1/ J'ai commencé par
Le grand Kahuna :
... qui aurait pu s'appeler,
Le grand mal de tête
Flot incessant de jacasseries inintéressantes, j'ai jeté l'éponge avant la fin, désintéressé par le sort de ces 3 hommes et de leurs petites histoires.
Spacey, grand cabot devant l'éternel, nous refait un mix de ses numéros de
Swimming with sharks et
Glengarry... de l'eau a coulé sous les ponts, ça tourne en rond.
Danny DeVito s'efface... trop.
Peter Facinelli n'est pas très bon, comme d'habitude... enfin sauf dans
Honest et
Run or die mais personne ne les a vus, ni ne les a considérés à leur juste valeur.
Peut-être que la pièce de théâtre était bien mais le théâtre au cinéma, ça ne me plaît généralement pas.
La séance ne fut pas aidée par le DVD d'un autre temps, non compatible 16/9 avec, en plus, un ratio semble-t'il bidouillé : le cadre paraissait étiré sur la hauteur sans que le format soit pour autant anamorphosé...
comme si on avait voulu forcer un format 1.85:1 à l'intérieur d'un 1.78:1.
... mais "chut", on va dire que je m'acharne sur mes "pauvres compatriotes".
2/ J'ai embrayé sur
Zonzon.
J'ai beaucoup aimé Bouhnik quand j'ai découvert
Select hotel à sa sortie (qui m'a même influencé), puis plus tard avec
Q.
Mais je ne sais pas trop pourquoi, j'appréhendais énormément ce
Zonzon dont j'avais vu 5 minutes peu glorieuses sur Canal+.
Craintes confirmées rapidement.
Malheureusement c'est bien le mauvais film de prison... voire le très mauvais film tout court, que je suspectais.
Je n'ai pas aimé grand chose. Et j'ai trouvé les acteurs tous exécrables, à part peut-être François Levantal, dont le surjeu habituel trouve sa juste place ici.
3/ ... puis ce fut l'heure de
Maléfique.
Je fais partie des hérétiques qui n'ont jamais compris ce que le cinéma de Valette avait de si précieux et exceptionnel qu'il faille à tout prix le défendre, quand dans le même temps, on s'essuie les pompes sur Maury & Bustillo.
Ce n'est pas ce médiocre
Maléfique qui me fera changer d'avis.
Cornillac (son personnage, surtout) est bien malgré son zozotement et sa diction qui me fait toujours sortir de ses prestations à un moment ou à un autre.
Dans cette collection "Bee movies", je crois même que je préfère
Bloody Mallory et
Un jeu d'enfants.
C'est dire !
4/ J'ai donc changé de continent pour retourner aux USA...
... sans plus de succès.
9 personnes kidnappées dans la rue, se retrouvent enchaînées dans une pièce et doivent deviner pourquoi elles sont là. Toutes les 10 minutes, leur geôlier entre dans la pièce, leur demande si elles ont trouvé. En cas de réponse négative, l'une d'elle meurt...
Ça blablate. On s'ennuie.
Le "jeu" de Melissa Joan Hart est insupportable et m'a rendu le film très pénible. Si bien que j'ai vite abandonné.
J'ai cependant tout vu (et tout compris). Je suis donc en mesure d'affirmer que le scénario n'a aucun intérêt et que c'est l'un des films du genre les plus pathétiques que j'ai pu voir.
Dernièrement,
The dare était bien costaud mais
Nine dead est peut-être encore pire.
5/ Alors, direction l'Amérique du Sud... sait-on jamais, sur un malentendu.
Wake up and die (Volver a morir), de Miguel Urrutia, date de 2011 et il s'agit d'un cas particulier de film colombien, un peu en avance sur la mode (celui du scénario de l'éternel recommencement qui pullule depuis quelques années), bien incarné par des comédiens qui campent des personnages intéressants (auxquels on croit, donc) mais qui se retrouve plombé par des choix de montage et de réalisation semblant sortis d'un clip MTV des années 90.
Le rembobinage rapide, ce n'est pas possible. Ça m'avait déjà horripilé chez un célèbre réalisateur autrichien dont je déteste le film, mais 14 ans plus tard, c'est encore plus pénible, en plus d'être ici totalement inutile (ça permet juste de gagner 5 minutes sur la durée totale du film qui, sans ça, serait un moyen métrage).
Je passe sur la psychologie de bazar digne d'un épisode d'
Esprits criminels (ce final) et sur le fait que le film pouvait se conclure dès le 3ème rembobinage si l'héroïne faisait marcher son cerveau.
Bref tout ça est d'une grande vacuité mais les 2 acteurs y croient, surtout la téméraire Andrea Montenegro qui donne de sa personne (nue les 3/4 du temps, la pauvre).
J'ai presque vu le film en entier.
Pour du Emylia, c'est champagne !
6/ C'était donc l'heure du "quitte ou double" avec
Iron doors...
Voilà un petit film de rien du tout que j'ai vu en entier. Il en fallait bien un.
Un huis-clos qui tient uniquement sur la prestation solide de son comédien principal et d'une superbe actrice zambienne que je ne connaissais pas : Rungano Nyoni (nom qui claque).
Il y a notamment 2 répliques qui m'ont faites hurler de rire. C'est toujours plus que ce que m'ont offerts les 4 premiers films de cette soirée.
On pourrait le décrire comme l'ébauche de
Méandre... en moins bien. Oui parce que
Méandre est un excellent petit film. Le temps fera son œuvre. Vous verrez.
Hormis une conclusion décevante et un plan final complétement raté, les 70 minutes qui précédent m'ont vraiment plu.
Preuve que l'on peut mettre en scène un escape game avec le budget cacahuètes d'un film Marvel.
Ce soir, repos. Je viens de passer la journée à babysitter mes filleuls. Ils sont adorables (avec moi) mais... pleins de vie... un efferalgan et au lit
Les épisodes précédents :
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- - Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15
- Épisode 16 ("les Mercredis de la vie")
- Épisode 17 ("angoisses du Jeudi")
- Épisode 18
- Épisode 19 ("monstres numériqueZzzz")
- Épisode 20
- Épisode 21 ("douce France")
- Épisode 22 ("escale asiatique")
- Épisode 23 ("tatane improvisée")
- Épisode 24 ("avance rapide, bonnes pioches et bilan intermédiaire")
- Épisode 25 ("couvrez cette horreur que je ne saurais voir !")
- Épisode 26
- Épisode 27 ("Hollywood night deuxième")
- Épisode 28 ("le Dimanche au soleil")
- Épisode 29 ("ciel, mon Mardi !")
- Épisode 30 ("cheeseburger film sandwich")
- Épisode 31 ("longue vie à la nouvelle chair !")
- Épisode 32 ("to be or not be")