- FILM DU MOIS DE NOVEMBRE 2011 :
Films découverts ◄► Films revus :
- (LA PASSION DU CHRIST)
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- (L'Évènement le plus important depuis que l'Homme a marché sur la lune)
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FANTASTIC MR. FOX (2009) Wes Anderson
Un divertissement de grande qualité avec la patte visuelle de Wes Anderson reconnaissable entre mille. Le réal s'offre d'une belle distribution pour les voix de ses héros (Clooney, Meryl Streep), et des habitués (Schwartzman, Murray, Dafoe Wilson)... Une bonne B.O. accompagne ce petit chef-d'œuvre d'animation.
● UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT
A MATTER OF LIFE AND DEATH (1946) Michael Powell & Emeric Pressburger
Powell & Pressburger au top de leur talent. Un joli petit film avec de bons effets spéciaux, contenant quelques scènes assez marquantes. David Niven est excellent comme d'habitude.
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DANTON (1983) Andrzej Wajda
Sur un scénario de Carrière, Wajda fait un film malin qui traite d'un sujet historique (la confrontation entre Danton et Robespierre) pour en aborder un plus contemporain, la Pologne des années 80, celle de l'oppression, des files d'attente pour avoir du pain, de la police politique, de la presse muselée, etc. Wajda parvient à résumer parfaitement cette/ces époque(s) sur une période très courte, pliant certaines vérités pour la représentation polonaise moderne. Depardieu, évidemment, est immense.
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L'EXERCICE DE L'ÉTAT (2011) Pierre Schöller
S'ouvrant sur une séquence de rêve érotique étrange pour se poursuivre dans le portrait au quotidien d'un ministre des transports, cette satyre cynique de Schöller parvient à être intéressante du début jusqu'à la fin, décrivant le monde politique avec un réalisme étonnant que le réalisateur arrive à nous rendre palpitant. Aucun ennui sur ces deux heures qui filent très vite. Un des meilleurs films de l'année sortis au cinéma.
- (La Mélodie du bonheur)
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- (Mariage royal)
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LE TONNERRE DE DIEU (1965) Denys de La Patellière
Jean Gabin en ivrogne, comme dans
Un Singe en Hiver sauf qu'ici, il n'a pas l'alcool joyeux. De bons dialogues de Pascal Jardin (Gabin à un ministre: "Il y a eu la grande peste de l'an 1000, eh ben vous verrez la grande merde de l'an 2000"). Ce qui est un peu dommage, c'est que tout semblait indiquer que ça finirait très mal mais il n'en est rien. Je crois que ce genre d'histoire aurait mérité au moins une fin cynique plutôt qu'un
happy end. Tant pis, en tout cas c'est quand même dingue ce que les actrices de l'époque (ici Michèle Mercier -en brune) ressemblent à Miss Nobody.
LE CHÂTEAU DE L'ARAIGNÉE
KUMONOSU-JO (1957) d'Akira Kurosawa.
Maintenant j'en ai la certitude, des 3 adaptations de MACBETH au cinéma, celle de Polanski est la meilleure. J'ai bien aimé mais n'ai pas été convaincu par cette épuration de l'œuvre shakespearienne à la base très bavarde façon théâtre nô: peu de mots et jeux outranciers. Manque d'émotion, trop théâtral. Ça reste toutefois supérieur à la version classique hollywoodienne d'Orson Welles, même si dans les deux cas la mise en scène est jolie.
- (L'Homme tranquille)
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- (LA LIGNE ROUGE)
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- (Déjà vu)
● MARIS ET FEMMES
HUSBANDS AND WIVES (1992) Woody Allen
Dans sa partie "films new-yorkais automnaux (photo limite sépia)", il sera désormais celui que j'aime le moins. Compil des tics du cinéaste-auteur narcissico-dépressif. Déjà-vu verbeux et ennuyeux avec un scénario prévisible. Manière de filmer façon doc que j'ai rarement supporté au cinéma. Les moments d'interviews des personnages sont ce que je retiendrai. Je suis sûr qu'il aurait pu tirer ça vers une comédie plutôt que de refaire un drame-hommage à Bergman (que son personnage cite forcément).
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A DANGEROUS METHOD (2011) David Cronenberg
On peut reconnaître la patte du cinéaste au début, quand il filme la folie plutôt bien interprétée par Keira Kgnithley, dans un plan qui a beau être fixe sa patte transparaît, mais sinon Cronenberg s'efface derrière un sujet pas franchement intéressant. Ce ne sont pas quelques coups de ceinturons sur les fesses ou une balafre faite sur une joue qui nous secoueront. Ça parle beaucoup et si ce n'est jamais complètement inintéressant ce qu'il se dit, c'est souvent un peu trop naïf, comme lorsque Jung parle de son rêve prémonitoire évoquant la futur guerre mondiale. Très décevant.
- (L'ennui)
● TROP TARD POUR LES HÉROS
TOO LATE THE HERO (1970) Robert Aldrich
Je connais mal Aldrich mais c'est sûrement son pire film. J'espère... Éloigné de la réalité (des soldats japonais qui épargnent la vie de prisonniers, ben voyons), bourré d'incohérences militaires (un vrai cours de tout ce qu'il ne faut pas faire) et de scènes dites "what the fuck??" (courir en zig-zag pour éviter des tirs de mitraillettes?!?!?)...
- (Le Grand sommeil)
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- (Piège mortel)
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- (L'ENFER EST À LUI)
● TUEUR NÉS
NATURAL BORN KILLERS (1994) Oliver Stone
L'Enfer du cinéma, où au deux tiers (je ne suis pas allé jusqu'au bout) on a envie de crier que le cinéma est mort. Tape-à-l'œil, crétin à souhait, filmé pour MTV, surjoué, on y croit à aucun moment. Et puis un film que même Tarantino, homme de mauvais goût s'il en est (et qui en plus l'a écrit) a rejeté en bloc, est forcément soit un chef-d'œuvre, soit une grosse daube.
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