Dvdclassik : cinéma et DVD

Jonah Hex

Après la dithyrambe autour du remake de Simetierre je me suis abstenu pour le moment. J'ai préféré me faire maltraiter par Aldrich avec son Fureur Apache, me reposer avec le plus classique Le dernier train de Gun Hill puis être ému une nouvelle fois devant le magnifique La double vie de Véronique de Kieslowski. Pour ce soir, je vais tenter un truc de ouf malade, sortir de mon village et aller au cinéma du coin pour voir le dernier Bouli Lanners L'Ombre d'un mensonge. C'est pas gagné... au pire il me reste ma tv 4k.

Il est très beau le dernier Bouli. C'est mon film du mois d'avril.

Jonah Hex par contre...

Il est très beau le dernier Bouli.

Oui, un mélodrame qui regarde ses personnages et les paysages de l'Ecosse avec pudeur et sensibilité.

Pour ma part, ça sera De l'or pour les chiens sur Ciné+, Lohmann va être content ^^ .

Hier soir, j'ai découvert The Marriage Circle (Comédiennes en VF), une comédie muette réalisée en 1923 par Ernst Lubitsch qui est, paraît-il, le long-métrage que le cinéaste préférait de sa filmographie. Un véritable vaudeville remarquablement mis en scène et brillamment interprété par un quintet de comédiens magistraux, dont l'épouse de King Vidor. The Marriage Circle fut par ailleurs le tout 1er grand succès commercial de la Warner Bros. et Patrick Brion raconte, dans les suppléments du DVD, que c'était également le film préféré de Charlie Chaplin, d'Alfred Hitchcock et d'Akira Kurosawa.
Pour ma part, j'ai été emportée et j'ai plusieurs fois éclaté de rire face aux mimiques de Monte Blue, Marie Prevost et Florence Vidor provoquées par les innombrables quiproquos et les trépidants revirements de situation imposés par le scénario. Un vrai bon moment de cinéma d'il y a 100 ans.
7.5/10


Ici, l'insolente et pathétique Mizzi, excellemment interprétée par Marie Prevost au tragique destin survenu suite au succès du cinéma parlant qui mit quelques acteurs du muet au placard. Abandonnée par les gens du métier, Marie mourut 13 ans plus tard de son alcoolisme et de son extrême malnutrition. On la retrouva quelques semaines plus tard dans l'appartement délabré où elle vivait. Elle avait 38 ans.

Ce soir, j'ai d'ores et déjà prévu de découvrir Le Chanteur De Jazz, réalisé en 1927 par Alan Crosland. Accessoirement 1er film parlant de l'Histoire du cinéma et autre grand succès public des débuts de la Warner.

candygirl a écrit : ↑2 mai 22, 13:06

Ici, l'insolente et pathétique Mizzi, excellemment interprétée par Marie Prevost au tragique destin survenu suite au succès du cinéma parlant qui mit quelques acteurs du muet au placard. Abandonnée par les gens du métier, Marie mourut 13 ans plus tard de son alcoolisme et de son extrême malnutrition. On la retrouva quelques semaines plus tard dans l'appartement délabré où elle vivait. Elle avait 38 ans.

Merci pour cette sympathique anecdote pétillante pour bien commencer la semaine

D'ailleurs, puisque ce topic est un gros fourre-tout, j'en profite pour poser une question : y a-t-il un sujet "destins tragiques" ou "morts de stars" dans les tréfonds du forum ?

On pourrait y parler de cette actrice qui a fait une tentative de suicide aux barbituriques mais s'est réveillée au milieu de la nuit pour mourir étouffée dans ses vomissements dans ses toilettes...

(je suis certain que ce topic existe déjà quelque part ici...)

Ici
viewtopic.php?f=3&t=26739

Petit plaisir coupable de révision ce soir avec L'Expérience Interdite (Flatliners) sur RTL9...

Mine de rien, ce film m'avait traumatisé lors de sa découverte (un après-midi de libre au collège en 6ème). Surtout le gamin à la capuche qui hantait K. Sutherland. Revu quelques fois depuis ce temps-là mais ça fait remonte déjà.

Retour au Carton© ce soir, mais pas "de la honte" à proprement parler, ces DVD étaient simplement "au mauvais endroit au mauvais moment"... enfin, j'espère

... avec au choix :






Je ne parle pas des films d'hier parce que c'était du caca.

Torrente a écrit : ↑30 avr. 22, 17:27 Cet aprèm', j'en pioche 2 sur ces 3 :

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Pour ce soir, je ne sais pas. Peut-être les 2 Batman de Schumi'. A moins que je ne ré-ouvre le Carton© après cette parenthèse désenchantée de quelques jours, parce qu'après tout : Le Carton©, y a que ça de bon !

... si ce n'est 3 choses :

- La musique d'intro de Overboard, au top du top des années 80... le mois commence fort !

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Alan Silvestri est grand
N'empêche, il m'a fait du bien après le score de Zimmer pour The weather man, que j'avais oublié de mentionner dans ma bafouille et qui m'avait fait saigner des tympans.

- Les 10 premières minutes du film avec Hawn en mode full bikini et talons aiguilles qui m'ont quelque peu... chamboulées et m'ont faites espérer un tout autre film. Et puis je me suis remémoré le remake vu l'an passé et j'ai vite su à quoi m'en tenir. Cela étant, grâce au couple vedette Hawn-Russell, au moins, le remake est enterré six pieds sous terre.

- Malgré sa volonté fort louable de livrer un prolongement à la série des années 60 qui me fait toujours beaucoup rire : échec pour le Schumi'... même si Kidman y est (comme d'habitude) géniale.
M'enfin, je le préfère quand même au dernier Batman de Reeves




Les épisodes précédents :

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")
- Épisode 33 ("six-clos")
- Épisode 34 ("quoi de neuf docteur ?")
- Épisode 35 ("cherche compositeur désespérément")

Je viens de découvrir très tardivement Colorado (La resa dei conti [ITA] / The big gundown [USA] - 1966 - Sergio Sollima) et c'est un de mes favoris du genre désormais. Très envie de le revoir assez vite.
Lee Van Cleef & Tomás Milián grandioses, tout le talent de Carlo Simi pour les décors et les costumes, Ennio Morricone pour la BO ("La caccia"... fabuleux).
L'écriture, le rythme, la mise en scène...

Ça, c'est une séance de découverte comme j'aime. J'ai vibré !

Oui un de mes préférés du genre également, avec le duo d'acteurs principaux particulièrement bien écrit, et bien joli final.
J'avais en revanche nettement moins apprécié Le dernier face à face du même Sollima sorti l'année suivante.

Ce soir probablement Je te tiens, tu me tiens par la barbichette de Jean Yanne sur le replay d'OCS

Ce soir, il est possible que je découvre enfin Excalibur (John Boorman - 1981). J'ai emprunté le Blu-Ray à ma médiathèque.
Pour dire la vérité, vu les excellents échos, j'ai presque peur d'être déçu.

Zelda Zonk a écrit : ↑3 mai 22, 10:51 Ce soir, il est possible que je découvre enfin Excalibur (Boorman), emprunté à ma médiathèque.
En fait, vu les excellents échos, j'ai presque peur d'être déçu.

Si je te dis que je n'ai pas tenu jusqu'au bout lors de mon dernier visionnage, ta déception sera peut-être moindre... si jamais il devait y avoir déception. C'est pourtant un film que j'ai adoré à sa découverte.

Jeremy Fox a écrit : ↑3 mai 22, 10:53

Zelda Zonk a écrit : ↑3 mai 22, 10:51 Ce soir, il est possible que je découvre enfin Excalibur (Boorman), emprunté à ma médiathèque.
En fait, vu les excellents échos, j'ai presque peur d'être déçu.

Si je te dis que je n'ai pas tenu jusqu'au bout lors de mon dernier visionnage, ta déception sera peut-être moindre... si jamais il devait y avoir déception. C'est pourtant un film que j'ai adoré à sa découverte.

Tu me fais peur là