MAI 2020
FILM DU MOIS:
La Residencia, de Narciso Ibáñez Serrador (1969) 8,5/10 - Ambiance et mise en scène somptueuse, sujet à double lecture, horrifique et politique, un script qui séduit tout en restant proche d'une structure assez classique. Une très belle découverte pour moi.
FILMS DECOUVERTS:
The 'Maggie' d'Alexander Mackendrick (1954) 7,5/10 - Un industriel voit sa cargaison embarquée dans un vieux bateau indépendant et essaie de la récupérer. Une jolie comédie sur le décalage entre la vie apaisée de l'Ecosse reculée et l'industrie à l'américaine. Très bien fait.
Lonesome Cowboys, d'Andy Warhol (1967) 0/10 - Sans écriture ni mise en scène, ce pauvre film capture un zeitgeist dans les gesticulations d'une bande de camés qui improvise devant une caméra mal calibrée...
Bad Company, de Robert Benton (1972) 8/10 - Un bon western du nouvel Hollywood, où l'on montre des jeunes fuyant le recrutement d'office, pour la guerre civile. Très belle photo de Gordon Willis.
The Wonderful Country /
L'aventurier du Rio Grande, de Robert Parrish (1959) 9/10 - Très belle découverte, pour un western au script remarquable dans sa structure et ses dialogues. Très possible film du mois...
L'opéra de quat'sous, de G.W.Pabst (1931) 8/10 - Une fable sociale hautement subversive, dans laquelle une femme finit par diriger une troupe de voleurs, et les convaint qu'ils seront plus peinards en achetant une banque pour continuer à s'enrichir... Quelques superbes séquences.
Dr Jack /
Et puis, ça va, de Fred C. Newmeyer (1922) 8/10 - Courte, mais hilarante, pochade sur un médecin pragmatique cherchant à sauver une malade imaginaire entretenue comme telle par un charlatan.
Mes chers voisins, d'Alex de la Iglesia (2000) 8/10 - Comédie sanglante assez loufoque dans laquelle la perspective d'une grosse somme d'argent réveille les pires instincts d'un voisinage.
Hababam Sinifi, de Ertem Egilmez (1975) 6/10 - Sorte de version turque des sous-doués (Zidi avait-il vu ce film ?), assez maladroite, mais qui se regarde sans peine...
Les mille et une nuits: volume 2, le désolé, de Miguel Gomes (2015) 7/10 - Le dispositif de Gomes est plutôt malin, mais ses histoires sont très inégales...
Extraction, de Sam Hargrave (2020) 6,5/10 - Ce film d'action calibré multiplie les invraisemblances, ainsi qu'un certain nombre de clichés, mais reste bien mené et fort divertissant.
Le bison blanc, de Jack Lee Thompson (1977) 7/10 - Oscillant entre western et film de monstre, ce film reste un objet singulier et sympathique.
Les quatre de l'Apocalypse, de Giuseppe Colizzi (1968) 4,5/10 - Western essayant d'être sérieux, en vain, tellement tout le monde semble y cabotiner, scénaristes compris...
Les mille et une nuits: volume 3, l'enchanté, de Miguel Gomes (2015) 8/10 - Ce dernier opus, et notamment sa première partie, se révèle plus léger, et par là le plus réussi de la trilogie.
A New Leaf, d'Elaine May (1971) 7,5/10 - Comédie romantique où l'on parle beaucoup, ce qui donne à Walter Matthau l'occasion de briller plus encore qu'à son habitude.
Our man Flint, de Daniel Mann (1966) 6/10 - Plaisant, très archétypal, mise en scène assez moyenne, intrigue définitivement pré#metoo...
Héros d'occasion, de Preston Sturges (1944) 7,5/10 - Pas si simple, de plaisanter sur la guerre en 1944. Sturges y parvient avec le talent qu'on lui connait dans cette pochade américaine sympathique.
Heathers, de Michael Lehman (1988) 8/10 - Teenage movie stylé et assez cruel dans son déroulement. J'avoue avoir été surpris par le ton du film, et séduit par ce jeune Christian Slater psychotique...
Policier, adjectif, de Corneliu Porumboiu (2009) 7/10 - Jolie, quoiqu'un peu longuette, plongée dans le quotidien d'un inspecteur de police roumain répugnant à mettre en prison un lycéen pour quelques joints.
Jay & Silent Bob Reboot, de Kevin Smith (2019) 6/10 - Peu d'idées neuves, mais on retrouve, avec un certain plaisir, ces vieux amis, qui parlent toujours du bon vieux temps, et avec lesquels on n'a plus trop de chose nouvelle à partager...
Rendez-vous chez les Malawas, de James Huth (2019) 6/10 - Beaucoup de lieux communs, mais le cadre est assez superbe, et la tribu des Malawas offre un réel dépaysement, assez plaisant.
Pain noir, d'Agustí Villaronga (2010) 7/10 - Goya 2010 du meilleur film, ce sombre récit de misère situé en 1944 bénéficie de remarquables moyens techniques, et d'une intrigue puissante. J'ai néanmoins trouvé que le rythme péchait un peu par une certaine lenteur inutile...
The Long Riders, de Walter Hill (1980) 7,5/10 - Western qui revisite l'histoire de Jesse James, avec l'attrait de Hill pour les impacts de balles et les chutes au ralenti. Divertissant.
La famille Addams, de Conrad Vernon & Greg Tiernan (2019) 6/10 - Quelques idées originales, un script bateau, quelques jolies idées d'animation, pour un film gentillet...
Le juge Thorne fait sa loi /
Stranger on horseback, de Jacques Tourneur (1955) 8/10 - Un western solide, où un juge itinérant doit conduire le procès du fils du gros propriétaire des lieux. Très bien mené, Joel McCrea est impeccable, John Carradine a un rôle à la hauteur, le film se regarde avec plaisir.
Un pistolet pour Ringo, de Duccio Tessari (1965) 7/10 - Une intrigue autour d'une prise d'hotage, qui se complexifie à souhait, sans doute un peu trop, mais que porte une belle BO Morriconienne...
Le retour de Ringo, de Duccio Tessari (1965) 8/10 - Totalement différent de l'original, avec les mêmes acteurs dans des rôles différents, cet opus se révèle bien supérieur, avec une intrigue épurée, quelques magnifiques moments où la musique emporte tout, et un récit de retour du guerrier, qui évoque la mythologie classique...
Black Sheep, de Jonathan King (2006) 6,5/10 - Petit film d'horreur ludique, pas toujours très bien joué, mais aux effets sanglants et à l'humour réjouissants.
Nocturne 29, de Pere Portobella (1968) 7/10 - Du cinéma expérimental plutôt accessible, avec un peu de narration et quelques fantaisies assez bien trouvées.
Pas de répit pour les salauds, de Enrique Urbizu (2011) 7,5/10 - Un chouette polar contemporain, aux personnages ambigus et construits, à l'atmosphère glauque, et d'une pertinence singulière. Une belle découverte (enfin, pour moi, le film avait eu 6 Goyas...).
Le fléau de Breslau, de Patryk Vega (2018) 4/10 - Sorte de sous-seven miné par un montage inutilement saccadé et quelques séquences ratés à la limite du cocasse... La noirceur du film, ainsi que son discours anti-élite, l'inscrivent dans l'air du temps...
Le Sud, de Victor Erice (1983) 9/10 - Magnifique film sur l'enfance, sur la relation entre une fille et son père, sur l'Espagne post-franquiste. Mémorable photographie...
L'empire de la terreur /
Tales of Terror, de Roger Corman (1962) 7/10 - Trois contes horrifiques, dont le dernier, notamment, joue efficacement sur une ambiance macabre.
Warning : do not play /
Amjeon, de Kim Jin-won (2019) 6,5/10 - Une mise en scène excessive dans sa recherche d'effets, mais un script malin de mise en abyme, et quelques séquences qui fonctionnent pas mal, c'est déja ça.
Le soleil blanc du désert, de Vladimir Motyl (1970) 7,5/10 - Un Eastern, situé dans le désert, qui utilise ses décors avec beaucoup d'intelligence, et construit une action efficace, mais jamais dénuée d'humour.
La diablesse en collants roses, de George Cukor (1960) 7,5/10 - Cukor construit son intrigue avec talent, et la l'intrigue ne cède jamais le pas devant la farce. Je m'attendais à un film médiocre, au vu de la réputation du film, mais il se tient très bien, en fait.
Perdrix, de Erwan Le Duc (2019) 8/10 - Décalé, léger et romantique en diable. Le film alterne émotion et rire avec un sens du rythme particulièrement réussi. Bravo !
Bonjour les vacances /
National Lampoon's vacation, de Harold Ramis (1983) 7/10 - Le film prend sans doute un coup de vieux aujourd'hui, tant par les relations intra-couple que par le rythme un peu hoquetant du film, mais la bonne humeur et certains gags reste sympathiques.
On peut toujours rêver, de Pierre Richard (1991) 4/10 - Comédie ratée de bout en bout, je reste fan de Richard, et je n'ai pas détesté le film, mais on fait difficilement plus maladroit, dans les situations, le jeu des personnages, le sous-texte moral...
Pauvres mais beaux, de Dino Risi (1957) 8/10 - Une charmante comédie italienne de la grande époque, où le comique des situations et des dialogues, le charme des comédiens, masquent un discours social critique mordant, et très pertinent.
Oro la cité perdue, de Agustín Díaz Yanes (2017) 6,5/10 - Sorte d'Aguirre du pauvre, où la quête des cités d'or est minée par les luttes internes. L'ambiance de l'hostilité de la jungle est bien restituée.
Bonjour les vacances 2/
National Lampoon's european vacation, de Amy Heckerling (1985) 6/10 - Beaucoup de passages obligés, mais le voyage dans le temps reste amusant. La France prend cher...
Susie et les Baker Boys, de Steve Kloves (1989) 7,5/10 - Glamour d'un couple magnifique, la fratrie Bridges qui s'amuse... Pas un grand film, mais un film vraiment sympathique tout de même.
F comme Flint /
In like Flint, de Gordon Douglas (1967) 6/10 - Poussant plus loin les délires du précédent, le film est rigolo. Mais les enjeux dramatiques disparaissent, eux, totalement dans une absurde guerre des sexes...
Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, de Joe Berlinger (2019) 7/10 - Porté par un casting 5 étoiles, le film se suit avec plaisir, déroulant ses faits étonnants avec une belle qualité de reconstitution. Mais Berlinger peine à faire émerger un point de vue sur la situation et les personnages.
The Hunting Party /
Les charognards, de Don Medford (1971) 8/10 - Sorte de gemme cachée de la période, ce film très violent, porté par une superbe BO de Riz Ortolani, est un récit de chasse humaine assez ambigue et dense, dans lequel Gene Hackman laisse libre cours à sa brutalité d'acteur.
Todos a la cárcel, de Luis Garcia Berlanga (1993) 7,5/10 - Satire politique et sociale d'une cruauté surprenante, où comment un meeting pacifiste est exploité pour la libération d'un banquier roi. Début lent et confus, fin hilarante et bordélique. Très mordant...
Escalofrio, de Carlos Puerto (1978) 7/10 - Malgré une intrigue bancale et son lot de faux raccords, ce film d'épouvante parvient à établir son atmosphère dérangeante et tenir son récit de secte sataniste tant bien que mal...
The last of the Mohicans, de Maurice Tourneur & Clarence Brown (1917) 8,5/10 - Superbe dans ses cadres et sa mise en scène, poignant par son récit sombre et dramatique, un vrai grand film et un régal pour le spectateur.
Yellow Submarine, de George Dunning (1968) 8/10 - Psychédélique, le film surprend néanmoins pas son inventivité, sa forme sans cesse renouvelée, et charme par l'évidence de sa musique. Un très chouette film d'animation.
Le pari, de Didier Bourdon & Bernard Campan (1997) 7,5/10 - Comédie qui doit beaucoup à son sens du détail et de la critique sociale mordante.
Signore & Signori, de Pietro Germi (1966) 8/10 - La pression sociale et les difficultés de la vie de couple dans l'Italie bourgoise de l'après-guerre. Cruel, mais souvent très drôle.
The two popes, de Fernando Meireilles (2019) 8,5/10 - Un très beau film, dont la mise en scène participe aux dialogues, qui retrace une rencontre, des discussions, des doutes, des vocations. Très riche, et assez passionnant. Meireilles reste un de mes réalisateurs en activité préférés.
Pinocchio, de Matteo Garrone (2019) 8/10 - Peut-être un peu lent pour un jeune public contemporain, mais visuellement sublime, et le conte se suit avec gourmandise et humour. Clairement une adaptation plus qu'honorable.
FILMS REVUS:
The Fortune Cookie, de Billy Wilder (1966) 7,5/10 - Fable mordante, pas la plus hilarante du réalisateur, mais le film reste drole, humain, et permet à Walter Matthau et Jack Lemmon de nous faire rire, une fois de plus...
Le marin des mers de Chine, de Jackie Chan (1983) 7,5/10 - Révision toujours sympathique, Chan virevolte, l'humour est omniprésent, pas forcément très accessible pour tous, mais le charme opère une fois encore.
I, Tonya, de Craig Gillespie (2017) 8/10 - Un biopic qui parvient à émouvoir, faire rire, mais aussi réfléchir sur le poids de la détermination sociale.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)
avril 2019=Little Monsters (Forsythe)
mai 2019=Sang et or (Panahi)
juin 2019=Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Uchida)
juillet 2019=Toy Story 4 (Cooley)
aout 2019=Midsommar (Aster)
septembre 2019=Adoration (du Welz)
octobre 2019=Seance on a wet afternoon (Forbes)
novembre 2019=Les vikings (Fleischer)
décembre 2019=Jallikattu (Lijo Jose Pellissery)
janvier 2020=1917 (Mendes)
février 2020=Elmer Gantry (Brooks)
mars 2020=Il était une fois en Anatolie (Ceylan)
avril 2020=Céline (Brisseau)