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Test blu-ray
Image de la jaquette

La Trilogie du Milieu

BLU-RAY - Région B
Elephant Films
Parution : 16 mars 2021

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Décidément de plus en plus éclectique, Elephant Films étend aujourd'hui son catalogue au polar italien, le poliziottesco d'habitude peu sollicité dans l'Hexagone mais qui semble aujourd'hui (enfin) réapparaître au gré de certaines sorties. L'éditeur propose ainsi, pour la première fois en France depuis l'époque de la VHS, trois films réalisés par Fernando Di Leo, réunis sous l'appellation "Trilogie du Milieu", et présentés à partir des meilleurs éléments disponibles.

Milan calibre 9 bénéficie d'une très belle restauration 2K, sortie en 2015 chez les Anglais d'Arrow. Le scan est très compétent, stable et très bien détaillé, avec des gros plans extrêmement satisfaisants. Les images ont été largement nettoyées, il ne reste que très peu de points blancs, en général discrets, et quelques poils en bord de cadre, plus compliqués à ôter. La colorimétrie se montre efficace, avec un rendu assez naturel, saturé et peu soumis aux carnations magenta. Le scan 2K conserve une nuance certaine, et très agréable, dans le rendu des couleurs. Les contrastes sont bien équilibrés, avec des noirs détaillés mais suffisamment profonds. Seul bémol, et encore c'est surtout histoire de chipoter, l'ensemble reste peut-être un tout petit peu trop clair pour un rendu photochimique, détail qu'avait corrigé l'édition allemande filmArt en 2016. Un aspect filmique qui reste de toute façon très efficace grâce à un grain fin et organique qui n'a pas été gommé, restitué sans souci d'encodage.

Milan calibre 9 est malheureusement le seul des trois films à avoir été restauré dans des normes actuelles et performantes puisque les masters HD de Passeport pour deux tueurs et Le Boss paraissent beaucoup plus anciens et perfectibles. Les restaurations ont été coproduites avec les Italo-Américains de Raro Video pour leurs Blu-ray sortis en 2012. Les copies sont propres et à peu près stables (quelques tremblements ponctuel sur Le Boss), la colorimétrie est agréable à l'oeil mais sans doute un peu boostée comme du temps du DVD. Les contrastes sont soignés et plutôt convaincants, mais avec des hautes lumières parfois rapidement saturées (sur Passeport pour deux tueurs), limitation technologique des télécinémas de l'époque (le 4K offre aujourd'hui une bien meilleure dynamique dans les hautes et basses fréquences). Les images souffrent surtout d'une définition très douce, un trait beaucoup moins précis et détaillé, qui sans aller jusqu'à un rendu DVD reste plutôt décevant. La texture argentique va de pair, avec un grain épais et discret.

Les films sont proposés à la fois dans leurs montages originaux et dans les versions exploitées en France, plus ou moins raccourcies : de 5 petites minutes pour Milan calibre 9 à près de 20 minutes d'écart pour Le Boss. Ce dernier est d'ailleurs encodé deux fois sur son Blu-ray à cause de différences trop importantes entre les deux montages. Milan calibre 9 et Passeport pour deux tueurs sont par contre proposés en seamless branching, selon la langue choisie. Aucune différence pour le spectateur pendant les visionnages puisque dans tous les cas, l'encodage ne laisse passer aucun artefact disgracieux (malgré un débit vidéo un peu plus faible pour le 3e opus).

Son

Les films sont proposés avec leur version originale italienne, d'assez bonne facture. Les rendus ont été bien nettoyés (il persiste parfois quelques quelques légers frottements sur Le Boss) et sont en tout cas conformes à la qualité des mixages entièrement post-synchronisés, sans aucune prise de son direct. Les films ne souffrent d'aucune saturation marquée, ils présentent un bon équilibre avec les ambiances (pas toujours très détaillées, mais c'est d'origine). Les traces d'usure ont été gommées, les sifflantes relativement limitées, le souffle a disparu.

Les versions françaises sont un petit cran en deçà, manquant parfois un peu de dynamique dans les basses fréquences. Sur ce point, la VF du Boss est très nettement la moins convaincante du lot, avec une dynamique très réduite, au rendu plus nasillard. Dans tous les cas, les VF restituent moins bien la musique, les ambiances apparaissent un peu plus atténuées, avec des sifflantes plus prononcées. On sent dans les arrière-plans de Milan calibre 9 des relents numériques façon mp3 très compressé. Mais il reste heureusement la qualité du doublage, notamment un Jacques Dynam exceptionnel pour Mario Adorf, et la participation de Gérard Hernandez sur Le Boss.

Il manquera, pour les complétistes, le doublage américain, loin d'être indispensable puisque les films ont été tournés en italien, sauf lorsque interviennent les acteurs américains.

Suppléments

Pour ce coffret très attendu des fans de polizziottesco, Elephant Films a repris les suppléments de l'édition italienne sortie en 2004, que l'on a ensuite pu trouver sur les DVD / Blu-ray Raro Video (en 2011 / 2012) et Arrow (en 2015), désormais tous sous-titrés en français. Elephant Films y a ajouté plusieurs modules inédits, spécialement produits pour l'occasion et souvent plus intéressants, ainsi qu'à chaque lancement de disque une bande-annonce maison de la trilogie (1 min 45 - HD).


Blu-ray 1 : MILAN CALIBRE 9

Milan calibre 9 : entretien avec René Marx (24 min - HD)
Le rédacteur en chef adjoint de l'Avant-scène Cinéma livre une bonne analyse de Milan calibre 9 ,"meilleur film policier italien de tous les temps" selon Quentin Tarantino qui réhabilita le nom oublié de Fernando Di Leo. René Marx évoque le travail inventif du cinéaste pour les figures de violence et sa façon de laisser parler son inconscient, notamment pour le pré-générique "très remarqué" ou la scène finale au caractère excessif, pourtant raccourcie par la censure. Il observe son utilisation instinctive de la musique répétitive ou son habileté et sa finesse à montrer l'Italie de l'époque, les Années de plomb et un Milan soumis à la grande délinquance. René Marx pointe la ressemblance avec Le Deuxième souffle de Jean-Pierre Melville et, au contraire, comment il se démarque du Parrain, récemment sorti, en conservant des personnages peu séduisants et loin du mythe. Il parle également de Gustave Moschine qui se révèle ici un acteur "tragique", ou "l'inflation de l'érotisme" personnifié par la séduisante Barbara Bouchet dans un rôle cliché. Un supplément très complet mais parfois redondant avec certaines informations des modules suivants, et pas toujours bien mixé : la voix de René Marx se mêle parfois de manière inaudible aux sons des extraits du film...


Milan calibre 9 (30 min - SD upscalé - VOSTF)
Tous les suppléments italiens sont composés d'interviews de collaborateurs des trois films, comme par exemple le réalisateur Franco lo Cascio (alors assistant), le producteur Armando Novelli, le monteur Amedeo Giomini, le compositeur Luis Enriquez Bacalov ou les acteurs Philippe Leroy et Barbara Bouchet (volontairement surexposée en guise de lifting), secondés par plusieurs spécialistes du genre, scénaristes ou écrivains. Ils reviennent de manière un peu inégale sur "l'un des films les plus durs de son époque" et la peinture d'un Milan dangereux et violent, véritable personnage des Films noirs italiens. Ils évoquent la scène finale raccourcie car trop violente, la difficulté de faire jouer des acteurs amateurs (dont Di Leo était friand) qui ne savaient pas toujours bien déclamer leur texte, ou la scène de danse pourtant filmée en huis clos, dont une photo sera publiée et fera beaucoup parler. L'actrice raconte les tournages doublés de l'époque où, tout en conservant le bon tempo, elle pouvait dire en fait n'importe quoi pendant la prise. On retiendra surtout les interventions de Fernando Di Leo, filmé peu de temps avant sa disparition, qui revient sur le travail du romancier Giorgio Scerbanenco ("nos âmes se sont télescopées") et leur goût commun pour une réalité qui n'intéressait alors pas les médias. Il parle des influences de son film, notamment pour ses "idoles ultimes" John Huston et Jean-Pierre Melville...


Fernando Di Leo : la morale du genre (40 min - SD upscalé - VOSTF)
Une bonne introduction (qu'il faudrait cependant compléter) à la filmographie du réalisateur de la Trilogie du Milieu, par certains collaborateurs et Di Leo lui-même, qui évoque ses débuts "sur le tas" comme scénariste de westerns spaghetti avant d'obtenir de grands succès dans le néo-polar. Intellectuel de gauche aux "convictions très ancrées", il a imprégné ses oeuvres de sa vision du monde et s'est épanoui dans le poliziottesco après avoir été un lecteur assidu de romans policiers et un spectateur captivé par les Films noirs. Fernando Di Leo a avant tout cherché un réalisme sans effets gratuits, et profité d'un besoin du public pour l'action et la violence. Il refuse l'étiquette machiste, ayant dépeint les femmes selon les milieux sociaux des intrigues, et défend sa filmographie plus érotique.


Scerbanenco Noir (26 min - SD)
Un supplément très intéressant sur Giorgio Scerbanenco, auteur du roman original qui inspira Milan calibre 9, que René Marx qualifie de "Simenon italien" dans le premier module. Divers scénaristes et auteurs contemporains présentent l'oeuvre de ce "véritable maître de la littérature", peut-être "l'écrivain le plus important de son époque", romancier multi-genre aussi prolifique qu'un Stephen King, qui s'est distingué dans le roman noir, une sorte de Chandler transalpin qui sut notamment photographier l'autre facette du boom économique des années 60 et les évolutions violentes de la modernisation. De quoi donner envie de se plonger dans ses innombrables récits.


Galerie de photos commentées par Gastone Mochine (4 min - SD)
Un entretien téléphonique avec le héros de Milan calibre 9, illustré par des photos de production. L'acteur parle brièvement du film et de ses partenaires, notamment Mario Adorf, "un homme extraordinaire". Mochine était ravi de participer à ce film qui lui permettait de changer de registre, s'éloigner des clichés de la comédie. Il évoque succinctement Fernando Di Leo, un érudit intuitif et humble qui encadrait bien ses tournages. Des propos malheureusement très anecdotiques, l'acteur n'étant pas non plus très "poussé" par son intervieweur. On reconnaîtra une photo de Martin Balsam qui a, certes, joué dans certains films italiens de cette époque... mais pas dans la Trilogie du Milieu.

Bande-annonce originale (3 min 15 - SD upscalé - VOSTF) sans les intertitres.


Blu-ray 2 : Passeport pour deux tueurs

La Mala Ordina : entretien avec René Marx (22 min - HD)
Egalement professeur de cinéma à l'école Louis Lumière, René Marx poursuit l'exploration de la Trilogie du milieu avec Passeport pour deux tueurs qui permet à Fernando Di Leo de dépasser ses limites lorsque la violence se déchaîne, avec une mise en scène spectaculaire et un vrai plaisir de spectateur. Le cinéaste est toujours fasciné par Milan, ici plus solaire, montré comme un espace étendu, "un cercle magique" d'où le héros ne pourra sortir. C'est le retour de Mario Adorf, cette fois dans un personnage moins caricatural et "de moins en moins minable", qui va se transformer en "vrai héros de cinéma". René Marx évoque le "couple infernal de tueurs" (et son casting américain) qui inspirera le duo de Pulp Fiction, ou le règlement de comptes final, avec son allusion au mythe d'Homère. Il revient aussi sur le "petit problème" de Di Leo envers les femmes, une complaisance dans la violence "absolument incontestable" et habituelle dans le cinéma italien de l'époque, où s'établissait une "complicité générale" avec le spectateur. Marx revient aussi sur les effets sonores et la post-synchronisation qui accentuent l'effet narratif, mais au cachet parfois ridicule.

Fernando Di Leo vu par Laurent Aknin (23 min - HD)
Une excellente intervention, idéale pour les néophytes, qui permet à l'historien Laurent Aknin de parler du polar urbain transalpin, "la dernière expression originale du cinéma bis italien" dont il résume l'histoire et analyse intelligemment les figures. C'est un genre tout en paradoxe qui copie les films policiers américains (Le Parrain, Un justicier dans la ville, L'Inspecteur Harry) tout en s'inscrivant dans la situation sociale et politique de l'Italie de l'époque. Un genre qui selon lui ne passa pas trop par la France, comme on le dit également dans le livret, où les films d'exploitation étaient étouffés par le porno et le kung-fu. Mais un genre qui s'exporta massivement aux Etats-Unis, permettant à de nombreux acteurs d'y trouver une seconde carrière et d'asseoir leur mythologie. C'est aussi un cinéma de son temps, brutal avec les femmes : "la loi du genre" typique d'une "psyché méditerranéenne", au contraire du giallo qui mettait davantage les femmes en valeur. Le poliziottesco sera le dernier genre cinématographique proprement italien avant l'écroulement du cinéma national. Reste aujourd'hui une vague éphémère devenue culte, peu à peu réhabilitée et même portée en référence par certains cinéastes. Laurent Aknin trace parallèlement les grandes lignes de la carrière de Fernando Di Leo, scénariste, "grand contributeur au western italien", qui restera comme le réalisateur "le plus original, le plus percutant, le plus incisif" du néo-polar italien. Il évoque son "sens du cinéma" très brutal et perturbant, qui joue avec "une forme quasi hystérique de mise en scène" et utilise les acteurs américains dans la pure tradition des masques et des marionnettes de la commedia dell'arte.

L'origine du milieu (20 min - SD upscalé - VOSTF)
Des anecdotes sur la production de Passeport pour deux tueurs et le banditisme de l'époque (aujourd'hui dépassé) par plusieurs techniciens ou acteurs du film. Dans un ensemble pas toujours captivant, on s'attardera plutôt sur les extraits d'entretien avec Fernando Di Leo, parfois très en verve contre certains acteurs, qui effleure ses souvenirs de jeunesse de la Mafia (fils d'avocat, il les croisait durant l'adolescence) et rappelle que la violence du film n'était pas si éloignée de la réalité des bandes rivales dans la région de Rome. Il parle de son travail d'adaptation des romans de Scerbanenco, qu'il "Di leonisait", ou de la subtilité de jeu de Henry Silva malgré son visage de marbre. On revient aussi sur la fameuse poursuite avec Mario Adorf, élément indispensable au genre, et quelques astuces de fabrication, ainsi que sur la participation de Renato Zero, chanteur devenu très célèbre en Italie. Un supplément plutôt décousu. Avec sous-titres anglais incrustés.


Blu-ray 3 : Le boss

Il Boss : entretien avec René Marx (18 min - HD)
Quelques points d'analyse intéressants relevés par René Marx, comme la scène d'introduction "très étonnante" qui montre une sorte de "punition morale", ou la scène de la cabane qui rappelle avec trente ans d'avance la capture d'un chef mafieux, caché dans une bergerie. René Marx parle surtout de la représentation de la Mafia au cinéma et dans le film, avec la "bonne" et la "mauvaise" Mafia, ses codes d'honneur, ses règles morales, et se demande à quel degré elle a pu intervenir (ou pas) dans la production. Malgré l'absence évidente de sympathie de la part de Fernando Di Leo, critique envers la police corrompue et le banditisme, le cinéaste reste par contre toujours aussi complaisant vis-à-vis de la violence sur les femmes, un penchant illustré par le personnage "très embarrassant" de la fille du mafieux, à la morale décadente. Une marque typique de l'époque, comme l'est aussi la représentation des hippies.


Mafia stories (24 min - SD upscalé - VOSTF)
Souvenirs et commentaires sur Le Boss, "un film dur qui montre la réalité", par des membres de l'équipe. Le producteur estime sans surprise que faire un film sur la Mafia était "une route pavée d'or", le genre étant alors très en vogue, ce qui n'était pas forcément l'opinion de Fernando Di Leo pour qui parler de la Mafia était plutôt "un gros risque". Le réalisateur a parfois craint pour sa vie et a surtout subi la pression de la censure (même si elle ne fut pas insistante pour ne pas faire de vagues) ainsi que les foudres de certaines personnalités politiques ou mafieuses qui se croyaient représentées dans le film - sans parler du "véritable séisme à Palerme" provoqué par la scène entre le cardinal et le parrain local. Des acteurs du film racontent la façon dont Fernando Di Leo les dirigeait, les poussait à se lâcher durant les scènes de violence. On évoque Henry Silva, "un type vraiment super", la façon dont Gianni Garko a appris ses répliques en sicilien, ou les difficultés rencontrées par Antonia Santelli, "mal à l'aise au possible", pour tourner la scène du bikini. Avec sous-titres anglais incrustés.

Les Blu-ray sont accompagné d'un livret de 52 pages écrit par Alain Petit, enfant du BIS et défenseur du cinéma de genre, qui résume efficacement la vague du poliziottesco, le néo-polar italien qui marqua le cinéma d'exploitation des années 70. Point de véritable analyse, de récits ou d'anecdotes à foison, mais une évocation des cinéastes incontournables et des oeuvres les plus emblématiques du genre, dans un tour d'horizon qui permet de se faire une bonne idée de la richesse de ce cinéma apparu dans une Italie soumise à la violence, au terrorisme et à l'insécurité des Années de plomb. Le poliziottesco n'était pas pris au sérieux à l'époque, notamment en France où il fut mal exploité : on s'intéressait alors davantage au kung-fu ou à l'érotisme. C'est l'explosion du marché des vidéocassettes qui permit à ces films de conquérir tardivement le public, quelques années plus tard. Alain Petit s'intéresse plus spécialement à la Trilogie du Milieu qui posa les bases du genre, et revient sur le parcours de son réalisateur Fernando Di Leo, un "maître non célébré" que Quentin Tarantino qualifia de "Don Siegel italien". Le livret présente ensuite brièvement les différents acteurs de la trilogie : Henry Silva ("l'une des « sales gueules » les plus prisées du grand écran"), Gastone Moschin à la carrière prolifique mais peu connue en France, ou Mario Adorf à la prestigieuse filmographie internationale. L'ensemble se feuillette de manière très agréable, notamment par l'abondance d'illustrations et d'affiches italiennes d'époque qui donnent envie d'en voir beaucoup plus...

En savoir plus

MILAN CALIBRE 9

Taille du Disque : 49 037 140 241 bytes
Taille du Film : 27 261 315 072 bytes
Durée : 1:41:44.223
Total Bitrate: 35,73 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 29,99 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 29996 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1843 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1820 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 21,220 kbps
Subtitle: French / 0,045 kbps

PASSEPORT POUR UN TUEUR

Taille du Disque : 38 080 390 894 bytes
Taille du Film : 22 034 589 696 bytes
Durée : 1:35:37.648
Total Bitrate: 30,72 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 24,96 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 24962 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1834 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2058 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 22,153 kbps
Subtitle: French / 0,159 kbps

LE BOSS

Taille du Disque : 43 922 731 296 bytes
Taille du Film : 19 014 297 600 bytes
Length: 1:49:36.987
Total Bitrate: 23,13 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 19,98 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 19985 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1853 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 26,988 kbps

Taille du Disque : 43 922 731 296 bytes
Taille du Film : 15 605 925 888 bytes
Durée : 1:30:03.606
Total Bitrate: 23,10 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 19,99 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 19998 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1827 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 0,042 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 20 mai 2021