Addis-Abeba a écrit : ↑21 juin 22, 00:37
Ce soir j’ai vu un film catastrophe
Cinq minutes de grelons d'une taille plus grande qu'une balle de golf, toiture cassée, plafonds foutus, bagnoles cabossées, toutes les plantes surement HS, etc ...
Du Emmerich bien bourrin quoi
J'espère que ça va aller
Addis (avec les assurances etc) et que toutes les plantes ne sont pas foutues.
Addis-Abeba a écrit : ↑20 juin 22, 09:52
Torrente a écrit : ↑20 juin 22, 04:45
Ce soir,
Les chutes du carton©, en espérant relever le niveau :
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... au moins 2 dans le tas. Peut-être plus, s'ils ne sont pas bons.
Les quatre se laisse voir sans problème, mais avec toi ca sent l'arrêt au bout de dix minutes
batfunk a écrit : ↑20 juin 22, 15:41
Destination Gobi est un film mineur de Wise mais ça reste un chouette film d'aventures, souvent drôle
Quant à l'
Etat Sauvage, c'est un film qui se suit mais mal fagoté, loin des réussites sur le même sujet, La France coloniale, que sont
Coup de Torchon ou la
Victoire en Chantant,
Je vais vous décevoir. J'en suis le premier désolé
Destination Gobi (Robert Wise, 1953)
Écrit par des scénaristes peu inspirés (impression confirmée par leur filmographie respective) et mis en scène de façon appliquée mais monotone, avec force matte paintings bâclés,
Destination Gobi a tout du projet "pause détente" d'un grand réalisateur.
Impression accentuée par :
- la bande originale complétement à la ramasse (le générique est tellement hors-sujet qu'on a l'impression que la musique a été récupérée d'un autre film).
- le choix de la production de tourner au Nevada en croisant les doigts pour que les spectateurs se croient en Mongolie.
- l'utilisation d'américains natifs et d'hispaniques mal maquillés pour interpréter des mongols.
Malheureusement, rien ne fonctionne.
Même Widman n'y croit pas. Il fait ce qu'il peut pour donner un peu d'énergie et de suspense à l'ensemble mais c'est peine perdue.
Je ne m'y attendais pas mais ce film de Wise, un réalisateur que je tiens en très haute estime, relève plus du navet lessivé qu'on croirait emballé en 2 minutes et monté sur un coin de table que de la série B classe d'un artisan en totale maîtrise.
J'étais déjà ébranlé mais le bonus du DVD m'a achevé.
Il faut voir et écouter le monologue de 24 minutes de Brion. 24 minutes interminables, à l'image du film, lardées d'extraits qui n'ont rien à voir avec ce que formule difficilement Brion entre 2 déglutitions, énumérant des titres de longs-métrages sans aucun rapport, parlant de plein de choses
sauf du film de Robert Wise, le tout sans que le spectateur médusé n'apprenne quoique ce soit de pertinent.
J'ai au moins eu 3 fous rires à écouter ce "supplément" abracadabrant, où l'on évoque plus
Les forbans de la nuit et
Frenzy que
Destination Gobi. Un comble.
Je n'avais jamais regardé de bonus avec Brion... j'en ai eu pour mon argent, sacrebleu.
Dans ces moments-là, encore plus que d'habitude, Tavernier manque cruellement.
J'ai voulu enchaîner avec
La princesse du désert de Sung-su Kim...
... mais j'ai vite abandonné le visionnage.
Plus que l'incompétence du montage lors des premières séquences d'action, qui m'a frappée et donnée des maux de tête, c'est le travail honteux de M6, qui aura eu raison de mes nerfs.
Qualité d'image dégueulasse et sous-titres en mode alternatif. En effet, les sous-titres sont aux abonnés absents sur toutes les fins de scène. Parfois 3 lignes de dialogue sautent complétement, c'est même régulièrement plus.
Un vrai travail de sagouins qui rend le visionnage inconfortable voire impossible en VO.
Reste que les 20 premières minutes n'ont pas besoin de ça pour se révéler très pénibles, pas très bien jouées et encore moins bien filmées.
Je veux bien croire que la suite du métrage est meilleure (il y a Ziyi Zhang) mais je ne le vérifierai jamais.
Silmido de Woo-Suk Kang est un sous-sous-sous-sous
Douze salopards sans action puisque la mission pour laquelle les personnages du film sont entraînés, n'aura jamais lieu.
On assiste donc à 2h10 interminables de clichés miteux, horriblement surjoués, sur une musique pompière incessante et sans aucun climax, donc.
Vive la touche "avance rapide" (je serais sorti de la salle, je pense).
Le soudain succès du cinéma coréen au début du nouveau millénaire, aura eu pour effet d'inonder le marché vidéo de la moindre production coréenne... pour le meilleur et pour le pire.
J'en ai bouffé dans mon carton©, de la production coréenne frelatée.
J'aurais dû y laisser ce
Silmido et ne pas l'intégrer à ces "chutes" que j'espérais d'un meilleur acabit.
L'état sauvage n'aura pas arrangé grand chose, la faute à un casting très inégal (certains acteurs ne jouent vraiment pas bien), à moins que la faute incombe à la direction des comédiens (seuls Brasseur et Piccoli s'en sortent).
Toujours est-il qu'entrer dans le film relève de la gageure :
introduction ratée, musique à l'avenant, saut incessant d'un personnage à l'autre, logique narrative absente, personnages inconstants ou à la cohérence aléatoire. On ne comprend pas où tout cela va. Et la réalisation se révèle très souvent approximative voire carrément ratée.
Je l'avoue, j'ai lutté pour aller au bout. Pour le brulot, on repassera.
Je n'avais pas été transporté, ni emballé autant que je l'espérais par
Coup de torchon, mais
L'état sauvage m'aura au moins permis de mesurer le fossé qui le sépare du film de Tavernier, ne serait-ce que techniquement. L’exécution transparente et appliquée (fadasse ?) d'un côté, la fougue bouillonnante aux élans irruptifs de l'autre.
Et je ne parle pas de la rigueur thématique, du sous-texte et de tous ces sortes de choses, il ne vaut mieux pas pour
L'état sauvage... tout sauf "sauvage".
Les épisodes précédents :
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- - Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")
- Épisode 43
- Épisode 44 ("bilan du weekend")
- Épisode 45 ("yee-ouch")
- Épisode 46 ("le bal des libidineux")
- Intermezzo 1 ("on ne fait pas du miel avec du vinaigre")
- Intermezzo 1 Bis ("le vinaigre trop acide ronge le vase qui le contient")
- Intermezzo 2 ("Quand Torrente eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est accompli". Et, baissant la tête, il rendit l'esprit.")
- Épisode 47 ("a.k.a. Avant que j'oublie")
- Épisode 48 ("choux blancs... asiatiques")
- Épisode 49 ("dépôt de bilan")