Et surtout, ne prends plus l'ascenseur !

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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Don't expect too much!
Je ne crois pas que le film porte un regard "typiquement masculin" sur ces jeunes filles. C'est un regard "typiquement adolescent", qui fantasme sur des jeunes filles en leur rajoutant des attraits chargés d'une hypersexualité qui relève du fantasme, aussi bien au niveau physique (sexy as hell) que mental (badass et cool, affrontant robots et samourais), il y a une immaturité totale dans ce regard.candygirl a écrit : ↑10 juin 22, 16:12C'est l'un des films préférés de ma best friend et ça fait des années qu'elle me tanne à le visionner (en fait, c'est elle qui m'a offert le BR que j'ai regardé hier). Je la vois ce soir pour en discuter, mais j'avoue que j'ai trouvé ça d'une débilité abyssale en matière de ''girls power". Alors je pourrais juste m'abaisser à dire "ouais, c'est un regard typiquement masculin sur de mignonnes adolescentes, etc. etc.", mais la coproductrice étant une femme (Deborah Snyder), ça dépasse cet argument simpliste.
Je crois qu'au-delà du "délire" de petites nanas qui se battent contre des gros monstres (dont chaque niveau est une métaphore en mode "connais-toi toi-même"), ils ont voulu faire un film pertinent qui s'avère être complètement naze. C'est en ça que je trouve que ça manque de fun.
Oui, je suis entièrement d'accord sur le 1er point. C'est pour cela que j'ai utilisé le verbe "s'abaisser" et que j'ai parlé d'un hypothétique "argument simpliste".cinephage a écrit : ↑10 juin 22, 22:02
Je ne crois pas que le film porte un regard "typiquement masculin" sur ces jeunes filles. C'est un regard "typiquement adolescent", qui fantasme sur des jeunes filles en leur rajoutant des attraits chargés d'une hypersexualité qui relève du fantasme, aussi bien au niveau physique (sexy as hell) que mental (badass et cool, affrontant robots et samourais), il y a une immaturité totale dans ce regard.candygirl a écrit : ↑10 juin 22, 16:12C'est l'un des films préférés de ma best friend et ça fait des années qu'elle me tanne à le visionner (en fait, c'est elle qui m'a offert le BR que j'ai regardé hier). Je la vois ce soir pour en discuter, mais j'avoue que j'ai trouvé ça d'une débilité abyssale en matière de ''girls power". Alors je pourrais juste m'abaisser à dire "ouais, c'est un regard typiquement masculin sur de mignonnes adolescentes, etc. etc.", mais la coproductrice étant une femme (Deborah Snyder), ça dépasse cet argument simpliste.
Je crois qu'au-delà du "délire" de petites nanas qui se battent contre des gros monstres (dont chaque niveau est une métaphore en mode "connais-toi toi-même"), ils ont voulu faire un film pertinent qui s'avère être complètement naze. C'est en ça que je trouve que ça manque de fun.
Le regard "typiquement masculin", tu le trouveras plus volontiers chez Kechiche (sans polémique recherchée) ou, pour moi, dans le regard du peintre que nous décrit Francis Ford Coppola dans Life without Zoe, son sketch dans le film New York Stories. Quand la femme qu'il aime apparait, elle marche au ralenti et on entend A whiter shade of pale de Procol Harum. J'entends par là qu'il y a une composante, certes de fantasme et d'érotisme, mais avant tout de sidération et d'émerveillement dans ce male gaze. Rien de cela chez Snyder, hélas...
Tu m'as donné envie de revoir Cold Prey 2 - fait.cinephage a écrit : ↑8 juin 22, 09:27Changement de programme, je suis resté dans le scandinave, mais pour partager Cold Prey... Le film se revoit avec un certain plaisir, même si on ne parle pas d'un grand film. Roy Andersson attendra quelques temps (j'ai le DVD, mais je l'ai pris à une époque où les DVDs valaient cher)...candygirl a écrit : ↑7 juin 22, 19:17
Pourras-tu faire un retour, s'il te plaît ?
J'aime beaucoup la B.A et ça fait un moment que j'aimerais le voir. Mais il n'est sorti qu'en DVD et Potemkine le vend 20€ sur son site (ce qui correspond à un total d'environ 25€ avec les frais de port, un peu cher pour un simple DVD à mes yeux).
Donc ta best friend et mon ex ont un regard "typiquement masculin" et "typiquement adolescent"candygirl a écrit : ↑10 juin 22, 22:50Oui, je suis entièrement d'accord sur le 1er point. C'est pour cela que j'ai utilisé le verbe "s'abaisser" et que j'ai parlé d'un hypothétique "argument simpliste".cinephage a écrit : ↑10 juin 22, 22:02 Je ne crois pas que le film porte un regard "typiquement masculin" sur ces jeunes filles. C'est un regard "typiquement adolescent", qui fantasme sur des jeunes filles en leur rajoutant des attraits chargés d'une hypersexualité qui relève du fantasme, aussi bien au niveau physique (sexy as hell) que mental (badass et cool, affrontant robots et samourais), il y a une immaturité totale dans ce regard.
On peut très bien apprécier un film, et ne pas être gêné par certains de ses points de vue ou sous-textes idéologiques, sans forcément y souscrire à 100%. Mais le regard porté sur ces filles ne me parait pas un regard mur et construit.Torrente a écrit : ↑10 juin 22, 23:14Donc ta best friend et mon ex ont un regard "typiquement masculin" et "typiquement adolescent"
(ça fait beaucoup de typiquement mais bon)
... qui fantasment sur ces jeunes filles en leur rajoutant des attraits chargés d'une hyper-sexualité relevant du fantasme physique et mental ?!
Et donc elles seraient totalement immatures
La vache, je ne voudrais pas être là quand tu vas lui balancer ça.
Moi, je n'avais pas osé. Je lui avais juste dit "ouais, bof, sinon, tu veux manger quoi ce soir ?"
C'était tout à fait correct. Sur certains aspects, on sent clairement qu'il y a une excellente connaissance de la NBA et de ses coulisses (en même temps, vu la quantité hallucinante de vrais joueurs et personnalités de la ligue impliqués dans le projet, c'était obligé), il y a un côté plongée réaliste dans ce milieu qui rend le film instantanément plaisant (avec un paquet de références adressées aux connaisseurs - excellente vanne sur Andrea Bargnani, par exemple).
Attention, tu parles de Life Lessons, le premier sketch, qui est de Scorsese, avec Nick Nolte. Le Coppola raconte une histoire de mômes friqués qui font la fête à New York.cinephage a écrit : ↑10 juin 22, 22:02 Le regard "typiquement masculin", tu le trouveras plus volontiers chez Kechiche (sans polémique recherchée) ou, pour moi, dans le regard du peintre que nous décrit Francis Ford Coppola dans Life without Zoe, son sketch dans le film New York Stories. Quand la femme qu'il aime apparait, elle marche au ralenti et on entend A whiter shade of pale de Procol Harum.
Tiens, un film que j'aimerais revoir...Alexandre Angel a écrit : ↑11 juin 22, 10:00Attention, tu parles de Life Lessons, le premier sketch, qui est de Scorsese, avec Nick Nolte. Le Coppola raconte une histoire de mômes friqués qui font la fête à New York.cinephage a écrit : ↑10 juin 22, 22:02 Le regard "typiquement masculin", tu le trouveras plus volontiers chez Kechiche (sans polémique recherchée) ou, pour moi, dans le regard du peintre que nous décrit Francis Ford Coppola dans Life without Zoe, son sketch dans le film New York Stories. Quand la femme qu'il aime apparait, elle marche au ralenti et on entend A whiter shade of pale de Procol Harum.