AVRIL 2011
FILM DU MOIS:
Murder by contract, d'Irving Lerner (1958) 9/10 - Passionnant, sec, tragique. Une étonnante économie de moyen pour un excellent récit.
FILMS DECOUVERTS:
Tous les soleils, de Philippe Claudel (2011) 7,5/10 - Charmant et souvent drôle.
Foolish wives, d'Erich von Stroheim (1922) 8/10 - Très belle description d'une bande de fripouilles sans morale.
L'enfer des armes, de Tsui Hark (1980) DC 7,5/10 - Le film est fauché et ça se voit, mais, malgré de nombreux défauts, l'ambition d'une mise en scène ultra-inventive et le nihilisme d'un récit surprenant de noirceur finissent par emporter le spectateur.
Tarzan et les Amazones, de Kurt Neuman (1945) 4,5/10 - Intrigue bateau, on change d'actrice pour Jane, et la remplaçante est bien fadasse, et il y a fort peu d'action dans ce récit qui reprend une vieille trame (Jane et Boy ont tort et entrainent Tarzan dans leur erreur...)
Police python 357, d'Alain Corneau (1976) 8/10 - Belle redécouverte de film à l'ambiance désespérée, et classe énorme d'un casting en or.
L'adorable voisine, de Richard Quine (1958) 6/10 - Variation sur le thème de Ma sorcière bien-aimé, en plus alangui et jazzy. Amusant pour ce que ça indique de l'air du temps, mais pas très drole ni émouvant. Quine a fait bien mieux.
Rare exports, de Jalmari Helander (2011) - Finlande - 8/10
Alien vs Ninja, de Seiji Chiba (2011) - Japon - 7,5/10
13 Assassins, de Takashi Miike (2011) – Japon - 6,5/10
Ayu, de Lai Chun Yu (2011) – Taiwan - 4/10
Bedevilled, de Jang Cheol-Soo (2011) – Corée du Sud - 8/10 mais vaut peut-être plus à la révision…
Burke and Hare, de John Landis (2011) – USA - 8/10
Dark Souls, de César Ducasse & Mathieu Peteul (2011) – Norvège - 7/10
Détective Dee, de Tsui Hark (2011) – Chine - 8,5/10
Eaters, de Luca Boni & Marco Ristori (2011) - Italie - 6/10
Essential Killing, de Jerzy Skolimonski (2011) – Pologne - 7,5/10
Horny House of Horror, de Jun Tsugita (2011) – Japon - 5/10
I saw the Devil, de Kim Jee-Won (2011) – Corée du Sud- 8,5/10
It’s a wonderful Afterlife, de Gurinder Chadha (2011) – Angleterre - 7,5/10
Les yeux de Julia, de Guillem Morales (2011) – Espagne - 8/10
Keepsake, de Paul Moore (2011) – USA - 2/10
Luster, d’Adam Mason (2011) – USA - 7/10
Midnight Son, de Scott Leberecht (2011) – USA - 6,5/10
Mirages, de Talal Selhami (2011) – Maroc - 1/10
Mother’s Day, de Darren Lynn Bouseman (2011) – USA - 7,5/10
One Day, de Chi-Jan Hou (2011) – Taiwan - 7,5/10
Phase 7, de Nicolas Goldbart (2011) – Argentine - 7/10
Prey, de Antoine Blossier (2011) - France - 5,5/10
La proie, d’Eric Valette (2011) – France - 7,5/10
Prowl, de Patrick Syversen (2011) – USA - 3/10
Rammbock, de Marvin Kren (2011) – Allemagne - 7,5/10
Les nuits rouges du bourreau de jade, de Julien Carbon & Laurent Courtiaud (2011) – France - 8/10
The Reef, de Andrew Traucki (2011) – Australie - 6/10
Reign of Assassins, de Chao-Pin Su & John Woo (2011) – Chine - 8,5/10
The Rejection, de Vladimir Lert (2011) – Ukraine - 6/10
Retribution, de Mukunda Michael Dewil (2011) – Afrique du Sud - 3/10
Siren, d’Andrew Hull (2011) – Angleterre - 2/10
The Snow Queen, de Marko Raat (2011) – Estonie - 7,5/10
The Speak, de Anthony Pierce (2011) – USA - 7/10
Stakeland, de Jim Mickle (2011) – USA - 8/10
Super, de James Gunn (2011) - USA - 8,5/10
Strayed, de Akan Satayev (2011) – Kazakhstan - 4/10
Territories, de Olivier Abbou (2011) – Canada - 4/10
Tetsuo : the bullet man, de Shinya Tsukamoto (2011) – Japon - 4/10
Wake Wood, de David Keating (2011) – Angleterre - 8/10
Yellow Brickroad, de Jesse Holland & Andy Mitton (2011) – USA - 2/10
L'année de tous les dangers, de Peter Weir (1982) 8/10 - Une belle approche du métier de journaliste, et de ses interactions avec les populations locales.
The Bank Dick, de Edward F. Cline (1940) 7/10 - Quelques jolies trouvailles, pour un ensemble assez décousu.
Truly, Madly, Deeply, d'Anthony Minghella (1990) 7,5/10 - De l'émotion et une qualité de jeu remarquable, même si le tout manque peut-être d'un petit quelque chose en plus...
Nacho Libre, de Jared Hess (2006) 7,5/10 - Hilarant, curieux visuellement, Hess a un univers bien à lui, entre John Waters et les frères Farelly...
Shaolin contre ninjas, de Liu Chia-Liang (1979) 6,5/10 - Des idées, mais le tout semble un prétexte aux figures martiales, inégalement servies selon les séquences.
The Razor's Edge, d'Edmung Goulding (1946) 8,5/10 - Excellent mélodrame, entre les aspirations cosmiques de Zanuck et la finesse d'un Somerset Maugham.
Les bouchers verts, d'Anders Thomas Jensen (2003) 7,5/10 - Farce drolatique et macabre, qui se regarde avec plaisir.
Le petit chaperon rouge, de Catherine Hardwicke (2011) 6,5/10 - Film de loup-garou qui tient la route, malgré une omniprésente musique branchouille et quelques fautes de gout. Le visuel soigné est souvent convainquant.
Sucker Punch, de Zack Snyder (2011) - Tout ça pour ça... On en voudrait presque au réal d'offrir un spectacle si ample pour une intrigue si mal articulée (et au final très bancale). Restent de jolies images saisissantes, c'est déja ça.
Le corps de mon ennemi, de Henri Verneuil (1976) 7,5/10 - D'excellents dialogues, une structure en flashbacks construite avec intelligence, un travail intéressant sur la nostalgie et la lutte des classes, même si le lyrisme l'emporte parfois sans doute sur la vraisemblance.
Peur sur la ville, de Henri Verneuil (1975) 8/10 - Du film populaire bien vu, des cascades qui exploitent formidablement Paris (le métro, les galeries lafayette, Beaugrenelle...), et un Belmondo en grande forme. Quelques faiblesses, mais le grand spectacle l'emporte largement ! On note après ces deux films quelle place occupaient un Verneuil dans le cinéma français, place longtemps laissée vacante, que n'occupent que récemment un Valette ou un Cavayé. Il était temps !
Blades of glory, de Josh Gordon et Will Speck (2007) 4/10 - Une comédie moyennement drôle, qui ne tire pas parti du talent de ses comédiens, notamment Will Ferrell.
La ballade de Narayama, de Shohei Imamura (1983) 8/10 - Imamura s'approprie totalement le texte d'origine, pour en faire la chronique de gens miséreux tenus par des besoins primaires, dont l'animalité affleure en permanence, sauf dans l'approche de la mort.
Skyline, des frères Strause (2010) 3/10 - Peu d'originalité, une intrigue qui ne tient pas la route, des comédiens sans charisme... Un peu de spectacle, quand même...
Hitcher, de Dave Meyers (2007) 5,5/10 - Très jolie photo, une approche à l'ambivalence gênante parce qu'apparemment inconsciente, et un récit bourré d'incohérences tout de même.
Morning Glory, de Roger Michell (2011) 7,5/10 - Une jolie comédie sous le charme de Rachel Mc Adams.
Scream 4, de Wes Craven (2011) 7/10 - Les retrouvailles sont plaisantes, le film est bien fait, mais ne renouvelle pas grand chose.
Source Code, de Duncan Jones (2011) 8,5/10 - Un excellent récit de science-fiction, intelligent et bien fichu. Tout à fait ma came.
FILMS REVUS:
Un Américain à Paris, de Vincente Minelli (1951) 6/10 - Pas convaincu dans l'ensemble, par un récit mou et manquant d'humour. Le film vaut surtout pour ses dix dernières minutes, sublimes, qui transcendent très amplement le reste.
Le sous-sol de la peur, de Wes Craven (1991) 7,5/10 - Un redoutable couple hyper-réac (vas-y papa !! Tue le !), une maison bricolée comme un immense terrain de jeu, décidément, j'aime bien ce film, qui supporte très bien la révision.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2010=Tetro (Coppola)
février 2010= Day of the Outlaw (de Toth)
mars 2010= Une femme disparait (Hitchcock)
avril 2010= Cria Cuervos (Saura)
mai 2010= La liste de Schindler (Spielberg)
juin 2010=The Man in the Moon (Mulligan)
juillet 2010=Spoorlos (Sluizer)
aout 2010=Nobody knows (Kore-Eda)
septembre 2010=The Black Swan (King)
octobre 2010=Des hommes et des dieux (Beauvois)
novembre 2010=Une vie difficile (Risi)
décembre 2010=A brighter summer day (Yang)
janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)