Telmo a écrit : ↑29 mai 22, 19:51
Bon courage ! Ton dévouement est apprécié.
Merci ! Il m'en a fallu (du courage

)
Alors alors, voilà mon compte-rendu...
Intermezzo 2 - "Quand Torrente eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est accompli". Et, baissant la tête, il rendit l'esprit."
Scared to death est le premier film de cinéma de William Malone (l'un des "Masters of horror") et il tient plus du "film d'horreur régional" comme les appellent les américains, que d'autre chose.
C'est un film catatonique, extrêmement médiocre, mal cadré, mal filmé, mal monté, mal joué et sans aucun budget. Le scénario s'enclenche à peu près au bout de 40 interminables minutes (une constance des DTV B-Z de l'époque d'ailleurs, qu'on retrouve dans un bon paquet de films sortis par Vinegar), et c'est un calvaire.
Mais il a une chose pour lui : sa créature, vraiment sympathique.
Ça m'a perturbé car j'ai visionné mon vieux DVD américain titré
Scared to death : Syngenor et pendant tout le film je n'ai cessé de me répéter "
C'est bizarre, il me dit quelque chose ce monstre" tout en me souvenant d'un film très différent.
Et pour cause !
Après quelques rapides recherches, j'ai appris qu'un producteur avait tellement apprécié la créature du film de Malone qu'il avait voulu faire un autre film en utilisant le même design de monstre... mais comme le
Scared to death de Malone était un petit budget confidentiel et donc peu vu, il a décidé de ne pas créer de lien direct entre les 2 films (autre que la conception et le design du monstre) pour ne pas s'aliéner un nouveau public potentiel qui n'aurait jamais entendu parler du premier film.
Et c'est donc ce film que j'avais déjà vu,
Soldat cyborg (Syngenor) :
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Les 2 DVD français - les 2 de droite - proposent des transferts bien différents, l'un open matte et l'autre anamorphique avec des couleurs et une luminosité très différentes également (au cas où, pour les amateurs)
... qui lui, m'avait enthousiasmé. Généreux en effets spéciaux et débordements en tout genre, hyper rythmé, bref un film B-Z bien fun.
Rien à voir avec l'original sorti par Vinegar Syndrome, donc !
Ne pas confondre.
Red surf est la grosse déception dont je me souvenais...
Non, messieurs Sammelin et Vinegar, vous ne m'aurez pas avec votre superbe design pop :
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Fourbes que vous êtes !
Un film mou qui commence comme un mix prometteur de film de bande (difficile de dire si c'est une bande de bikers ou de surfeurs, déjà, ça ne commence pas fort) et de polar crapoteux (un peu, n'abusons pas non plus) mais qui s'embourbe au bout de 20 minutes dans un mélo-drama embarrassant autour d'un dealer de coke (George) et de sa nana qu'il vient de mettre enceinte.
Un véritable supplice très mal rythmé, mal dialogué et réalisé par un manchot borgne (au moins).
Je m'attarde 2 secondes sur le jeu des comédiens : ils sont tous nuls !
Je préfère encore
Chains of gold (Les seigneurs de la ville) avec Travolta
(vu plus tôt ce mois-ci) et je ne parle même pas d'un film comme
Boogie boy avec Dacascos, bien plus efficace et convaincant.
Les vrais durs ne dansent pas (Tough guys don't dance) est aussi embarrassant que ce à quoi je m'attendais.
On sent quelque chose tout de même sous la croûte de fiente mais ça n'en fait pas une petite curiosité sympathique pour autant.
Les bonnes idées sont sous-exploitées (les tendances échangistes du héros), le script fait difficilement sens (si encore c'était une "volonté Lynchienne" mais pas du tout, c'est d'autant plus gênant), la photographie des intérieurs est complétement à la ramasse et le casting est un carnage.
Ils sont tous mal castés.
Pas un acteur dans le "bon" rôle.
C'est tellement tragique que ça en deviendrait presque comique. Je ne sais pas ce qu'avait fumé Bonita Pietila, mais je comprends sa filmographie.
Il n'y a guère que les décors naturels de Cape Cod qui parviennent à donner une certaine atmosphère au film ainsi que la musique décalée de Badalamenti qui m'a faite sourire à 2 ou 3 occasions.
Ah et les dernières répliques de Hauser qu'il interprète en bavant, la bouche en coin, comme une pauvre vache gisant sur le sol d'un abattoir, après une mise à mort ratée.
Encéphalogramme plat. Ronflements garantis. Investissement inutile.
Slaughterhouse rock a.k.a
Terreur à Alcatraz est un sous-sous-sous-
Freddy réalisé par le metteur en scène de
Jiu Jitsu (soit l'un des pires Cage récents),
need I say more?
Si encore, cet incapable se concentrait sur ce qui est "intéressant" dans le script de Kevin Kennedy : les cauchemars du héros qui prennent vie dans la réalité, pendant qu'il dort ?! Mais pas du tout !
Au bout de 30 minutes, notre équipe de Scooby-Doo™ en Pump™ débarque sur le rocher d'Alcatraz ; s'ensuit un calvaire neurasthénique interminable à base de machines à fumée, de lumières bleutées et de répliques de gros relous avec apparitions non-sensiques de fantômes, zombies et tout le bestiaire de
SOS Fantômes™, tant qu'on y est...
Un beau bordel qui bouffe... enfin qui "essaie de bouffer" à tous les râteliers.
Rageant car il y avait matière à réussir une bonne démarcation de
Freddy.
Rock zombies commence bien, avec de la fesse de Lisa Toothman, du sein à l'air de Lisa Toothman, des nains, un voyeur et un étang. Je me suis dit : "
Rollin, Franco, me voilà !"
Et patatras, ça dure le temps de l'intro', ensuite c'est la dégringolade. Tunnels de dialogues imbitables, déclamés par des bovins hébétés.
Le spectateur sort de sa torpeur lors de rares plans fessus de Lisa Toothman, l'actrice au nez péninsulaire :
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... ou lors de quelques débordements gore forts peu expansifs.
Rock zombies est donc le film avare d'une bande de types qui ne savent visiblement pas ce qu'ils font et qui, en plus de ça, le font mal.
Si encore c'était drôle mais même cet aspect m'a manqué. Pourtant, encore une fois, le début était relativement prometteur
Le réalisateur d'
Heure limite (Curfew) s'appelle Gary Winick.
C'est son premier méfait.
Je le connaissais (j'ai honte parfois

) car il s'est ensuite illustré dans la comédie (souvent moche et nulle) avec des chefs-d’œuvre comme :
30 ans sinon rien (ça va encore),
Lettres à Juliette (ça passe quand on est bien luné) ou encore l'affreux
Meilleures Ennemies (Torrente en pls) !
Une gageure donc de s'aventurer à éditer son premier film... et unique film d'exploitation de sa filmographie, en Blu-ray, mais c'est sans compter sur Vinegar Syndrome qui n'est plus à ça près !
Le script n'a aucun sens
Je n'ai toujours pas compris :
- la première scène
- comment les méchants s'évadent ?
- et toutes les incohérences qui en découlent !
Du genre : ils ont toutes les adresses des responsables de leur condamnation et tous ces "coupables" vivent dans le même lotissement etc etc
Outre toutes ces suspensions d'incrédulité nécessaires, il faut encore se fader 40 minutes d'intro' insupportables avant que le scénario ne s'enclenche (une constante, j'ai dit) et que le spectateur comprenne le pourquoi du comment.
A partir de ce moment-là, alléluia, le film se transforme en mix de 'torture porn' et de 'home invasion' relativement craspec' (évoquant de loin et dans le noir,
La dernière maison à l'orée du parc sur la gauche).
Mais comme Winick n'est pas un réalisateur de films d'exploitation, il ne va jamais au bout des idées déviantes et de toutes les atrocités trash qui pourraient découler du script qu'il a entre les mains.
C'est franchement triste d'assister à un tel gâchis !
Quelqu'un le résume mieux que moi sur IMDb :
It's boring, almost nothing happens, the acting is wooden, a woman is in bath with her bra on (...)
(c'est tellement vrai

)
Du reste, le film est plombé par l'interprétation complétement perchée de l'un des 2 méchants...
d'ailleurs, on ne croit absolument à aucun des 2 (ils pourraient être les membres d'une équipe de foot de collège dans un film de Linklater, ils seraient plus à leur place) mais le blond tient le pompon : Wendell Wellman.
Il faut se figurer Jake Busey en train d'imiter Donald Trump, la bouche en cul de poule quand il l'ouvre, comme le fait Alec Baldwin :
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C'est carrément insupportable et ça m'a flingué toute tension.
En plus, il a des monologues interminables à débiter.
Double gâchis.
Peine capitale.
Le maître du monde (Il padrone del mondo) (Master of the world) n'a absolument aucun intérêt, en dehors du visuel de son Blu-ray...
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Mr Sammelin, encore lui. Je suis sympa donc je vais vous donner une règle d'or à suivre lors de vos achats compulsifs dans la boutique de Vinegar Syndrome :
"
Si c'est Robert Sammelin qui s'est occupé du visuel, remuez 7 fois votre billet dans le porte-monnaie, vous me remercierez !"
Sérieusement, méfiez-vous de ces fourbes. C'est l'illustrateur le plus doué avec qui ils travaillent et ils lui font donc faire les visuels de leurs plus mauvais films, en mode couverture de comics.
Mais comme chacun sait, on ne juge pas un livre à sa couverture !
Après cet intermède, revenons à
Master of the world... qui est un énième ersatz de
La guerre du feu sans argent et à peine déviant.
J'ai piqué du nez 4 fois avant d'abandonner pour de bon.
Nul et non avenu.
Le privé de l'espace (Alien private eye) est mauvais. Un film d'une médiocrité crasse mais qui a un avantage sur tous ses petits copains : le réalisateur y croit !
Le pauvre bougre est à fond. On dirait même que c'est le projet d'une vie et ça se sent. C'en est presque touchant.
Il finit donc par emporter l'adhésion pour peu qu'on accepte de se laisser aller.
Tout le monde se prend tellement au sérieux mais en même temps tout est tellement foiré dans les grandes largeurs que le métrage en devient hilarant.
Les réactions des personnages, le "jeu" des comédiens, les effets "spéciaux", les effets non-spéciaux, le montage, certains décors sans aucune recherche d'harmonie ou d'esthétique et d'autres tellement bien trouvés qu'ils détonent forcément, les "cascades" (l’atterrissage dans le buisson), les costumes, les coupes de cheveux, la musique...
S'il y a bien un "film Nanarland" dans le lot, c'est bien celui-là.
Rien que le nom des actrices : Francine Lapensée... c'est fait exprès, ne me dites pas le contraire !
C'est d'autant plus dommage que le métrage ne déborde jamais de son cadre. Pas d'effets gratuits, pas de sang, pas de cul (un téton ou deux, tout au plus),
rien... même pas une soucoupe volante.
Albert Pyun aurait fait un truc tellement plus barré avec ce budget. Il aurait même fait 2 films !
Ça reste donc une petite déception malgré sa chouette photographie par moment.
Ah, et au fait, qui a pondu le visuel pour le Blu-ray, vous pensez ?
Robert Sammelin, bien sûr !
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Une vraie bande de fourbasses, j'vous dis !
Fortress of Amerikkka de Eric Louzil (en lice pour le meilleur nom de réalisateur des années 90) est un film Troma dans la moyenne basse de la firme :
Il y a le gore et le cul mais en
très petite quantité.
C'est dommage car le peu qu'il y a, est plutôt bien fait :
- un couteau planté dans la gorge très convaincant,
- les roploplos gonflés à l'hélium de l'étrange Kascha LePriol (actrice porno américaine des années 80 au visage atypique et au regard de veau)
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- ou ceux naturellement généreux de Karen Michaels (qui ressemble malheureusement à Tori Spelling, on ne peut pas tout avoir)
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Le souci c'est que, là encore, le script traîne en longueur, l'histoire est incompréhensible (mais pourquoi cette milice ???), rendant la moindre péripétie inepte ou ridicule.
Alors, oui, il y a toujours le rire.
L'ultime défense de l'amateur de nanars qui s'amuse comme il peut, embourbé dans la gadoue, en se répétant intérieurement "
jusqu'ici, tout va bien !" mais qu'est ce que c'est pauvre.
RMI du Bis.
Wolfpack de Bill Milling est un cas particulier...
Il s'agit apparemment de l'un des titres qui aurait donné l'idée à l'équipe de Vinegar Syndrome de créer leur collection
Vinegar
Syndrome
Archives (ce n'est pas moi qui le dis, c'est eux).
La déception fut d'autant plus grande, qu'on l'a survendu partout à grands renforts de comparaison avec
Class 1984
Oui alors, les cocos, vous êtes gentils, on va s'calmer, hein !
Wolfpack n'a d'intérêt que dans sa dernière bobine, et encore, c'est parce que j'ai décidé d'être gentil.
Tout du long quelque chose cloche...
Le spectateur est censé s'intéresser à la parabole fasciste (montée du nazisme, chemises brunes etc) transposée dans un lycée à son équipe de foot et à son prof d'histoire qui fume la pipe, le tout par le biais de jeunes acteurs mauvais comme des cochons.
Pas de rythme, pas de tension (hormis lors d'une rapide scène), une BO horrible, une 'production value' famélique et des tunnels de dialogues inintéressants au possible.
Et surtout : rien à voir.
Bill Miling est pourtant le réalisateur de quelques bons pornos (
The Vixens of Kung Fu, quoi !?) mais là, non... rien. La déception !
Quand on lit que :
The movie was made to be an after school special and the main writer, Fred Sharkey, was an ex-priest turned school teacher. So there is no profanity or nudity, which may or may not have enhanced the movie in some ways.
... je confirme : ça l'aurait amélioré !!! Et pour ne serait-ce que se poser la question, il faut être aveugle.
Horripilant.
Heureusement, la dernière partie de mon marathon a rehaussé le niveau. Heureusement !
Était-ce la ligne d'arrivée du marathon, que je voyais scintiller à l'horizon ? Je ne saurais le dire
Rayons X (Hospital massacre) (X-ray) de Boaz Davidson (un producteur qui m'a procuré bien des plaisirs) m'a enthousiasmé.
Ce n'est pas un bon film (c'est impossible puisqu'il est réalisé par un producteur) mais il a du caractère.
Sorte de rejeton de vidéoclub de
Carnival of souls (c'est osé, je l'avoue mais c'est
toute proportion gardée) avec qui il partage un goût prononcé pour l'étrange et le surréalisme et qu'il se passe sur une nuit,
Rayons X développe aussi un humour nonsensique que j'ai trouvé fort à propos.
Il a, en plus, le bon goût de se moquer de lui-même avant toute chose mais de ne jamais oublier sa condition ni pourquoi il existe et ce que le spectateur attend de lui.
Les scènes s'enchaînent à un rythme soutenue, et les erreurs de production :
- pourquoi avoir choisi de situer l'action dans un hôpital de mégalopole rendant certaines péripéties illogiques ou bancales ?
- pourquoi cette introduction absolument ridicule ?
... deviennent presque un avantage et conférent au film une ambiance très particulière.
Voilà donc un slasher surréel décalé, bon enfant lors de certains meurtres puis soudainement malaisant, osant même, par fulgurance, l'exploitation libidineuse à la limite de la décence (pauvre Barbi Benton mais béni soit Boaz Davidson).
Un bon moment de déviance crasse, dont les ruptures de ton permettent au scénariste de
Charade (oui, oui) de garder le spectateur attentif, captif.
Agréable surprise.
L'autre film de ce double-programme :
L'Homme aux ciseaux (Schizoid) de David Paulsen, n'est pas un bon "giallo à l'américaine". Il n'est même pas un bon film, je ne vais pas vous mentir mais l'effort aura retenu mon attention et ne mérite certainement pas qu'on le méprise !
Déjà parce qu'il recèle d'excellents moments de mise en scène (la découverte du cadavre dans le garage, les scènes de sexe dérangeantes etc)
Et puis parce que j'aime bien
Color of night... et
Color of night doit tout à
Schizoid, qu'on se le dise !
Il faut absolument prendre en compte son mode de fabrication et les contraintes affolantes que son réalisateur aura dû surmonter pour livrer ces 90 minutes avant d'oser l'égratigner.
Je remets l'essentiel ici :
Writer and Director David Paulsen was told by Producers Menahem Golan and Yoram Globus that he had one month to have a screenplay ready that could be shot for under a million dollars, and that could feature Klaus Kinski, who was under contract. Paulsen also had only one month to secure a crew and shooting locations.
1 mois et vas-y mon gars
Imaginons 5 minutes ce qu'auraient fait d'autres réalisateurs...
En 1 mois, mettre tout ça en branle et obtenir un tel résultat, après un tournage avec
LA contrainte qui tue (= Klaus Kinski

) ; j'ose le dire : "
ça tient du génie !"
Enfin bref, entre ce
Schizoid et son premier film
Savage weekend, je ne regretterais jamais assez que Paulsen se soit contenté par la suite, d'enchaîner les épisodes de
Côte ouest,
Dallas et
Dynastie !
C'est tragique. Un talent gâché, des rêves de films déviants tués dans l’œuf.
Restera donc tout de même ses 2 petites pépites horrifico-trashouilles,
Schizoid et
Savage weekend. 2 plaisirs coupables. 2 petits kifs personnels.
Il n'y a plus qu'à attendre que ce magnifique double programme réunissant Schizoid et X-ray en 4k (mazette !) baisse de prix lors du prochain Black Friday, parce que 40 balles... 'faut pas exagérer non plus.
Machines à tuer (Death machines) de Paul '
Ninja busters' Kyriazi est une sorte de
Smokin' aces avant l'heure et en moins bien...
... ou plutôt le grand-père de
The tournament mais en 1000 fois mieux (bon OK, ce n'est pas difficile).
Je ne vais pas m'étendre dessus, c'est à voir sur le mode "
on n'en fait plus des comme ça, ma bonne dame".
Les anges du mal 2 (Reform school girls) de Tom DeSimone constitue un petit rêve de "WiP film" semi-parodique, bien foutu (quoique manquant parfois un peu de peps), interprétée par une bande de nanas complétement cramées du bulbe (Pat Ast en tête) et mis en scène par un petit dégueulasse, tantôt brillant, tantôt mauvais, comme tout film d'exploitation le requiert.
Et puis il y a Sybil Danning donc c'est bien. C'est tout. C'est comme ça. Ça ne se discute pas.
Dans les Griffes de l'aigle (Talons of the eagle) est une tentative ratée de buddy-movie interprété par des plots, réalisé avec des lunettes de soleil et des moufles par Michael Kennedy et rattrapé au montage comme il le pouvait par un Reid Dennison, peu inspiré déjà à la base, qui se tournera ensuite vers les documentaires évangélistes (véridique, v'là la carrière

).
Un supplice que seul l'habitué des DTV de l'époque saura endurer... s'il ne l'a pas payé 30 balles.
Commanders (TC 2000), d'un autre côté, avec peu ou prou la même équipe (devant la caméra et à la production) vaut quant à lui, un peu plus le détour !
Déjà parce que c'est un film de SF post apo' couillon, bourré d'erreurs, de répliques stupides, tourné à l'arrache dans des décors risibles (la salle de commande, les figurants qui appuient sur des boutons en boucle devant des écrans éteints etc).
Ensuite parce que l'on retrouve l'un de mes chouchous bodybuildé Matthias Hues, mais aussi parce qu'il y a Bolo Yeung et Bobbie Phillips, toute mimi avec sa petite voix de canard.
Mais surtout parce que T.J. Scott et aux manettes !
Un réalisateur qui m'avait tapé dans l’œil avec le film qu'il réalisera 5 ans plus tard :
Legacy avec David Hasselhoff ; une sorte de
Salvador (de loin et dans le noir, là encore) shooté aux amphét', en mode DTV d'action, dont le "tournage guérilla, à l'ancienne" suintait de partout, pour mon plus grand plaisir.
Bref, donc
TC 2000 fait beaucoup avec très peu.
Les cadrages bien pensés sont déjà là, dopant des scènes de fight, qui seraient lambda sans ça. D'autant que le talent martial de certains figurants est plus que relatif

Et Scott gave son film de séquences d'action, jusqu'à l'overdose, à compter d'une toutes les 5 minutes en moyenne (et encore, c'est peut-être une toutes les 4 minutes, il faudrait chronométrer).
Un honnête boulot d'artisan, qui délivre la marchandise.
Le bilan noté...
Marathon Vinegar Syndrome (Mai 2022) :
Les anges du mal 2 (Reform school girls) (Tom DeSimone, 1986) 4/5
L'Homme aux ciseaux (Schizoïd) (David Paulsen, 1980) 3.5/5
Machines à tuer (Death machines) (Paul Kyriazi, 1976) 3.5/5
Rayons X (Hospital massacre) (X-ray) (Boaz Davidson, 1981) 3/5
Commanders (TC 2000) (T.J. Scott, 1993) 2.5/5
Rock aliens (Voyage of the rock aliens) (James Fargo, 1984) 2/5
(voir Intermezzo 1)
Commando ninja (Benjamin Combes, 2018) 2/5
(voir Intermezzo 1)
Le privé de l'espace (Alien private eye) (Vik Rubenfeld, 1989) 2/5
Dans les Griffes de l'aigle (Talons of the eagle) (Michael Kennedy, 1992) 2/5
Les vrais durs ne dansent pas (Tough guys don't dance) (Norman Mailer, 1987) 1.5/5
Heure limite (Curfew) (Gary Winick, 1989) 1.5/5
Wolfpack (Bill Milling, 1987) 1/5
Fortress of Amerikkka (Eric Louzil, 1989) 1/5
Slaughterhouse rock (Terreur à Alcatraz) (Dimitri Logothetis, 1987) 1/5
Scared to death (Scared to death : Syngenor) (William Malone, 1980) 0.5/5
Red surf (H. Gordon Boos, 1989) 0.5/5
Rock zombies (Hard rock zombies) (Krishna Shah, 1985) 0.5/5
Hobgoblins (Rick Sloane, 1988) 0/5
(voir Intermezzo 1)
Les abeilles (The bees) (Alfredo Zacarías, 1978) 0/5
(voir Intermezzo 1)
Le maître du monde (Il padrone del mondo) (Master of the world) (Alberto Cavallone, 1983) 0/5
Le bilan du précédent marathon Vinegar Syndrome :
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- Marathon Vinegar Syndrome (Novembre 2021) :
Train express pour l'enfer (Night train to terror) (John Carr & Phillip Marshak & Tom McGowan & Jay Schlossberg-Cohen & Gregg G. Tallas, 1985) 4.5/5
Auntie Lee's meat pies (Joseph F. Robertson, 1992) 3.5/5
The lamp (The outing) (Tom Daley, 1987) 3/5
Terreur sur le campus (Rush week) (Bob Bralver, 1989) 3/5
Luther the geek (Carlton J. Albright, 1989) 3/5
Memorial valley massacre (Robert Hughes, 1989) 2.5/5
La sépulture (Shallow grave) (Richard Styles, 1987) 2/5 ~ 2.5/5
Motel des sacrifices (Mountaintop motel massacre) (Jim McCullough Sr., 1983) 1.5/5
Through the fire (Gary Marcum, 1988) 1/5
Sacrifices (The laughing dead) (Somtow Sucharitkul, 1990) 0.5/5
Killer's delight (Jeremy Hoenack, 1978) 0.5/5
Les suceurs de sang venus de l'espace (Blood suckers from outer space) (Glen Coburn, 1984) 0.5/5
Le tueur de la forêt (Don't go in the woods... alone) (James Bryan, 1981) 0/5
Girls school screamers (John P. Finnegan, 1985) 0/5
Les épisodes précédents :
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- - Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")
- Épisode 43
- Épisode 44 ("bilan du weekend")
- Épisode 45 ("yee-ouch")
- Épisode 46 ("le bal des libidineux")
- Intermezzo 1 ("on ne fait pas du miel avec du vinaigre")
- Intermezzo 1 Bis ("le vinaigre trop acide ronge le vase qui le contient")