Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Alibabass]

J'avais tellement adoré Le Peuple Loup en fin de l'année dernière que je vais me décider à partir d'aujourd'hui de découvrir le premier film de l'animateur Tomm Moore, Le secret de Kells, et au cinéma.

[Lohmann]

The Beaver Trilogy de Trent Harris avec Sean Penn (dont il a/avait bloqué les droits), dispo sur LeCinemaClub jusqu’à vendredi.

https://www.lecinemaclub.com/now-showi ... r-trilogy/

Avec l’article Chaos qui va bien.

https://www.chaosreign.fr/the-beaver-t ... 1981-1985/

[Torrente]

La fin des haricots.

S'il ne s'agissait pas des 4 (de l'apocalypse) derniers films du ©arton, je n'en aurais certainement pas parlé.
Les 4 films qui suivent étaient tellement mauvais...

Mais comme des disparités existent entre chacun d'eux, allons-y pour le détail :




Dans ses meilleurs moments ce simili-refaisage (en moins bien) de Flower and snake ressemble à un film tourné en caméra HD****** par Ovidie pour la société Colmax
Dans ses pires moments, le film ressemble à l'une de ces OAV de 30 minutes produites en série dans les années 90, avec des acteurs qui surjouent la moindre émotion (comme de mauvais doubleurs d'OAV miteuses) et un réalisateur qui insiste comme un neuneu, empilant les effets de manche (zooms, plans "ta-ta-tin" ridicules etc).

Pas très engageant.

La première séquence à caractère sexuel qui prend place à la 31ème minute juste après une valse au son d'un simili-Clayderman a failli avoir raison de ma patience. L'impression de se retrouver à 23h54 devant M6, un Dimanche soir de 1996 (je le sais, j'y étais )
J'ai tenu. Je ne sais pas trop pourquoi...
Peut-être dans l'espoir de revoir Susumu Terajima (dont j'ai aimé chaque prestation chez Kitano) qui apparaissait quelques minutes auparavant, mais non, il n'a bien que 47 secondes à l'écran dans ce film.

Toujours est-il que j'ai tenu le coup mais que je n'ai pas été récompensé pour autant.
Pas de feux d'artifice, pas d'applaudissements de mes voisins à la fin, pas de bruits de casserole aux fenêtres pour le marathonien de l'extrême.
Rien.
Juste la désespérante solitude du cinéphage vaguement honteux qui a laissé filer 90 minutes.

Malgré tout, le déroulement du script tient la route (pour un DTV érotique, je veux dire).
Les arrangements apportés par Takashi Ishii rendent le mari de l'héroïne plus pathétique que pervers mais la moralité propre sur elle l'emportera à la fin. Toutes ces souffrances n'auront pas été vaines et la vengeance pourra s'accomplir sur tous ces hommes aveuglés par leurs désirs lubriques, puisque la gentille épouse reprendra le dessus in extremis, non sans perdre la raison ('faut pas pousser non plus).
Issue féministe donc (cynique ou rigolarde selon celui qui la regarde), satisfaisante quoiqu'un peu attendue.
On est quand même loin de l'original, bien plus cruel, plus dur, presque immoral.
Signe de l'époque, j'imagine.

Si quelques effets numériques peuvent l'horrifier (la scène du serpent digne d'une GX-4000 - ok, j'exagère), quelques séquences SM de bondage, typiques du genre, parviennent à maintenir le spectateur en alerte.
Pour le "garde à vous", le spectateur repassera, mais il frémit, c'est déjà ça

D'ailleurs, la belle Aya Sugimoto, l'actrice principale, donne tout... et connaissant la réputation de ce type de tournages et celle de l'industrie cinématographique japonaise toute entière : chapeau à elle.

Spoiler (cliquez pour afficher)

J'espère qu'elle n'a pas subi de séquelles physiques et/ou psychologiques... autre que la séquelle dans laquelle elle a également tournée.
Vu les incapables qui se sont occupés de ce "refaisage en moins bien", on est en droit de se poser la question.


****** : la même caméra qui a été utilisée pour tourner Collateral, Spy kids 2, American splendor, Twixt, Ali, Moi, toi et tous les autres, Vidocq, L'attaque des clones, Sky captain, Youth without youth, Tetro, Once Upon a Time in Mexico...
Je précise parce que j'allais incriminer le matériel pour le rendu assez moche du film mais, après recherches, et vu cette liste de films (du chef-d’œuvre jusqu'à la pire dégénérescence), il apparaît donc nettement que le problème n'est pas l'outil mais ceux qui l'utilisent




Je serais honnête, je n'ai pas vu grand chose du thriller coréen Face.
J'ai vite piqué du nez mais ce que j'en ai vu était réellement mauvais.
Des acteurs à la réalisation, en passant par le script, tout est contestable.

Je n'ai donc pas insisté.




Koma, par contre, avait de quoi facilement s'imposer comme un bon 'Category III' hongkongais.
Seulement, le réalisateur en fait trop dans les effets ringards, mais se retient dans la déviance.
Un drôle de type ?!

Pas si étrange pour le co-réalisateur de Viva Erotica et le réalisateur de Inner senses ou Double tap et encore moins étrange quand on a vu Le mystère des balles fantômes.
J'ai comme l'impression que si Viva erotica est réussi, ce n'est pas grâce à lui

Pire, les circonvolutions du scénario ainsi que son affreuse bande originale agacent plus qu'elles ne tiennent en haleine.

Reste, des actrices qui y croient... qui en font des caisses, mais qui y croient.

Mais le point de départ (une légende urbaine impliquant un voleur d'organes en série) aurait sûrement pu bénéficier d'un traitement plus direct pour remplir sa mission : profiter d'une peur collective quasi paranoïaque pour faire rentrer la caillasse.
Je resterai donc sur une impression de gâchis.


Je n'ai pas gardé le meilleur pour la fin... je n'aime pas les "au-revoir", j'ai donc choisi sciemment pour moins regretter.



Avec Backwaters a.k.a. Betrayed by passion, Jag Mundhra rentre au pays (l'Inde) et nous propose un téléfilm, vaguement érotique, lorgnant du côté des "Mercredis de la vie", sur un scénario bête à manger du foin avec des acteurs qui n'ont pas dû passer de casting

A mon avis ils ont été engagés comme les américains embauchent des clandestins mexicains, à la criée, sur les parkings de Home Depot.

Nul.

Et l'on finira là-dessus. Ou presque...




Il est donc temps maintenant de dresser le bilan de ce marathon.
Je prépare ça ce weekend.

En attendant, ce soir, c'est encore flou. Sortie, pas sortie, film seul, à 2 ou pas de film du tout... moi je me pique de le savoir, aïe aïe aïe ! Ouille! Aïe!







Les épisodes précédents :

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")
- Épisode 43
- Épisode 44 ("bilan du weekend")
- Épisode 45 ("yee-ouch")
- Épisode 46 ("le bal des libidineux")
- Intermezzo 1 ("on ne fait pas du miel avec du vinaigre")
- Intermezzo 1 Bis ("le vinaigre trop acide ronge le vase qui le contient")
- Intermezzo 2 ("Quand Torrente eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est accompli". Et, baissant la tête, il rendit l'esprit.")
- Épisode 47 ("a.k.a. Avant que j'oublie")

[Invité1]

Quoi qu'il en soit, Torrente, bravo pour ta scrupuleuse application à t'être infligé un tel sacerdoce et pour tes retours qui m'ont souvent fait rire

De mon côté, hier soir, je n'ai rien regardé de ce que j'avais prévu et mon choix s'est à nouveau porté sur quelque chose de très léger, en l'occurrence L'aventure des Ewoks de John Korty, retitré en DVD Star Wars - L'aventure des Ewoks : La Caravane du Courage. Et effectivement, du courage, il en faut pour rester éveillée plus de 10 minutes devant ce téléfilm imaginé et produit par Lucas en 1984. Et bien qu'on y retrouve toute la symbolique et la dramaturgie du genre SF pour les 6-9ans avec ces gamins égarés dans un monde hostile et aidés par de gentils "ours en peluche" dans la recherche de leurs parents, le manque de moyen transparait immédiatement malgré une chouette direction photo et de bien beaux matte paintings. Ce sont peut-être les deux seules qualités du métrage, le reste étant sacrément puéril et involontairement drôle. Et bien que je pense avoir encore conservé mon âme d'enfant, ce fut néanmoins impossible de m'émerveiller face à cette production créée à la va-vite et dont la musique (signée par le fils d'Elmer Bernstein, Peter) ne reflète en rien l'amplitude et l'originalité des scores de Williams pour la trilogie originale.
De plus, comme je ne suis pas une grande fan de Star Wars (à part L'Empire Contre-attaque que je trouve quasi parfait), cette Aventure des Ewoks va certainement très vite sombrer dans l'oubli de mon esprit d'ici quelques jours.
4/10



Pour ce soir, je ne sais pas encore. Comme j'ai terminé mes révisions et que je suis fin prête pour lundi matin, je vais certainement opter pour un film simple et déstressant. Sûrement une vieille comédie française genre L'Emmerdeur avec Brel et Ventura ou Le Magnifique avec Belmondo. Des films dont le sens de l'humour reste définitivement implacable à mon goût.

[Alexandre Angel]

Comme j'ai terminé mes révisions et que je suis fin prête pour lundi matin

Alors là, même rétrospectivement, je suis envieux : je n'ai jamais connu ça.

[shubby]

Total respect pour Torrente dont je lis scrupuleusement tous les cr de la honte. Du coup, quand tu regardes un bon film, j'imagine je tu saignes du nez. Le contraste doit être saisissant.

Ce soir on finit donc stranger things, à moins qu'on sorte ché pas où faire ché pas quoi. Mais il fait chaud pour un vieux, là. 3615 ma life comme dirait l'autre.

[cinephage]

Le regard "typiquement masculin", tu le trouveras plus volontiers chez Kechiche (sans polémique recherchée) ou, pour moi, dans le regard du peintre que nous décrit Francis Ford Coppola dans Life without Zoe, son sketch dans le film New York Stories. Quand la femme qu'il aime apparait, elle marche au ralenti et on entend A whiter shade of pale de Procol Harum.

Attention, tu parles de Life Lessons, le premier sketch, qui est de Scorsese, avec Nick Nolte. Le Coppola raconte une histoire de mômes friqués qui font la fête à New York.

Mais bien sur !!! Je me suis complètement mélangé les pinceaux, une fois de plus. Les habitués du forum savent, hélas, que c'est loin d'être un cas exceptionnel chez moi, ce genre de confusion. Merci pour ce précieux rectificatif.

[Boubakar]

Pour ce soir, Le haut du panier.

[Alexandre Angel]

Pour ce soir, Le haut du panier.

Aucune hésitation possible, tape dans Mizoguchi!

[Alexandre Angel]

Mais bien sur !!! Je me suis complètement mélangé les pinceaux, une fois de plus. Les habitués du forum savent, hélas, que c'est loin d'être un cas exceptionnel chez moi, ce genre de confusion.

Ah moi j'ai rien remarqué.

[Torrente]

Quoi qu'il en soit, Torrente, bravo pour ta scrupuleuse application à t'être infligé un tel sacerdoce et pour tes retours qui m'ont souvent fait rire

Ce fut un plaisir (presque)

Total respect pour Torrente dont je lis scrupuleusement tous les cr de la honte. Du coup, quand tu regardes un bon film, j'imagine je tu saignes du nez. Le contraste doit être saisissant.

Une mauvaise langue aurait dit que c'est pour ça que je donne une aussi bonne note à Dr Strange 2 donc merci !

Mais oui, sinon, les bons films sautent aux yeux en comparaison
(il faut bien qu'il y ait un avantage)

[tchi-tcha]

Ce soir j'hésite entre Les Passagers de la Nuit au cinéma, une révision de La Mule avec ce séducteur de Clint sur TF1 Séries Films, ou la découverte de La Route des Indes sur Arte (pour l'instant c'est ce dernier qui tient la corde)
Bad Boys for Life était trop sage au cinéma, peu de chances qu'il se bonifie à la télé sur M6...

Et ce soir les classikiens auront une pensée pour candygirl qui attaque ses examens. Ne t'en fais pas pour elle, Agent Cooper, elle a tenu son planning de révisions donc tout va bien se passer, elle est plus sérieuse que nous.

[bocina]

Torrente et Candygirl qui posent après leur rencontre pour parler du carton de la honte - Image d'archive

[Courleciel]

Ce soir, suite du cycle Budd Boetticher à la cinémathèque avec Le Traître du Texas (Horizons West) et Les Conducteurs du diable (Red Ball Express).

[The Eye Of Doom]

Torrente et Candygirl qui posent après leur rencontre pour parler du carton de la honte - Image d'archive