Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Barry Egan]

Ce soir poursuite du cycle Bogdanovich, après le passionnant "Daisy Miller" et le fade "Enfin l'amour", avec "Jack le magnifique". Je suis obligé de sauter "Nickelodeon" pour des raisons indépendantes de ma volonté...

[tchi-tcha]

...quelque part, c'était intéressant de découvrir Le Doulos juste avant Le Second Souffle...

(...) Avec Le Second Souffle, Melville nous mène au cœur du banditisme hexagonal des années 1960...

Non mais ça va pas bien, malheureuse ?????
C'est Le DEUXIÈME Souffle, pas le "second" !!!!!
On a connu des bannissements du forum pour moins que ça. Franchement, là c'est mal barré pour toi

Je crois que la seule solution pour espérer échapper à la foudre divine, c'est de te regarder Chasse au Gang (André De Toth, 1954) le plus vite possible

[Spongebob]

Ce soir je regarde Roger R... Euh le film Tic et tac, Rangers du risque sur Disney +.

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[Boubakar]

Ce soir je regarde Roger R... Euh le film Tic et tac, Rangers du risque sur Disney +.

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Je serai tenté de voir le film pour cette scène, vue sur Twitter où

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Tic (ou Tac) rencontre dans une convention le Sonic moche issue de la première version du film de 2020

.

[Invité1]

Non mais ça va pas bien, malheureuse ?????
C'est Le DEUXIÈME Souffle, pas le "second" !!!!!

Roh lala, je suis complètement à la rue, en ce moment
Merci d'avoir rectifié, j'avais ''second'' dans la tête et c'est sorti tel quel

Je crois que la seule solution pour espérer échapper à la foudre divine, c'est de te regarder Chasse au Gang (André De Toth, 1954) le plus vite possible

Noté

J'ai failli acheter une voiture pour aller voir Marcel Amont, en première partie de Patti Smith, à Luxey il y a 3 ans.
Comment louper une telle affiche ?

Ahah, je reconnais bien là le style de la prog' à Luxey.
J'y ai vu Juliette Gréco avec mes parents quand j'étais petite. À côté de nous, il y avait une mamie qui pleurait en chantonnant la plupart des chansons et un punk qui ouvrait ses canettes de bière avec les dents. Ça m'avait drôlement marquée.
Le mélange des genres

[Alexandre Angel]

Il existe un Second Souffle , de Gérard Blain avec Robert Stack et Anicée Alvina. Qui l'a vu ?

[AtCloseRange]

Il existe un Second Souffle , de Gérard Blain avec Robert Stack et Anicée Alvina. Qui l'a vu ?

Je crois me rappeler d'une diffusion sur TF1 au début des années 80. Une autre époque.

[Alexandre Angel]

Ce film m'a intrigué dès sa sortie car il faisait partie des choses que je découvrais par une revue, mon premier Première, avec Géraldine Chaplin en couv' (juin 1978, je crois).

Cette romance française avec le héros des Incorruptibles, ça me faisait rentrer dans une étrange dimension.

[Addis-Abeba]

Soit Her, soit Le bal des horreurs, un des très rares film d'horreur de années 80 qui a pu m'échappé,pourtant pas le moins connu.

[Boubakar]

La poudre d'escampette.

[Dunn]

Moonfall

[Invité1]

Ce soir, je vais découvrir Le Samouraï.

Et bien encore une fois, ça m'a vraiment plu.
Dès le générique, j'ai été happée par l'atmosphère froide, voire clinique, que propose Melville avec une rigueur toujours aussi implacable quant à sa mise en scène. D'ailleurs, plus que jamais, le cinéaste maîtrise ici sa technique face à l'action et au suspens. Quand le tueur à gage incarné par Delon vole une voiture, on l'a vole imperturbablement avec lui. Quand il est filé par la police dans les méandres des couloirs du métro parisien, on l'accompagne fiévreusement dans sa fuite.
Et bien qu'il soit un terrible tueur aussi glacial qu'organisé, l'empathie pour le personnage a fonctionné à plein régime pour ma part car Melville ne dévoile quasiment rien de cet homme. Pas plus qu'il n'en dévoile pour son entourage, dont le chouette personnage féminin que joue Nathalie Delon.
J'ai pourtant beaucoup de mal avec les films qui ne s'embarrassent pas d'une once de psychologie envers les personnages, mais ici, ça fonctionne à plein régime. Peu importe qui est ce "samouraï", au final. Peu importe qui sont tous les gens qu'il croise. L'essentiel est ailleurs, dans la perfection de l'œuvre elle-même, dans la maîtrise artistique et le voyage vers la mort préprogrammée, comme dans tous polars melviliens.
Du très très grand cinéma français.
9/10

Sur le BR, un documentaire intitulé Melville-Delon: D'honneur et de Nuit dévoile l'amitié virile qu'entretenait le cinéaste avec l'acteur. Leur fascination pour le milieu y est également narrée, où les deux hommes organisaient parfois des dîners avec de véritables truands peu recommandables afin de se délecter de la narration de leurs méfaits. Un drôle de hobby entre deux tournages.

[Duane Jones]

Soirée mémorable hier devant Ne coupez pas. Ma fille, fan de zombies, s'est barrée pendant le film car elle le trouvait trop nul (elle le regrette amèrement maintenant) alors que ma compagne s'est marrée du début à la fin (et surtout dans la dernière partie). On avait encore des crises de rire 10 mn après la fin du film. Je l'avais vu seul mais c'est bien mieux à plusieurs comme toutes les comédies. J'irai au ciné pour le remake de Hazanavicius pour voir comment il s'est démarqué de l'original.
J'ai également regardé une bonne partie des nouveaux épisodes de Love Death & Robots. De loin la meilleure saison, même que des fois y'a des scénarios ! L'épisode de Fincher est plastiquement superbe, violent et malsain, seule la fin me semble pas terrible.

[Telmo]

Hier soir, Can't stop the Music alias Rien n'arrête pas la musique avec les Village Popaul.

Plus tard dans la nuit, ou plutôt dans la matinée, après quelques verres, La Guerre des Étoiles. Oui, nuit placée sous le signe de Leni Riefenstahl.

VF de 1977 revue pour la première fois depuis au moins 30 ans...

[Torrente]

Ce soir, je pioche :

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... peut-être d'autres, comme j'aurais le temps :

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... la nuit est longue

Triste bilan :




- Le tueur de Belfast est un "film" tiré d'une mini-série anglaise (je ne le savais pas) remontée pour le marché international...
3h deviennent 2h10 mais conservent forcément une patine télévisuelle, 'faut pas rêver.
Échec.
Reste les décors, les ambiances de l'époque qui en font un chouette document d'archives. Mais ni l'interprétation (à 2 exceptions près), ni le scénario d'infiltration (efficace mais convenu), ni la mise en scène (étriquée) ne parviennent à faire mouche.
J'ai vite décidé de stopper le visionnage, sentant que s'il y avait une version à découvrir en premier, il s'agissait de la mini-série intégrale de 3 heures.
Un jour peut-être...


- Vagues invisibles ne m'a pas convaincu.
Adolescent et ensuite jeune adulte, je pouvais me laisser berner par ce genre d'objet pseudo arty-cool mais de l'eau a coulé sous les ponts et je suis de plus en plus insensible à ce type de narration "sensorielle" (cache-misère ?) déstructurée intentionnellement (pour se donner un genre), devant lesquelles le spectateur se demande sans cesse ce qu'il regarde et doit se faire des nœuds au cerveau pour recoller les morceaux de l'histoire qu'on lui raconte.
Si encore, je touchais le salaire du monteur, je ne dirais pas non, mais là j'ai l'impression de devoir rattraper le travail d'un monteur viré de la salle de montage par un réalisateur sous l'influence d'opiacés ('faut que j'arrête de regarder les résumés Youtube du procès Depp-Heard )

Au delà de ça, j'ai connu Asano plus incandescent. Au petit jeu de l'acteur qui incarne le mieux "la pile de linge sale", le De Niro de Jackie Brown est imbattable, c'était perdu d'avance.
Comme si mon calvaire ne suffisait pas, la photographie est moche (on a perdu Doyle).

Reste quelques gags rigolos et des moments décalés, notamment pendant la traversée en bateau, qui évoquent parfois Kitano (mais alors, pour être gentil).

Je passe. "Trop vieux pour ces conneries" comme dirait Murtaugh.


- Punishment et Sutures sont des nullités filmiques sans intérêt...
... si ce n'est de m'avoir permis de revoir Allison Lange (dans Sutures) qui avait durablement marquée ma découverte de Christina's House (petit slasher sympathique d'une époque révolue ).
Disparue des écrans depuis 2011.
C'est la seule chose positive à retirer de ces 2 films... et elle n'apparaît que dans l'un d'eux ; c'est dire...


- Reste donc Shiner.
Un Film Noir crapoteux sur le monde de la boxe et des promoteurs véreux, porté par Michael Caine et réalisé par John Irvin, artisan à l'ancienne qui aura fait ses armes à la télé pendant 20 ans avant d'éclore au cinéma dans les années 80.
Typiquement le genre de script qui finirait aujourd'hui en mini-série de 6 épisodes de 42 minutes.
On l'a échappé belle !

Shiner ne brille pas par son originalité mais le personnage incarné par Caine (apportant son riche passé d'acteur) lui confère un carburant idéal. Le script puise dans la caractérisation du personnage, dans son passé résumé à demi-mots, à peine évoqué par des photos en noir et blanc accrochées aux murs, les ressorts de tous les rebondissements qui amèneront les personnages au dénouement tragique de l’histoire, faisant du film une copie carbone des tragédies de Paul Schrader.

Malheureusement, pour y parvenir, le spectateur devra subir une scène de parodie de combat de boxe qui fait beaucoup de peine.
10 minutes tragiques de nullité surtout quand on a visionné Crying fist le même mois (l'alpha et l'oméga).
J'ai rarement vu de la boxe aussi mal simulée, aussi mal interprétée et aussi mal filmée au cinéma (en dehors de quelques DTV innommables).
Le spectateur devra également digéré un plan de Caine pleurant... mal, qui fait mal au cœur.

Malgré ces 2 défauts (énormes), et compte tenu des autres films de la nuit, tous extrêmement mauvais, Shiner restera comme une série B sombre et attachante avec des relents fugaces de chefs d’œuvre du Film Noir britannique comme Seule la mort peut m'arrêter ou Slayground.
Toute proportion gardée ; niveau écriture on reste TRÈS loin du travail admirable d'un Trevor Preston




Ce "soir"... je commence tout de suite, j'ai le weekend pour moi, donc ça va charcler sévère dans l'étagère, j'ai sélectionné des merveilles d' "Hollywood nighteries" :






Les épisodes précédents :

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- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")