Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Torrente]

Ce soir :

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Dernière séance peu reluisante...

McKenna, adresse-toi au shérif adjoint du forum, c'est lui qui m'a confirmé qu'il aurait sa place aussi

Hâte d'avoir ton avis pour savoir si tu l'avais ou non bien rangé

Verdict : j'avais bien rangé L'or de Mackenna

J'ai eu du mal à aller au bout. Absolument rien ne fonctionne, RIEN.

J'étais persuadé que j'allais aimer, mais j'ai compris que j'avais sûrement occulté inconsciemment les films que j'avais détestés de ce réalisateur pour ne garder en mémoire que ceux que j'avais adorés.
Rien que l'introduction est gênante. 6 minutes. 6 minutes, d'une caméra suspendue au dessus des Rocheuses, planant comme un vautour (enfin, c'est l'idée, dans la pratique, c'est raté), avec une musique totalement à côté de la plaque, tellement qu'on croirait qu'elle a été gérée par 3 artistes différents (et ça n'est pas une impression qui s'envole après les 6 premières minutes... c'est tout du long), avec en prime une voix-off qui débite des inepties d'une voix qu'on jurerait semi-parodique.

J'ai eu mal à mon western.
Un calvaire. Mais vraiment. A un moment, à force de répéter "Putain, mais c'est nul, mais c'est pas possible", je me suis même dit que je la dernière fois que j'avais ressenti ça, c'était l'année passée quand je découvrais Wonder Woman 1984... c'est dire. Parce qu'au moins devant des trucs comme Assault on VA-33 ou d'autres horreurs du même calibre, je n'ai aucune attente et j'arrive à me marrer, parfois.
Là, j'ai juste été atterré.


Pour les 2 autres :

- Anjelica Huston m'a fait mal au cœur. Je l'ai toujours adorée, je ne l'avais jamais vue jouer aussi mal.
Buffalo girls est un pudding indigeste, d'une mièvrerie écœurante, équivalant à 3 saisons de La petite maison dans la prairie condensées en 2h30. Rien ne peut préparer à ça.
La cabane d'harmonie du camp de vacances Chippewa, comme si vous y étiez.
Heureusement qu'il y avait Jack Palance et Tracey Walter.

- Un mort pour 1 dollar, c'est un peu comme si Vic Armstrong rendait hommage à Sergio Leone et John Woo... en 4/3.
On peut le juger de haut mais si on tient compte qu'il s'agit d'un téléfilm, le résultat peut vite paraître bluffant.
Le réalisateur-scénariste Gene Quintano n'est pas manchot. Il l'a suffisamment prouvé (j'assume).
Maintenant, il faut que je mette la main sur son dernier film : Le singe funky avec Matthew Modine




Les épisodes précédents :

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- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")
- Épisode 43
- Épisode 44 ("bilan du weekend")

[Invité1]

Hier soir, j'ai découvert mon tout 1er Carné avec Thérèse Raquin que j'ai trouvé excellemment bien interprété, avec un gros big up pour les seconds rôles tenus par Jacques Duby et une vieille dame répondant au pseudonyme de Sylvie.
Je ne connais pas le livre original de Zola et je vais certainement me le commander pour me replonger dans cette histoire d'amour qui vire inévitablement au drame et comparer les deux versions. Le BR est quant à lui remarquablement restauré et c'est un vrai bonheur de découvrir de si vieux films dans un tel écrin.
7/10

Pour moi, le dernier bon Carné!

Ah oui, les suivants sont moins bons ?

J'en ai quatre autres un peu plus anciens dans ma BRthèque qu'il me reste à découvrir :
- Le Quai des Brumes
- Le Jour se Lève
- Les Visiteurs du Soir
- Les Enfants du Paradis

D'après toi, je commence par lequel ?

Ce soir, ce sera la découverte du 1er film de Nico Papatakis qui s'intitule Les Abysses et qui s'inspire de la sordide affaire des sœurs Papin.

[odelay]

Hier soir, j'ai découvert mon tout 1er Carné avec Thérèse Raquin que j'ai trouvé excellemment bien interprété, avec un gros big up pour les seconds rôles tenus par Jacques Duby et une vieille dame répondant au pseudonyme de Sylvie.
Je ne connais pas le livre original de Zola et je vais certainement me le commander pour me replonger dans cette histoire d'amour qui vire inévitablement au drame et comparer les deux versions. Le BR est quant à lui remarquablement restauré et c'est un vrai bonheur de découvrir de si vieux films dans un tel écrin.
7/10

Pour moi, le dernier bon Carné!

Ah oui, les suivants sont moins bons ?

J'en ai quatre autres un peu plus anciens dans ma BRthèque qu'il me reste à découvrir :
- Le Quai des Brumes
- Le Jour se Lève
- Les Visiteurs du Soir
- Les Enfants du Paradis

D'après toi, je commence par lequel ?

Ce soir, ce sera la découverte du 1er film de Nico Papatakis qui s'intitule Les Abysses et qui s'inspire de la sordide affaire des sœurs Papin.

Perso, je conseille Le jour se lève ou Quai des brumes pour se mettre en appétit pour les Enfants du paradis. J'éviterais de commencer par les visiteurs du soir (il m'avait vraiment ennuyé la première fois que je l'avais vu il y a très longtemps, il faudrait que je le revoie).

[Watkinssien]

Pour moi, le dernier bon Carné!

Ah oui, les suivants sont moins bons ?

J'en ai quatre autres un peu plus anciens dans ma BRthèque qu'il me reste à découvrir :
- Le Quai des Brumes
- Le Jour se Lève
- Les Visiteurs du Soir
- Les Enfants du Paradis

D'après toi, je commence par lequel ?

Ce soir, ce sera la découverte du 1er film de Nico Papatakis qui s'intitule Les Abysses et qui s'inspire de la sordide affaire des sœurs Papin.

Alors pour moi oui, ça va du sympathique au médiocre.

Mais cela n'empêche pas de beaucoup admirer l'oeuvre de Marcel Carné, un des plus grands cinéastes français.

Je te conseillerais de voir les quatre films proposés dans l'ordre chronologique, à savoir l'ordre que tu as mis pour te rendre compte à la fois de la constance et de l'aboutissement de son style, Les Enfants du Paradis étant un chef-d'œuvre absolu (les cinéphiles hésitent souvent entre celui-ci et Le Jour se lève pour désigner le sommet de Carné).

Quant au film Les Abysses, je t'envie cette découverte, c'est un film assez radical.

[Alexandre Angel]

Quant au film Les Abysses, je t'envie cette découverte, c'est un film assez radical.

Moi, il m'avait fait peur ce film. Ce n'est pas seulement le sujet, c'est ce côté blafard, ces hurlements, cette folie.

Cela dit, ça me fait penser qu'il faudrait que je me paie le coffret Papatakis chez Gaumont.

[cinephage]

Ce soir, ambiance lovecraftienne avec The Dunwich Horror, de Daniel Haller (1970). J'ai l'agréable surprise de noter Curtis Hanson parmi les scénaristes du film, mais je m'attends à un petit bis divertissant plutôt qu'à un film majeur du genre...

Bon, ce n'est pas fameux, mais au moins Dean Stockwell s'amuse beaucoup... La mise en scène est neurasthénique, et le réal ne sait pas comment utiliser ses effets visuels. Dommage.

[Invité1]

Perso, je conseille Le jour se lève ou Quai des brumes pour se mettre en appétit pour les Enfants du paradis.

Je te conseillerais de voir les quatre films proposés dans l'ordre chronologique, à savoir l'ordre que tu as mis pour te rendre compte à la fois de la constance et de l'aboutissement de son style

Merci beaucoup

[Supfiction]

Perso, je conseille Le jour se lève ou Quai des brumes pour se mettre en appétit pour les Enfants du paradis.

Je te conseillerais de voir les quatre films proposés dans l'ordre chronologique, à savoir l'ordre que tu as mis pour te rendre compte à la fois de la constance et de l'aboutissement de son style

Merci beaucoup

Les Visiteurs du Soir en dernier ou alors, soyons fous, en tout premier, histoire de commencer par la radicalité (trendy these days).

[batfunk]

Hier soir, j'ai découvert mon tout 1er Carné avec Thérèse Raquin que j'ai trouvé excellemment bien interprété, avec un gros big up pour les seconds rôles tenus par Jacques Duby et une vieille dame répondant au pseudonyme de Sylvie.
Je ne connais pas le livre original de Zola et je vais certainement me le commander pour me replonger dans cette histoire d'amour qui vire inévitablement au drame et comparer les deux versions. Le BR est quant à lui remarquablement restauré et c'est un vrai bonheur de découvrir de si vieux films dans un tel écrin.
7/10

Pour moi, le dernier bon Carné!

Ah oui, les suivants sont moins bons ?

J'en ai quatre autres un peu plus anciens dans ma BRthèque qu'il me reste à découvrir :
- Le Quai des Brumes
- Le Jour se Lève
- Les Visiteurs du Soir
- Les Enfants du Paradis

D'après toi, je commence par lequel ?

Ce soir, ce sera la découverte du 1er film de Nico Papatakis qui s'intitule Les Abysses et qui s'inspire de la sordide affaire des sœurs Papin.

Thérèse Raquin est un bijou, une formidable histoire d'amour(merveilleux Raf Vallone) et le portrait déchirant d'une femme au foyer mourant à petits feux de sa condition et des normes sociales de l' époque...

Les assassins de l'ordre (1971) , tiré d'une histoire vraie, avec un excellent Jacques Brel et un flippant Michael Lonsdale, est un bon film, courageux à l'époque, sur les pratiques policières de l'époque.

[la_vie_en_blueray]

Ce soir, si j'arrive à voir un truc, ce sera un exploit.

Très bon film. Mais je préfère sa suite, la médaille .

Ca vient de loin

[LeRationaliste]

Cléopâtre de Yamamoto, ce soir.

L.R

[manuma]

Révision du film de Fred Schepisi, It runs in the family, avec Michael et Kirk Douglas, dispo sur MyCanal.

[batfunk]

Regarder The House That Jack Built (même si c'est pas du tout plaisant, et longuet, c'est vraiment intéressant)
Jeter un oeil à l'actualité ..........

Mouais, comparons ce qui est comparable:Jack est un pur serial killer psychopathe, l'ado tueur du Texas voulait se venger des brimades qu'on lui avait infligées dans son ancienne école
Le film de Van Trier comporte il est vrai des scènes d'une efficacité redoutable(la scène de snipping bordel ) et est d'un humour féroce(la pauvre Uma Thurman ). Effectivement, la fin part en sucette mais le film mérite un deuxième visionnage pour mieux appréhender sa construction, qui est celle de l'esprit malade du serial killer

[Invité1]

Les assassins de l'ordre (1971) , tiré d'une histoire vraie, avec un excellent Jacques Brel et un flippant Michael Lonsdale, est un bon film, courageux à l'époque, sur les pratiques policières de l'époque.

Ouch ! Tu me donnes carrément envie. Merci.

Hier soir, après être rentrée d'un concert de jazz (Avishai Cohen's Big Vicious, vraiment chouette), je me suis aventurée dans l'univers de Nikos Papatakis en découvrant son 1er long-métrage qui s'appelle Les Abysses.
Et j'ai eu bien fait parce que j'ai totalement adoré !

J'ai également appris plein de choses sur ce fameux Nikos Papatakis, dont la passation de son prénom francisé (Nico) à l'une de ses copines, une certaine Christa Päffgen, qui est par la suite devenue la muse d'un célèbre artiste newyorkais et la chanteuse d'un célèbre groupe de rock avant de mourir bêtement sur une île tout aussi célèbre…
Nico Papatakis a également géré un cabaret sur Paris qui était fréquenté par ses célèbres potos (Aragon, Cocteau, Genet, Sartre, Guitry, Duras et sa best friend Denise, maman de Jean Rollin) où ont émergé de célèbres artistes (Gréco, Ferré, Vian, les Frères Jacques…). Et il a bourlingué, le Nico. Plus jeune, il a combattu l'armée de Mussolini en Éthiopie. Plus vieux, il a coproduit Shadows de son autre poto Cassavetes. Et au début des 60's, il a adapté Les Bonnes pour le cinéma, violente critique de la bourgeoisie sous forme de pièce rédigée par Genet et mise en scène en 1947 par Louis Jouvet au Théâtre de l'Athénée.
Entre les mains de notre fameux Nico, Les Bonnes devient Les Abysses et reste certainement l'un des films les plus tarés au sein du cinéma français que j'aie pu voir jusqu'ici.

À l'époque (1963), le film fut refusé à Cannes et c'est André Malraux, ministre de la Culture, qui imposa sa participation pour représenter la France lors du Festival. Le métrage créa alors un véritable scandale, le public cannois n'étant certainement pas prêt à subir une telle hystérie frappadingue durant 90 minutes.
Et si, en son temps, Jean Genet refusait d'avouer avoir été inspiré par la sordide histoire meurtrière des sœurs Papin, Papatakis, lui, le témoigne le plus naturellement du monde. Bien que le pamphlet anti-bourgeois ne soit en aucun cas un biopic. Non, c'est avant tout un film sur le mal. Mais pas celui qui puisse être hypothétiquement lié au bien. Que nenni. Ici, c'est le mal à l'état pur, extrême, radical. Un peu comme le fera quelques années plus tard un certain Joël Séria avec Mais ne nous Délivrez pas du Mal, lui aussi inspiré par un tragique fait divers. Ou encore Haneke avec Funny Games. Des films impossible à oublier lorsqu'on les a vus, à l'instar des Abysses qui préfigure parfois les attitudes absurdes des personnages qui hanteront le Eraserhead de Lynch et qui m'a irrémédiablement ramenée à un autre film américain, une petite série B fauchée tout autant frappadingue qui s'intitule Spider Baby que réalisera un certain Jack Hill, transfuge de chez Corman. Dans Les Abysses, on y retrouve le même type d'humour complètement ouf. La même violence, aussi. Mais sans le côté fun d'une série B.
Bref, c'est difficile de véritablement définir ce que j'ai vu. Mais c'était vraiment excellent.
8.5/10



Du coup, j'ai enchaîné avec Spider Baby que je n'avais pas revu depuis quelques années. Bon, c'est nettement moins bien écrit, nettement moins bien filmé aussi, mais c'est tout aussi dingue que Les Abysses. Comme dans le film de Papatakis, il est question d'une maison occupée par des dégénérés. Sauf qu'ici, la famille qui y vit ne sombre pas dans la folie de par la souffrance qu'elle endure, elle est tout simplement atteinte par une maladie mentale irréversible. Une sorte de famille Addams méchamment cannibales et meurtrières. En lieu et place de Wednesday, il y a Virginia, une jolie ado qui se prend pour une araignée vénéneuse (la spider baby du titre) et son frère aîné est incarné par l'inénarrable (et tout jeunot) Sid Haig qui, lui, se prend littéralement pour un chien. C'est vraiment à mourir de rire tout en étant hyper violent.
7/10



Ce soir, je pense que je vais poursuivre la découverte de la filmographie de Papatakis avec Les Pâtres du Désordre, son deuxième film.

[Addis-Abeba]

Ce soir un Blake Edwards:

Beaucoup plus sympa que sa réputation ne le laisse supposer.Coburn est parfait ,et comme toujours Jennifer O'Neill est sublime.

Ce soir Occhiali Neri le dernier Argento.