Till) 6/10
Downsizing (Payne) 5,5/10
Predators (Antal) 4/10
Révisions
In Time (Niccol) 3/10
Renaissances (Singh) 4/10
Bon Voyage (Rappeneau) 6,5/10
Minrority Report (Spielberg) 7,5/10
Colossal (Vigalondo) 5/10
Lust for Life (Minnelli) 6,5/10
LA Confidential (Hanson) 7,5/10
Un Tueur dans la Foule (Peerce) 6/10
Les Contes de la lune vague après la pluie 8/10
L'Homme qui a tué Hitler, etc... 3/10
Séries:
Cruel Summer (saison 1) 6,5/10
The OC (saison 1) 5.5/10 abandonnée
Emergence 6/10 abandonnée
Why Women Kill 6,5/10
The Looming Tower 6,5/10 (en cours)
Parks and Recreation (saison 1) 7/10 (en cours)
Hiroshima Mon Amour (Resnais) 8/10
Only Angels Have Wings (Hawks) 7,5/10
The Late Show (Benton) 7/10
Adaline (Krieger) 6,5/10
The Walking Stick (Till) 6/10
Downsizing (Payne) 5,5/10
Predators (Antal) 4/10
Révisions
In Time (Niccol) 3/10
Renaissances (Singh) 4/10
Bon Voyage (Rappeneau) 6,5/10
Minrority Report (Spielberg) 7,5/10
Colossal (Vigalondo) 5/10
Lust for Life (Minnelli) 6,5/10
LA Confidential (Hanson) 7,5/10
Un Tueur dans la Foule (Peerce) 6/10
Les Contes de la lune vague après la pluie 8/10
L'Homme qui a tué Hitler, etc... 3/10
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Cruel Summer (saison 1) 6,5/10
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Why Women Kill 6,5/10
The Looming Tower 6,5/10 (en cours)
Parks and Recreation (saison 1) 7/10 (en cours)
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Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- patrouilleur loubard
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Le film du mois ? Ca reste à voir.
- The bridge at remagen/Le pont de remagen (1969) John Guillermin...3/5
- Mortal engines (2018) Christian Rivers...1/5
- Duel in the sun/Duel au soleil (1946) King Vidor-Otto Brower-William Dieterle-Sidney Franklin-William Cameron Menzies-David O. Selznick-Josef von Sternberg...2/5
- American history x (1998) Tony Kaye...3/5
1 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été déçu.
2 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été plus ou moins convaincu.
3 Je suis venu, je l'ai vu, je n'ai pas été déçu.
4 Je suis venu, je l'ai vu, j'en ai pris plein la vue.
5 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été ému.
pat'
- The bridge at remagen/Le pont de remagen (1969) John Guillermin...3/5
- Mortal engines (2018) Christian Rivers...1/5
- Duel in the sun/Duel au soleil (1946) King Vidor-Otto Brower-William Dieterle-Sidney Franklin-William Cameron Menzies-David O. Selznick-Josef von Sternberg...2/5
- American history x (1998) Tony Kaye...3/5
1 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été déçu.
2 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été plus ou moins convaincu.
3 Je suis venu, je l'ai vu, je n'ai pas été déçu.
4 Je suis venu, je l'ai vu, j'en ai pris plein la vue.
5 Je suis venu, je l'ai vu, j'ai été ému.
pat'
Dernière modification par patrouilleur loubard le 26 avr. 22, 09:47, modifié 6 fois.
Mon premier est en noir et blanc ou en couleurs, mon deuxième est muet ou parlant, mon troisième est argentique ou numérique, mon quatrième est sur grand écran, mon cinquième est intemporel, mon sixième est universel, mon septième est un Art.
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Notation de 0 à ****
Découvertes
Re-découvertes
Films revus
Film du mois: La volonté du mort - Paul Leni
Far west story - Sergio Corbucci *
Boulevard de la mort - Quentin Tarantino ****
Meurtre par procuration - Freddie Francis ***
La cité sans voile - Jules Dassin ***
La mort a pondu un œuf - Giulio Questi **
Du sang pour Dracula - Paul Morrissey *
Thriller - Bo Arne Vibenius **
La volonté du mort - Paul Leni ****
The wicker man - Robin Hardy ***
Printemps précoce - Yasujiro Ozu ***
China gate - Samuel Fuller ***
La grande attaque du train d'or - Michael Crichton **
Le mécano de la Générale - Buster Keaton ****
Le cirque des vampires - Robert Young *
Ne vous retournez pas - Nicolas Roeg ***
Back door to hell - Monte Hellman **
Avoir vingt ans - Fernando Di Leo *
Les anges déchus - Wong Kar-Wai ****
Les oiseaux - Alfred Hitchcock ****
La mafia fait la loi - Damiano Damiani ***
Crépuscule à Tokyo - Yasujiro Ozu ***
Millenium mambo - Hou Hsiao Hsien **
Trafic - Jacques Tati ***
Les exécuteurs de Shaolin - Liu Chia-Liang ***
Bac Nord - Cédric Jimenez ***
Huit millions façons de mourir - Hal Ashby ***
Dune - David Lynch ***
Découvertes
Re-découvertes
Films revus
Film du mois: La volonté du mort - Paul Leni
Far west story - Sergio Corbucci *
Boulevard de la mort - Quentin Tarantino ****
Meurtre par procuration - Freddie Francis ***
La cité sans voile - Jules Dassin ***
La mort a pondu un œuf - Giulio Questi **
Du sang pour Dracula - Paul Morrissey *
Thriller - Bo Arne Vibenius **
La volonté du mort - Paul Leni ****
The wicker man - Robin Hardy ***
Printemps précoce - Yasujiro Ozu ***
China gate - Samuel Fuller ***
La grande attaque du train d'or - Michael Crichton **
Le mécano de la Générale - Buster Keaton ****
Le cirque des vampires - Robert Young *
Ne vous retournez pas - Nicolas Roeg ***
Back door to hell - Monte Hellman **
Avoir vingt ans - Fernando Di Leo *
Les anges déchus - Wong Kar-Wai ****
Les oiseaux - Alfred Hitchcock ****
La mafia fait la loi - Damiano Damiani ***
Crépuscule à Tokyo - Yasujiro Ozu ***
Millenium mambo - Hou Hsiao Hsien **
Trafic - Jacques Tati ***
Les exécuteurs de Shaolin - Liu Chia-Liang ***
Bac Nord - Cédric Jimenez ***
Huit millions façons de mourir - Hal Ashby ***
Dune - David Lynch ***
Dernière modification par Soulkriver le 2 sept. 21, 20:07, modifié 22 fois.
- vic
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Dernière modification par vic le 23 août 21, 23:00, modifié 1 fois.

Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
*Insane Insomniac Team*
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
AOUT 2021
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
36 Quai des orfèvres, d'Olivier Marchal : 7/10
Les 7 péchés capitaux, de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Jean-Luc Godard, Edouard Molinaro, Roger Vadim, Max Douy : 6/10
Avec André Gide, de Marc Allégret : 7/10
Baisers volés, de François Truffaut : 6/10
City Girl, de Friedrich Wilhelm Murnau : 6/10
Les loups dans la bergerie, d'Hervé Bromberger : 6,5/10
Pierrot le Fou, de Jean-Luc Godard : 7/10
Tabu, de Friedrich Wilhelm Murnau : 7/10
Twentieth Century, de Howard Hawks : 3/10
Films revus ou redécouverts :
L'argent de poche, de François Truffaut : 7/10
TV :
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
36 Quai des orfèvres, d'Olivier Marchal : 7/10
Les 7 péchés capitaux, de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Jean-Luc Godard, Edouard Molinaro, Roger Vadim, Max Douy : 6/10
Avec André Gide, de Marc Allégret : 7/10
Baisers volés, de François Truffaut : 6/10
City Girl, de Friedrich Wilhelm Murnau : 6/10
Les loups dans la bergerie, d'Hervé Bromberger : 6,5/10
Pierrot le Fou, de Jean-Luc Godard : 7/10
Tabu, de Friedrich Wilhelm Murnau : 7/10
Twentieth Century, de Howard Hawks : 3/10
Films revus ou redécouverts :
L'argent de poche, de François Truffaut : 7/10
TV :
Film du mois, le récapitulatif :
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Dernière modification par joe-ernst le 1 sept. 21, 13:23, modifié 4 fois.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
FILMS DU MOIS DE JUILLET / AOUT 2021
► Film de l'été

► Films vus ou redécouverts
* Absence de Malice (Pollack) ●●○○○
...
* Accattone (Pasolini) ●●●●○
...
* Romance in Manhattan (Roberts) ●●●○○
...
* Loin de la foule déchaînée (Schlesinger) ●●●○○
...
* Anomalisa (Kaufman, Johnson) ●●○○○
...
* Aux frontières de l'aube (Bigelow) ●●●○○
...
* Panic Room (Fincher) ●●●○○
...
* Rollerball (Jewison) ●●○○○/●●●○○
...
► Films revus
► Top du mois
Miam ? ●●●●● parfait ; ●●●●○ très bon ; ●●●○○ bon ; ●●○○○ décevant ; ●○○○○ pas bon ; ○○○○○ beurk
FILMS DES MOIS PRECEDENTS
► Film de l'été

► Films vus ou redécouverts
* Absence de Malice (Pollack) ●●○○○
...
* Accattone (Pasolini) ●●●●○
...
* Romance in Manhattan (Roberts) ●●●○○
...
* Loin de la foule déchaînée (Schlesinger) ●●●○○
...
* Anomalisa (Kaufman, Johnson) ●●○○○
...
* Aux frontières de l'aube (Bigelow) ●●●○○
...
* Panic Room (Fincher) ●●●○○
...
* Rollerball (Jewison) ●●○○○/●●●○○
...
► Films revus
► Top du mois
Miam ? ●●●●● parfait ; ●●●●○ très bon ; ●●●○○ bon ; ●●○○○ décevant ; ●○○○○ pas bon ; ○○○○○ beurk
FILMS DES MOIS PRECEDENTS
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Dernière modification par Miss Nobody le 11 sept. 21, 09:07, modifié 1 fois.
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Répulsion de Roman Polanski (1965) en Blu-ray : 6/6
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? de Jim Abrahahams, David Zucker, Jerry Zucker (1980) sur Prime Video : 6/6
La Party de Blake Edwards (1968) en Blu-ray : 6/6
Bac Nord de Cédric Jimenez (2020) au cinéma : 5/6
Cluedo de Jonathan Lynn (1985) en Blu-ray : 5/6
The Two Jakes - Piège pour un privé de Jack Nicholson (1990) en Blu-ray : 4/6
Presque célèbre de Cameron Crowe (2000) sur Prime Video : 4/6
Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (1982) en Blu-ray : 4/6
Les Derniers jours du monde de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu (2009) sur Arte : 3/6
Les Sorcières d'Akelarre de Pablo Agüero (2020) au cinéma : 3/6
The White Lotus de Mike White (2021) sur OCS : 3/6
Au-Dessous du volcan de John Huston (1984) en Blu-ray : 3/6
Jungle Cruise de Jaume Collet-Serra (2021) au cinéma : 3/6
Le Parfum de la dame en noir de Francesco Barilli (1974) en Blu-ray : 2/6
Les Tontons flingueurs de Georges Lautner (1963) en Blu-ray : 2/6
Diamants sur canapé de Blake Edwards (1961) en Blu-ray : 2/6
My Heart is that Eternal Rose de Patrick Tam (1989) en Blu-ray : 1/6
Disparu à jamais de Juan Carlos Medina (2021) sur Netflix : 0/10
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? de Jim Abrahahams, David Zucker, Jerry Zucker (1980) sur Prime Video : 6/6
La Party de Blake Edwards (1968) en Blu-ray : 6/6
Bac Nord de Cédric Jimenez (2020) au cinéma : 5/6
Cluedo de Jonathan Lynn (1985) en Blu-ray : 5/6
The Two Jakes - Piège pour un privé de Jack Nicholson (1990) en Blu-ray : 4/6
Presque célèbre de Cameron Crowe (2000) sur Prime Video : 4/6
Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (1982) en Blu-ray : 4/6
Les Derniers jours du monde de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu (2009) sur Arte : 3/6
Les Sorcières d'Akelarre de Pablo Agüero (2020) au cinéma : 3/6
The White Lotus de Mike White (2021) sur OCS : 3/6
Au-Dessous du volcan de John Huston (1984) en Blu-ray : 3/6
Jungle Cruise de Jaume Collet-Serra (2021) au cinéma : 3/6
Le Parfum de la dame en noir de Francesco Barilli (1974) en Blu-ray : 2/6
Les Tontons flingueurs de Georges Lautner (1963) en Blu-ray : 2/6
Diamants sur canapé de Blake Edwards (1961) en Blu-ray : 2/6
My Heart is that Eternal Rose de Patrick Tam (1989) en Blu-ray : 1/6
Disparu à jamais de Juan Carlos Medina (2021) sur Netflix : 0/10
Dernière modification par alexxxluthor le 28 août 21, 07:23, modifié 18 fois.
- Joshua Baskin
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Re: Votre film du mois d'Aout 2021
Août 2021
Films découverts
Raya et le dernier dragon (Carlos López Estrada, Don Hall) : 4/10
La Pat patrouille, le film (Cal Brunker) : 5/10
Charley le borgne Don Chaffey) : 6/10
Futuresport (Ernest Dickerson) : 2/10
You kill me[/] (John Dahl) : 4/10
Films revus
Séries découvertes
Amicalement vôtre , Saison unique : en cours
Modern Family, Saison 10 : en cours
The americans , Saison 2 : en cours
The Flintstones, Saison 1 : en cours
Parks and recreation, saison 2 : en cours
Les coulisses des attractions, Saison 1 : 7/10
McCartney 3 2 1[b/], Saison unique : en cours
Films découverts
Raya et le dernier dragon (Carlos López Estrada, Don Hall) : 4/10
La Pat patrouille, le film (Cal Brunker) : 5/10
Charley le borgne Don Chaffey) : 6/10
Futuresport (Ernest Dickerson) : 2/10
You kill me[/] (John Dahl) : 4/10
Films revus
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Amicalement vôtre , Saison unique : en cours
Modern Family, Saison 10 : en cours
The americans , Saison 2 : en cours
The Flintstones, Saison 1 : en cours
Parks and recreation, saison 2 : en cours
Les coulisses des attractions, Saison 1 : 7/10
McCartney 3 2 1[b/], Saison unique : en cours
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