Pour une fois, je partage parfaitement ce constat. C’est peut-être le film de Walter Hill et même le Bruce Willis que je préfère.Flol a écrit : ↑6 avr. 22, 11:35Ben merde, il est très cool ce film. Je savais, avant de l'attaquer, qu'il était globalement moyennement apprécié (petite moyenne de 2.9/5 sur Letterboxd, par exemple).
Du coup, régulièrement pendant le visionnage, je me disais : "Bon, y a bien un moment où ça va devenir un peu naze, normalement".
Sauf que non. C'est carré, sacrément efficace et bien emballé pendant 100mn ultra stylisées (même si ça abuse un peu sur le filtre jaune et les fondus enchaînés), où les explosions de violence défouraillent sévère et où le charisme de Bruce Willis éclate de mille feux (c'était l'époque où il faisait déjà du sous-jeu, mais là il le faisait bien).
Et comme toujours chez Walter Hill : ce goût pour un casting de trognes masculines qui en imposent grave (Chris Walken !).
Ajoutez à cela la musique de Ry Cooder qui installe parfaitement son ambiance, et on obtient un film noir/western/double remake qui a de la gueule.
Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Oh ! En voyant une notification de ta part, j'avais déjà préparé mentalement ma réponse en mode "Oui alors le contraire m'eut étonné...".
Alors que je suis quand même étonné, mais cette fois en bien.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Hier soir, ce fut la (re)découverte en HD de La Fille Qui En savait Trop, principalement écrit par Corbucci et réalisé par Bava. C'était très chouette (et je n'arrive toujours pas à croire Argento quand il affirme qu'il ne l'avait pas vu lorsqu'il a écrit L'Oiseau Au Plumage De Cristal tellement ses influences transparaissent ici).
7/10
Ce soir, je vais terminer la dernière partie de la mini-série documentaire Johnny Par Johnny que je trouve vraiment excellente. Puis je vais rester dans l'univers de Corbucci avec la découverte de son western Le Spécialiste (toujours avec ce fameux Johnny que je n'ai connu que vieux et qui ne m'avait, jusqu'ici, pas inspirée grand-chose).
7/10
Ce soir, je vais terminer la dernière partie de la mini-série documentaire Johnny Par Johnny que je trouve vraiment excellente. Puis je vais rester dans l'univers de Corbucci avec la découverte de son western Le Spécialiste (toujours avec ce fameux Johnny que je n'ai connu que vieux et qui ne m'avait, jusqu'ici, pas inspirée grand-chose).
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Le carton de la honte (épisode 22 - "escale asiatique")
Il était bien aussi dans le Vengeance de To, papy Johnny.
Cette fois-ci, j'ai mis 2 soirs et je n'ai même pas terminé. Les films avaient un peu plus d'intérêt que prévus...

The show must go on (meilleur titre que ce mortel Portrait of a gangster français) adopte un ton étonnant, oscillant entre comédie dramatique et polar, à la manière d'un Jolivet ou d'un Salvadori.
Aidé par un acteur au sommet de son art, le réalisateur parvient à masquer les problèmes de script et de réalisation de son film.
Le résultat n'est pas exceptionnel mais on s'intéresse à ce personnage, on comprend sa psychologie, ses motivations et ses chaînes qui l'immobilisent alors qu'il aspire à une autre vie, un autre destin.
Le traitement est malheureusement discutable, la partie mafieuse totalement superflue et inintéressante.
On rate donc un grand film sur le sujet et on rêve à ce qu'aurait fait Kitano de la même idée. Un Hana-bi 2 sûrement. Un bijou.

Apparemment Colour of the loyalty est la suite de Colour of the truth sans en être vraiment une.
Si je lui reconnais quelques chouettes qualités, je dois admettre que la forme est problématique ("Bonjour, je m'appelle Wong Jing..."), que le script n'est pas très carré ("Luke, je suis ton père") et que certains comédiens semblent un peu à la peine.
Restent quelques beaux moments typiques d'un certain "folklore local" nous rappelant les envolées lyriques un brin naïves du cinéma HK des années '90, une petite poignée d'acteurs dans le bon ton et l'impression de voir l'un des derniers films de ce type, effectivement disparus des écrans depuis.
C'est donc la nostalgie qui prédomine.
Alors bien sûr, il faut accepter d'assister à un enterrement de seconde catégorie plutôt qu'à la mise en bière de première classe que le genre méritait, mais à tout prendre, ne vaut-il pas mieux s'envoler en classe éco', que rester en salle d'embarquement ?
Par contre, Elephant abuse vraiment. Leur DVD est dégueulasse et j'ai du mal à comprendre pourquoi on doit se coltiner un DVD Letterbox non anamorphique alors même que le DVD HK est bien compatible 16/9. Il y a des claques qui se perdent.
J'ai vu qu'il existait un coffret HK de la trilogie (oui, il y a eu un 3ème film, 10 ans après) à 7,50 euros (
)... et que le premier film, à la meilleure réputation, avait même été restauré récemment en Blu-ray. Vu le casting (meilleur que cette fausse suite), je me laisserais peut-être tenté...


Mon lecteur refusait de lire ce mystérieux Art of the devil thaïlandais, j'ai dû user d'un stratagème de sioux pour parvenir à atteindre le premier chapitre par voie détournée... pour rien.
Si au moins la forme faisait illusion, mais même pas.

No mercy constitue, selon moi, le pire du cinéma policier coréen et quand je vois sa note IMDb, je prends peur, mais bref...
On pourrait le définir comme un condensé de plusieurs films à succès, opéré sans âme et sans passion.
Je n'ai rien aimé, si ce n'est la belle Hye-jin Han et son personnage de fliquette constamment brimée, rabaissée par une hiérarchie de mâles débiles et incapables.

Encore un film coréen mélangeant les styles, brouillant les frontières entre les genres et osant les sautes d'humeur ou les variations constantes de ton, au risque de perdre ses spectateurs.
Heureusement, l'acteur principal est bien meilleur que ce que laissent présager ses premières scènes, où l'on assiste médusé à un festival d'excès en tous genres, de grimaces / gimmicks / tics insupportables d'acteur coréen de télévision, typique. Affreux, affreux, affreux.
Malgré tout, le personnage est intéressant. Le scénariste se tient aux fondamentaux, juste comme il faut, et parvient à nous rendre sympathique cette grosse tête à claques, tout autant que les salauds prisonniers de leur condition et toute la galerie de personnages-clichés du cinéma policier coréen qui peuplent le film.
Un petit tour de force, donc, par moment assez brillant et parfois même touchant. Comme cette magnifique séquence de "prise de conscience" lors d'une cérémonie funéraire, durant laquelle j'ai failli verser une petite larme. Et oui...
Ce soir, peut-être Morbius pour accompagner une amie dans cette épreuve. Ce sera gratuit et tchi-tcha l'a bien vendu
Sinon : impro' !
Les épisodes précédents :
Torrente a écrit : ↑5 avr. 22, 15:46 Ce soir, je retourne en Asie, avec au choix (pour des double-programmes) :
... ça dépendra de mon humeur.
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Cette fois-ci, j'ai mis 2 soirs et je n'ai même pas terminé. Les films avaient un peu plus d'intérêt que prévus...

The show must go on (meilleur titre que ce mortel Portrait of a gangster français) adopte un ton étonnant, oscillant entre comédie dramatique et polar, à la manière d'un Jolivet ou d'un Salvadori.
Aidé par un acteur au sommet de son art, le réalisateur parvient à masquer les problèmes de script et de réalisation de son film.
Le résultat n'est pas exceptionnel mais on s'intéresse à ce personnage, on comprend sa psychologie, ses motivations et ses chaînes qui l'immobilisent alors qu'il aspire à une autre vie, un autre destin.
Le traitement est malheureusement discutable, la partie mafieuse totalement superflue et inintéressante.
On rate donc un grand film sur le sujet et on rêve à ce qu'aurait fait Kitano de la même idée. Un Hana-bi 2 sûrement. Un bijou.

Apparemment Colour of the loyalty est la suite de Colour of the truth sans en être vraiment une.
Si je lui reconnais quelques chouettes qualités, je dois admettre que la forme est problématique ("Bonjour, je m'appelle Wong Jing..."), que le script n'est pas très carré ("Luke, je suis ton père") et que certains comédiens semblent un peu à la peine.
Restent quelques beaux moments typiques d'un certain "folklore local" nous rappelant les envolées lyriques un brin naïves du cinéma HK des années '90, une petite poignée d'acteurs dans le bon ton et l'impression de voir l'un des derniers films de ce type, effectivement disparus des écrans depuis.
C'est donc la nostalgie qui prédomine.
Alors bien sûr, il faut accepter d'assister à un enterrement de seconde catégorie plutôt qu'à la mise en bière de première classe que le genre méritait, mais à tout prendre, ne vaut-il pas mieux s'envoler en classe éco', que rester en salle d'embarquement ?
Par contre, Elephant abuse vraiment. Leur DVD est dégueulasse et j'ai du mal à comprendre pourquoi on doit se coltiner un DVD Letterbox non anamorphique alors même que le DVD HK est bien compatible 16/9. Il y a des claques qui se perdent.
J'ai vu qu'il existait un coffret HK de la trilogie (oui, il y a eu un 3ème film, 10 ans après) à 7,50 euros (


7 minutes 39 secondes. Le gag de la tête comme ballon de foot. Et je ne l'ai même pas fait exprès ni prémédité.

Mon lecteur refusait de lire ce mystérieux Art of the devil thaïlandais, j'ai dû user d'un stratagème de sioux pour parvenir à atteindre le premier chapitre par voie détournée... pour rien.
J'ai tenu 5 minutes à tout casser. C'est ignoble.
Si au moins la forme faisait illusion, mais même pas.

No mercy constitue, selon moi, le pire du cinéma policier coréen et quand je vois sa note IMDb, je prends peur, mais bref...
On pourrait le définir comme un condensé de plusieurs films à succès, opéré sans âme et sans passion.
Je n'ai rien aimé, si ce n'est la belle Hye-jin Han et son personnage de fliquette constamment brimée, rabaissée par une hiérarchie de mâles débiles et incapables.

Encore un film coréen mélangeant les styles, brouillant les frontières entre les genres et osant les sautes d'humeur ou les variations constantes de ton, au risque de perdre ses spectateurs.
Heureusement, l'acteur principal est bien meilleur que ce que laissent présager ses premières scènes, où l'on assiste médusé à un festival d'excès en tous genres, de grimaces / gimmicks / tics insupportables d'acteur coréen de télévision, typique. Affreux, affreux, affreux.
Malgré tout, le personnage est intéressant. Le scénariste se tient aux fondamentaux, juste comme il faut, et parvient à nous rendre sympathique cette grosse tête à claques, tout autant que les salauds prisonniers de leur condition et toute la galerie de personnages-clichés du cinéma policier coréen qui peuplent le film.
Un petit tour de force, donc, par moment assez brillant et parfois même touchant. Comme cette magnifique séquence de "prise de conscience" lors d'une cérémonie funéraire, durant laquelle j'ai failli verser une petite larme. Et oui...
Ce soir, peut-être Morbius pour accompagner une amie dans cette épreuve. Ce sera gratuit et tchi-tcha l'a bien vendu

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Dernière modification par Torrente le 7 avr. 22, 23:35, modifié 2 fois.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Ce soir, je commence le coffret Columbia Noir #2 reçu ce midi.
Framed de Richard Wallace et The Mob de Robert Parrish
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"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Après avoir regardé un grand western, Winchester 73 (j'y reviendrai éventuellement dans un autre topic), je continuerai la série (traumatisante) Chernobyl ou je ferai peut-être une pause pour respirer un peu avec Vivarium de Lorgan Finnegan... mais ça n'a pas l'air très reposant.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
avec quel film?

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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Révision du Jamón Jamón de Bigas Luna, de mon côté.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Excellent !

J'ai pu troquer Morbius contre shopping et restau'.
A moi maintenant de me décider sur ce que je vais finalement visionner ce soir...
Ça sera de l'impro'.
Réponse demain.
- Alibabass
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Bonjour la compagnie,
Je vous annonce direct : à 2 jours avant le 1er quart du temps du tour du temps des zelections prez, et son lot du "vote utile" du "vote contre" et de la fin de la lutte des idées, ça sera soirée Antonin Peretjatko, avec ses courts-métrages Les secrets de l'invisible ; Panique au sénat ; French Kiss & son nouveau film en ce moment en salle et en VOD/DVD chez Shellac : Les Rendez-Vous du Samedi.
Sourire garantie
Effet Rohmerienne garantie
Tic et tracts politique
Anar pas alphabête.
OUALA ^^
Je vous annonce direct : à 2 jours avant le 1er quart du temps du tour du temps des zelections prez, et son lot du "vote utile" du "vote contre" et de la fin de la lutte des idées, ça sera soirée Antonin Peretjatko, avec ses courts-métrages Les secrets de l'invisible ; Panique au sénat ; French Kiss & son nouveau film en ce moment en salle et en VOD/DVD chez Shellac : Les Rendez-Vous du Samedi.
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- Jeremy Fox
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Ce soir probablement Rachel, Rachel de Paul Newman qui vient d’atterrir sur le replay TCM
- ex-beldvd man
- Décorateur
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- Localisation : Belgique
Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Chaque fois je pense à ça:

Ce soir pour moi ce sera encore un mélodrame de la période allemande de Douglas Sirk: Les piliers de la société (hier ce fut La fille du marais)

Ce soir pour moi ce sera encore un mélodrame de la période allemande de Douglas Sirk: Les piliers de la société (hier ce fut La fille du marais)
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Mouss, de David Cronenbourg
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