Votre film du mois de Mars 2022
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- Zelda Zonk
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
= Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)
FILM DU MOIS
FILMS DÉCOUVERTS
- La grande pagaille (Luigi Comencini - 1960) : 8,5/10
- Cutter's Way (Ivan Passer - 1981) : 7/10
- Mado (Claude Sautet - 1976) : 7/10
- Le garçu (Maurice Pialat - 1995) : 7/10
- Furie (Brian De Palma - 1978) : 6,5/10
- Aux frontières de l'aube (Kathryn Bigelow - 1987) : 6/10
- Mon chien Stupide (Yvan Attal - 2019) : 6/10
- La Comtesse (Julie Delpy - 2009) : 6/10
- Un témoin dans la ville (Édouard Molinaro - 1959) : 6/10
- Diamant noir (Arthur Harari - 2015) : 6/10
- Imagine (Andrzej Jakimowski - 2012) : 6/10
- Us (Jordan Peele - 2019) : 5,5/10
- Au nom de la terre (Edouard Bergeon - 2019) : 5/10
- Zombi Child (Bertrand Bonello - 2019) : 4,5/10
- Mon petit doigt m'a dit (Pascal Thomas - 2005) : 4,5/10
- The Black Cage (Sadrac González-Perellón - 2017) : 3,5/10
FILMS REVUS (hors compétition)
- Playtime (Jacques Tati - 1967) : 8,5/10
- Mon oncle (Jacques Tati - 1958) : 8,5/10
- Les vacances de Monsieur Hulot (Jacques Tati - 1953) : 8/10
- Tout ce que le ciel permet (Douglas Sirk - 1955) : 8/10
- Mirage de la vie (Douglas Sirk - 1959) : 8/10
- Mother (Bong Joon Ho - 2009) : 8/10
- Le silence des agneaux (Jonathan Demme - 1991) : 8/10
- Foxcatcher (Bennett Miller - 2014) : 7,5/10
- Le plein de super (Alain Cavalier - 1976) : 7,5/10
- Boulevard de la mort (Quentin Tarantino - 2007) : 7/10
- Ne le dis à personne (Guillaume Canet - 2006) : 4,5/10
= Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)
FILM DU MOIS
FILMS DÉCOUVERTS
- La grande pagaille (Luigi Comencini - 1960) : 8,5/10
- Cutter's Way (Ivan Passer - 1981) : 7/10
- Mado (Claude Sautet - 1976) : 7/10
- Le garçu (Maurice Pialat - 1995) : 7/10
- Furie (Brian De Palma - 1978) : 6,5/10
- Aux frontières de l'aube (Kathryn Bigelow - 1987) : 6/10
- Mon chien Stupide (Yvan Attal - 2019) : 6/10
- La Comtesse (Julie Delpy - 2009) : 6/10
- Un témoin dans la ville (Édouard Molinaro - 1959) : 6/10
- Diamant noir (Arthur Harari - 2015) : 6/10
- Imagine (Andrzej Jakimowski - 2012) : 6/10
- Us (Jordan Peele - 2019) : 5,5/10
- Au nom de la terre (Edouard Bergeon - 2019) : 5/10
- Zombi Child (Bertrand Bonello - 2019) : 4,5/10
- Mon petit doigt m'a dit (Pascal Thomas - 2005) : 4,5/10
- The Black Cage (Sadrac González-Perellón - 2017) : 3,5/10
FILMS REVUS (hors compétition)
- Playtime (Jacques Tati - 1967) : 8,5/10
- Mon oncle (Jacques Tati - 1958) : 8,5/10
- Les vacances de Monsieur Hulot (Jacques Tati - 1953) : 8/10
- Tout ce que le ciel permet (Douglas Sirk - 1955) : 8/10
- Mirage de la vie (Douglas Sirk - 1959) : 8/10
- Mother (Bong Joon Ho - 2009) : 8/10
- Le silence des agneaux (Jonathan Demme - 1991) : 8/10
- Foxcatcher (Bennett Miller - 2014) : 7,5/10
- Le plein de super (Alain Cavalier - 1976) : 7,5/10
- Boulevard de la mort (Quentin Tarantino - 2007) : 7/10
- Ne le dis à personne (Guillaume Canet - 2006) : 4,5/10
Dernière modification par Zelda Zonk le 1 avr. 22, 09:41, modifié 25 fois.
- Alexandre Angel
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
VISIONS
Spider-Man 3 (Sam Raimi, 2007) x
Chef de réseau / The Two-Headed Spy (Andre De Toth, 1958) x
Spider-Man: Homecoming (Jon Watts, 2017) x
L'Agent / Il Vigile (Luigi Zampa, 1960) xxx
Maternité éternelle / Chibusa yo eien nare (Kinuyo Tanaka, 1955) xxx S
A l'assaut de la ville / Napoli Spara! (Mario Caiano, 1976) x
Manon des Sources (Claude Berri, 1986) x
The Batman (Matt Reeves, 2022) xx- S
La Grande Escalade / Climbing High (Carol Reed, 1938) xxx
Week End / Bank Holiday (Carol Reed, 1938) xxxx
Le Monstre / The Quatermass Xperiment (Val Guest, 1955) xx
La Marque / Quatermass 2 (Val Guest, 1957) xx
L'Ours (Jean-Jacques Annaud, 1988) x
Ça va cogner / Any Which Way You Can (Buddy Van Horn, 1980) x
Vers sa destinée / Young Mister Lincoln (John Ford, 1939) xxxxx-
Courts-métrages vus:
Sur un air de charleston (Jean Renoir, 1927) xx
Séries télévisées vues
Hercule Poirot / Agatha Christie's Poirot (1989-2013) Saison 1 (prod.Brian Eastman) xx
Courts-métrages revus :
REVISIONS
La Belle de San Francisco / The Flame of Barbary Coast (Joseph Kane, 1945) x+
Le Parrain, 2ème partie / The Godfather, part II (Francis Ford Coppola, 1974) xxxxx S
The Mist (Frank Darabont, 2007) x+
Jean de Florette (Claude Berri, 1986) x
Le Satyricon de Fellini / Fellini Satyricon (Federico Fellini, 1969) xxx+
L'Homme au pistolet d'or / The Man with the golden gun (Guy Hamilton, 1974) xx
L'Espion qui m'aimait / The Spy who loved me (Lewis Gilbert, 1977) xx
Les Chiens (Alain Jessua, 1978) x
Doux, Dur et Dingue / Every Which Way But Loose (James Fargo, 1978) xx
Sur la piste des Mohawks / Drums along the Mohawk (John Ford, 1939) xxxxx
Le Maître de guerre / Heartbreak Ridge (Clint Eastwood, 1986) xx
Spider-Man 3 (Sam Raimi, 2007) x
Chef de réseau / The Two-Headed Spy (Andre De Toth, 1958) x
Spider-Man: Homecoming (Jon Watts, 2017) x
L'Agent / Il Vigile (Luigi Zampa, 1960) xxx
Maternité éternelle / Chibusa yo eien nare (Kinuyo Tanaka, 1955) xxx S
A l'assaut de la ville / Napoli Spara! (Mario Caiano, 1976) x
Manon des Sources (Claude Berri, 1986) x
The Batman (Matt Reeves, 2022) xx- S
La Grande Escalade / Climbing High (Carol Reed, 1938) xxx
Week End / Bank Holiday (Carol Reed, 1938) xxxx
Le Monstre / The Quatermass Xperiment (Val Guest, 1955) xx
La Marque / Quatermass 2 (Val Guest, 1957) xx
L'Ours (Jean-Jacques Annaud, 1988) x
Ça va cogner / Any Which Way You Can (Buddy Van Horn, 1980) x
Vers sa destinée / Young Mister Lincoln (John Ford, 1939) xxxxx-
Courts-métrages vus:
Sur un air de charleston (Jean Renoir, 1927) xx
Séries télévisées vues
Hercule Poirot / Agatha Christie's Poirot (1989-2013) Saison 1 (prod.Brian Eastman) xx
Courts-métrages revus :
REVISIONS
La Belle de San Francisco / The Flame of Barbary Coast (Joseph Kane, 1945) x+
Le Parrain, 2ème partie / The Godfather, part II (Francis Ford Coppola, 1974) xxxxx S
The Mist (Frank Darabont, 2007) x+
Jean de Florette (Claude Berri, 1986) x
Le Satyricon de Fellini / Fellini Satyricon (Federico Fellini, 1969) xxx+
L'Homme au pistolet d'or / The Man with the golden gun (Guy Hamilton, 1974) xx
L'Espion qui m'aimait / The Spy who loved me (Lewis Gilbert, 1977) xx
Les Chiens (Alain Jessua, 1978) x
Doux, Dur et Dingue / Every Which Way But Loose (James Fargo, 1978) xx
Sur la piste des Mohawks / Drums along the Mohawk (John Ford, 1939) xxxxx
Le Maître de guerre / Heartbreak Ridge (Clint Eastwood, 1986) xx
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Dernière modification par Alexandre Angel le 30 mars 22, 23:09, modifié 39 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
MARS 2022
Film du mois :
LE LÂCHE, de Satyajit Ray (1965)
Découvertes & revisionnages :
Mandibules (Quentin Dupieux - 2020) 6/10
Je ne suis pas un habitué du Palmashow, pas que je n'aime pas, mais simplement jamais trop regardé. J'ai eu un peu peur au début d'être fatigué par leur jeu. Finalement ça va, ça tiens l'heure et quart. C'est un Dupieux qui me semble quand même plus léger que d'autres, que ce soit en terme d'ambiance (même s'il arrive à distiller un peu d'angoisse dans la belle baraque), ou de récit. Ca donne un peu l'impression d'avoir un pitch de court métrage étiré sur plus d'une heure. Ca fonctionne assez bien, c'est sympathique et amusant, mais ça fait aussi un peu paresseux.
Le lâche (Kapurush, Satyajit Ray - 1965) 9/10
Une sublime histoire d'un ancien amour retrouvé. Grosse surprise, je m'attendais à un beau mais mineur Ray et je me retrouve face à une oeuvre d'une puissance et d'une densité rare, densité renforcée par la courte durée du film (1h10). On y retrouve le duo d'acteur de Charulata avec une Madhabi Mukherjee bouleversante. Tout fonctionne à merveille ici, les mouvements de caméra, le jeu sur la profondeur de champs, la narration émaillée de flashback (faisant ressortir de plus belle la tristesse des personnages du présent), les petits détails révélant des non-dits. Une grande réussite.
La grande ville (Mahanagar, Satyajit Ray - 1963) 8/10
Avec ce récit de femme qui cherche à travailler pour aider sa famille dans une situation financière compliqué, le film préfigure sur pas mal de points les films suivant de Ray, Charulata et Le lâche, notamment par le portrait de la femme et du mari. Mais c'est aussi une oeuvre très riche d'autres thématiques, jouant superbement avec la "grande ville" de Calcutta, ne la dévoilant qu'au fur et à mesure, avec ses différents quartiers, sa foule. Si j'ai beaucoup aimé le film tout du long c'est vraiment dans son final, avec des dialogues comme seul Ray sait les faire (même si le film est adapté d'une nouvelle, les dialogues sont de lui), que l'ampleur émotionnelle se déploie totalement.
Le saint (The Saint, Satyajit Ray - 1965) 5/10
Film qui est sorti en duo avec Le lâche au bengale, il est très différent et cette fois ci effectivement mineur. Ou en tout cas bien moins universel dans sa comédie satirique envers la religion, qui doit plus parler aux bengalis. Mais plus généralement je n'ai pas trouvé la même subtilité, la même poésie que dans les autres films que j'ai pu voir de lui, ayant même un peu du mal à rester accroché.
Au gré du courant (Nagareru, Mikio Naruse - 1956) 6/10
Très beau casting pour un film qui aura malheureusement eu du mal a me passionner. Cette histoire de maison de geisha en perte de vitesse n'est pas inintéressante en soi mais j'ai trouvé l'écriture un peu brouillonne, on a pas la fluidité des autres films que j'ai vu de lui, on se perds un peu entre les différents protagonistes. Centrer le récit sur la patronne ou le personnage de Takamine aurait été, à mon sens, préférable.
Sans pour sang (Blood simple, Joel Coen & Ehan Coen - 1984) 7/10
Visuellement et en terme de mise en scène le film est sublime et d'une grande maitrise. L'ouverture m'a d'ailleurs fait penser à Mulholland Drive. L'ambiance y est excellente aussi, et si le ton n'est pas à la comédie on a déjà dès ce premier film quelques personnages cocasses. Donc ça se suit très bien (même si relativement convenu), mais il manque peut être un petit quelque chose dans l'écriture pour le mettre au niveau de leurs meilleurs films.
Médecin de nuit (Elie Wajeman - 2020) 5/10
Assez déçu. J'en avais lu pas mal de bien et le film a, sur le papier, un beau potentiel. Marier le film à tendance documentaire sur un médecin de nuit et le film noir ça aurait pu être super. Malheureusement le premier point est beaucoup trop léger, la faute à un surplus d'intrigues secondaires et de rebondissement qui n'apporte rien. Ou pire, qui rendent le personnage principal antipathique. Dommage car Macaigne tient plutôt bien son rôle et l'ambiance noire, angoissante, assez réussi. Mais la partie "romance" est totalement raté et inutile à mes yeux, son personnage n'avais pas besoin de ça pour être un peu trouble. Idem pour le twist.
Une fille pour Gregory (Gregory's girl, Bill Forsyth - 1980) 7/10
Le jeune timide et original Gregory s'amourache d'une de ses camarades de l'équipe de football. Le ton du film est très particulier, on retrouve l'ambiance un peu flottante et décalé de Local Hero du même réalisateur qui m'avait déjà bien plu. On est en revanche de la même manière un peu perdu, ne sachant pas trop où le film nous amène. C'est déstabilisant, il faut se laisser porter, par ses personnages attachants et sa petite musique étrange, jusqu'à ce beau final, métaphore du coeur d'artichaut adolescent.
Quand une femme monte l'escalier (Onna ga kaidan wo agaru toki, Mikio Naruse - 1960) 7/10
Hideko Takamine dans le rôle d'une hôtesse d'un bar sur le déclin, et qui reste fidèle à son mari décédé. Un nouveau beau portrait de femme, Takamine toujours aussi délicate pour faire passer la subtilité du récit de son personnage qui doit maintenir une sourire de façade dès qu'elle monte le fameux escalier. Malgré ça, pas le plus passionnant que j'ai vu, avec quelques longueurs.
Benedetta (Paul Verhoeven - 2021) 4/10
Sentiment toujours inconfortable devant un film quand on ne sait pas si on doit rire ou si c'est du premier degré. Autant Showgirls cultivait un certains sens du mauvais goût, mais tout était cohérent, dans la forme comme sur le fond, ça ne faisait pas gratuit ou facile. Là on dirait vraiment un film de petit malin qui veut se la jouer provoc', avec du mauvais goût pour du mauvais goût et du cul pour le cul. J'y ai vu très peu d'intérêt si ce n'est le jeu sur l'ambiguïté du personnage d'Efira. Il y a certains passages (les rêves surtout) assez gênant, même en terme de réalisation.
Le bras armée de la loi (Sang gong kei bing, Johnny Mak - 1984) 7/10
Un polar HK avant la "hype" Woo, donc dans une veine réaliste, sociale, à la Alex Cheung sur Cops and Robbers ou Man on the Brink. C'est assez cru, avec un gang de voleurs (incarné par des acteurs amateurs) tantôt touchants parce qu'on voit leurs faiblesses, leur part d'humanité, tantôt inquiétants lorsque la violence se déchaîne. Le film ajoute à ce récit un contexte sur les contradictions chine/HK car les voleurs sont des chinois qui viennent à HK qu'ils voient comme une source d'enrichissement facile. Comme d'autres polars HK de cette époque ça fait parfois un peu bordélique/brouillon, mais ça fait, à mon sens, parti du charme, très "brut de décoffrage" avec un sentiment d'urgence, de fuite en avant. A noter quelques beaux effets de mise en scène, le réalisme virant parfois quasiment au surréalisme comme la course poursuite dans les étroites ruelles. Ou lors d'explosion de violence, comme à la patinoire.
Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Chiyari Fuji, Tomu Uchida - 1955) 8/10
Film passionnant à plus d'un titre, car son réalisateur, Tomu Uchida, était parti dans les années 40 soutenir l'effort de guerre nationaliste et militariste du Japon en Mandchourie pour des films de propagandes. Lorsque cette région est reprise par la Chine il est fait prisonnier, et va peu à peu adhérer aux idéaux de la république populaire de chine. Revenant en 1954 au Japon, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée est son premier film d'après guerre, et sa nouvelle vision de la société y transparait assez nettement. Il reprend ainsi les genre du jidai-geki et du chanbara pour pour décaler le point de vue, non plus centré sur le personnage du samouraï, mais sur ses serviteurs et le petit peuple qu'ils vont croiser lors de leur voyage. Même le samouraï principal est bien éloigné des autres de son rang qu'ils croiseront, loin de leur brutalité il se montre au contraire assez attentionné envers les autres et avec un sens de la justice plus que de l'honneur. C'est ainsi tout l'ordre sociale féodale qu'il remet en question, mais lui donnant un écho à travers les époques pour en faire un film humaniste et engagé socialement.
Le héros (Nayak, Satyajit Ray - 1966) 9/10
Film qui se passe quasi exclusivement dans un train où voyage un célèbre acteur bengali qui va discuter avec un certains nombres de personnes, le faisant évoluer et voir les choses de manière assez différente. Encore une très belle réussite de Ray. On s'échappe à plusieurs reprises du train, que ce soit par des scènes de rêves ou des flashbacks. Il y a une dualité assez dialectique dans ce scénario, un des rares originales de Ray, avec d'un côté une réflexion sur le cinéma en général et le cinéma bengali en particulier, sa place dans la société, la manière dont il est vu de haut par une certaines bourgeoisies. Et de l'autre le côté aliénant de son industrie, de son star system, avec notre "héros", qui a peu à peu, au fil de sa carrière, abandonné ses idéaux. Le tout avec toute la subtilité et la poésie de Ray.
Nuages épars ( Midaregumo, Mikio Naruse - 1967) 9/10
Un sublime Naruse, en couleur et en scope. C'était l'époque où les studios étaient en perte de vitesse par rapport à d'autres loisirs et à la télévision, donc ils mettaient le paquet sur l'expérience en salle, et c'est vrai que sur grand écran ça doit être assez époustouflant de beauté. J'avais un peu peur avant de me lancer dedans au vu du synopsis, relatant la relation entre une femme et une homme, responsable de la mort de son mari. Inquiétude vite envolée, le film est tout en délicatesse, jouant des ellipses, tout se fait de manière naturelle, le spectateur voyant lui même son regard évolué au fil du film. Yûzô Kayama et Yôko Tsukasa sont eux à la fois magnifique et très juste dans ce dernier film de Naruse.
Les 2 Alfred (Bruno Podalydès - 2020) 5/10
Ca démarre pas trop mal, l'idée me parle pas mal mais finalement ça tire un peu trop sur la corde sans rien apporté de spécial, en tournant gentiment en rond, et finalement tout le monde il est gentil. Moui.
L'Excellente Aventure de Bill & Ted (Bill & Ted’s Excellent Adventure, Stephen Herek - 1989) 6/10
Le film vaut surtout pour la gueule et le jeu de Keanu. Après le film est sympathique et se regarde sans déplaisir, mais ne va pas chercher trop loin non plus.
Le Hobbit: La Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug, Peter Jackson - 2013) 6/10
Moins bordélique que le premier, moins moche aussi j'ai eu l'impression (même si le dragon a une tête quand même assez ridicule...). Après en terme de scénario ça fait vraiment forcé. La scène sur la rivière que j'avais déjà vu est pas mal, elle irait très bien au futuroscope... Ca se suit quand même bien sans être réellement déplaisant.
Les Guêpes sont là (Bambaru Avith, Darmasena Pathiraja - 1978) 6/10
Beau film, malgré quelques limites techniques (en tout cas pour l'époque en comparaison de ce qui pouvait se faire ailleurs), qui aura quand même peiné à me passionner.
Le soupire des vagues (Umi o kakeru, Kôji Fukada - 2018) 6/10
Bilan mitigé pour mon premier Kôji Fukada. C'est beau, j'aime plutôt bien ce que ça raconte et la manière dont ça le raconte, avec ce fantastique au milieu d'un réalisme qui tourne à l'onirique. Mais je me suis aussi un petit peu ennuyé.
Les Collines de la terreur (Chato's Land, Michael Winner - 1972) 7/10
Le récit est assez classique, avec une traque où traqueurs deviennent traqués, mais c'est fait avec une limpidité exemplaire. Y'a vraiment pas de gras dans ce scénario qui déroule avec une grande fluidité malgré ses (nombreux) personnages. Tout est vite posé, les enjeux, la caractérisation de chaque membre de la petite troupe, et tout cela va évoluer d'une manière certes assez prévisible mais efficace dans ce que nous raconte le film en recréant une petite communauté. Et la mise en scène est au diapason de l'écriture, toujours très lisible dans son jeu de cache-cache, dans le rendu de cet environnement désertique étouffant, dans les petits regards que les uns et les autres se lancent. Ca ne m'étonnerais pas non plus qu'un second visionnage dévoile d'autres subtilités de la mise en scène par exemple dans sa différence de filmer Bronson (plus à hauteur d'homme ?) et la troupe de Palance (plus pris de haut ?). Car ce qui me reste en tête c'est un peu cette image décalée, satirique, d'un groupe d'un bonne dizaine d'hommes, fait d'anciens militaires, de rednecks, de suiveurs, parti faire la guerre à un unique indien. Et ça ne va pas se passer comme prévu. Le parallèle avec le Vietnam semble alors assez évident, et plus généralement avec l'aventurisme guerrier qui entends souder toute la communauté national derrière un ennemi désigné.
Le rayon bleu (Blue Sunshine, Jeff Lieberman - 1977) 6/10
Sympathique film, bien ancré dans son époque de fin des 70s. Lieberman questionne ces anciens hippies dans une oeuvre au suspens et au malaise plutôt bien maitrisé et bien accompagné par le score de Charles Gross. Le petit budget se ressent en revanche pas mal.
Kaamelott: Premier volet (Alexandre Astier - 2021) 5/10
C'est quand même assez laborieux. C'est pas désagréable à regarder quand on connait et qu'on apprécie la série, ce qui est mon cas (sans être fan). Mais ça ne décolle jamais vraiment, ça tourne un peu à vide se reposant beaucoup sur les blagues les plus connus, les traits de caractère les plus connus, au risque de tomber dans la caricature.
Silence (Chinmoku, Masahiro Shinoda - 1971) 7/10
De très belles choses dans ce film, notamment la photo, le score, certaines compositions de plans. Mais aussi l'aspect politique en s'intéressant aux habitants de ces villages, finalement plus intéressant que l'histoire de ces deux prêtre un peu agaçant.
Hana et Alice mènent l'enquête (Hana to Arisu satsujin jiken, Shunji Iwai - 2015) 7/10
Je n'ai pas vu le premier film, je perds donc surement un peu en terme de référence, mais très belle découverte néanmoins. Je n'ai pas du tout été gêné ni par la rotoscopie ni par le dessin parfois minimaliste au niveau des personnages. J'ai pas contre été soufflé par la beauté des décors, très riche, fourmillant de détails, et par les couleurs, notamment la lumière à base d'aquarelle. Iwai semble adoré ça, notamment ces reflets rosés, donnant l'impression que 80% du film se déroule au coucher ou au lever du soleil. Le début du film m'a un peu surpris, assez orienté jeunesse, pour évoluer assez rapidement vers quelques choses de plus complexe dans son portrait de l'adolescence, et j'ai particulièrement apprécié quelques petits détours en forme de parenthèse, issu d'amusants quiproquos (comme avec le vieux monsieur). Hana et Alice sont attachantes et l'évolution de leur relation comme de leur place dans le récit est bien écrit. On a vraiment une narration qui colle à cette animation légère et poétique, majoritairement lumineuse, sans passer sous silence certains affres de cette période de la vie.
Séries :
Seinfeld - Saison 3 : en cours
The Office (US) - Saison 9 : en cours
OVNI(s) - Saison 2 : en cours
Précédemment...
Film du mois :
LE LÂCHE, de Satyajit Ray (1965)
Découvertes & revisionnages :
Mandibules (Quentin Dupieux - 2020) 6/10
Je ne suis pas un habitué du Palmashow, pas que je n'aime pas, mais simplement jamais trop regardé. J'ai eu un peu peur au début d'être fatigué par leur jeu. Finalement ça va, ça tiens l'heure et quart. C'est un Dupieux qui me semble quand même plus léger que d'autres, que ce soit en terme d'ambiance (même s'il arrive à distiller un peu d'angoisse dans la belle baraque), ou de récit. Ca donne un peu l'impression d'avoir un pitch de court métrage étiré sur plus d'une heure. Ca fonctionne assez bien, c'est sympathique et amusant, mais ça fait aussi un peu paresseux.
Le lâche (Kapurush, Satyajit Ray - 1965) 9/10
Une sublime histoire d'un ancien amour retrouvé. Grosse surprise, je m'attendais à un beau mais mineur Ray et je me retrouve face à une oeuvre d'une puissance et d'une densité rare, densité renforcée par la courte durée du film (1h10). On y retrouve le duo d'acteur de Charulata avec une Madhabi Mukherjee bouleversante. Tout fonctionne à merveille ici, les mouvements de caméra, le jeu sur la profondeur de champs, la narration émaillée de flashback (faisant ressortir de plus belle la tristesse des personnages du présent), les petits détails révélant des non-dits. Une grande réussite.
La grande ville (Mahanagar, Satyajit Ray - 1963) 8/10
Avec ce récit de femme qui cherche à travailler pour aider sa famille dans une situation financière compliqué, le film préfigure sur pas mal de points les films suivant de Ray, Charulata et Le lâche, notamment par le portrait de la femme et du mari. Mais c'est aussi une oeuvre très riche d'autres thématiques, jouant superbement avec la "grande ville" de Calcutta, ne la dévoilant qu'au fur et à mesure, avec ses différents quartiers, sa foule. Si j'ai beaucoup aimé le film tout du long c'est vraiment dans son final, avec des dialogues comme seul Ray sait les faire (même si le film est adapté d'une nouvelle, les dialogues sont de lui), que l'ampleur émotionnelle se déploie totalement.
Le saint (The Saint, Satyajit Ray - 1965) 5/10
Film qui est sorti en duo avec Le lâche au bengale, il est très différent et cette fois ci effectivement mineur. Ou en tout cas bien moins universel dans sa comédie satirique envers la religion, qui doit plus parler aux bengalis. Mais plus généralement je n'ai pas trouvé la même subtilité, la même poésie que dans les autres films que j'ai pu voir de lui, ayant même un peu du mal à rester accroché.
Au gré du courant (Nagareru, Mikio Naruse - 1956) 6/10
Très beau casting pour un film qui aura malheureusement eu du mal a me passionner. Cette histoire de maison de geisha en perte de vitesse n'est pas inintéressante en soi mais j'ai trouvé l'écriture un peu brouillonne, on a pas la fluidité des autres films que j'ai vu de lui, on se perds un peu entre les différents protagonistes. Centrer le récit sur la patronne ou le personnage de Takamine aurait été, à mon sens, préférable.
Sans pour sang (Blood simple, Joel Coen & Ehan Coen - 1984) 7/10
Visuellement et en terme de mise en scène le film est sublime et d'une grande maitrise. L'ouverture m'a d'ailleurs fait penser à Mulholland Drive. L'ambiance y est excellente aussi, et si le ton n'est pas à la comédie on a déjà dès ce premier film quelques personnages cocasses. Donc ça se suit très bien (même si relativement convenu), mais il manque peut être un petit quelque chose dans l'écriture pour le mettre au niveau de leurs meilleurs films.
Médecin de nuit (Elie Wajeman - 2020) 5/10
Assez déçu. J'en avais lu pas mal de bien et le film a, sur le papier, un beau potentiel. Marier le film à tendance documentaire sur un médecin de nuit et le film noir ça aurait pu être super. Malheureusement le premier point est beaucoup trop léger, la faute à un surplus d'intrigues secondaires et de rebondissement qui n'apporte rien. Ou pire, qui rendent le personnage principal antipathique. Dommage car Macaigne tient plutôt bien son rôle et l'ambiance noire, angoissante, assez réussi. Mais la partie "romance" est totalement raté et inutile à mes yeux, son personnage n'avais pas besoin de ça pour être un peu trouble. Idem pour le twist.
Une fille pour Gregory (Gregory's girl, Bill Forsyth - 1980) 7/10
Le jeune timide et original Gregory s'amourache d'une de ses camarades de l'équipe de football. Le ton du film est très particulier, on retrouve l'ambiance un peu flottante et décalé de Local Hero du même réalisateur qui m'avait déjà bien plu. On est en revanche de la même manière un peu perdu, ne sachant pas trop où le film nous amène. C'est déstabilisant, il faut se laisser porter, par ses personnages attachants et sa petite musique étrange, jusqu'à ce beau final, métaphore du coeur d'artichaut adolescent.
Quand une femme monte l'escalier (Onna ga kaidan wo agaru toki, Mikio Naruse - 1960) 7/10
Hideko Takamine dans le rôle d'une hôtesse d'un bar sur le déclin, et qui reste fidèle à son mari décédé. Un nouveau beau portrait de femme, Takamine toujours aussi délicate pour faire passer la subtilité du récit de son personnage qui doit maintenir une sourire de façade dès qu'elle monte le fameux escalier. Malgré ça, pas le plus passionnant que j'ai vu, avec quelques longueurs.
Benedetta (Paul Verhoeven - 2021) 4/10
Sentiment toujours inconfortable devant un film quand on ne sait pas si on doit rire ou si c'est du premier degré. Autant Showgirls cultivait un certains sens du mauvais goût, mais tout était cohérent, dans la forme comme sur le fond, ça ne faisait pas gratuit ou facile. Là on dirait vraiment un film de petit malin qui veut se la jouer provoc', avec du mauvais goût pour du mauvais goût et du cul pour le cul. J'y ai vu très peu d'intérêt si ce n'est le jeu sur l'ambiguïté du personnage d'Efira. Il y a certains passages (les rêves surtout) assez gênant, même en terme de réalisation.
Le bras armée de la loi (Sang gong kei bing, Johnny Mak - 1984) 7/10
Un polar HK avant la "hype" Woo, donc dans une veine réaliste, sociale, à la Alex Cheung sur Cops and Robbers ou Man on the Brink. C'est assez cru, avec un gang de voleurs (incarné par des acteurs amateurs) tantôt touchants parce qu'on voit leurs faiblesses, leur part d'humanité, tantôt inquiétants lorsque la violence se déchaîne. Le film ajoute à ce récit un contexte sur les contradictions chine/HK car les voleurs sont des chinois qui viennent à HK qu'ils voient comme une source d'enrichissement facile. Comme d'autres polars HK de cette époque ça fait parfois un peu bordélique/brouillon, mais ça fait, à mon sens, parti du charme, très "brut de décoffrage" avec un sentiment d'urgence, de fuite en avant. A noter quelques beaux effets de mise en scène, le réalisme virant parfois quasiment au surréalisme comme la course poursuite dans les étroites ruelles. Ou lors d'explosion de violence, comme à la patinoire.
Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Chiyari Fuji, Tomu Uchida - 1955) 8/10
Film passionnant à plus d'un titre, car son réalisateur, Tomu Uchida, était parti dans les années 40 soutenir l'effort de guerre nationaliste et militariste du Japon en Mandchourie pour des films de propagandes. Lorsque cette région est reprise par la Chine il est fait prisonnier, et va peu à peu adhérer aux idéaux de la république populaire de chine. Revenant en 1954 au Japon, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée est son premier film d'après guerre, et sa nouvelle vision de la société y transparait assez nettement. Il reprend ainsi les genre du jidai-geki et du chanbara pour pour décaler le point de vue, non plus centré sur le personnage du samouraï, mais sur ses serviteurs et le petit peuple qu'ils vont croiser lors de leur voyage. Même le samouraï principal est bien éloigné des autres de son rang qu'ils croiseront, loin de leur brutalité il se montre au contraire assez attentionné envers les autres et avec un sens de la justice plus que de l'honneur. C'est ainsi tout l'ordre sociale féodale qu'il remet en question, mais lui donnant un écho à travers les époques pour en faire un film humaniste et engagé socialement.
Le héros (Nayak, Satyajit Ray - 1966) 9/10
Film qui se passe quasi exclusivement dans un train où voyage un célèbre acteur bengali qui va discuter avec un certains nombres de personnes, le faisant évoluer et voir les choses de manière assez différente. Encore une très belle réussite de Ray. On s'échappe à plusieurs reprises du train, que ce soit par des scènes de rêves ou des flashbacks. Il y a une dualité assez dialectique dans ce scénario, un des rares originales de Ray, avec d'un côté une réflexion sur le cinéma en général et le cinéma bengali en particulier, sa place dans la société, la manière dont il est vu de haut par une certaines bourgeoisies. Et de l'autre le côté aliénant de son industrie, de son star system, avec notre "héros", qui a peu à peu, au fil de sa carrière, abandonné ses idéaux. Le tout avec toute la subtilité et la poésie de Ray.
Nuages épars ( Midaregumo, Mikio Naruse - 1967) 9/10
Un sublime Naruse, en couleur et en scope. C'était l'époque où les studios étaient en perte de vitesse par rapport à d'autres loisirs et à la télévision, donc ils mettaient le paquet sur l'expérience en salle, et c'est vrai que sur grand écran ça doit être assez époustouflant de beauté. J'avais un peu peur avant de me lancer dedans au vu du synopsis, relatant la relation entre une femme et une homme, responsable de la mort de son mari. Inquiétude vite envolée, le film est tout en délicatesse, jouant des ellipses, tout se fait de manière naturelle, le spectateur voyant lui même son regard évolué au fil du film. Yûzô Kayama et Yôko Tsukasa sont eux à la fois magnifique et très juste dans ce dernier film de Naruse.
Les 2 Alfred (Bruno Podalydès - 2020) 5/10
Ca démarre pas trop mal, l'idée me parle pas mal mais finalement ça tire un peu trop sur la corde sans rien apporté de spécial, en tournant gentiment en rond, et finalement tout le monde il est gentil. Moui.
L'Excellente Aventure de Bill & Ted (Bill & Ted’s Excellent Adventure, Stephen Herek - 1989) 6/10
Le film vaut surtout pour la gueule et le jeu de Keanu. Après le film est sympathique et se regarde sans déplaisir, mais ne va pas chercher trop loin non plus.
Le Hobbit: La Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug, Peter Jackson - 2013) 6/10
Moins bordélique que le premier, moins moche aussi j'ai eu l'impression (même si le dragon a une tête quand même assez ridicule...). Après en terme de scénario ça fait vraiment forcé. La scène sur la rivière que j'avais déjà vu est pas mal, elle irait très bien au futuroscope... Ca se suit quand même bien sans être réellement déplaisant.
Les Guêpes sont là (Bambaru Avith, Darmasena Pathiraja - 1978) 6/10
Beau film, malgré quelques limites techniques (en tout cas pour l'époque en comparaison de ce qui pouvait se faire ailleurs), qui aura quand même peiné à me passionner.
Le soupire des vagues (Umi o kakeru, Kôji Fukada - 2018) 6/10
Bilan mitigé pour mon premier Kôji Fukada. C'est beau, j'aime plutôt bien ce que ça raconte et la manière dont ça le raconte, avec ce fantastique au milieu d'un réalisme qui tourne à l'onirique. Mais je me suis aussi un petit peu ennuyé.
Les Collines de la terreur (Chato's Land, Michael Winner - 1972) 7/10
Le récit est assez classique, avec une traque où traqueurs deviennent traqués, mais c'est fait avec une limpidité exemplaire. Y'a vraiment pas de gras dans ce scénario qui déroule avec une grande fluidité malgré ses (nombreux) personnages. Tout est vite posé, les enjeux, la caractérisation de chaque membre de la petite troupe, et tout cela va évoluer d'une manière certes assez prévisible mais efficace dans ce que nous raconte le film en recréant une petite communauté. Et la mise en scène est au diapason de l'écriture, toujours très lisible dans son jeu de cache-cache, dans le rendu de cet environnement désertique étouffant, dans les petits regards que les uns et les autres se lancent. Ca ne m'étonnerais pas non plus qu'un second visionnage dévoile d'autres subtilités de la mise en scène par exemple dans sa différence de filmer Bronson (plus à hauteur d'homme ?) et la troupe de Palance (plus pris de haut ?). Car ce qui me reste en tête c'est un peu cette image décalée, satirique, d'un groupe d'un bonne dizaine d'hommes, fait d'anciens militaires, de rednecks, de suiveurs, parti faire la guerre à un unique indien. Et ça ne va pas se passer comme prévu. Le parallèle avec le Vietnam semble alors assez évident, et plus généralement avec l'aventurisme guerrier qui entends souder toute la communauté national derrière un ennemi désigné.
Le rayon bleu (Blue Sunshine, Jeff Lieberman - 1977) 6/10
Sympathique film, bien ancré dans son époque de fin des 70s. Lieberman questionne ces anciens hippies dans une oeuvre au suspens et au malaise plutôt bien maitrisé et bien accompagné par le score de Charles Gross. Le petit budget se ressent en revanche pas mal.
Kaamelott: Premier volet (Alexandre Astier - 2021) 5/10
C'est quand même assez laborieux. C'est pas désagréable à regarder quand on connait et qu'on apprécie la série, ce qui est mon cas (sans être fan). Mais ça ne décolle jamais vraiment, ça tourne un peu à vide se reposant beaucoup sur les blagues les plus connus, les traits de caractère les plus connus, au risque de tomber dans la caricature.
Silence (Chinmoku, Masahiro Shinoda - 1971) 7/10
De très belles choses dans ce film, notamment la photo, le score, certaines compositions de plans. Mais aussi l'aspect politique en s'intéressant aux habitants de ces villages, finalement plus intéressant que l'histoire de ces deux prêtre un peu agaçant.
Hana et Alice mènent l'enquête (Hana to Arisu satsujin jiken, Shunji Iwai - 2015) 7/10
Je n'ai pas vu le premier film, je perds donc surement un peu en terme de référence, mais très belle découverte néanmoins. Je n'ai pas du tout été gêné ni par la rotoscopie ni par le dessin parfois minimaliste au niveau des personnages. J'ai pas contre été soufflé par la beauté des décors, très riche, fourmillant de détails, et par les couleurs, notamment la lumière à base d'aquarelle. Iwai semble adoré ça, notamment ces reflets rosés, donnant l'impression que 80% du film se déroule au coucher ou au lever du soleil. Le début du film m'a un peu surpris, assez orienté jeunesse, pour évoluer assez rapidement vers quelques choses de plus complexe dans son portrait de l'adolescence, et j'ai particulièrement apprécié quelques petits détours en forme de parenthèse, issu d'amusants quiproquos (comme avec le vieux monsieur). Hana et Alice sont attachantes et l'évolution de leur relation comme de leur place dans le récit est bien écrit. On a vraiment une narration qui colle à cette animation légère et poétique, majoritairement lumineuse, sans passer sous silence certains affres de cette période de la vie.
Séries :
Seinfeld - Saison 3 : en cours
The Office (US) - Saison 9 : en cours
OVNI(s) - Saison 2 : en cours
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Dernière modification par Arn le 3 mai 22, 11:23, modifié 12 fois.
- Dale Cooper
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Films découverts
Freddy chapitre 6 - La Fin de Freddy - L'ultime cauchemar (Rachel Talalay) : 1 / 10
Freddy chapitre 7 - Freddy sort de la nuit (Wes Craven) : 4 / 10
Freddy Reboot - Les Griffes de la nuit (Samuel Bayer) : 1 / 10
Wake in Fright (Ted Kotcheff) : 8 / 10
Étrange Séduction (Paul Schrader) : 7 / 10
Films revus
Freddy chapitre 2 - La Revanche de Freddy (Jack Sholder) : 2 / 10
Freddy chapitre 3 - Les Griffes du cauchemar (Chuck Russell) : 6 / 10
Freddy chapitre 4 - Le Cauchemar de Freddy (Renny Harlin) : 3 / 10
Freddy chapitre 5 - L'Enfant du cauchemar (Stephen Hopkins) : 2 / 10 (enfin plus ou moins une découverte, je m'étais arrêté en cours la dernière fois)
La Vaginale (François Perrin) : 7 / 10
Un Singe en hiver (Henri Verneuil) : 8,5 / 10
Witness (Peter Weir) : 7,5 / 10
Frantic (Roman Polanski) : 8,5 / 10
Lawrence d'Arabie (David Lean) : Mais quel putain de grand film / 10
Django Unchained (Quentin Tarantino) : 6 / 10
Dernière modification par Dale Cooper le 31 mars 22, 17:55, modifié 15 fois.
- Père Jules
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
(films vus, revus et redécouverts)
UN PETIT CARROUSEL DE FETE (Zoltan Fabri, 1956) 8,5
IMPITOYABLE (Clint Eastwood, 1992) 8,5
THE BIG LEBOWSKI (Joel & Ethan Coen, 1998) 8
NI JUGE, NI SOUMISE (Yves Hinant & Jean Libon, 2017) 8
ALIENS, LE RETOUR (James Cameron, 1986) 7,5
L'ARBRE, LE MAIRE ET LA MEDIATHEQUE (Eric Rohmer, 1993) 7
HENRI IV, LE ROI FOU (Marco Bellocchio, 1984) 7
GREMLINS (Joe Dante, 1984) 7
GUY (Alex Lutz, 2018) 7
LES PROIES DU VAMPIRE (Fernando Mendez, 1957) 7
DANS LA LIGNE DE MIRE (Wolfgang Petersen, 1993) 7
OLD HENRY (Potsy Ponciroli, 2021) 6,5
THE BOXER (Shuji Terayama, 1977) 6
GROSSE FATIGUE (Michel Blanc, 1994) 5,5
LES COULOIRS DU TEMPS: LES VISITEURS II (Jean-Marie Poiré, 1998) 2
(films vus, revus et redécouverts)
UN PETIT CARROUSEL DE FETE (Zoltan Fabri, 1956) 8,5
IMPITOYABLE (Clint Eastwood, 1992) 8,5
THE BIG LEBOWSKI (Joel & Ethan Coen, 1998) 8
NI JUGE, NI SOUMISE (Yves Hinant & Jean Libon, 2017) 8
ALIENS, LE RETOUR (James Cameron, 1986) 7,5
L'ARBRE, LE MAIRE ET LA MEDIATHEQUE (Eric Rohmer, 1993) 7
HENRI IV, LE ROI FOU (Marco Bellocchio, 1984) 7
GREMLINS (Joe Dante, 1984) 7
GUY (Alex Lutz, 2018) 7
LES PROIES DU VAMPIRE (Fernando Mendez, 1957) 7
DANS LA LIGNE DE MIRE (Wolfgang Petersen, 1993) 7
OLD HENRY (Potsy Ponciroli, 2021) 6,5
THE BOXER (Shuji Terayama, 1977) 6
GROSSE FATIGUE (Michel Blanc, 1994) 5,5
LES COULOIRS DU TEMPS: LES VISITEURS II (Jean-Marie Poiré, 1998) 2
Dernière modification par Père Jules le 30 mars 22, 13:59, modifié 7 fois.
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
Film du mois
Découvertes
Citizen Kane - Orson Welles - 1941 - 10/10
Suite au décès d'un célèbre magnat de la presse, milliardaire et réputé mégalomane, un reporter cherche à comprendre la signification du dernier mot que cette personnalité a prononcé avant de rendre l'âme : Rosebud. Il enquête alors auprès de l'entourage du magnat qui retrace l'avènement et la déchéance de cet illustre personnage… En partant d'un postulat pourtant peu intéressant, Welles transcende son matériau avec génie et livre le parcours d'une vie désœuvrée face au manque d'amour et à la perte de l'innocence. Sublime.
La Soif Du Mal (reconstructed version) - Orson Welles - 1958 - 9.5/10
Dans une ville frontière entre les États-Unis et le Mexique et suite à l'attentat meurtrier perpétré contre un notable, l'association entre deux policiers aux méthodes très différentes va les mener à se livrer une lutte sans merci... Le chant du cygne du film noir sublimé par le génie d'Orson Welles. Un pur chef-d’œuvre.
Seuls Sont Les Indomptés - David Miller - 1962 - 9/10
Au début des années 1960, un cowboy farouchement indépendant et rejetant les mentalités progressistes du monde moderne s'empêtre dans une haletante courses-poursuites avec un shérif coriace… Préfigurant "Rambo" de 20 ans, cette formidable adaptation du roman d'Edward Abbey reste certainement l'un des plus grands westerns modernes du XXème siècle. Kirk Douglas en cowboy solitaire et Walter Matthau en policier acharné sont tout bonnement formidables. Un très grand film.
Clean, Shaven - Lodge Kerrigan - 1993 - 9/10
Tout juste sorti d'un institut psychiatrique, un homme tourmenté par des hallucinations tente de retrouver sa fille. En chemin, il devient le suspect du meurtre d'une enfant… Dépeignant les émotions brutes et le désespoir d'une personne atteinte de schizophrénie, le premier long-métrage de Kerrigan joue constamment avec les apparences et c'est entre répulsion et fascination que l'on suit l'épopée du protagoniste génialement interprété par Peter Greene. Un pur chef-d'œuvre.
La Dame De Shanghai - Orson Welles - 1947 - 8.5/10
Victime d'une agression, Elsa, jeune femme mariée à un riche et célèbre avocat, est secourue par un marin. Ce dernier se voit alors engagé sur le yacht du couple et devient l'amant d'Elsa lors d'une croisière où manipulation, perversion et folie vont s'entrechoquer… En mixant l'univers du film noir à celui du film d'aventure, Welles aboutit à la combinaison parfaite pour séduire le grand public. Malheureusement, le métrage se verra lui aussi charcuté au montage afin de ne pas abimer l'image de Rita Hayworth, pourtant fabuleuse en bourgeoise vénéneuse. Quant à Welles, il est simplement génial devant et derrière la caméra.
Wake In Fright - Ted Kotcheff - 1970 - 8.5/10
Durant les vacances de fin d'année, un instituteur fait escale le temps d'une nuit dans une petite ville proche de l'Outback australien. Ses diverses rencontres vont le guider à s'enivrer jusqu'aux frontières de la folie... Une pépite filmique faite de sueur, de bière et de sang. Incontournable.
Images - Robert Altman - 1972 - 8.5/10
Auteure de contes pour enfants, une femme mariée à l'imagination débordante est en proie d'hallucinations qui la mèneront jusqu'à la folie destructrice… Vertigineusement onirique, une œuvre que l'on peut considérer comme un thriller mental épaulé par la magistrale interprétation de Susannah York. À deux doigts du chef-d'œuvre absolu.
3 Femmes - Robert Altman - 1977 - 8.5/10
Engagée dans un sanatorium, une jeune femme de 18 ans reste fascinée par le modèle de perfection qu'affiche sa colocataire. Cette dernière lui présente une mystérieuse artiste-peintre enceinte. Semblant différentes en surface, c'est la folie de ces trois femmes qui les rapprochera dangereusement... En anticipant le cinéma de David Lynch (en l’occurrence l'univers de "Mulholland Drive"), Altman crée une œuvre avant-gardiste où se tissent des liens aussi fascinants que destructeurs. Un très grand film.
Panic Sur Florida Beach - Joe Dante - 1993 - 8/10
En 1962, en pleine crise des missiles à Cuba, le monde est effrayé par l'hypothèse d'une 3ème Guerre Mondiale. Mais pour Gene, un adolescent de 15 ans, seule la venue d'un réalisateur de séries Z de science-fiction dans sa petite ville de Floride est importante. L'artiste et son équipe viennent en effet présenter en avant-première un nouveau film intitulé "Mant !" qui narre l'histoire d'un homme métamorphosé en fourmi géante… Dante évite intelligemment de sombrer dans le passéisme avec cet hommage nostalgique et drôlissime aux monsters movies des années 1950. Un joyau de comédie pour les petits et les grands.
Ni Juge, Ni Soumise - Jean Libon & Yves Hinant - 2017 - 8/10
Anne Gruwez, juge d'instruction bruxelloise sans filtre et haute en couleur, a autorisé les caméras de deux cinéastes à filmer ses auditions et ses enquêtes criminelles… Quand la réalité dépasse la fiction, un documentaire jubilatoire aussi terrifiant qu'hilarant tendant forcément à devenir culte.
Gosses De Tokyo - Yasujirô Ozu - 1932 - 7.5/10
Tandis que la famille Yoshii déménage pour vivre près de l'entreprise où travaille le père, les deux fils entrent en conflit avec une petite bande d'enfants bagarreurs… Une tendre et pertinente observation sur l'enfance portée par de nombreuses scènes tour à tour hilarantes et émouvantes. Un très beau Ozu dans sa période muette.
Casablanca - Michael Curtiz - 1942 - 7.5/10
Durant la Seconde Guerre mondiale, à Casablanca, le propriétaire d'un club réputé retrouve l'amour de sa vie qui l'avait abandonné quelques mois plus tôt à Paris. Elle est accompagnée de son mari, un chef de la résistance qui cherche des sauf-conduits qui leur permettront de fuir jusqu'aux États-Unis… Un grand classique du cinéma nord-américain et dont le succès fut historiquement important en raison de son impact énorme sur l'accroissement du soutien du public U.S envers la guerre en Europe.
Le Troisième Homme - Carol Reed - 1949 - 7.5/10
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un écrivain débarque à Viennes et assiste inopinément aux funérailles de son ami d'enfance. Cherchant à résoudre la véritable cause de la mort de ce dernier, il va plonger dans un univers énigmatique, paranoïaque et fantomatique... Auréolé de la Palme d'Or cannoise, le métrage réalisé par Carol Reed sous influence expressionniste propose un casting 5 étoiles se mouvant dans un décors aussi lugubre que fantomal. Excellent.
L'Homme Qui N'A Pas D'Étoile - King Vidor - 1955 - 7.5/10
Traversant les États-Unis en pleine édification, un homme se voit embauché comme contremaître dans un ranch où la jolie et ambitieuse propriétaire s'avère être d'une duplicité perverse… Un excellent western dominé par les brillantes prestations de Jeanne Crain et de Kirk Douglas et doublée d'une parfaite maîtrise du cadre. Un bijou du genre.
La Mort A Pondu Un Œuf - Giulio Questi - 1968 - 7.5/10
Anna dirige une entreprise de volailles où des expérimentations sont réalisées pour toujours plus de profit. Son mari, Marco, la trompe avec sa nièce Gabrielle qui, elle, joue un double-jeu dans les bras de son amant. Si Marco préconise d'éliminer Anna, Gabrielle utilise son amant pour se débarrasser de Marco qui semble, de plus, être un psychopathe sadique qui tue des prostituées… Considéré à tort comme un giallo, le métrage emprunte néanmoins les codes du genre pour mieux jouer avec les apparences et arborer un sous-texte anticapitaliste très affirmé. Expérimental et fascinant dans son ensemble.
L'Homme Qui Venait D'Ailleurs - Nicolas Roeg - 1976 - 7.5/10
Alors que sa planète est ravagée par la sécheresse, un extraterrestre débarque sur Terre afin d'y puiser de l'eau et construire un vaisseau spatial qui lui permettra de sauver les siens. Mais sa rencontre avec une femme et la découverte de sa nature par les autorités vont irrémédiablement changer tous ses plans… Le charisme de David Bowie, la géniale prestation de Candy Clark et la brillante réalisation de Nicolas Roeg ont permis à ce conte SF poétique, doublé d'un plaidoyer pour les différences, à devenir une œuvre culte.
Zombie Lover - The Deagol Brothers - 2008 - 7.5/10
Wendy, une adolescente de 17 ans, disparait et se voit officiellement déclarée morte quelques jours plus tard. Le tragique deuil que vont vivre ses amis, chacun à leur manière, métamorphosera leur vie à jamais… Quel beau et putride film que ce "Make-Out With Violence" (titre original), considéré à tort comme un film horrifique. Une œuvre crépusculaire réalisée sans grand moyen mais qui transpire perpétuellement l'amour du cinéma.
The Guilty - Gustav Möller - 2017 - 7.5/10
Un policier affecté aux appels d'urgence prend très à cœur une affaire de kidnapping et outrepasse sa fonction afin de dénouer l'énigme avec son intuition et son téléphone pour seules armes... Huis-clos stupéfiant de tension et de twists mené de main de maître par l'interprétation de Jakob Cedergren et une mise en scène aussi fluide qu'ultra efficace.
Miraï, Ma Petite Soeur - Mamoru Hisoda - 2018 - 7.5/10
Kun, un petit garçon de 4 ans, se voit très contrarié par la naissance de sa sœur cadette qui monopolise désormais l'attention de ses parents. Grâce à un arbre magique, il va entreprendre divers voyages surréalistes dans le temps et rencontrer plusieurs membres de sa famille à différentes époques… Une petite merveille de l'animation où le fantastique onirique s'incruste dans un récit familial d'excellente facture afin de nous guider vers une délicate morale de transmission.
Chœur De Tokyo - Yasujirô Ozu - 1931 - 7/10
Au Japon, durant la crise économique du début des années 1930, un père de famille venant d'être licencié pour avoir pris la défense d'un collègue plus âgé, doit subvenir aux besoins de sa famille... Entre comédie et drame social, un film particulièrement émouvant qui s'affranchit de tout misérabilisme.
La Splendeur Des Amberson - Orson Welles - 1942 - 7/10
Après 20 ans d'absence, un homme revient dans sa ville natale et retrouve son amour de jeunesse qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Cette dernière a consacré ces 20 dernières années à l'éducation de son fils, un jeune homme aussi égocentrique que tyrannique… Deuxième film de Welles qui s'en est vu dépossédé et dont plus de 40 minutes ont été supprimées lors du montage final. Une fin plus optimiste a également été tourné en l'absence de Welles afin de remplacer celle que ce dernier avait initialement prévue. Quel dommage.
L'Œil Du Labyrinthe - Mario Caiano - 1972 - 7/10
Après avoir rêvé de l'assassinat de son amant disparu, une jeune femme part à sa recherche et tombe sur une étrange communauté de jeunes gens oisifs que dirige de main de fer une mystérieuse quinquagénaire… Thriller psychologique considéré à tort comme un giallo, le métrage instaure un véritable climat angoissant dans le cadre d'une luxueuse propriété perpétuellement gorgée de soleil. Malgré quelques défauts, la réussite de l'entreprise reste éclatante.
L'Important C'Est D'Aimer - Andrzej Zulawski - 1974 - 7/10
Servais, un jeune photographe, tombe éperdument amoureux de Nadine, une comédienne à la carrière en berne et mariée à un homme fragile. Par amour pour cette femme tourmentée, Servais s'associe à un mafieux afin de financer une pièce de théâtre où Nadine sera mise en valeur… Première œuvre française de Zulawski qui offre un rôle aussi bouleversant qu'inoubliable à Romy Schneider aux côtés d'un casting 5 étoiles.
Rambo - Ted Kotcheff - 1982 - 7/10
Arrêté pour vagabondage par un shérif tyrannique, un ancien béret vert spécialisé dans les arts de combat extrêmes utilisent ses compétences pour lui échapper... Film d'action ultra culte porté par un Stallone aussi efficace en tant que machine de guerre qu'émouvant en tant qu'être humain. Une réussite du genre.
Scream Girl - Todd Strauss-Schulson - 2015 - 7/10
Trois ans après la mort accidentelle de sa mère, vedette d'un mythique slasher movie 80's, une adolescente, Max, accepte de se rendre à une projection commémorative dudit film avec ses amis. Lorsqu'un incendie se déclare dans la salle de cinéma, Max et ses compagnons se retrouvent coincés à l'intérieur du film… Un hommage original, efficace et hilarant aux slashers d'antan épaulé par une mise en scène soignée et une touchante relation mère-fille. Une excellente surprise.
Asakusa Kid - Gekidan Hitori - 2021 - 7/10
Liftier dans un théâtre-cabaret populaire, le jeune Takeshi Kitano aspire à devenir comédien. Petit protégé du maître de la comédie Senzaburō Fukami, Takeshi apprend les fils du métier sous les conseils avisés de son mentor avant de faire un choix crucial, celui de voler de ses propres ailes... Adaptation du livre autobiographique de Kitano, un métrage relativement classique dans sa forme néanmoins porté par une solide mise en scène et quelques scènes particulièrement émouvantes.
Candy - Christian Marquand - 1968 - 6.5/10
Une jolie et naïve lycéenne part en quête d'illumination spirituelle et croise sur son chemin les personnalités les plus excentriques qui soient sous les traits d'un poète alcoolique, d'un chirurgien fou, d'un bossu lubrique ou encore d'un gourou charlatan… Une sucrerie psychédélique qui égratigne toutes les convenances sociétales et qui se voit portée à bout de bras par la jeune et excellente Ewa Aulin qui donne la réplique aux plus grandes stars masculines de l'époque (Brando, Burton, Huston, Coburn, Aznavour, etc.).
Small Soldiers - Joe Dante - 1998 - 6.5/10
Afin de prouver qu'il est capable de gagner un peu d'argent, un adolescent un brin rebelle et souhaitant retrouver la confiance de ses parents obtient par débrouillardise des figurines dotées d'une nouvelle technologie. Il ignore que ces jouets fonctionnent avec des microprocesseurs qui les programment à s'entretuer… Dante nous offre une sorte de nouveau ''Gremlins'' doublé d'une critique toujours aussi virulente au sujet de notre société de consommation. Les effets spéciaux n'ont étonnamment pris aucune ride.
Le Criminel - Orson Welles - 1946 - 6/10
Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un policier traque les anciens nazis et retrouve sous une nouvelle identité un grand criminel de guerre, responsable de l'organisation de l'Holocauste. La chasse à l'homme commence… Petit thriller qui devait être initialement réalisé par John Huston et que Welles remplaça au pied levé. Le film fut massacré au montage par la production avec plus de 20 minutes de scènes retirées. Malgré une réalisation impeccable jouant avec les codes du film noir et les ombres, Welles renia le métrage.
La Mort Caresse À Minuit - Luciano Ercoli - 1972 - 6/10
Alors qu'elle teste les effets d'un hallucinogène pour un article de presse, un modèle a la vision d'un crime atroce perpétré contre une jeune femme. Ayant vu le visage du meurtrier, elle est désormais traquée par le mystérieux tueur… Ercoli brouille les cartes en mixant giallo et poliziottesco, ce qui offre une position bancale au métrage qui démarre sur des chapeaux de roue en mode giallo avant d'amorcer un long coup de mou pour finalement achever sa course dans une violence brutale tel un poliziottesco de bon aloi. Intéressant sans être pour autant passionnant.
Démons - Lamberto Bava - 1985 - 6/10
Invité à l'étrange avant-première d'un film d'horreur, un petit groupe de personnes se voit confronté aux créatures démoniaques sorties tout droit du long-métrage projeté sur l'écran… Cultissime film gore italien du milieu des années 1980, "Démons" est loin d'être un chef-d'œuvre du genre. La magie fonctionne néanmoins malgré la médiocrité de l'interprétation générale et des dialogues tandis qu'une forme de fascination prend peu à peu le pas sur le rejet initial. Toute la magie du cinéma, en somme.
Démons 2 - Lamberto Bava - 1986 - 6/10
Tandis qu'un film d'horreur est diffusé à la télévision, les locataires d'un immeuble sont attaqués par les démons qui peuplent le film qu'ils visionnent. Un couple d'étudiants, dont la femme est enceinte de 9 mois, va devoir chèrement sauver sa peau… Un peu mieux écrit que le premier opus et se distinguant par plusieurs scènes horrifiques totalement délirantes, "Démons 2" vaut nettement mieux que sa pitoyable réputation d'indécrottable nanar.
The Hole (3D) - Joe Dante - 2009 - 6/10
Deux jeunes frères, qui viennent d'aménager avec leur mère dans une petite ville, découvrent un mystérieux trou sans fond au milieu de leur cave. Épaulés par leur jolie voisine, les trois adolescents vont être confrontés à leurs peurs les plus enfouis… Film horrifique ciblant un public adolescent et dont l'espace tridimensionnel est remarquablement mis en valeur. Un agréable divertissement oldschool qui manque cependant d'originalité.
Curtiz - Tamás Yvan Topolánszky - 2018 - 6/10
En décembre 1941, alors que les Japonais attaquent Pearl Harbor dans le Pacifique, le cinéaste Michael Curtiz entame la réalisation du film "Casablanca" à Los Angeles. Sous la pression du gouvernement qui exige à ce que le métrage soit patriotique, Curtiz doit jouer des coudes pour imposer sa créativité. En parallèle, la soudaine irruption de sa fille, qu'il a abandonnée à sa naissance, va profondément bouleverser son quotidien… Joli film hongrois mixant fiction et réalité dans un écrin en noir et blanc un peu trop léché à mon goût. Avec beaucoup trop d'effets de style, Topolánszky offre une œuvre intéressante sans pour autant atteindre une quelconque forme de fascination chez le spectateur.
Mank - David Fincher - 2020 - 6/10
Portrait du scénariste Herman J. Mankiewicz, alcoolique au tempérament rebelle, lors de la difficile rédaction du script de "Citizen Kane"... Un Fincher classieux, rythmé, porté par de grands acteurs habités (Gary Oldman grandiose, comme souvent) et où ça blablatte pendant des plombes avec des ornements oldschool parfois inopportuns comme les repères de changement de bobines qui n'ont pas grand chose à voir avec la modernité du montage. Intéressant à défaut d'être passionnant.
Blue Sunshine - Jeff Lieberman - 1977 - 5/10
Alors qu'une série de meurtres atroces sévit sur Los Angeles, un innocent soupçonné des homicides mène sa propre enquête... Sujet passionnant remarquablement écrit et teinté de fantastique, mais malheureusement terni par une interprétation quasi amateure et une mise en scène pas toujours inspirée de par ses 25 jours de tournage. Une œuvre néanmoins devenue culte au fil du temps.
The Changeling - Peter Medak - 1979 - 5/10
Veuf suite à un drame, un compositeur et professeur de musique aménage dans une grande bâtisse qui semble hantée par la présence d'un enfant… Un métrage très convenu pour le genre et platement mis en scène malgré la présence technique du chef opérateur de Peckinpah.
Meurtres En VHS - Jeff Lieberman - 1987 - 5/10
À la fin des années 1980, l'employé d'un vidéo-club découvre un complot extraterrestre par le biais de cassettes VHS censées laver le cerveau des humains pour les pousser à s'entretuer... Une série B confectionnée pour les vidéo-clubs et ne se prenant absolument pas au sérieux. Pas jubilatoire pour autant malgré ses divers hommages aux séries Z de science-fiction U.S des années 1950.
The Screaming Skull - Alex Nicol - 1958 - 5/10
Un veuf s'installe dans la demeure qu'il a héritée de son ex-épouse avec sa toute nouvelle compagne. Cette dernière est réveillée chaque nuit par d'horribles hurlements et reste persuadée que le lieu est hanté… Une sorte de ''Rebecca" pour les drive-in avec cependant quelques scènes de terreur gothique bienvenues qui anticipent quelque peu le cinéma de genre italien des années 1960.
Bowie : The Man Who Changed The World - Sonia Anderson - 2016 - 4/10
Portrait de l'artiste multidisciplinaire composé d'images d'archives et d'interventions de proches… Un documentaire parfois intéressant quant à son sujet mais indiscutablement mal monté et sans la moindre chanson de David Bowie à l'appui.
Ready Player One - Steven Spielberg - 2018 - 4/10
En 2045, dans un monde chaotique, un jeune gamer participe à une compétition planétaire dans un univers virtuel aussi fantasmagorique que dangereux… Une sorte d'hommage à la culture geek des années 1980 rempli à ras bord de clichés aussi surannés qu'une série de mauvaises chansons disco lors d'une nuit du nouvel an. Strictement déconseillé aux moins de 40 ans.
The Guilty - Antoine Fuqua - 2021 - 4/10
Alors qu'un gigantesque incendie ravage les collines surplombant Los Angeles, un policier à l'esprit torturé et affecté aux appels d'urgence prend très à cœur une sombre affaire de kidnapping… Remake hollywoodien d'un petit bijou cinématographique danois sans la tension et la subtile mise en scène originelles.
En Passant Pécho - Julien Royal - 2020 - 3/10
Profitant du mariage de sa demi-sœur avec un baron de la drogue, un dealer secondé par son meilleur ami tente de créer son propre réseau de distribution… Si le duo Nassim Lyes / Hedi Bouchenafa est toujours aussi efficace dans son énergie humoristique, le métrage n'en reste pas moins épouvantablement mal écrit et atrocement mal joué par l'ensemble des seconds rôles. Dommage.
Contrecoups - Charlie McDowell - 2021 - 1/10
Introduit par effraction dans la demeure secondaire d'un couple de milliardaires, un cambrioleur est surpris par les propriétaires et joue son va-tout en les séquestrant pour les rançonner… Le réalisateur Charlie McDowell et son épouse Lily Collins s'essaient au film de suspens et de prise d'otage en n'ayant absolument rien à raconter, ni rien à filmer.
Côté Courts
The Ringer - Jeff Lieberman - 1972 - 7/10
Au début des années 1970, la ligne de conduite des techniques de marketing des revendeurs de drogue et celle de l'industrie culturelle consacrée à la jeunesse est formellement identique... Un court-métrage stupéfiant qui débute par le shoot d'héroïne d'une adolescente avant de nous mener dans le bureau d'une réunion de marketing discographique où les mœurs des producteurs et des dealers s'entrecroisent.
Quoi Qu'Il Arrive, Je Vous Aime - Will McCormack & Michael Govier - 2020 - 7/10
Les premiers jours de deuil d'un couple suite à la perte tragique de leur enfant lors d'une fusillade au sein de l'école… Un sujet grave traité avec poésie et épuré par le minimalisme de l'animation. Une jolie réussite.
L'Ombre De La Nuit - Joe Dante - 1985 - 6.5/10
Un adolescent de 13 ans découvre que son pire cauchemar séjourne sous son lit tandis que des meurtres sont perpétrés chaque nuit au sein de son entourage scolaire… Court-métrage issu de la série "La Quatrième Dimension" produite en 1985 et dont le design de la créature a certainement inspiré Victor Salva quelques années plus tard pour son célèbre "Jeepers Creepers".
J'Ai Été Diplômé, Mais… - Yasujirô Ozu - 1929 - 6/10
Diplômé depuis peu, un jeune homme cherchant du travail qui répond à ses compétences ne trouve qu'un petit emploi de réceptionniste… Un film perdu, où subsistent une douzaine de minutes seulement, d'une modernité scénaristique étonnante.
Séries
Les Aventures De Tintin (Intégrale) - Stéphane Bernasconi - 1992 - 6/10
Révisions
↑ à la hausse ↓ à la baisse → à l'identique
Le Vieux Fusil - Robert Enrico - 1975 - 9/10 →
The Uninvited - Lewis Allen - 1943 - 7.5/10 ↓
Au-Delà Du Réel - Ken Russell - 1980 - 7.5/10 →
Gremlins - Joe Dante - 1984 - 7.5/10 ↓
Vote Ou Crève - Joe Dante - 2005 - 7/10 ↑
Hurlements - Joe Dante - 1980 - 7/10 ↑
Piranhas - Joe Dante - 1978 - 6/10 →
La Quatrième Dimension : Le Film - John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante & George Miller - 1983 - 5/10 →
Gremlins 2 : La Nouvelle Génération - Joe Dante - 1990 - 5/10 →
La Guerre Des Sexes - Joe Dante - 2006 - 4/10 ↓
Mes films du mois
Film du mois
Découvertes
Citizen Kane - Orson Welles - 1941 - 10/10
Suite au décès d'un célèbre magnat de la presse, milliardaire et réputé mégalomane, un reporter cherche à comprendre la signification du dernier mot que cette personnalité a prononcé avant de rendre l'âme : Rosebud. Il enquête alors auprès de l'entourage du magnat qui retrace l'avènement et la déchéance de cet illustre personnage… En partant d'un postulat pourtant peu intéressant, Welles transcende son matériau avec génie et livre le parcours d'une vie désœuvrée face au manque d'amour et à la perte de l'innocence. Sublime.
La Soif Du Mal (reconstructed version) - Orson Welles - 1958 - 9.5/10
Dans une ville frontière entre les États-Unis et le Mexique et suite à l'attentat meurtrier perpétré contre un notable, l'association entre deux policiers aux méthodes très différentes va les mener à se livrer une lutte sans merci... Le chant du cygne du film noir sublimé par le génie d'Orson Welles. Un pur chef-d’œuvre.
Seuls Sont Les Indomptés - David Miller - 1962 - 9/10
Au début des années 1960, un cowboy farouchement indépendant et rejetant les mentalités progressistes du monde moderne s'empêtre dans une haletante courses-poursuites avec un shérif coriace… Préfigurant "Rambo" de 20 ans, cette formidable adaptation du roman d'Edward Abbey reste certainement l'un des plus grands westerns modernes du XXème siècle. Kirk Douglas en cowboy solitaire et Walter Matthau en policier acharné sont tout bonnement formidables. Un très grand film.
Clean, Shaven - Lodge Kerrigan - 1993 - 9/10
Tout juste sorti d'un institut psychiatrique, un homme tourmenté par des hallucinations tente de retrouver sa fille. En chemin, il devient le suspect du meurtre d'une enfant… Dépeignant les émotions brutes et le désespoir d'une personne atteinte de schizophrénie, le premier long-métrage de Kerrigan joue constamment avec les apparences et c'est entre répulsion et fascination que l'on suit l'épopée du protagoniste génialement interprété par Peter Greene. Un pur chef-d'œuvre.
La Dame De Shanghai - Orson Welles - 1947 - 8.5/10
Victime d'une agression, Elsa, jeune femme mariée à un riche et célèbre avocat, est secourue par un marin. Ce dernier se voit alors engagé sur le yacht du couple et devient l'amant d'Elsa lors d'une croisière où manipulation, perversion et folie vont s'entrechoquer… En mixant l'univers du film noir à celui du film d'aventure, Welles aboutit à la combinaison parfaite pour séduire le grand public. Malheureusement, le métrage se verra lui aussi charcuté au montage afin de ne pas abimer l'image de Rita Hayworth, pourtant fabuleuse en bourgeoise vénéneuse. Quant à Welles, il est simplement génial devant et derrière la caméra.
Wake In Fright - Ted Kotcheff - 1970 - 8.5/10
Durant les vacances de fin d'année, un instituteur fait escale le temps d'une nuit dans une petite ville proche de l'Outback australien. Ses diverses rencontres vont le guider à s'enivrer jusqu'aux frontières de la folie... Une pépite filmique faite de sueur, de bière et de sang. Incontournable.
Images - Robert Altman - 1972 - 8.5/10
Auteure de contes pour enfants, une femme mariée à l'imagination débordante est en proie d'hallucinations qui la mèneront jusqu'à la folie destructrice… Vertigineusement onirique, une œuvre que l'on peut considérer comme un thriller mental épaulé par la magistrale interprétation de Susannah York. À deux doigts du chef-d'œuvre absolu.
3 Femmes - Robert Altman - 1977 - 8.5/10
Engagée dans un sanatorium, une jeune femme de 18 ans reste fascinée par le modèle de perfection qu'affiche sa colocataire. Cette dernière lui présente une mystérieuse artiste-peintre enceinte. Semblant différentes en surface, c'est la folie de ces trois femmes qui les rapprochera dangereusement... En anticipant le cinéma de David Lynch (en l’occurrence l'univers de "Mulholland Drive"), Altman crée une œuvre avant-gardiste où se tissent des liens aussi fascinants que destructeurs. Un très grand film.
Panic Sur Florida Beach - Joe Dante - 1993 - 8/10
En 1962, en pleine crise des missiles à Cuba, le monde est effrayé par l'hypothèse d'une 3ème Guerre Mondiale. Mais pour Gene, un adolescent de 15 ans, seule la venue d'un réalisateur de séries Z de science-fiction dans sa petite ville de Floride est importante. L'artiste et son équipe viennent en effet présenter en avant-première un nouveau film intitulé "Mant !" qui narre l'histoire d'un homme métamorphosé en fourmi géante… Dante évite intelligemment de sombrer dans le passéisme avec cet hommage nostalgique et drôlissime aux monsters movies des années 1950. Un joyau de comédie pour les petits et les grands.
Ni Juge, Ni Soumise - Jean Libon & Yves Hinant - 2017 - 8/10
Anne Gruwez, juge d'instruction bruxelloise sans filtre et haute en couleur, a autorisé les caméras de deux cinéastes à filmer ses auditions et ses enquêtes criminelles… Quand la réalité dépasse la fiction, un documentaire jubilatoire aussi terrifiant qu'hilarant tendant forcément à devenir culte.
Gosses De Tokyo - Yasujirô Ozu - 1932 - 7.5/10
Tandis que la famille Yoshii déménage pour vivre près de l'entreprise où travaille le père, les deux fils entrent en conflit avec une petite bande d'enfants bagarreurs… Une tendre et pertinente observation sur l'enfance portée par de nombreuses scènes tour à tour hilarantes et émouvantes. Un très beau Ozu dans sa période muette.
Casablanca - Michael Curtiz - 1942 - 7.5/10
Durant la Seconde Guerre mondiale, à Casablanca, le propriétaire d'un club réputé retrouve l'amour de sa vie qui l'avait abandonné quelques mois plus tôt à Paris. Elle est accompagnée de son mari, un chef de la résistance qui cherche des sauf-conduits qui leur permettront de fuir jusqu'aux États-Unis… Un grand classique du cinéma nord-américain et dont le succès fut historiquement important en raison de son impact énorme sur l'accroissement du soutien du public U.S envers la guerre en Europe.
Le Troisième Homme - Carol Reed - 1949 - 7.5/10
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un écrivain débarque à Viennes et assiste inopinément aux funérailles de son ami d'enfance. Cherchant à résoudre la véritable cause de la mort de ce dernier, il va plonger dans un univers énigmatique, paranoïaque et fantomatique... Auréolé de la Palme d'Or cannoise, le métrage réalisé par Carol Reed sous influence expressionniste propose un casting 5 étoiles se mouvant dans un décors aussi lugubre que fantomal. Excellent.
L'Homme Qui N'A Pas D'Étoile - King Vidor - 1955 - 7.5/10
Traversant les États-Unis en pleine édification, un homme se voit embauché comme contremaître dans un ranch où la jolie et ambitieuse propriétaire s'avère être d'une duplicité perverse… Un excellent western dominé par les brillantes prestations de Jeanne Crain et de Kirk Douglas et doublée d'une parfaite maîtrise du cadre. Un bijou du genre.
La Mort A Pondu Un Œuf - Giulio Questi - 1968 - 7.5/10
Anna dirige une entreprise de volailles où des expérimentations sont réalisées pour toujours plus de profit. Son mari, Marco, la trompe avec sa nièce Gabrielle qui, elle, joue un double-jeu dans les bras de son amant. Si Marco préconise d'éliminer Anna, Gabrielle utilise son amant pour se débarrasser de Marco qui semble, de plus, être un psychopathe sadique qui tue des prostituées… Considéré à tort comme un giallo, le métrage emprunte néanmoins les codes du genre pour mieux jouer avec les apparences et arborer un sous-texte anticapitaliste très affirmé. Expérimental et fascinant dans son ensemble.
L'Homme Qui Venait D'Ailleurs - Nicolas Roeg - 1976 - 7.5/10
Alors que sa planète est ravagée par la sécheresse, un extraterrestre débarque sur Terre afin d'y puiser de l'eau et construire un vaisseau spatial qui lui permettra de sauver les siens. Mais sa rencontre avec une femme et la découverte de sa nature par les autorités vont irrémédiablement changer tous ses plans… Le charisme de David Bowie, la géniale prestation de Candy Clark et la brillante réalisation de Nicolas Roeg ont permis à ce conte SF poétique, doublé d'un plaidoyer pour les différences, à devenir une œuvre culte.
Zombie Lover - The Deagol Brothers - 2008 - 7.5/10
Wendy, une adolescente de 17 ans, disparait et se voit officiellement déclarée morte quelques jours plus tard. Le tragique deuil que vont vivre ses amis, chacun à leur manière, métamorphosera leur vie à jamais… Quel beau et putride film que ce "Make-Out With Violence" (titre original), considéré à tort comme un film horrifique. Une œuvre crépusculaire réalisée sans grand moyen mais qui transpire perpétuellement l'amour du cinéma.
The Guilty - Gustav Möller - 2017 - 7.5/10
Un policier affecté aux appels d'urgence prend très à cœur une affaire de kidnapping et outrepasse sa fonction afin de dénouer l'énigme avec son intuition et son téléphone pour seules armes... Huis-clos stupéfiant de tension et de twists mené de main de maître par l'interprétation de Jakob Cedergren et une mise en scène aussi fluide qu'ultra efficace.
Miraï, Ma Petite Soeur - Mamoru Hisoda - 2018 - 7.5/10
Kun, un petit garçon de 4 ans, se voit très contrarié par la naissance de sa sœur cadette qui monopolise désormais l'attention de ses parents. Grâce à un arbre magique, il va entreprendre divers voyages surréalistes dans le temps et rencontrer plusieurs membres de sa famille à différentes époques… Une petite merveille de l'animation où le fantastique onirique s'incruste dans un récit familial d'excellente facture afin de nous guider vers une délicate morale de transmission.
Chœur De Tokyo - Yasujirô Ozu - 1931 - 7/10
Au Japon, durant la crise économique du début des années 1930, un père de famille venant d'être licencié pour avoir pris la défense d'un collègue plus âgé, doit subvenir aux besoins de sa famille... Entre comédie et drame social, un film particulièrement émouvant qui s'affranchit de tout misérabilisme.
La Splendeur Des Amberson - Orson Welles - 1942 - 7/10
Après 20 ans d'absence, un homme revient dans sa ville natale et retrouve son amour de jeunesse qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Cette dernière a consacré ces 20 dernières années à l'éducation de son fils, un jeune homme aussi égocentrique que tyrannique… Deuxième film de Welles qui s'en est vu dépossédé et dont plus de 40 minutes ont été supprimées lors du montage final. Une fin plus optimiste a également été tourné en l'absence de Welles afin de remplacer celle que ce dernier avait initialement prévue. Quel dommage.
L'Œil Du Labyrinthe - Mario Caiano - 1972 - 7/10
Après avoir rêvé de l'assassinat de son amant disparu, une jeune femme part à sa recherche et tombe sur une étrange communauté de jeunes gens oisifs que dirige de main de fer une mystérieuse quinquagénaire… Thriller psychologique considéré à tort comme un giallo, le métrage instaure un véritable climat angoissant dans le cadre d'une luxueuse propriété perpétuellement gorgée de soleil. Malgré quelques défauts, la réussite de l'entreprise reste éclatante.
L'Important C'Est D'Aimer - Andrzej Zulawski - 1974 - 7/10
Servais, un jeune photographe, tombe éperdument amoureux de Nadine, une comédienne à la carrière en berne et mariée à un homme fragile. Par amour pour cette femme tourmentée, Servais s'associe à un mafieux afin de financer une pièce de théâtre où Nadine sera mise en valeur… Première œuvre française de Zulawski qui offre un rôle aussi bouleversant qu'inoubliable à Romy Schneider aux côtés d'un casting 5 étoiles.
Rambo - Ted Kotcheff - 1982 - 7/10
Arrêté pour vagabondage par un shérif tyrannique, un ancien béret vert spécialisé dans les arts de combat extrêmes utilisent ses compétences pour lui échapper... Film d'action ultra culte porté par un Stallone aussi efficace en tant que machine de guerre qu'émouvant en tant qu'être humain. Une réussite du genre.
Scream Girl - Todd Strauss-Schulson - 2015 - 7/10
Trois ans après la mort accidentelle de sa mère, vedette d'un mythique slasher movie 80's, une adolescente, Max, accepte de se rendre à une projection commémorative dudit film avec ses amis. Lorsqu'un incendie se déclare dans la salle de cinéma, Max et ses compagnons se retrouvent coincés à l'intérieur du film… Un hommage original, efficace et hilarant aux slashers d'antan épaulé par une mise en scène soignée et une touchante relation mère-fille. Une excellente surprise.
Asakusa Kid - Gekidan Hitori - 2021 - 7/10
Liftier dans un théâtre-cabaret populaire, le jeune Takeshi Kitano aspire à devenir comédien. Petit protégé du maître de la comédie Senzaburō Fukami, Takeshi apprend les fils du métier sous les conseils avisés de son mentor avant de faire un choix crucial, celui de voler de ses propres ailes... Adaptation du livre autobiographique de Kitano, un métrage relativement classique dans sa forme néanmoins porté par une solide mise en scène et quelques scènes particulièrement émouvantes.
Candy - Christian Marquand - 1968 - 6.5/10
Une jolie et naïve lycéenne part en quête d'illumination spirituelle et croise sur son chemin les personnalités les plus excentriques qui soient sous les traits d'un poète alcoolique, d'un chirurgien fou, d'un bossu lubrique ou encore d'un gourou charlatan… Une sucrerie psychédélique qui égratigne toutes les convenances sociétales et qui se voit portée à bout de bras par la jeune et excellente Ewa Aulin qui donne la réplique aux plus grandes stars masculines de l'époque (Brando, Burton, Huston, Coburn, Aznavour, etc.).
Small Soldiers - Joe Dante - 1998 - 6.5/10
Afin de prouver qu'il est capable de gagner un peu d'argent, un adolescent un brin rebelle et souhaitant retrouver la confiance de ses parents obtient par débrouillardise des figurines dotées d'une nouvelle technologie. Il ignore que ces jouets fonctionnent avec des microprocesseurs qui les programment à s'entretuer… Dante nous offre une sorte de nouveau ''Gremlins'' doublé d'une critique toujours aussi virulente au sujet de notre société de consommation. Les effets spéciaux n'ont étonnamment pris aucune ride.
Le Criminel - Orson Welles - 1946 - 6/10
Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un policier traque les anciens nazis et retrouve sous une nouvelle identité un grand criminel de guerre, responsable de l'organisation de l'Holocauste. La chasse à l'homme commence… Petit thriller qui devait être initialement réalisé par John Huston et que Welles remplaça au pied levé. Le film fut massacré au montage par la production avec plus de 20 minutes de scènes retirées. Malgré une réalisation impeccable jouant avec les codes du film noir et les ombres, Welles renia le métrage.
La Mort Caresse À Minuit - Luciano Ercoli - 1972 - 6/10
Alors qu'elle teste les effets d'un hallucinogène pour un article de presse, un modèle a la vision d'un crime atroce perpétré contre une jeune femme. Ayant vu le visage du meurtrier, elle est désormais traquée par le mystérieux tueur… Ercoli brouille les cartes en mixant giallo et poliziottesco, ce qui offre une position bancale au métrage qui démarre sur des chapeaux de roue en mode giallo avant d'amorcer un long coup de mou pour finalement achever sa course dans une violence brutale tel un poliziottesco de bon aloi. Intéressant sans être pour autant passionnant.
Démons - Lamberto Bava - 1985 - 6/10
Invité à l'étrange avant-première d'un film d'horreur, un petit groupe de personnes se voit confronté aux créatures démoniaques sorties tout droit du long-métrage projeté sur l'écran… Cultissime film gore italien du milieu des années 1980, "Démons" est loin d'être un chef-d'œuvre du genre. La magie fonctionne néanmoins malgré la médiocrité de l'interprétation générale et des dialogues tandis qu'une forme de fascination prend peu à peu le pas sur le rejet initial. Toute la magie du cinéma, en somme.
Démons 2 - Lamberto Bava - 1986 - 6/10
Tandis qu'un film d'horreur est diffusé à la télévision, les locataires d'un immeuble sont attaqués par les démons qui peuplent le film qu'ils visionnent. Un couple d'étudiants, dont la femme est enceinte de 9 mois, va devoir chèrement sauver sa peau… Un peu mieux écrit que le premier opus et se distinguant par plusieurs scènes horrifiques totalement délirantes, "Démons 2" vaut nettement mieux que sa pitoyable réputation d'indécrottable nanar.
The Hole (3D) - Joe Dante - 2009 - 6/10
Deux jeunes frères, qui viennent d'aménager avec leur mère dans une petite ville, découvrent un mystérieux trou sans fond au milieu de leur cave. Épaulés par leur jolie voisine, les trois adolescents vont être confrontés à leurs peurs les plus enfouis… Film horrifique ciblant un public adolescent et dont l'espace tridimensionnel est remarquablement mis en valeur. Un agréable divertissement oldschool qui manque cependant d'originalité.
Curtiz - Tamás Yvan Topolánszky - 2018 - 6/10
En décembre 1941, alors que les Japonais attaquent Pearl Harbor dans le Pacifique, le cinéaste Michael Curtiz entame la réalisation du film "Casablanca" à Los Angeles. Sous la pression du gouvernement qui exige à ce que le métrage soit patriotique, Curtiz doit jouer des coudes pour imposer sa créativité. En parallèle, la soudaine irruption de sa fille, qu'il a abandonnée à sa naissance, va profondément bouleverser son quotidien… Joli film hongrois mixant fiction et réalité dans un écrin en noir et blanc un peu trop léché à mon goût. Avec beaucoup trop d'effets de style, Topolánszky offre une œuvre intéressante sans pour autant atteindre une quelconque forme de fascination chez le spectateur.
Mank - David Fincher - 2020 - 6/10
Portrait du scénariste Herman J. Mankiewicz, alcoolique au tempérament rebelle, lors de la difficile rédaction du script de "Citizen Kane"... Un Fincher classieux, rythmé, porté par de grands acteurs habités (Gary Oldman grandiose, comme souvent) et où ça blablatte pendant des plombes avec des ornements oldschool parfois inopportuns comme les repères de changement de bobines qui n'ont pas grand chose à voir avec la modernité du montage. Intéressant à défaut d'être passionnant.
Blue Sunshine - Jeff Lieberman - 1977 - 5/10
Alors qu'une série de meurtres atroces sévit sur Los Angeles, un innocent soupçonné des homicides mène sa propre enquête... Sujet passionnant remarquablement écrit et teinté de fantastique, mais malheureusement terni par une interprétation quasi amateure et une mise en scène pas toujours inspirée de par ses 25 jours de tournage. Une œuvre néanmoins devenue culte au fil du temps.
The Changeling - Peter Medak - 1979 - 5/10
Veuf suite à un drame, un compositeur et professeur de musique aménage dans une grande bâtisse qui semble hantée par la présence d'un enfant… Un métrage très convenu pour le genre et platement mis en scène malgré la présence technique du chef opérateur de Peckinpah.
Meurtres En VHS - Jeff Lieberman - 1987 - 5/10
À la fin des années 1980, l'employé d'un vidéo-club découvre un complot extraterrestre par le biais de cassettes VHS censées laver le cerveau des humains pour les pousser à s'entretuer... Une série B confectionnée pour les vidéo-clubs et ne se prenant absolument pas au sérieux. Pas jubilatoire pour autant malgré ses divers hommages aux séries Z de science-fiction U.S des années 1950.
The Screaming Skull - Alex Nicol - 1958 - 5/10
Un veuf s'installe dans la demeure qu'il a héritée de son ex-épouse avec sa toute nouvelle compagne. Cette dernière est réveillée chaque nuit par d'horribles hurlements et reste persuadée que le lieu est hanté… Une sorte de ''Rebecca" pour les drive-in avec cependant quelques scènes de terreur gothique bienvenues qui anticipent quelque peu le cinéma de genre italien des années 1960.
Bowie : The Man Who Changed The World - Sonia Anderson - 2016 - 4/10
Portrait de l'artiste multidisciplinaire composé d'images d'archives et d'interventions de proches… Un documentaire parfois intéressant quant à son sujet mais indiscutablement mal monté et sans la moindre chanson de David Bowie à l'appui.
Ready Player One - Steven Spielberg - 2018 - 4/10
En 2045, dans un monde chaotique, un jeune gamer participe à une compétition planétaire dans un univers virtuel aussi fantasmagorique que dangereux… Une sorte d'hommage à la culture geek des années 1980 rempli à ras bord de clichés aussi surannés qu'une série de mauvaises chansons disco lors d'une nuit du nouvel an. Strictement déconseillé aux moins de 40 ans.
The Guilty - Antoine Fuqua - 2021 - 4/10
Alors qu'un gigantesque incendie ravage les collines surplombant Los Angeles, un policier à l'esprit torturé et affecté aux appels d'urgence prend très à cœur une sombre affaire de kidnapping… Remake hollywoodien d'un petit bijou cinématographique danois sans la tension et la subtile mise en scène originelles.
En Passant Pécho - Julien Royal - 2020 - 3/10
Profitant du mariage de sa demi-sœur avec un baron de la drogue, un dealer secondé par son meilleur ami tente de créer son propre réseau de distribution… Si le duo Nassim Lyes / Hedi Bouchenafa est toujours aussi efficace dans son énergie humoristique, le métrage n'en reste pas moins épouvantablement mal écrit et atrocement mal joué par l'ensemble des seconds rôles. Dommage.
Contrecoups - Charlie McDowell - 2021 - 1/10
Introduit par effraction dans la demeure secondaire d'un couple de milliardaires, un cambrioleur est surpris par les propriétaires et joue son va-tout en les séquestrant pour les rançonner… Le réalisateur Charlie McDowell et son épouse Lily Collins s'essaient au film de suspens et de prise d'otage en n'ayant absolument rien à raconter, ni rien à filmer.
Côté Courts
The Ringer - Jeff Lieberman - 1972 - 7/10
Au début des années 1970, la ligne de conduite des techniques de marketing des revendeurs de drogue et celle de l'industrie culturelle consacrée à la jeunesse est formellement identique... Un court-métrage stupéfiant qui débute par le shoot d'héroïne d'une adolescente avant de nous mener dans le bureau d'une réunion de marketing discographique où les mœurs des producteurs et des dealers s'entrecroisent.
Quoi Qu'Il Arrive, Je Vous Aime - Will McCormack & Michael Govier - 2020 - 7/10
Les premiers jours de deuil d'un couple suite à la perte tragique de leur enfant lors d'une fusillade au sein de l'école… Un sujet grave traité avec poésie et épuré par le minimalisme de l'animation. Une jolie réussite.
L'Ombre De La Nuit - Joe Dante - 1985 - 6.5/10
Un adolescent de 13 ans découvre que son pire cauchemar séjourne sous son lit tandis que des meurtres sont perpétrés chaque nuit au sein de son entourage scolaire… Court-métrage issu de la série "La Quatrième Dimension" produite en 1985 et dont le design de la créature a certainement inspiré Victor Salva quelques années plus tard pour son célèbre "Jeepers Creepers".
J'Ai Été Diplômé, Mais… - Yasujirô Ozu - 1929 - 6/10
Diplômé depuis peu, un jeune homme cherchant du travail qui répond à ses compétences ne trouve qu'un petit emploi de réceptionniste… Un film perdu, où subsistent une douzaine de minutes seulement, d'une modernité scénaristique étonnante.
Séries
Les Aventures De Tintin (Intégrale) - Stéphane Bernasconi - 1992 - 6/10
Révisions
↑ à la hausse ↓ à la baisse → à l'identique
Le Vieux Fusil - Robert Enrico - 1975 - 9/10 →
The Uninvited - Lewis Allen - 1943 - 7.5/10 ↓
Au-Delà Du Réel - Ken Russell - 1980 - 7.5/10 →
Gremlins - Joe Dante - 1984 - 7.5/10 ↓
Vote Ou Crève - Joe Dante - 2005 - 7/10 ↑
Hurlements - Joe Dante - 1980 - 7/10 ↑
Piranhas - Joe Dante - 1978 - 6/10 →
La Quatrième Dimension : Le Film - John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante & George Miller - 1983 - 5/10 →
Gremlins 2 : La Nouvelle Génération - Joe Dante - 1990 - 5/10 →
La Guerre Des Sexes - Joe Dante - 2006 - 4/10 ↓
Mes films du mois
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- Rockatansky
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
Films découverts
Adam à travers le temps - Shawn Levy - 6/10
Medecin de nuit - Elie Wajeman - 6/10
L'Extraordinaire Mr. Rogers - Marielle Heller - 6/10
Le goût de la vie - Scott Hicks - 5/10
Alerte Rouge - Domee Shi - 4/10
Massacre à la tronçonneuse - David Blue Garcia - 3,5/10
Films revus
L'enfer du Dimanche - Oliver Stone - 7,5/10
Mon beau-père et moi - Jay Roach - 6/10
Films découverts
Adam à travers le temps - Shawn Levy - 6/10
Medecin de nuit - Elie Wajeman - 6/10
L'Extraordinaire Mr. Rogers - Marielle Heller - 6/10
Le goût de la vie - Scott Hicks - 5/10
Alerte Rouge - Domee Shi - 4/10
Massacre à la tronçonneuse - David Blue Garcia - 3,5/10
Films revus
L'enfer du Dimanche - Oliver Stone - 7,5/10
Mon beau-père et moi - Jay Roach - 6/10
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
MARS 2022
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Blue in the Face, de Wayne Wang et Paul Auster : 7/10
The Charge of the Light Brigade, de Tony Richardson : 6/10
Minari, de Lee Isaac Chung : 6/10
Smoke, de Wayne Wang : 7/10
Films revus ou redécouverts :
TV :
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Blue in the Face, de Wayne Wang et Paul Auster : 7/10
The Charge of the Light Brigade, de Tony Richardson : 6/10
Minari, de Lee Isaac Chung : 6/10
Smoke, de Wayne Wang : 7/10
Films revus ou redécouverts :
TV :
Film du mois, le récapitulatif :
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L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
- Demi-Lune
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
FILM DU MOIS DE MARS 2022
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
JULIE (EN 12 CHAPITRES) (Joachim Trier, 2021) — 7/10
MALHER (Ken Russell, 1974) — 7/10
TUEURS DE FLICS (Harold Becker, 1979) — 6,5/10
ATTENTION, LES ENFANTS REGARDENT (Serge Leroy, 1978) — 6,5/10
LES AILES D'HONNÉAMISE (Hiroyuki Yamaga, 1987) — 6,5/10
ASPHALTE (Denis Amar, 1981) — 6,5/10
NOTRE HISTOIRE (Bertrand Blier, 1984) — 6,5/10
LES ACCUSÉS (Jonathan Kaplan, 1988) — 6/10
BIENVENUE MISTER CHANCE (Hal Ashby, 1979) — 6/10
UN TÉMOIN DANS LA VILLE (Édouard Molinaro, 1959) — 5,5/10
CAT'S EYE (Lewis Teague, 1985) — 5,5/10
LES FANTÔMES DU CHAPELIER (Claude Chabrol, 1982) — 5/10
JUSTICE POUR TOUS (Norman Jewison, 1979) — 5/10
MILAN CALIBRE 9 (Fernando Di Leo, 1972) — 4,5/10
NOTRE-DAME BRÛLE (Jean-Jacques Annaud, 2022) — 4/10
REFLETS DANS UN ŒIL D'OR (John Huston, 1967) — 4/10
BLINK (Michael Apted, 1993) — 4/10
CENSOR (Prano Bailey-Bond, 2021) — 3,5/10
HARDWARE (Richard Stanley, 1990) — 3,5/10
LA PART DES TÉNÈBRES (George A. Romero, 1993) — 3/10
NIGHTMARE ALLEY (Guillermo Del Toro, 2021) — 3/10
LES RUES DE FEU (Walter Hill, 1984) — 3/10
SATAN MON AMOUR (Paul Wendkos, 1971) — 1,5/10
L'AMBASSADEUR : CHANTAGE EN ISRAËL (Jack Lee Thompson, 1984) — 0,5/10
BEOWULF (Graham Baker, 1999) — "C'est des foutaises!"/10
FILMS REVUS
IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE (Sergio Leone, 1984) — 10/10
LE SIXIÈME SENS (Michael Mann, 1986) — 9/10
BURNING (Lee Chang-dong, 2018) — 8,5/10
CACHÉ (Michael Haneke, 2005) — 8,5/10
AUX FRONTIÈRES DE L'AUBE (Kathryn Bigelow, 1987) — 7/10
L'AMANT (Jean-Jacques Annaud, 1992) — 7/10
LES AVENTURIERS (Robert Enrico, 1967) — 6,5/10
Films des mois précédents :
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
JULIE (EN 12 CHAPITRES) (Joachim Trier, 2021) — 7/10
MALHER (Ken Russell, 1974) — 7/10
TUEURS DE FLICS (Harold Becker, 1979) — 6,5/10
ATTENTION, LES ENFANTS REGARDENT (Serge Leroy, 1978) — 6,5/10
LES AILES D'HONNÉAMISE (Hiroyuki Yamaga, 1987) — 6,5/10
ASPHALTE (Denis Amar, 1981) — 6,5/10
NOTRE HISTOIRE (Bertrand Blier, 1984) — 6,5/10
LES ACCUSÉS (Jonathan Kaplan, 1988) — 6/10
BIENVENUE MISTER CHANCE (Hal Ashby, 1979) — 6/10
UN TÉMOIN DANS LA VILLE (Édouard Molinaro, 1959) — 5,5/10
CAT'S EYE (Lewis Teague, 1985) — 5,5/10
LES FANTÔMES DU CHAPELIER (Claude Chabrol, 1982) — 5/10
JUSTICE POUR TOUS (Norman Jewison, 1979) — 5/10
MILAN CALIBRE 9 (Fernando Di Leo, 1972) — 4,5/10
NOTRE-DAME BRÛLE (Jean-Jacques Annaud, 2022) — 4/10
REFLETS DANS UN ŒIL D'OR (John Huston, 1967) — 4/10
BLINK (Michael Apted, 1993) — 4/10
CENSOR (Prano Bailey-Bond, 2021) — 3,5/10
HARDWARE (Richard Stanley, 1990) — 3,5/10
LA PART DES TÉNÈBRES (George A. Romero, 1993) — 3/10
NIGHTMARE ALLEY (Guillermo Del Toro, 2021) — 3/10
LES RUES DE FEU (Walter Hill, 1984) — 3/10
SATAN MON AMOUR (Paul Wendkos, 1971) — 1,5/10
L'AMBASSADEUR : CHANTAGE EN ISRAËL (Jack Lee Thompson, 1984) — 0,5/10
BEOWULF (Graham Baker, 1999) — "C'est des foutaises!"/10
FILMS REVUS
IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE (Sergio Leone, 1984) — 10/10
LE SIXIÈME SENS (Michael Mann, 1986) — 9/10
BURNING (Lee Chang-dong, 2018) — 8,5/10
CACHÉ (Michael Haneke, 2005) — 8,5/10
AUX FRONTIÈRES DE L'AUBE (Kathryn Bigelow, 1987) — 7/10
L'AMANT (Jean-Jacques Annaud, 1992) — 7/10
LES AVENTURIERS (Robert Enrico, 1967) — 6,5/10
Films des mois précédents :
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- Flol
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
Films découverts
Slalom (Charlène Favier - 2020) : 5/10
The Last Matinee (Maximiliano Contenti - 2020) : 3/10
Clean, Shaven (Lodge Kerrigan - 1993) : 8/10
Kimi (Steven Soderbergh - 2022) : 7/10
Plus One (Jeff Chan & Andrew Rhymer - 2019) : 6.5/10
Barbaque (Fabrice Éboué - 2021) : 4/10
Flashdance (Adrian Lyne - 1983) : 5/10
Ratcatcher (Lynne Ramsay - 1999) : 7/10
Fresh (Mimi Cave - 2022) : 6/10
Seance (Simon Barrett - 2021) : 4/10
Kids (Larry Clark - 1995) : 7.5/10
Locke (Steven Knight - 2013) : 6.5/10
The Batman (Matt Reeves - 2022) : 5.5/10
Sweet Thing (Alexandre Rockwell - 2020) : 6.5/10
The Pleasure of Being Robbed (Joshua Safdie - 2008) : 7/10
Hideaway (Brett Leonard - 1995) : 4/10
Coming Home in the Dark (James Ashcroft - 2021) : 6.5/10
Meridian (Charles Band - 1990) : 5/10
Spider-Man : No Way Home (Jon Watts - 2021) : 4/10
Capone (Josh Trank - 2020) : 3.5/10
All Hallows' Eve (Damien Leone - 2013) : 5.5/10
Maniac Killer (Andrea Bianchi - 1987) : 2/10
Les adolescentes (Alberto Lattuada - 1960) : 6/10
The 3 Worlds of Gulliver (Jack Sher - 1960) : 6.5/10
La grande pagaille (Luigi Comencini - 1960) : 8/10
The Undercover Man (Joseph H. Lewis - 1949) : 5/10
Autumn Leaves (Robert Aldrich - 1956) : 6.5/10
Windfall (Charlie McDowell - 2022) : 5.5/10
The Adam Project (Shawn Levy - 2022) : 5/10
Black Crab (Adam Berg - 2022) : 5/10
Stowaway (Joe Penna - 2021) : 4.5/10
The Old Guard (Gina Prince-Bythewood - 2020) : 3.5/10
Beckett (Ferdinando Cito Filomarino - 2021) : 6/10
Films revus
They Live (John Carpenter - 1988) : 8/10 (=)
In the Mouth of Madness (John Carpenter - 1994) : 8/10 (=)
Evil Dead (Fede Álvarez - 2013) : 6/10 (+)
Séries découvertes
The Office US - saison 7 (Greg Daniels) : en cours
The Sopranos - saison 4 (David Chase) : en cours
Séries revues
The Office US - saison 6 (Greg Daniels) : 7.5/10 (=)
Mes films du mois de Janvier 2005 à Février 2022
Films découverts
Slalom (Charlène Favier - 2020) : 5/10
The Last Matinee (Maximiliano Contenti - 2020) : 3/10
Clean, Shaven (Lodge Kerrigan - 1993) : 8/10
Kimi (Steven Soderbergh - 2022) : 7/10
Plus One (Jeff Chan & Andrew Rhymer - 2019) : 6.5/10
Barbaque (Fabrice Éboué - 2021) : 4/10
Flashdance (Adrian Lyne - 1983) : 5/10
Ratcatcher (Lynne Ramsay - 1999) : 7/10
Fresh (Mimi Cave - 2022) : 6/10
Seance (Simon Barrett - 2021) : 4/10
Kids (Larry Clark - 1995) : 7.5/10
Locke (Steven Knight - 2013) : 6.5/10
The Batman (Matt Reeves - 2022) : 5.5/10
Sweet Thing (Alexandre Rockwell - 2020) : 6.5/10
The Pleasure of Being Robbed (Joshua Safdie - 2008) : 7/10
Hideaway (Brett Leonard - 1995) : 4/10
Coming Home in the Dark (James Ashcroft - 2021) : 6.5/10
Meridian (Charles Band - 1990) : 5/10
Spider-Man : No Way Home (Jon Watts - 2021) : 4/10
Capone (Josh Trank - 2020) : 3.5/10
All Hallows' Eve (Damien Leone - 2013) : 5.5/10
Maniac Killer (Andrea Bianchi - 1987) : 2/10
Les adolescentes (Alberto Lattuada - 1960) : 6/10
The 3 Worlds of Gulliver (Jack Sher - 1960) : 6.5/10
La grande pagaille (Luigi Comencini - 1960) : 8/10
The Undercover Man (Joseph H. Lewis - 1949) : 5/10
Autumn Leaves (Robert Aldrich - 1956) : 6.5/10
Windfall (Charlie McDowell - 2022) : 5.5/10
The Adam Project (Shawn Levy - 2022) : 5/10
Black Crab (Adam Berg - 2022) : 5/10
Stowaway (Joe Penna - 2021) : 4.5/10
The Old Guard (Gina Prince-Bythewood - 2020) : 3.5/10
Beckett (Ferdinando Cito Filomarino - 2021) : 6/10
Films revus
They Live (John Carpenter - 1988) : 8/10 (=)
In the Mouth of Madness (John Carpenter - 1994) : 8/10 (=)
Evil Dead (Fede Álvarez - 2013) : 6/10 (+)
Séries découvertes
The Office US - saison 7 (Greg Daniels) : en cours
The Sopranos - saison 4 (David Chase) : en cours
Séries revues
The Office US - saison 6 (Greg Daniels) : 7.5/10 (=)
Mes films du mois de Janvier 2005 à Février 2022
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Dernière modification par Flol le 31 mars 22, 15:56, modifié 31 fois.
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- Machino
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Découvertes
The Batman de Matt Reeves : 9/10
Amazing Grace de Sydney Pollack et Alan Elliot : 8,5/10
Chitty chitty bang bang de ken Hugues : 8/10
Respect de Liesl Tommy : 8/10
Cruella de Craig Gillespie : 8/10
Un homme en colère de Guy Ritchie : 7,5/10
Symphonie pour un massacre de Jacques Deray : 7,5/10
Jujutsu keisen 0 : 7,5/10
Chasseurs des ténèbres d'hidéo Gosha : 7,5/10
Zazie dans le métro de Louis Malle : 7/10
3 heures l'heure du crime de phil Joanou : 7/10
Black christmas de Bob Clarke : 7/10
Les amants du capricorne d'Alfred Hitchcock : 7/10
Une créature de rêve de John Hugues : 7/10
Ambulance de Michael Bay : 7/10
Redécouvertes
Gone in 60 seconds de Henry Blight Halicky : 7/10
Séries
The walking dead S2 : 8/10
Film de janvier : My Heart is that eternal rose de Patrick Tam
Film de février : Belle de Mamoru Hosoda
The Batman de Matt Reeves : 9/10
Amazing Grace de Sydney Pollack et Alan Elliot : 8,5/10
Chitty chitty bang bang de ken Hugues : 8/10
Respect de Liesl Tommy : 8/10
Cruella de Craig Gillespie : 8/10
Un homme en colère de Guy Ritchie : 7,5/10
Symphonie pour un massacre de Jacques Deray : 7,5/10
Jujutsu keisen 0 : 7,5/10
Chasseurs des ténèbres d'hidéo Gosha : 7,5/10
Zazie dans le métro de Louis Malle : 7/10
3 heures l'heure du crime de phil Joanou : 7/10
Black christmas de Bob Clarke : 7/10
Les amants du capricorne d'Alfred Hitchcock : 7/10
Une créature de rêve de John Hugues : 7/10
Ambulance de Michael Bay : 7/10
Redécouvertes
Gone in 60 seconds de Henry Blight Halicky : 7/10
Séries
The walking dead S2 : 8/10
Film de janvier : My Heart is that eternal rose de Patrick Tam
Film de février : Belle de Mamoru Hosoda
Dernière modification par C2302t le 28 mars 22, 10:30, modifié 14 fois.
- Paroju
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Film du mois Poltergeist
Films découverts :
Poltergeist (Hooper, 1982) **
Il était une fois en Amérique (Leone, 1984) **
France (Dumont, 2021) **
Vicky Cristina Barcelona (Allen, 2008) *
La jetée (Marker, 1962) *
Les évadés (Darabont, 1994) *
Mr Fox (Anderson, 2009) *
Planète terreur (Rodriguez, 2007)
Aux frontières de l'aube (Bigelow, 1987)
Films redécouverts :
Faux-semblants (Cronenberg, 1988) ***
Un condamné à mort s'est échappé (Bresson, 1956) ***
Le chateau ambulant (Myazaki, 2005) ***
Piège de cristal (McTiernan, 1988)
Série
Poltergeist (Hooper, 1982) **
Il était une fois en Amérique (Leone, 1984) **
France (Dumont, 2021) **
Vicky Cristina Barcelona (Allen, 2008) *
La jetée (Marker, 1962) *
Les évadés (Darabont, 1994) *
Mr Fox (Anderson, 2009) *
Planète terreur (Rodriguez, 2007)
Aux frontières de l'aube (Bigelow, 1987)
Films redécouverts :
Faux-semblants (Cronenberg, 1988) ***
Un condamné à mort s'est échappé (Bresson, 1956) ***
Le chateau ambulant (Myazaki, 2005) ***
Piège de cristal (McTiernan, 1988)
Série
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- Kevin95
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Mars 2022
Bonjour / Rediff / Bonus
OUTCAST OF THE ISLANDS - Carol Reed (1951) : 8.5/10
THE CLEARING - Pieter Jan Brugge (2004) : 6.5/10
THE GREY FOX - Phillip Borsos (1982) : 8.5/10
TRAPEZE - Carol Reed (1956) : 8/10
L'INDÉSIRABLE - Michael Curtiz (1915) : 6/10
THE MAN BETWEEN - Carol Reed (1953) : 8.5/10
THE PALLBEARER - Matt Reeves (1996) : 6.5/10
THE RUNNING MAN - Carol Reed (1963) : 8/10
KING COHEN : THE WILD WORLD OF FILMMAKER LARRY COHEN - Steve Mitchell (2017) : 8/10
DEATH ON THE NILE - John Guillermin (1978) : 7.5/10
EVIL UNDER THE SUN - Guy Hamilton (1982) : 7/10
POUND OF FLESH - Ernie Barbarash (2015) : 3/10
THE JAZZ SINGER - Richard Fleischer (1980) : 6.5/10
DE L'HUILE SUR LE FEU - Nicolas Benamou (2011) : 1.5/10
LE MIRACLE DES LOUPS - André Hunebelle (1961) : 7/10
OLIVER ! - Carol Reed (1968) : 7.5/10
GO GO TALES - Abel Ferrara (2007) : 6.5/10
KRAMER VS. KRAMER - Robert Benton (1979) : 8/10
UNLAWFUL ENTRY - Jonathan Kaplan (1992) : 7/10
FILM D'AMORE E D'ANARCHIA - Lina Wertmüller (1973) : 8/10
À PROPOS DE NICE - Boris Kaufman, Jean Vigo (1930) : 8.5/10
AIR AMERICA - Roger Spottiswoode (1990) : 8/10
L'AMANT DE LADY CHATTERLEY - Marc Allégret (1955) : 6/10
...AND JUSTICE FOR ALL - Norman Jewison (1979) : 8/10
THE ADAM PROJECT - Shawn Levy (2022) : 4/10
EN PRÉSENCE D'UN CLOWN - Ingmar Bergman (1997) : 7/10
THE HURRICANE HEIST - Rob Cohen (2018) : 6.5/10
THE HORSEMEN - John Frankenheimer (1971) : 8.5/10
ABBASSO LA MISERIA ! - Gennaro Righelli (1945) : 6.5/10
LES NUITS BRÛLANTES DE LINDA - Jesús Franco (1975) : 5.5/10
SQUADRA ANTISCIPPO - Bruno Corbucci (1976) : 8/10
CRIMSON PEAK - Guillermo del Toro (2015) : 7/10
AUTOROUTE RACER - Michael Keusch (2004) : German EuropaCorp/10
NINFA PLEBEA - Lina Wertmüller (1996) : 6/10
THE BRIDE WHO RETURNED FROM HELL - Chi Hsin (1965) : 5.5/10
SQUADRA ANTIFURTO - Bruno Corbucci (1976) : 8/10
CROSSPLOT - Alvin Rakoff (1969) : 7.5/10
CUTTER'S WAY - Ivan Passer (1981) : 9/10
LE PARFUM DE LA DAME EN NOIR - Bruno Podalydès (2005) : 7.5/10
ZÉRO DE CONDUITE - Jean Vigo (1933) : 8/10
NOVICIAT - Noël Burch (1965) : 6.5/10
LIBERTÀ, AGENT SPATIAL ANTI MYTHES - Jean-Noël Delamarre (1970) : 8/10
CHRONIQUE DE VOYAGE - Robert de Laroche (1971) : 6/10
TÉNÈBRES - Claude Loubarie (1969) : 8.5/10
INSOMNIE - Pierre Étaix (1963) : 8/10
LA MAISON DU JUGE - Serge Fouquet (1964) : 7/10
ÈVES FUTURES - Jacques Baratier (1964) : 8/10
DE MES AMOURS DÉCOMPOSÉES - Jacques Zimmer (1970) : 6.5/10
DRACULA - Jean Boullet (1964) : 8/10
JULIETTA - Marc Allégret (1953) : 6.5/10
THE LADY IN THE CAR WITH GLASSES AND A GUN - Anatole Litvak (1970) : 8/10
ZIEGFELD FOLLIES - Lemuel Ayers, Roy Del Ruth, Robert Lewis, Vincente Minnelli, George Sidney, Merrill Pye, Charles Walters (1945) : 7.5/10
LA FINE DEL MONDO NEL NOSTRO SOLITO LETTO IN UNA NOTTE PIENA DI PIOGGIA - Lina Wertmüller (1978) : 7/10
CURTIZ - Tamas Yvan Topolanszky (2018) : 7/10
BOUDU - Gérard Jugnot (2005) : 4/10
SQUADRA ANTITRUFFA - Bruno Corbucci (1977) : 7.5/10
BROOKLYN NINE-NINE - Saison 04 (2016) : 6.5/10
FIESTA - Richard Thorpe (1947) : 6.5/10
THE HEARSE - George Bowers (1980) : 6/10
ZULU - Cy Endfield (1964) : 8.5/10
MEET ME IN LAS VEGAS - Roy Rowland (1956) : 7/10
ZULU DAWN - Douglas Hickox (1979) : 7.5/10
THE WILD NORTH - Andrew Marton (1952) : 8/10
MURDER BY DEATH - Robert Moore (1976) : 8/10
DIRTY DANCING - Emile Ardolino (1987) : 5/10
PERFECT STRANGER - James Foley (2007) : 3.5/10
STELLA - Sylvie Verheyde (2008) : 7.5/10
BLACKHAT - Michael Mann (2015) : 8/10
LE NOUVEAU - Rudi Rosenberg (2015) : 8.5/10
DOUBLE TEAM - Hark Tsui (1997) : Coca-Cola/10
Bonjour / Rediff / Bonus
OUTCAST OF THE ISLANDS - Carol Reed (1951) : 8.5/10
THE CLEARING - Pieter Jan Brugge (2004) : 6.5/10
THE GREY FOX - Phillip Borsos (1982) : 8.5/10
TRAPEZE - Carol Reed (1956) : 8/10
L'INDÉSIRABLE - Michael Curtiz (1915) : 6/10
THE MAN BETWEEN - Carol Reed (1953) : 8.5/10
THE PALLBEARER - Matt Reeves (1996) : 6.5/10
THE RUNNING MAN - Carol Reed (1963) : 8/10
KING COHEN : THE WILD WORLD OF FILMMAKER LARRY COHEN - Steve Mitchell (2017) : 8/10
DEATH ON THE NILE - John Guillermin (1978) : 7.5/10
EVIL UNDER THE SUN - Guy Hamilton (1982) : 7/10
POUND OF FLESH - Ernie Barbarash (2015) : 3/10
THE JAZZ SINGER - Richard Fleischer (1980) : 6.5/10
DE L'HUILE SUR LE FEU - Nicolas Benamou (2011) : 1.5/10
LE MIRACLE DES LOUPS - André Hunebelle (1961) : 7/10
OLIVER ! - Carol Reed (1968) : 7.5/10
GO GO TALES - Abel Ferrara (2007) : 6.5/10
KRAMER VS. KRAMER - Robert Benton (1979) : 8/10
UNLAWFUL ENTRY - Jonathan Kaplan (1992) : 7/10
FILM D'AMORE E D'ANARCHIA - Lina Wertmüller (1973) : 8/10
À PROPOS DE NICE - Boris Kaufman, Jean Vigo (1930) : 8.5/10
AIR AMERICA - Roger Spottiswoode (1990) : 8/10
L'AMANT DE LADY CHATTERLEY - Marc Allégret (1955) : 6/10
...AND JUSTICE FOR ALL - Norman Jewison (1979) : 8/10
THE ADAM PROJECT - Shawn Levy (2022) : 4/10
EN PRÉSENCE D'UN CLOWN - Ingmar Bergman (1997) : 7/10
THE HURRICANE HEIST - Rob Cohen (2018) : 6.5/10
THE HORSEMEN - John Frankenheimer (1971) : 8.5/10
ABBASSO LA MISERIA ! - Gennaro Righelli (1945) : 6.5/10
LES NUITS BRÛLANTES DE LINDA - Jesús Franco (1975) : 5.5/10
SQUADRA ANTISCIPPO - Bruno Corbucci (1976) : 8/10
CRIMSON PEAK - Guillermo del Toro (2015) : 7/10
AUTOROUTE RACER - Michael Keusch (2004) : German EuropaCorp/10
NINFA PLEBEA - Lina Wertmüller (1996) : 6/10
THE BRIDE WHO RETURNED FROM HELL - Chi Hsin (1965) : 5.5/10
SQUADRA ANTIFURTO - Bruno Corbucci (1976) : 8/10
CROSSPLOT - Alvin Rakoff (1969) : 7.5/10
CUTTER'S WAY - Ivan Passer (1981) : 9/10
LE PARFUM DE LA DAME EN NOIR - Bruno Podalydès (2005) : 7.5/10
ZÉRO DE CONDUITE - Jean Vigo (1933) : 8/10
NOVICIAT - Noël Burch (1965) : 6.5/10
LIBERTÀ, AGENT SPATIAL ANTI MYTHES - Jean-Noël Delamarre (1970) : 8/10
CHRONIQUE DE VOYAGE - Robert de Laroche (1971) : 6/10
TÉNÈBRES - Claude Loubarie (1969) : 8.5/10
INSOMNIE - Pierre Étaix (1963) : 8/10
LA MAISON DU JUGE - Serge Fouquet (1964) : 7/10
ÈVES FUTURES - Jacques Baratier (1964) : 8/10
DE MES AMOURS DÉCOMPOSÉES - Jacques Zimmer (1970) : 6.5/10
DRACULA - Jean Boullet (1964) : 8/10
JULIETTA - Marc Allégret (1953) : 6.5/10
THE LADY IN THE CAR WITH GLASSES AND A GUN - Anatole Litvak (1970) : 8/10
ZIEGFELD FOLLIES - Lemuel Ayers, Roy Del Ruth, Robert Lewis, Vincente Minnelli, George Sidney, Merrill Pye, Charles Walters (1945) : 7.5/10
LA FINE DEL MONDO NEL NOSTRO SOLITO LETTO IN UNA NOTTE PIENA DI PIOGGIA - Lina Wertmüller (1978) : 7/10
CURTIZ - Tamas Yvan Topolanszky (2018) : 7/10
BOUDU - Gérard Jugnot (2005) : 4/10
SQUADRA ANTITRUFFA - Bruno Corbucci (1977) : 7.5/10
BROOKLYN NINE-NINE - Saison 04 (2016) : 6.5/10
FIESTA - Richard Thorpe (1947) : 6.5/10
THE HEARSE - George Bowers (1980) : 6/10
ZULU - Cy Endfield (1964) : 8.5/10
MEET ME IN LAS VEGAS - Roy Rowland (1956) : 7/10
ZULU DAWN - Douglas Hickox (1979) : 7.5/10
THE WILD NORTH - Andrew Marton (1952) : 8/10
MURDER BY DEATH - Robert Moore (1976) : 8/10
DIRTY DANCING - Emile Ardolino (1987) : 5/10
PERFECT STRANGER - James Foley (2007) : 3.5/10
STELLA - Sylvie Verheyde (2008) : 7.5/10
BLACKHAT - Michael Mann (2015) : 8/10
LE NOUVEAU - Rudi Rosenberg (2015) : 8.5/10
DOUBLE TEAM - Hark Tsui (1997) : Coca-Cola/10
Dernière modification par Kevin95 le 31 mars 22, 23:20, modifié 14 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Beule
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Re: Votre film du mois de Mars 2022
Film du mois
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Chronique du film sur DVDCLASSIK
A byahme mladi (Nous étions jeunes, 1961) Binka Jeliaskova
Comrades, almost a love story (Tiánmì mì, 1996) Peter Chan
La Fille de Parme (La Parmigiana, 1963) Antonio Pietrangeli
L'Histoire de la femme (Onna no rekishi, 1963) Mikio Naruse
Kaseki no mori (La Forêt pétrifiée, 1973) Masahiro Shinoda
Nos années sauvages (A Fei zheng chuan, 1990) Wong Kar-wai
Temps sans pitié (Time without pity, 1957) Joseph Losey
Typhoon (Tai feng, 1962) Pan Lei
La Bête de guerre (The beast, 1988) Kevin Reynolds
Chers camarades ! (Dorogie tovarishchi, 2020) Andreï Kontchalovski
It's spring, sergeant (Wiosna, panie sierzancie, 1974) Tadeusz Chmielewski
Jeux précoces (Il rossetto, 1960) Damiano Damiani
Kiku et Isamu (Kiku to Isamu, 1959) Tadashi Imai
Kisapmata (1981) de Mike De Leon
Le Lâche (Kapurush, 1965) Satyajit Ray
Mary from Beijing (Meng xing shi fen, 1992) Sylvia Chang
Picnic (Pikunikku, 1996) Shunji Iwai
Rush (1991) Lili Fini Zanuck
Scandale à Rome (Roma bene, 1971) Carlo Lizzani
The Sword (Míng jiàn, 1980) Patrick Tam
Todas al mulheres do mundo (1966) Domingos de Oliveira
The Whale god (Kujira-gami, 1962) Tokuzô Tanaka
A moment of romance (Tian ruo you qing, 1990) Benny Chan
The Big heat (Seng fat dak ging, 1988) Andrew Kam & Johnnie To
Les Cinq éclaireurs (Gonin no sekkôhei, 1938) Tomotaka Tasaka
Le Dieu éléphant (Joi Baba Felunath, 1979) Satyajit Ray
Dove vai tutta nuda ? (1969 ♥) Pasquale Festa Campanile
Le Fil blanc de la cascade (Taki no shiraito, 1933) Kenji Mizoguchi
Izumi (La Source, 1956) Masaki Kobayashi
Jetons les livres et sortons dans les rues (Sho o suteyo machi e deyô, 1971) Shûji Terayama
Machenka (1942) Youli Raizman
Marie-Martine (1943) Albert Valentin
New York romance (Chau tin dik tung wa, 1987) Mabel Cheung
Le Porteur de serviette (Il portaborse, 1991) Daniele Luchetti
Premier de cordée (1944) Louis Daquin
La Seconde fois (La seconda volta, 2002) Mimmo Calopresti
To sleep so as to dream (Yumemiru yôni nemuritai, 1986) Kaizô Hayashi
Toute la famille travaille (Hataraku ikka, 1939) Mikio Naruse
Boss in jail (Gokuchû no kaoyaku, 1968) Yasuo Furuhata
Le Caïd de Yokohama (Nihon bôryoku-dan: Kumichô, 1969) Kinji Fukasaku
Fate deals the card of death (Bakuchi-uchi: Inochi-huda, 1971) Kôsaku Yamashita
Holiday in Seoul (Seoului hyuil, 1956) Lee Yong-min
L'Hôtel New Hampshire (The hotel New Hampshire, 1984) Tony Richardson
Love massacre (Ai sha, 1981) Patrick Tam
Tout l'or du ciel (Pennies from Heaven, 1981) Herbert Ross
Cinq jours à Milan (Le cinque giornate, 1973) Dario Argento
The Longest nite (Aau dut, 1998) Patrick Yau
Quel est ton nom ? - Troisième partie (Kimi no na wa: Dai-san-bu, 1954) Hideo Ôba
Vous n'avez rien déclarer ? (1937) Léo Joannon
Helpless (1996) Shinji Aoyama
Quel est ton nom ? - Deuxième partie (Kimi no na wa: Dai-ni-bu, 1953) Hideo Ôba
Mam'zelle Bonaparte (1942) Maurice Tourneur
On the run (Mong ming yuen yeung, 1988) Alfred Cheung
Viva Las Vegas (Meet me in Las Vegas, 1956) Roy Rowland
Super Express 109 (Shinkansen daibakuha, 1975) Jun'ya Satô - abandon -
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Dernière modification par Beule le 30 mars 22, 23:12, modifié 15 fois.
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
- Messages : 20857
- Inscription : 26 déc. 04, 18:31
- Localisation : sleeping in the midday sun...
Re: Votre film du mois de Mars 2022
Film du mois :
- The Shawshank Redemption (Frank Darabont) TV VO 9.5-10/10 revu
- Play (Anthony Marciano) TV 8-8.5/10
- Mon inconnue (Hugo Gélin) TV 8/10
- Paul (Gregg Mottola) Netflix VO 8/10
- The Batman (Matt Reeves) Ciné VO 8/10
- Le jour de la Bête (Alex de la Iglesia) BR VO 8/10
- Killer Mirindas (Alex de la Iglesia) BR VO 5/10
- Zegen, le seigneur des bordels (Shohei Imamura) BR VO 7.5/10
- Les particules élémentaires (Antoine Garceau) TV 7.5-8/10
- L'éventreur de New York (Lucio Fulci) VO anglaise 7.5-8/10
- Il fantasma di Sodoma (Lucio Fulci) VF 5.5/10
- Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma) TV 7-7.5-10
Sciamma a du talent, mais j'ai un problème avec Adèle Haenel.
- The Devil's rain (Robert Fuest) VO 7/10
- Le territoire des loups (The grey) (Joe Carnahan) TV VF 6/10
- Massacre à la tronçonneuse 2 (Tobe Hooper) BR VO 6/10 revu
Je pensais le revoir à la hausse te finalement j'ai baissé ma note. Trop long, trop WTF ou dans un sens pas assez WTF. Restent quelques bonnes idées.
- Future World (James Franco, Bruce Thierry Cheung) TV VF 5/10
Ca commençait pourtant bien...
- Respire (Mélanie Laurent) TV 5.5/10
- Kadaver (Jarand Herdal) Netflix VO 5/10
- Innocence (Lucile Hadžihalilović) BR 5/10
- The deadly spawn (Douglas McKeown) VO 4.5-5/10
Les Fx sont sympas, mais c'est tout de même bien chiant. Ca aurait fait un film parfait au BIFFF ou pour une soirée à plusieurs avec une bière.
- Nue pour Satan (Luigi Batzella) VO 4/10
Un étrange film fantastique en forme d'étrange rêverie malheureusement caviardé de scènes explicites mal réalisées et absolument pas raccord avec le reste (même les acteurs sont différents d'un plan à l'autre). Dommage parce que expurgé, le film possède un certain pouvoir de fascination.
- Filles de joie (Anne Paulicevich, Frédéric Fonteyne) TV 3/10
Séries :
Feria : L'éclat des ténèbres (Carlos Montero, Augustin Martinez) Netflix VO 7-7.5/10
Breaking Bad (Vince Gilligan) saison 5 BR VO 7.5/10
Breaking Bad (Vince Gilligan) saison finale BR VO 8.5-9/10
After Life (Ricky Gervais) saison 2 Netflix VO 8.5/10
Ares (Pieter Kuijpers et Iris Otten) saison 1 Netflix VO 6.5/10
Une société secrète, des secrets, un peu de fantastique, ça avait tout pour plaire. Malheureusement, malgré une actrice principale excellente, ma mayonnaise ne prend pas. Aucun des personnage n'est "aimable", pas même le principal. Du coup, on se contrefiche un peu de leur sort et au final, c'est un peu "tout ça pour ça". Dommage.
The mist (Christian Torpe) saison 1 Netflix VO 5/10
Pas super bien interprété - FX moyens et ça se termine en eau de boudin demandant une suite qui ne viendra pas. On comprend un peu pourquoi en visionnant le tout. Tout n'est pas à jeter, mais c'est tout de même limite perte de temps.
Brand New Cherry Flavor (Nick Antosca et Lenore Zion) Netflix VO 7.5/10
Les monstres de Cracovie (Kasia Adamik et Olga Chajdas) Netflix VO 6.5-7/10
- The Shawshank Redemption (Frank Darabont) TV VO 9.5-10/10 revu
- Play (Anthony Marciano) TV 8-8.5/10
- Mon inconnue (Hugo Gélin) TV 8/10
- Paul (Gregg Mottola) Netflix VO 8/10
- The Batman (Matt Reeves) Ciné VO 8/10
- Le jour de la Bête (Alex de la Iglesia) BR VO 8/10
- Killer Mirindas (Alex de la Iglesia) BR VO 5/10
- Zegen, le seigneur des bordels (Shohei Imamura) BR VO 7.5/10
- Les particules élémentaires (Antoine Garceau) TV 7.5-8/10
- L'éventreur de New York (Lucio Fulci) VO anglaise 7.5-8/10
- Il fantasma di Sodoma (Lucio Fulci) VF 5.5/10
- Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma) TV 7-7.5-10
Sciamma a du talent, mais j'ai un problème avec Adèle Haenel.
- The Devil's rain (Robert Fuest) VO 7/10
- Le territoire des loups (The grey) (Joe Carnahan) TV VF 6/10
- Massacre à la tronçonneuse 2 (Tobe Hooper) BR VO 6/10 revu
Je pensais le revoir à la hausse te finalement j'ai baissé ma note. Trop long, trop WTF ou dans un sens pas assez WTF. Restent quelques bonnes idées.
- Future World (James Franco, Bruce Thierry Cheung) TV VF 5/10
Ca commençait pourtant bien...
- Respire (Mélanie Laurent) TV 5.5/10
- Kadaver (Jarand Herdal) Netflix VO 5/10
- Innocence (Lucile Hadžihalilović) BR 5/10
- The deadly spawn (Douglas McKeown) VO 4.5-5/10
Les Fx sont sympas, mais c'est tout de même bien chiant. Ca aurait fait un film parfait au BIFFF ou pour une soirée à plusieurs avec une bière.
- Nue pour Satan (Luigi Batzella) VO 4/10
Un étrange film fantastique en forme d'étrange rêverie malheureusement caviardé de scènes explicites mal réalisées et absolument pas raccord avec le reste (même les acteurs sont différents d'un plan à l'autre). Dommage parce que expurgé, le film possède un certain pouvoir de fascination.
- Filles de joie (Anne Paulicevich, Frédéric Fonteyne) TV 3/10
Séries :
Feria : L'éclat des ténèbres (Carlos Montero, Augustin Martinez) Netflix VO 7-7.5/10
Breaking Bad (Vince Gilligan) saison 5 BR VO 7.5/10
Breaking Bad (Vince Gilligan) saison finale BR VO 8.5-9/10
After Life (Ricky Gervais) saison 2 Netflix VO 8.5/10
Ares (Pieter Kuijpers et Iris Otten) saison 1 Netflix VO 6.5/10
Une société secrète, des secrets, un peu de fantastique, ça avait tout pour plaire. Malheureusement, malgré une actrice principale excellente, ma mayonnaise ne prend pas. Aucun des personnage n'est "aimable", pas même le principal. Du coup, on se contrefiche un peu de leur sort et au final, c'est un peu "tout ça pour ça". Dommage.
The mist (Christian Torpe) saison 1 Netflix VO 5/10
Pas super bien interprété - FX moyens et ça se termine en eau de boudin demandant une suite qui ne viendra pas. On comprend un peu pourquoi en visionnant le tout. Tout n'est pas à jeter, mais c'est tout de même limite perte de temps.
Brand New Cherry Flavor (Nick Antosca et Lenore Zion) Netflix VO 7.5/10
Les monstres de Cracovie (Kasia Adamik et Olga Chajdas) Netflix VO 6.5-7/10
Dernière modification par gnome le 6 avr. 22, 16:39, modifié 18 fois.