MAI 2022
Film du mois :

LE SAMOURAÏ, de Jean-Pierre Melville (1967)
Découvertes & revisionnages :
John Dies at the End (Don Coscarelli - 2012)
6/10
Sympathique dans sa mise en scène très énergique mais le film part dans tous les sens et a fini par me perdre.
Les pirates du métro (
The Taking of Pelham One Two Three, Joseph Sargent - 1974)
8/10
Film très bien troussé, haletant du début à la fin. Si j'ai un petit regret c'est que ça manque un peu d'un background social. On sent que c'est pas loin, mais ce n'est jamais exploité, dommage car le contexte du métro offrait un bon support. Mais c'est surement au profit d'un film d'une incroyable efficacité.
JFK (Oliver Stone - 1991)
8/10
Passionnante enquête, jamais ennuyeuse malgré ses plus de 3h avec un des grands rôles de Costner. Le petit bemol que j'aurais ce serait sur la véracité de tous les éléments présentés, qui, a priori, ne tiendrais pas tous debout.
Panic Room (David Fincher - 2002)
4/10
Comme souvent avec Fincher je trouve ça assez moche, et tellement cliché...
L'arme fatale (Leathal weapon, Richard Donner - 1987) 8/10
J'aime toujours autant ce film, qui dénote par sa violence et la folie de Gibson, avec quelques séquences glaçantes. Et ce score de Kamen !
Festen (Thomas Vinterberg - 1998)
8/10
Beaucoup aimé, c'est bien construit, avec ce style dépouillé rajoutant à l'horreur de ces histoires familiales.
L'île nue (
Hadaka no shima, Kaneto Shindō - 1960)
9/10
Film d'une contemplation hypnotique avec la répétition des images d'une famille travaillant la terre d'une petite île qu'il faut arroser en allant chercher l'eau sur une île voisine.
Alors que l'ennui pourrait poindre devant une intrigue minimaliste et de très rare dialogue, mais pas du tout, on est captiver par son rythme lent mais entêtant, bien aider par la partition Hikaru Hayashi, et l'interprétation, la détermination des personnages et notamment de la jeune Otowa.
Le film est d'une grande beauté, proche du naturalisme dans la composition des plans, avec une photo noir/blanc à tomber.
Cinema Paradiso (
Nuovo Cinema Paradiso, Giuseppe Tornatore - 1988)
8/10
Un beau film qui respire l'amour du cinéma, de la salle, la relation entre le personnage de Noiret et l'enfant est bien écrite et touchante.
Deux minutes plus tard (
Droste no hate de bokura, Junta Yamaguchi - 2020)
6/10
Un film amusant, presque ludique sur les paradoxes temporels. Hélas malgré sa courte durée d'1h10 il n'en reste pas moins un peu répétitif et surtout il y a certains paradoxes, ou certaines question qui me paraissent évidente mais qui ne sont jamais soulevé par les personnages que j'aurais aimé voir mettre à l'épreuve le paradoxe devant lequel il se trouve. Mais ça reste sympathique.
Pickpocket (Robert Bresson - 1959)
8/10
Mon premier Bresson, qui m'aura happé tout du long, comme fasciné par la mécanique bressonienne et l'interprétation de Martin LaSalle. Avec quelques superbes dialogues.
Le Hobbit: La Bataille des Cinq Armées (
The Hobbit: The Battle of the Five Armies, Peter Jackson - 2014)
5/10
Que c'est vilain ! Si le second volet de cette trilogie avait un peu remonté le niveau après le premier que j'avais trouvé très faible, là ce n'est guerre mieux. On retrouve heureusement un peu le sens de l'épique et du spectacle de Jackson, mais sinon c'est quand même de la bouillit CGI et une écriture grossière comme pour se débarrasser de tout ça.
Antarctica (
Nankyoku monogatari, Koreyoshi Kurahara - 1983)
8/10
Très beau film, sur le lien hommes / chiens, mais aussi très japonais avec ce sentiment de culpabilité qui ne lâche jamais les deux protagonistes principaux.
La mise en scène est assez bluffante, multipliant les différents mouvement de caméra avec quelques belles "expérimentations", surtout sur un film finalement assez grand public (assez dur aussi par moment).
Je regrette l'absence de bonus sur le bluray de Carlotta car j'aimerais en savoir plus sur les conditions de tournage (en bonne partie à Hokkaido apparemment), notamment au niveau des chiens.
Le score de Vangelis, très présent, colle très bien aux images, mais pourra peut être dérangé ceux qui ont du mal avec ses synthés.
En tout cas un des meilleurs films avec chiens que j'ai pu voir. Ca m'a d'ailleurs donné envie de revoir Croc blanc que j'adorais gamin.
L'épouvantail (
Scarecrow, Jerry Schatzberg - 1973)
8/10
Très bon road/buddy movie avec deux personnages en marge de la société. Il n'y a pas de réel fil rouge, on se laisse porter par l'ambiance et le portrait assez crue que Schatzberg fait d'une certaine amérique, celle des laissés pour comptes. La relation entre Pacino et Hackman sonne juste et est très touchante.
Malignant (James Wan - 2021)
6/10
C'est complètement bête et bas du front, mais c'est assumé (dès le départ avec cette scène d'introduction tellement WTF et mal joué) que ça en est assez amusant et même plaisant.
Niagara (Henry Hathaway - 1952)
7/10
Le film mérite le détour rien que pour Marilyn. Mais ce thriller aux accents de film noir n'est pas déplaisant et se suit bien. Malgré un scénario assez classique, l'environnement des chutes, est assez original, et la mise en scène assez précise, notamment dans sa dernière séquence.
Mondwest (
Westworld, Michael Crichton - 1973)
6/10
J'en attendais peut être un peu trop. De part l'affiche que je trouve superbe. Et du pitch que je trouve prometteur. J'avais trouvé la série récente terriblement ennuyeuse (stoppé au bout de 5 épisodes qui n'avançaient pas) et prétentieuse. Malheureusement même ici ça met pas mal de temps à débuté et ça manque quand même un peu de relief dans la mise en scène et de rythme dans la narration pour être au niveau de mes attentes. Par contre Yul Brynner est parfait.
Le Samouraï (Jean-pierre Melville - 1967)
9/10
Mon premier Melville. J'ai été envouté tout du long, que ce soit par sa mise en scène, froid, quasi clinique, ou la charisme limite macabre de Delon.
The Servant (Joseph Losey - 1963)
8/10
Après avoir beaucoup aimé
Accident, et adoré
Le messager, j'avais hâte de découvrir peut être le plus célèbre des Losey, et autre fruit de sa collaboration avec Harold Pinter (leur première) au scénario. Et le film n'a pas volé sa réputation. Plus proche dans l'ambiance inquiétante et malsaine d'Accident, c'est aussi et surtout la qualité de la réalisation, et de la photo en noir et blanc qui laisse sans voix, servant parfaitement le récit. Il me faudra surement le revoir plusieurs fois pour en apprécier toutes ses subtilités.
Conversation secrète (
The conversation, Francis Ford Coppola - 1974)
8/10
Film sur l'obsession et surtout la paranoïa, on y suit un Gene Hackman impeccable qui va sombrer de plus en plus dans l'angoisse et les cauchemars. Et nous avec, Coppola parvenant à aller très loin dans la tension ressenti.
Eh mec! Elle est où ma caisse? (
Dude, Where's My Car?, Danny Leiner - 2000)
4/10
Je me souviens qu'un pote à la fac, dans la deuxième moitié des années 2000, me parlait tout le temps de se film dont il était fan (et je sais qu'il n'est pas le seul). Je l'ai enfin découvert... Voilà, voila. Il y a bien quelques trucs qui m'ont fait sourire mais c'est quand même bien lourd.
À la poursuite de Ricky Baker (
Hunt for the Wilderpeople, Taika Waititi - 2016)
7/10
Sympathique film d'une amitié qui va se créé entre un jeune garçon et un homme plus âgé. Ca fait quand même pas mal pensé à
Là haut, par cet aspect. Mais c'est un joli film et le gamin est vraiment bon (important pour ce genre de film).
Miracle à Milan (
Miracolo a Milano, Vittorio De Sica - 1951)
8/10
On est ici dans le pur conte social, voir politique (avec des thématiques assez en avance, notamment sur le racisme joliment traité). Bien loin d'un Voleur de bicyclette, on garde ici le sourire du début à la fin ou presque, avec ce personnage de Toto dont il se dégage une grande candeur.
Précédemment...
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Avril 2022 - CHARADE, de Stanley Donen (1964)
Mars 2022 - LE LÂCHE, de Satyajit Ray (1965)
Février 2022 - NUAGES FLOTTANTS, de Mikio Naruse (1955)
Janvier 2022 - CRÉPUSCULE À TOKYO, de Yasujirô Ozu (1957)
Décembre 2021 - LE JUGE ET L'ASSASSIN, de Bertrand Tavernier (1976)
Novembre 2021 - SCHOOL ON FIRE, de Ringo Lam (1988)
Octobre 2021 - GEN D'HIROSHIMA, de Mori Masaki (1983)
Septembre 2021 - YI YI, de Edward Yang (2000)
Août 2021 - IN THE MOOD FOR LOVE, de Wong Kar-wai (2000)
Juillet 2021 - YAKUZA, de Sidney Pollack (1974)
Juin 2021 - OÙ EST LA MAISON DE MON AMI, de Abbas Kiarostami (1987)
Mai 2021 - TERREUR AVEUGLE, de Richard Fleischer (1971)
Avril 2021 - FULL ALERT, de Ringo Lam (1997)
Mars 2021 - UN AIR DE FAMILLE, de Cédric Klapisch (1996)
Février 2021 - RÈGLEMENT DE COMPTES, de Fritz Lang (1953)
Janvier 2021 - SOCIÉTÉ ANONYME ANTI-CRIME, de Steno (1972)
Décembre 2020 - MECREDI APRÈS-MIDI, de Waris Hussein (1961)
Novembre 2020 - POINT LIMITE, de Sidney Lumet (1964)
Octobre 2020 - LE GOÛT DE LA CERISE, de Abbas Kiarostami (1997)
Septembre 2020 - LE PIGEON, de Mario Monicelli (1958)
Août 2020 - NAVAJO JOE, de Sergio Corbucci (1966)
Juillet 2020 - PLUIE NOIRE, de Shôhei Imamura (1989)
Juin 2020 - MISSISSIPPI BURNING, de Alan Parker (1988)
Mai 2020 - SACCO & VANZETTI, de Giuliano Montaldo (1971)
Avril 2020 - A BOUT DE COURSE, de Sidney Lumet (1988)
Mars 2020 - LA PRISONNIERE DU DESERT, de John Ford (1956)
Février 2020 - SEULS SONT LES INDOMPTÉS, de David Miller (1962)
Janvier 2020 - L'ENFER DE LA CORRUPTION, de Abraham Polonsky (1948)
Décembre 2019 - MILLENIUM ACTRESS, de Satoshi Kon (2001)
Novembre 2019 - VORACE, de Antonia Bird (1999)
Octobre 2019 - COLORADO, de Sergio Sollima (1966)
Septembre 2019 - FOLLE À TUER, de Yves Boisset (1975)
Août 2019 - ZATÔICHI, LE MASSEUR AVEUGLE, de Kenji Misumi (1962)
Juillet 2019 - KIDS RETURN, de Takeshi Kitano (1996)
Juin 2019 - L'AVENTURE DE MADAME MUIR, de Joseph L. Mankiewicz (1952)
Mai 2019 - LE TRÉSOR DE LA SIERRA MADRE, de John Huston (1949)
Avril 2019 - TRAÎTRE SUR COMMANDE, de Martin Ritt (1970)
Mars 2019 - A BITTERSWEET LIFE, de Jim Kee-woon (2005)
Février 2019 - L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE, de John Ford (1962)
Janvier 2019 - BARBEROUSSE, de Akira Kurosawa (1965)
Décembre 2018 - LA NUIT DU CHASSEUR, de Charles Laughton (1955)
Novembre 2018 - LE CONFORMISTE, de Bernardo Bertolucci (1970)
Octobre 2018 - CRIMSON PEAK, de Guillermo Del Toro (2015)
Septembre 2018 - CRONOS, de Guillermo Del Toro (1993)
Août 2018 - DANSE AVEC LES LOUPS, de Kevin Costner (1990)
Juillet 2018 - JSA - JOINT SECURITY AREA, de Park Chan-wook (2000)
Juin 2018 - THE AGE OF SHADOWS, de Kim Jee-woon (2016)
Mai 2018 - L’ÉTÉ DE KIKUJIRO, de Takeshi Kitano (1999)
Avril 2018 - DARK CRYSTAL, de Jim Henson & Frank Oz (1982)
Mars 2018 - LA GARÇONNIÈRE, de Billy Wilder (1960)
Février 2018 - DONNIE DARKO, de Richard Kelly (2001)
Janvier 2018 - LOGAN, de James Mangold (2017)
Décembre 2017 - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael Cimino (1978)
Novembre 2017 - NO COUNTRY FOR OLD MEN, de Ethan & Joel Cohen (2007)
Octobre 2017 - WIND RIVER, de Taylor Sheridan (2017)