Billy Wilder (1906-2002)
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Billy Wilder (1906-2002)
EDIT DE LA MODERATION:
Petit récapitulatif des topics consacrés à Billy Wilder sur le forum:
Assurance sur la mort (1944) et sa "Chronique Classik"
Stalag 17 (1953) et sa "Chronique Classik"
Témoin à charge (1957) et sa Chronique Classik
Embrasse-moi idiot (1964)
La grande combine (1966) et sa "Chronique Classik"
La vie privée de Sherlock Holmes (1970) et sa "Chronique Classik"
Spéciale première (1974) et sa "Chronique Classik"
D'autres "Chroniques Classik":
Sunset Boulevard (1950)
Sept ans de réflexion (1955)
La garçonnière (1960)
Avanti! (1972)
un topic Billy Wilder à la Cinémathèque (2004)
les livres
Billy Wilder de Noël Simsolo (2008)
Conversation avec Billy Wilder
Billy Wilder aux éditions Taschen
Quelques conseils de Billy Wilder aux scénaristes
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Vu Irma la douce hier.
Réjouissant Wilder qui vaut pour la qualité et la finesse de ses dialogues pleins de sous-entendus...
C'est coquin, malin, futé, cynique et tendre à la fois.
Le mélange décor naturel et studio est très réussi, et çà regorge (comme d'habitude) de trouvailles qui prennent le spectateur à témoin et l'impliquent dans le récit.
Un vrai bon moment de comédie. Un bijou.
Petit récapitulatif des topics consacrés à Billy Wilder sur le forum:
Assurance sur la mort (1944) et sa "Chronique Classik"
Stalag 17 (1953) et sa "Chronique Classik"
Témoin à charge (1957) et sa Chronique Classik
Embrasse-moi idiot (1964)
La grande combine (1966) et sa "Chronique Classik"
La vie privée de Sherlock Holmes (1970) et sa "Chronique Classik"
Spéciale première (1974) et sa "Chronique Classik"
D'autres "Chroniques Classik":
Sunset Boulevard (1950)
Sept ans de réflexion (1955)
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Mauvais souvenir mais je lui donnerais bien une seconde chance un de ces jours en DVD : Il est comment ?Majordome wrote:
Vu Irma la douce hier.
Réjouissant Wilder qui vaut pour la qualité et la finesse de ses dialogues pleins de sous-entendus...
C'est coquin, malin, futé, cynique et tendre à la fois.
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Très bonne copie exempte de défauts génants...Jeremy Fox wrote:Mauvais souvenir mais je lui donnerais bien une seconde chance un de ces jours en DVD : Il est comment ?Majordome wrote:
Vu Irma la douce hier.
Réjouissant Wilder qui vaut pour la qualité et la finesse de ses dialogues pleins de sous-entendus...
C'est coquin, malin, futé, cynique et tendre à la fois.
Le mélange décor naturel et studio est très réussi, et çà regorge (comme d'habitude) de trouvailles qui prennent le spectateur à témoin et l'impliquent dans le récit.
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Billy Wilder (1906-2002)
ATTENTION SPOILERS!

Il y a quelques jours je revoyais ce chef-d'oeuvre de Billy Wilder
Et au moment où Norma est dans la chambre de Joe et qu'elle se demande s'il ya une femme dans sa vie et qu'elle découvre le script qu'il écrit avec Betty (Untitled love story), j'ai eu un sentiment bizarre.
Jusqu'alors, je n'avais pas vu ce film comme une histoire d'amour. Certes, Max aime Norma qui aime Joe qui aime Betty, mais ça me semblait plus secondaire par rapport aux autres aspects du film(Hollywood, le vieillissement, la folie, etc...). Pourtant, maintenant, ça m'apparait comme l'un des plus important.
Je m'explique:
A première vue, s'il y a une vraie romance dans le film, c entre Joe et Betty, Norma étant un parasite entre eux.
Mais s'il est dit que Norma aime Joe, ce dernier, à la fin du film, quand on a repêché son cadavre et qu'on voit les caméras de la Paramount arriver, il pense: "Qu'allaient-ils faire de Norma? Les gros titres allaient finir de l'achever." Et ses dernières pensées sont toutes dédiées à Norma.
Betty compte finalement moins pour lui, d'ailleurs il l'envoie balader à la fin. Au final, Joe aussi aimait Norma.
Donc en conclusion, le "titre" du script de Betty et Joe pourrait s'appliquer à Norma et Joe, qui ont vécu une histoire d'amour insolite, une histoire d'amour sans titre quoi
Je considère maintenant Sunset Boulevard comme une des plus belles histoires d'amour contées au cinéma, et il est dommage que cet aspect soit souvent occulté quand on parle de ce film d'une grande richesse.
Désolé si je vous ai gonflés
, mais je voulais savoir si vous étiez d'accord avec moi 

Il y a quelques jours je revoyais ce chef-d'oeuvre de Billy Wilder

Jusqu'alors, je n'avais pas vu ce film comme une histoire d'amour. Certes, Max aime Norma qui aime Joe qui aime Betty, mais ça me semblait plus secondaire par rapport aux autres aspects du film(Hollywood, le vieillissement, la folie, etc...). Pourtant, maintenant, ça m'apparait comme l'un des plus important.
Je m'explique:
A première vue, s'il y a une vraie romance dans le film, c entre Joe et Betty, Norma étant un parasite entre eux.
Mais s'il est dit que Norma aime Joe, ce dernier, à la fin du film, quand on a repêché son cadavre et qu'on voit les caméras de la Paramount arriver, il pense: "Qu'allaient-ils faire de Norma? Les gros titres allaient finir de l'achever." Et ses dernières pensées sont toutes dédiées à Norma.
Betty compte finalement moins pour lui, d'ailleurs il l'envoie balader à la fin. Au final, Joe aussi aimait Norma.
Donc en conclusion, le "titre" du script de Betty et Joe pourrait s'appliquer à Norma et Joe, qui ont vécu une histoire d'amour insolite, une histoire d'amour sans titre quoi

Je considère maintenant Sunset Boulevard comme une des plus belles histoires d'amour contées au cinéma, et il est dommage que cet aspect soit souvent occulté quand on parle de ce film d'une grande richesse.

Désolé si je vous ai gonflés


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- Un Justicier dans la Cuisine
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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
EDIT - SPOILERS TOO!!!
Moi on me prend pour un malade lorsque je dis que SB est un film de vampires: mais le propre des films riches est de se prêter aux multiples lectures... on y projette ce que l'on veut.
Mais bon considérons que la manière dont Joe débarque chez Norma Desmond louche vers le gothique: je suis poursuivi, je me réfugie dans un endroit en apparence abandonnée - comme un chateau - et je tombe sur cet endroit bizarre où Von Stroheim me rappelle Karloff - ou l'oncle Fester de la famille Addams, mais c'est ça c'est anachronique. Mais Gloria Swanson, avec ses grands yeux exhorbités et sa gestuelle, me rappelle Nosferatu. Et l'ambiance dans la villa de Norma, rideaux tirés etc... ça louche vers Dracula.
Le vampirisme fait écho à l'histoire d'amour dont tu parles: Norma vampirise Joe, le rend dépendant d'elle et en même temps retrouve une seconde jeunesse. C'est une histoire d'amour vampirique, comme dans l'amour en général... Norma est une créature qui était dans le coma, en sommeil, elle-même vampirisée par l'industrie du ciné qui après avoir vidé ses créatures de leur sang les jette sur le caniveau. Mais Joe pompe aussi Norma: l'un est le symbiote, le parasite de l'autre. Leur capacité à ressentir des émotions est tordue, très peu humaine au final et une parodie des émotions vraies. Max est un zombie, lui aussi bouffé par Norma... après l'avoir vampirisé en tant que réal. La seule personne humaine, à ressentir des émotions vraies est Betty mais Joe au final renonce à son humanité en la repoussant et en renonçant au grand amour.
L'histoire d'amour que tu évoques, pour moi, marche + pour Joe/Betty et est très tragique... Joe/Norma, je sais pas si c'est de l'amour, c'est plutôt de la dépendance, tout comme Norma est dépendante du cinéma, dépendante de la mise en scène. C'est une coquille creuse, une parodie humaine qui met sa vie en scène et a besoin d'être mise en scène - la scène finale avec les caméras l'admet tragiquement.
Bon, c'est un peu fumeux, je sais...
mais ça reste un très grand film. Un grand film de zombies.
Moi on me prend pour un malade lorsque je dis que SB est un film de vampires: mais le propre des films riches est de se prêter aux multiples lectures... on y projette ce que l'on veut.
Mais bon considérons que la manière dont Joe débarque chez Norma Desmond louche vers le gothique: je suis poursuivi, je me réfugie dans un endroit en apparence abandonnée - comme un chateau - et je tombe sur cet endroit bizarre où Von Stroheim me rappelle Karloff - ou l'oncle Fester de la famille Addams, mais c'est ça c'est anachronique. Mais Gloria Swanson, avec ses grands yeux exhorbités et sa gestuelle, me rappelle Nosferatu. Et l'ambiance dans la villa de Norma, rideaux tirés etc... ça louche vers Dracula.
Le vampirisme fait écho à l'histoire d'amour dont tu parles: Norma vampirise Joe, le rend dépendant d'elle et en même temps retrouve une seconde jeunesse. C'est une histoire d'amour vampirique, comme dans l'amour en général... Norma est une créature qui était dans le coma, en sommeil, elle-même vampirisée par l'industrie du ciné qui après avoir vidé ses créatures de leur sang les jette sur le caniveau. Mais Joe pompe aussi Norma: l'un est le symbiote, le parasite de l'autre. Leur capacité à ressentir des émotions est tordue, très peu humaine au final et une parodie des émotions vraies. Max est un zombie, lui aussi bouffé par Norma... après l'avoir vampirisé en tant que réal. La seule personne humaine, à ressentir des émotions vraies est Betty mais Joe au final renonce à son humanité en la repoussant et en renonçant au grand amour.
L'histoire d'amour que tu évoques, pour moi, marche + pour Joe/Betty et est très tragique... Joe/Norma, je sais pas si c'est de l'amour, c'est plutôt de la dépendance, tout comme Norma est dépendante du cinéma, dépendante de la mise en scène. C'est une coquille creuse, une parodie humaine qui met sa vie en scène et a besoin d'être mise en scène - la scène finale avec les caméras l'admet tragiquement.
Bon, c'est un peu fumeux, je sais...

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J'ai vu ce film au cinéma il y a trop longtemps pour entrer dans le débat (dont j'ai préféré ne pas prendre connaissance): il m'avait déçu mais je veux le redécouvrir en dvd; sommes-nous d'accord si j'avance que les zone 1 et 2 sont rigoureusement identiques?

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Caramba, encore raté.
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Il n'y a pas de sous titre français sur le zone 1, pour le reste c'est rigoureusement pareil.Star Maker wrote:J'ai vu ce film au cinéma il y a trop longtemps pour entrer dans le débat (dont j'ai préféré ne pas prendre connaissance): il m'avait déçu mais je veux le redécouvrir en dvd; sommes-nous d'accord si j'avance que les zone 1 et 2 sont rigoureusement identiques?
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Et la copie est somptueuse... cours!Geoffrey Firmin wrote:Il n'y a pas de sous titre français sur le zone 1, pour le reste c'est rigoureusement pareil.Star Maker wrote:J'ai vu ce film au cinéma il y a trop longtemps pour entrer dans le débat (dont j'ai préféré ne pas prendre connaissance): il m'avait déçu mais je veux le redécouvrir en dvd; sommes-nous d'accord si j'avance que les zone 1 et 2 sont rigoureusement identiques?

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déçu ???Star Maker wrote:J'ai vu ce film au cinéma il y a trop longtemps pour entrer dans le débat (dont j'ai préféré ne pas prendre connaissance): il m'avait déçu mais je veux le redécouvrir en dvd; sommes-nous d'accord si j'avance que les zone 1 et 2 sont rigoureusement identiques?
Revois le vite alors.
J'ai du mal à imaginer qu'on puisse être déçu par ce film quintescentiel du cinéma américain.
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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
John Constantine wrote:EDIT - SPOILERS TOO!!!
Moi on me prend pour un malade lorsque je dis que SB est un film de vampires: mais le propre des films riches est de se prêter aux multiples lectures... on y projette ce que l'on veut.
Mais bon considérons que la manière dont Joe débarque chez Norma Desmond louche vers le gothique: je suis poursuivi, je me réfugie dans un endroit en apparence abandonnée - comme un chateau - et je tombe sur cet endroit bizarre où Von Stroheim me rappelle Karloff - ou l'oncle Fester de la famille Addams, mais c'est ça c'est anachronique. Mais Gloria Swanson, avec ses grands yeux exhorbités et sa gestuelle, me rappelle Nosferatu. Et l'ambiance dans la villa de Norma, rideaux tirés etc... ça louche vers Dracula.
Le vampirisme fait écho à l'histoire d'amour dont tu parles: Norma vampirise Joe, le rend dépendant d'elle et en même temps retrouve une seconde jeunesse. C'est une histoire d'amour vampirique, comme dans l'amour en général... Norma est une créature qui était dans le coma, en sommeil, elle-même vampirisée par l'industrie du ciné qui après avoir vidé ses créatures de leur sang les jette sur le caniveau. Mais Joe pompe aussi Norma: l'un est le symbiote, le parasite de l'autre. Leur capacité à ressentir des émotions est tordue, très peu humaine au final et une parodie des émotions vraies. Max est un zombie, lui aussi bouffé par Norma... après l'avoir vampirisé en tant que réal. La seule personne humaine, à ressentir des émotions vraies est Betty mais Joe au final renonce à son humanité en la repoussant et en renonçant au grand amour.
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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
ça fera 2 cinglés de plusTuck pendleton wrote:faut que je gribouille ça dans un coin de ma tête...ça me plait beaucoup comme idée

... + sérieusement, les scènes d'intérieurs et le jeu de Gloria Swanson louchent vers l'expressionnisme. La fête de fin d'année donnée pour 2 personnes a aussi un parfum de bizarre prononcé

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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
Je crois que la ressemblance avec Nosferatu et l'expressionnisme était volontaireJohn Constantine wrote:ça fera 2 cinglés de plusTuck pendleton wrote:faut que je gribouille ça dans un coin de ma tête...ça me plait beaucoup comme idée
![]()
... + sérieusement, les scènes d'intérieurs et le jeu de Gloria Swanson louchent vers l'expressionnisme. La fête de fin d'année donnée pour 2 personnes a aussi un parfum de bizarre prononcé

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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
3 cinglés de +?Philip Marlowe wrote:Je crois que la ressemblance avec Nosferatu et l'expressionnisme était volontaireJohn Constantine wrote: ça fera 2 cinglés de plus![]()
... + sérieusement, les scènes d'intérieurs et le jeu de Gloria Swanson louchent vers l'expressionnisme. La fête de fin d'année donnée pour 2 personnes a aussi un parfum de bizarre prononcé
(et oui, avec la carrière allemande de Wilder, il ne pouvait ne pas y avoir pensé)
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Re: Sunset Boulevard: Histoire d'amour sans titre
P-e 4. Sur Amazon.com ou un autre site, un consommateur intitulait sa critique: "Nosferatu dans les collines d'Hollywood".John Constantine wrote:3 cinglés de +?Philip Marlowe wrote: Je crois que la ressemblance avec Nosferatu et l'expressionnisme était volontaire
(et oui, avec la carrière allemande de Wilder, il ne pouvait ne pas y avoir pensé)
D'ailleurs, je crois que le plan de Norma qui regarde Joe en train de lire le script est semblable à un plan de Nosferatu.