Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Alexandre Angel]

Sinon j'ai un grand faible pour Au hasard Balthazar. Faire d'un baudet le héros du film est une idée vraiment géniale.

[manuma]

Pour ce soir, The Private life of a modern woman de James Toback, dispo sur Amazon Prime (sous le titre An imperfect murder)

Edit : VF seulement

[TheGentlemanBat]

Pas du tout connaisseur de son cinéma (je ne suis pas un grand amateur de films français - pas taper svp !) mais 3 de ses long-métrages sont visibles gratuitement sur le site MK2Curiosity > https://www.mk2curiosity.com/collection ... rt-bresson

C'est gratuit si on s'acquitte de 2.99€
Cela dit meme à ce prix ça vaut le coup

Je me disais bien aussi, c'est bizarre ces 2.99€ mentionnés alors que l'argument de la gratuité est bien mis en avant sur le lien sponsorisé gentiment proposé par Facebook (sans doute pour mieux ferrer le chaland). Je comprends mieux pourquoi lorsque je cliquais sur "découvrir", il ne se passait rien

[Boba Fett 69]

Piranhas de Joe Dante, master 4K Shout Factory

[Invité1]

Hier soir, j'ai visionné le superbe documentaire Sous Le Nom De Melville, réalisé en 2008 par Olivier Bohler et constitué de très nombreuses images d'archive. De l'enfance à la mort du cinéaste, tout son parcours se voit disséqué par des intervenants l'ayant bien connu et par d'autres qui ont été inspirés par son œuvre. Avec, en prime, de nombreux détails sur sa participation au sein de la Résistance sous l'Occupation, quelques anecdotes croustillantes (dont celle avec le producteur du Deuxième Souffle) ou encore ses déboires avec Lino Ventura. Passionnant.
8/10

Ce soir, ce sera pour moi la découverte d'un vieux thriller français mentionné dans le livre Une Étude En Jaune : Giallos Et Thrillers Européens, en l'occurrence Constance Aux Enfers de François Villiers, avec Michèle Morgan, Dany Saval et Claude Rich.

[Flol]

Je reviens juste vite fait sur le ciné de Bresson et les titres à conseiller en prio.
Alors je ne sais pas s'il est préférable de voir celui-ci en premier, par rapport à ses autres œuvres, mais toujours est-il que Un condamné à mort s'est échappé est certainement l'un de mes plus gros chocs ciné de ces dernières années (je l'ai découvert en avril 2021). J'ai donc forcément envie de le conseiller à n'importe qui, d'autant plus que c'est un film tellement beau, tellement puissant en tant que tel, qu'il me semble aller au-delà de toute notion de "porte d'entrée" ou quoi ou caisse.
(je sens venir la blague entre la porte d'entrée et le titre du film)

Sinon pour ce soir, et en parlant de Bresson, je vais encore me faire un probable chef-d'œuvre :

Spoiler (cliquez pour afficher)

The Boogey Man - Uli Lommel

[Lohmann]

Je reviens juste vite fait sur le ciné de Bresson et les titres à conseiller en prio.
Alors je ne sais pas s'il est préférable de voir celui-ci en premier, par rapport à ses autres œuvres, mais toujours est-il que Un condamné à mort s'est échappé est certainement l'un de mes plus gros chocs ciné de ces dernières années (je l'ai découvert en avril 2021). J'ai donc forcément envie de le conseiller à n'importe qui, d'autant plus que c'est un film tellement beau, tellement puissant en tant que tel, qu'il me semble aller au-delà de toute notion de "porte d'entrée" ou quoi ou caisse.

Ça serait également celui que je recommanderai, parce qu'il est à la fois 100% bressonien et abordable pour un néophyte. Après moi j'aime tout, et Bresson et bien évidemment le plus grand de tous.

[Addis-Abeba]

Le secret de la banquise:

[cinéfile]

Week-end thématique spéciale détective Lew Harper/P. Newman.
Ce soir révision de Détective Privé (J. Smight), et demain, découverte de La Toile d'Araignée (S. Rosenberg).

Retour express sur mon weekend Harper. À la revoyure, Détective Privé ne me convainc toujours pas. Passé le charme sixties bien réel (technicolor pétant, musique soft jazzy, soleil californien) de cette tentative formellement à mi-chemin entre le noir classique des décennies passées et le néo-noir de celles à venir, l’intrigue m’a paru guère passionnante et le film s’étire selon moi inutilement. Quelques éléments intéressants cependant, comme les implications personnelles du détective dans l’histoire (son mariage en lambeau, son amitié mise en rude épreuve dans une fin assez originale). Des éléments qu’on retrouve d’ailleurs dans La Toile d’Araignée, qui fut en revanche une vraie belle découverte !!! Bye-bye la Californie du premier film, pour une enquête bien poisseuse en Louisiane. Le casting un poil trop « énorme » à mon goût de Harper, trouve ici un meilleur équilibre avec une très émouvante Joanne Woodward, un extraordinaire méchant (Murray Hamilton, le maire de Amity dans Jaws) et une petite tornade de 16 ans nommée Melanie Griffith ! J’ai beaucoup pensé à Night Moves d’Arthur Penn (sortie la même année). Non seulement à cause de Griffith qui y trouve un rôle similaire, mais aussi l’ambiance générale, sombre et désenchantée, où domine l’élément aqueux (belle idée de climax final). Le film n'a pas à rougir devant le Penn. Le Paul Newman vieillissant était vraiment grandiose. Tavernier et Coursodon sont injustes dans 50 ans... ("un film totalement somnolant"). Comme le suggérait Manuma, je reverrai probablement Twilight/L’Heure magique sous peu.

[Torrente]

Ce "soir"... je commence tout de suite, j'ai le weekend pour moi, donc ça va charcler sévère dans l'étagère, j'ai sélectionné des merveilles d' "Hollywood nighteries" :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Bilan du Samedi (après-midi + nuit) :



3 téléfilms SyFy, ressemblant à des pilotes de séries télé' avortées, qui n'étaient pas aussi nazes que prévu... mais un peu quand même...

Blue land porte le plus les stigmates d'une série morte dans l’œuf mais il propose une thématique intéressante (proche de Time out) qui constituerait un excellent matériel de base pour un film (aux mains des bonnes personnes... compétentes).
2 points qui plaident en sa faveur :
- le méchant comme toujours très bien incarné par Nigel Bennett.
- des héros qui se déplacent en motocross.

Deathlands est une tentative d'adaptation d'une saga littéraire à succès (apparemment) mixant bêtement Shakespeare et Mad Max, avec les chutes des filtres ayant servis au tournage du Vampires de Carpenter et montée par un criminel sûrement atteint de TDAH.
Subsiste :
- une séquence de sauvetage dans une forteresse tenue par des cannibales, très généreuse en hémoglobine et en effets de style old school, qui dénote avec tout le reste du film.
- le jeu de certains "comédiens" à hurler de rire.
- et Tarci Lords, évidemment, inattaquable et parfaite, comme toujours.

Encrypt est celui qui fonctionne le mieux en tant que "film".
Malheureusement, après l'introduction prometteuse, lorgnant du côté de New-York 1997, le spectateur se retrouve devant un film de couloirs qui fonctionne comme un escape game copiant les jeux vidéos 16 bits "à la Zelda".




Black cat run constituait une révision qui a confirmée ma première impression :
C'est un excellent téléfilm de série B, bien écrit par Darabont et parfaitement shooté par Caruso.
On pense au meilleur de l'époque, à Morneau et quelques autres.
Plaisir "coupable" !

Tueur de démons est la bonne surprise du lot.
Il est d'ailleurs incroyable que les responsables marketing de chez Pathé soient complétement passés à côté d'une opportunité publicitaire rêvée, en retirant la citation de Tarantino de la jaquette du DVD français, alors que, partout ailleurs dans le monde, personne ne s'est gêné ! Tarantino ayant qualifié ce documenteur de "great".
Et c'est effectivement, "great"

Projet semble-t'il porté à bout de bras par son réalisateur Mark Lambert Bristol, qui n'a réalisé aucun long métrage depuis et qui n'est autre que l'un des meilleurs storyboardeurs du cinéma américain (c'est comme ça que je le connaissais, surprise donc de trouver son nom au générique du film comme réalisateur).
Il s'agit d'un mix de documenteur parodique sur les serial killers et de film de serial killer "sérieux" puisque le documentaire se mêle aux images d'une fiction relatant les méfaits du tueur.
C'est complétement barré, parfaitement interprété (Carradine, Bowen, Root et Balaban sont excellents voire même hilarants parfois, notamment Balaban), très bien rythmé et raconté avec un sens de l'économie et du cadre permettant au film de paraître plus friqué qu'il ne l'est réellement.
Du très bon B indépendant, auquel je ne m'attendais absolument pas, étant donné la jaquette. D'autant que je savais que le film était produit/distribué par la société The Asylum, ce qui d'habitude, n'augure rien de bon.

Dommage que l'on n'ait pas accès à la VO sur ces 2 DVD français misérables... encore des choix éditoriaux qui me dépassent.




Classique thriller moite et craspec du bayou, avec rectangle amoureux, gamine fatale et rednecks dégénérés.
Rien de neuf donc dans Union mortelle (ce re-titrage ?!), mais c'est plutôt bien shooté par Zev 'Borderland' Berman (disparu des écrans depuis) et bien photographié par Scott Kevan.
Les acteurs font le reste.
Un bon moment.




Bilan du Dimanche (après-midi + soirée) :

Ah oui, tant que ça ?
Je l'ai visionné il y a quelques temps déjà (en 2015) et en replongeant dans mes archives, je vois que je l'avais noté 6/10… En attente du retour de Torrente, du coup.

Jeune-fille, je vous trouvais quelque peu dure avec Jean-Pierre et son célèbre Cercle, plus tôt dans la journée mais maintenant que j'ai vu Tricked (oui je l'ai décalé à Dimanche pour ne pas me le gâcher Samedi soir après les 4 DTV que je venais d'engloutir), je vous trouve dure aussi avec Paulo.
Vous filez un mauvais coton

Je l'admets je ne suis pas objectif. Il y a des cinéastes, comme ça, ils pourraient se filmer en train de dormir en plan séquence, je trouverais ça bien... ils sont peu nombreux cela dit, si ça peut atténuer l'impact de ce terrible aveu.
Bref, donc j'ai pris beaucoup de plaisir devant ce Tricked.

Par contre, je n'ai pas trop compris mon DVD, une sombre affaire de mastering possédé par un esprit malin ou juste une vaine tentative d'allonger la durée du film... car à peine le plan final fondu au noir qu'un making-of saugrenu s'est enclenché automatiquement. Ils sont marrants ces éditeurs de DVD. C'est un QOL, c'est peut-être pour ça


Pas grand chose de positif à dire sur :



... Jimmy (a.k.a. When Saturday comes), Sunshine et Forever young.

Toujours difficile de filmer le football.
Toujours difficile de réaliser des sagas familiales et des fresques historiques.
Et la carrière de J.J. Abrams est toujours aussi... désarçonnante.




Ce soir :






Yeehaw!




Les épisodes précédents :

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36
- Épisode 37 ("Asie snack")
- Épisode 38 ("twist again à Hollywood")
- Épisode 39 ("oh attention chérie, ça va couper !")
- Épisode 40 ("scaïe faïe 2, le retour")
- Épisode 41 ("Hollywood night troisième")
- Épisode 42 ("le bout du ©arton")
- Épisode 43

[Alexandre Angel]

Retour express sur mon weekend Harper. À la revoyure, Détective Privé ne me convainc toujours pas. Passé le charme sixties bien réel (technicolor pétant, musique soft jazzy, soleil californien) de cette tentative formellement à mi-chemin entre le noir classique des décennies passées et le néo-noir de celles à venir, l’intrigue m’a paru guère passionnante et le film s’étire selon moi inutilement. Quelques éléments intéressants cependant, comme les implications personnelles du détective dans l’histoire (son mariage en lambeau, son amitié mise en rude épreuve dans une fin assez originale). Des éléments qu’on retrouve d’ailleurs dans La Toile d’Araignée, qui fut en revanche une vraie belle découverte !!! Bye-bye la Californie du premier film, pour une enquête bien poisseuse en Louisiane. Le casting un poil trop « énorme » à mon goût de Harper, trouve ici un meilleur équilibre avec une très émouvante Joanne Woodward, un extraordinaire méchant (Murray Hamilton, le maire de Amity dans Jaws) et une petite tornade de 16 ans nommée Melanie Griffith ! J’ai beaucoup pensé à Night Moves d’Arthur Penn (sortie la même année). Non seulement à cause de Griffith qui y trouve un rôle similaire, mais aussi l’ambiance générale, sombre et désenchantée, où domine l’élément aqueux (belle idée de climax final). Le film n'a pas à rougir devant le Penn. Le Paul Newman vieillissant était vraiment grandiose. Tavernier et Coursodon sont injustes dans 50 ans... ("un film totalement somnolant").

Et bien je suis assez d'accord avec toi.
En plus dans La Toile d'araignée, on entend

Spoiler (cliquez pour afficher)

enfin, l'air de..

[Addis-Abeba]

Tout à fait d'accord avec toi,j'avais trouvé La toile d'araignée beaucoup plus intéressant,avec sa galerie de personnage bien frappadingue dans cet univers si particulier de la Louisiane , Newman plein de dérision y est assez génial.

[Dale Cooper]

Ce "soir"... je commence tout de suite, j'ai le weekend pour moi, donc ça va charcler sévère dans l'étagère, j'ai sélectionné des merveilles d' "Hollywood nighteries" :

Mais pour quelle raison t'infliges-tu tout ça ?
J'ai loupé un truc ?

[Flol]

Attention, il y a quand même un Verhoeven dans - même si ça reste un Verhoeven très atypique.
Allez, on va tout de même rappeler ses origines :

[Dale Cooper]

Une Femme Douce avec Dominique Sanda.

Oui !

Je ne vais pas vous faire une tartine pour dire combien Le Cercle Rouge reste un immense film

Ce soir, je vais découvrir Le Samouraï.

Et bien encore une fois, ça m'a vraiment plu.

Quant à L'Armée Des Ombres, il devient forcément mon film du mois. Merci de tout cœur, Mr. Melville.

Trois de mes films préférés de tous les temps.

J'ai envie de tout revoir, tiens. Ça va me changer du procès Depp.