Dvdclassik : cinéma et DVD

cinephage a écrit : ↑3 mai 22, 23:44

gnome a écrit : ↑3 mai 22, 17:42 Personnellement, j'avais pris mon pied. Par contre, ça ne répond pas à ma question. Dans mon souvenir, il y a eu un DVD épuisé depuis longtemps, mais à part ça...

Mes étagères débordent de DVD épuisés, il y a un topic à ce sujet quelque part...

Cela dit, je m'avoue soufflé. Le réalisateur nous propose une espèce de pastiche du cinéma de Leone, mais dans un démarquage total, en Thailande. On voit qu'il a à la fois une excellente compréhension du style du maître, qu'il sait imiter jusque dans les petits détails, et une conscience lucide qu'il n'a ni les moyens, ni la possibilité de réellement faire du Leone, alors il joue avec, et propose un pas de coté, avec quelques séquences très ludiques, très enlevées et adaptées au moyens modestes du film. Et en même temps, son récit ne se réduit pas à son aspect pastichesque, les personnages existent, il y a une véritable émotion qui intervient, ainsi qu'un travail très personnel derrière tout ça,qui transparait dans l'utilisation des couleurs, dans le rythme, dans le sous-texte gay qui se perçoit par moments... En tout cas, c'est vraiment une bonne surprise et un film drôlement intéressant, moi qui ne m'attendais qu'à un truc anecdotique, je suis assez impressionné, et je vais essayer de voir ce que Wisit Sasanatieng a fait par la suite.

Je ne l'ai pas revu depuis sa sorti dvd, mais énorme coup de cœur pour Les larmes du tigre noir Citizen dog est effectivement sympa, j'ai le dvd de The Unseeable, mais toujours pas regardé.

Clairement deux de mes films thailandais préférés ! Du lourd. Et toujours aucun blu ray pour remplacer les dvds qui ma foi tiennent bien la route quand même. Un peu comme The fall , les larmes du tigre noir en haute définition ca serait magnifique au vu de la photo très colorée !

Hier soir, j'ai découvert Le Chanteur De Jazz, réalisé en 1927 par Alan Crosland, dont l'aspect technique est nettement plus intéressant à mes yeux que le film lui-même.
En expérimentant le procédé du Vitaphone, qui servait jusqu'ici à diffuser de la musique sur disque pour accompagner les films projetés dans les cinémas qui n'avaient pas les moyens de s'offrir un orchestre, les frères Warner ont métamorphosé l'Histoire du cinéma en le rendant enfin parlant. Le procédé avait d'ailleurs fait ses preuves l'année précédente avec un "Vitaphone short" intitulé A Plantation Act (offert en bonus dans le BR) où le chanteur populaire Al Jolson, qui se grimait en noir depuis 1904 pour ses spectacles de music-hall, avait fait sensation.
Le Chanteur De Jazz, qui s'inspirerait de la véritable histoire familiale d'Al Jolson, reste néanmoins un mélo assez lourdingue qui s'étire en n'en finissant pas d'être larmoyant. Reste le chouette numéro de danse de la pétillante May McAvoy et son joli minois à la Leïla Huissoud.
Ernst Lubitsch devait à l'origine s'atteler à la réalisation mais quitta la Warner Bros. juste avant la post-production du métrage. J'aurais été pour ma part très curieuse de voir ce qu'il en aurait fait.
5/10

Pour ce soir, je ne sais pas encore. Soit je continue sur ma lancée Warner avec la suite du long documentaire You Must Remember This: The Warner Bros. Story (dont il me reste encore 4h à visionner), soit je me plonge dans le coffret anthologique de Melville avec son 1er long-métrage Le Silence De La Mer.

NB: Ça a l'air chouette, Les Larmes Du Tigre Noir. Je note, merci.

Ce soir, Real Madrid - Manchester City

Un match retour qui s'annonce grandiose, je l'espère.




[Fin du HS Foot]

Laisse-moi zoom zoom zang dans ta Benz Benz Benz...

Torrente a écrit : ↑2 mai 22, 18:48 Retour au Carton© ce soir, mais pas "de la honte" à proprement parler, ces DVD étaient simplement "au mauvais endroit au mauvais moment"... enfin, j'espère

J'ai oublié d'en parler hier mais Crying fist est bien l'un des meilleurs films jamais réalisé sur la boxe, comme beaucoup le vendent un peu partout. Je regrette simplement 2 ou 3 effets de montage pas très heureux et l'utilisation exagérée/poussive de la musique sur une scène, ainsi que des choix de photographie... compliqués.
Ceci mis à part, une vraie claquasse comme il fait bon en prendre !
Les 2 acteurs principaux sont extraordinaires

Il est amusant de le comparer à No blood, no tears, du même réalisateur, que j'avais visionné d'abord (grand bien m'a fait)...
Ratage total qui équivaut à regarder un accident de train au ralenti, comme diraient les américains.
Sous-sous-sous B en mode Guy Ritchie du tiers monde. Comme s'il avait été réalisé par un autre. Et c'est assez symptomatique de la filmographie de son réalisateur dont j'ai l'impression qu'elle est très révélatrice du système de production du cinéma coréen tout entier. Peut-on réellement qualifier Seung-wan Ryu, d'auteur ? Vous avez 15 minutes.




Hier, j'ai voulu visionner un blockbuster chinois...



The rescue est un mélange de Coast guards et de Seuls les braves. Plus dégoulinant (et "plus chinois" aussi), tu meurs. Peter Berg n'a décidément aucun souci à se faire.


Ensuite, j'ai joué avec le temps et je n'aurais pas dû. J'ai regardé des films du Jeudi (de l'Angoisse), un Mardi. Et ça, il ne vaut mieux pas...



... erreur fatale de débutant.
Antarctic journal, Ghost of Mae Nak et La malédiction de Lola se sont vite faits éjecter du lecteur




Ce soir, je pense m'orienter vers :






Les épisodes précédents :

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")
- Épisode 36

candygirl a écrit : ↑4 mai 22, 13:24 Hier soir, j'ai découvert Le Chanteur De Jazz, réalisé en 1927 par Alan Crosland, dont l'aspect technique est nettement plus intéressant à mes yeux que le film lui-même.
En expérimentant le procédé du Vitaphone, qui servait jusqu'ici à diffuser de la musique sur disque pour accompagner les films projetés dans les cinémas qui n'avaient pas les moyens de s'offrir un orchestre, les frères Warner ont métamorphosé l'Histoire du cinéma en le rendant enfin parlant. Le procédé avait d'ailleurs fait ses preuves l'année précédente avec un "Vitaphone short" intitulé A Plantation Act (offert en bonus dans le BR) où le chanteur populaire Al Jolson, qui se grimait en noir depuis 1904 pour ses spectacles de music-hall, avait fait sensation.
Le Chanteur De Jazz, qui s'inspirerait de la véritable histoire familiale d'Al Jolson, reste néanmoins un mélo assez lourdingue qui s'étire en n'en finissant pas d'être larmoyant. Reste le chouette numéro de danse de la pétillante May McAvoy et son joli minois à la Leïla Huissoud.
Ernst Lubitsch devait à l'origine s'atteler à la réalisation mais quitta la Warner Bros. juste avant la post-production du métrage. J'aurais été pour ma part très curieuse de voir ce qu'il en aurait fait.
5/10

Pour ce soir, je ne sais pas encore. Soit je continue sur ma lancée Warner avec la suite du long documentaire You Must Remember This: The Warner Bros. Story (dont il me reste encore 4h à visionner), soit je me plonge dans le coffret anthologique de Melville avec son 1er long-métrage Le Silence De La Mer.

Entièrement d'accord avec ton avis sur The Jazz Singer. Loin de moi l'idée de ne pas te faire continuer le visionnage du documentaire, mais le film de Melville sera une belle découverte j'espère, car le film est très beau.

C'est vache pour Antarctic Journal (même s'il ne s'y passe pas grand chose)

Ce cauchemar ne prendra-t-il donc jamais fin ? Avatar 7 & 8 seront sur nos écrans avant de voir la fin de ce carton de la honte...

La Mutante/Species I et II

Le 3 et 4, à la rigueur pour plus tard, mais il faudra sans doute être bituré.

Ce soir, si la fatigue me laisse un peu tranquille, ça sera une révision de The Last family de Jan P. Matuzynski (via dvd Potemkine) vu que j’irai voir demain son nouveau film Varsovie 83

J'avais prévu hier le rattrapage tranquillou de Bo Burnham Inside, madame ayant prévu de se coucher tôt, mais elle a été scotchée par les 15 1eres minutes, donc ce sera vraisemblablement le programme de ce soir.

tchi-tcha a écrit : ↑4 mai 22, 16:06 C'est vache pour Antarctic Journal (même s'il ne s'y passe pas grand chose)

Ce cauchemar ne prendra-t-il donc jamais fin ? Avatar 7 & 8 seront sur nos écrans avant de voir la fin de ce carton de la honte...

Non, ça devrait être fini ce mois-ci, mi-Juin au plus tard. Avant même la sortie d'Avatar 2 donc

Il reste de moins en moins de trucs "honteux". De quoi faire 2 Hollywood nights, 2 Jeudis de l'angoisse, 2 Mercredis de la vie et ça devrait être plié.
Et puis, même s'ils étaient au même endroit, je me vois mal faire entrer L'or de MacKenna, un Wise, un Schrader et quelques autres, dans cette série, sous peine de ban.

En tout cas, des "cauchemars" qui me permettent de découvrir Crying fist, Première sortie, Alien girl ou Monkey Bone, j'en veux bien toutes les nuits et je t'en souhaite même

Torrente a écrit : ↑4 mai 22, 18:16
Et puis, même s'ils étaient au même endroit, je me vois mal faire entrer L'or de MacKenna dans cette série, sous peine de ban.

Ca ne m'aurait pas choqué.

Ah zut, moi qui croyais tenir une pile non honteuse dans la pile restante. Caramba !

Watkinssien a écrit : ↑4 mai 22, 15:38 Antarctic journal,

Jamais pu fini ce film où il ne se passe rien



Ton retour sur ce film m'intéresse, l'affiche m'a toujours fait fantasmé...

Découverte hier de La grande évasion de Walsh. Chef d’œuvre écrit par John Huston, 1er grand rôle pour Bogart. La quasi-perfection. Trépidant du début à la fin, je n'ai rien pu regarder après. Même si je connais bien la vie de Walsh, j'ai lu son autobiographie, je me rends compte que je ne connais pas bien son œuvre. Va falloir que je comble ça.

Pour ce soir, je n'ai encore rien décidé. Peut-être L'étang du démon de Shinoda ou bien autre chose, Sunshine de Boyle ou bien Le masseur de Brillante Mendoza ou bien... bref suis perdu.