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La Planète des singes

BLU-RAY - Région B
FPE
Parution : 16 juillet 2014

Image

LA PLANÈTE DES SINGES
Pour ceux qui auraient en tête le rendu du DVD (déjà très ancien), le saut qualitatif est évident. Alors que l'édition basse définition avait tendance à saturer les couleurs et à booster les contrastes, l'édition haute définition propose une image probablement plus conforme au matériau d'origine avec une colorimétrie plus fidèle, naturelle et nuancée et des contrastes moins brutaux et ménageant du détail dans les ombres. Cela dit, il faut garder à l'esprit que ce Blu-ray date de huit ans et que de nombreux progrès ont été accomplis depuis dans le domaine de la restauration et du traitement HD. Ce transfert ancien ne peut donc rivaliser avec les éditions actuelles comparables. Au rayon des satisfactions, on notera quand même une belle stabilité, une propreté rarement prise en défaut, un encodage AVC remarquable, une luminosité séduisante qui met en valeur les plans larges à forte profondeur de champ. La définition, quant à elle, est convenable mais hélas variable avec quelques plans bénéficiant d'un bon piqué et d'autres bien moins gâtés. Dans l'ensemble, cette définition reste perfectible et non digne du support.. De même, on aurait apprécié un meilleur rendu du grain de l'image, même si heureusement la "patine argentique" se fait généralement sentir. En résumé, si le confort de visionnage est évident, on est en droit d'espérer une vraie restauration puis remasterisation de ce film ô combien emblématique. En 2018, La Planète des singes célèbrera son cinquantenaire, gageons que la 20th Century Fox n'osera pas manquer cet important rendez-vous...

DVD


BLU-RAY

LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES
Nous sommes dans la continuité du premier film, avec une colorimétrie naturelle, une belle luminosité et des contrastes pas trop appuyés qui laissent apparaître du détail dans les ombres (ce qui est utile lors des scènes dans les décors souterrains). Néanmoins, le défaut concernant les variations de définition s'avère ici plus patent, très probablement dû au style de mise en scène avec l'usage régulier de longues focales et de nombreux zooms. Ainsi, certains plans perdent vraiment en netteté, ce que n'arrange pas l'utilisation de l'edge enhancement (une bien mauvaise idée que de vouloir compenser le manque de piqué par ce bidouillage numérique qui accentue grossièrement les contours). A d'autres moments, l'image arbore heureusement une vraie patine HD avec une définition idoine, ce que confirme une comparaison avec le DVD en vidéo-projection. Enfin, la compression n'est pas toujours au beau fixe dans les plans sombres qui laissent apparaître des effets disgracieux. Le master est ancien et daté, il ne faut donc pas attendre des miracles de ce Blu-ray. Néanmoins le confort de visionnage est respecté et le film conserve son aspect "cinéma".

LES ÉVADÉS DE LA PLANÈTE DES SINGES
L'impression générale est plutôt bonne, avec de superbes couleurs et une luminosité éclatante et naturelle. Par ailleurs, la copie est très stable et affiche une belle propreté. Le rendu est donc dans l'ensemble bien meilleur que celui du Secret de la planète des singes. Malgré la persistance de quelques plans flous, la définition est en général agréable à l'œil, même si l'on déplore l'utilisation du réducteur de bruit. Cependant, l'image conserve peu ou prou un aspect cinéma qui n'est pas pour nous déplaire, et plusieurs plans - par leur piqué - nous rappellent régulièrement que nous avons bien affaire à un master HD. Petit bémol : dans les séquences extérieures de nuit, la compression montre à nouveau ses limites avec des effets de type clouding. Bien sûr, ce film, malgré son faible budget, aurait intérêt à profiter des traitements récents en matière de restauration numérique mais, en l'état, son rendu image s'avère une belle surprise. Le DVD correspondant fait désormais pâle figure.

LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE DES SINGES
La première impression qui nous saisit est celle d'une ravissement devant une très belle image dont l'aspect haute définition ne peut être remise en question même si l'usage du réducteur de bruit l'a un peu adoucie. Parmi les points forts de cette copie parfaitement nettoyée, on note des couleurs vives et joliment saturées, une échelle de gris nuancée en milieu urbain dans des décors volontairement neutres ou ternes et des noirs bien profonds avec des ombres non bouchées. Les plans dans la pénombre (très nombreux) bénéficient ainsi d'un rendu très satisfaisant malgré une baisse de définition ; mais celle-ci reste très appréciable dans l'ensemble. Le piqué devient parfois irrégulier seulement quand la caméra portée s'agite un peu trop (mais c'est une des options de mise en scène du film). Le bémol provient de l'apparition (peu fréquente néanmoins) de déformations optiques sur les bords extrêmes de l'image, mais cela est dû aux conditions de tournage (des choix de lentilles probablement). En conclusion, il s'agit sûrement du plus beau rendu vidéo des quatre suites de La Planète des singes.

LA BATAILLE DE LA PLANÈTE DES SINGES
Pour un film aussi peu soigné au niveau de sa facture (en partie en raison d'un trop petit budget par rapport aux ambitions affichées), la première impression est très positive. Continuant sur la bonne tenue technique après La Conquête de la planète des singes, cette dernière suite se distingue également par une rendu très séduisant. Propreté et stabilité exemplaires, image lumineuse, belles couleurs naturelles, définition dans l'ensemble très appréciable (le rendu souvent assez précis des différentes textures l'atteste), contrastes probants et préservant en général du détail dans les ombres : le master est en excellent état et son traitement se montre peu ou prou fidèle à son origine HD. Alors certes, le réducteur de bruit fait hélas son effet mais sans trop nuire à l'aspect argentique auquel nous sommes attachés. Et de son côté, le piqué irrégulier au cours du film modère notre enthousiasme (notamment dans les scènes avec John Huston et les séquences dans la pénombre des sous-sols de la ville en ruines), mais de nombreux plans s'avèrent quand même superbes sur ce plan. Dans l'ensemble, il s'agit néanmoins d'une très belle surprise, surtout quand on a en tête le DVD du film, flou, avec des couleurs et des contrastes artificiellement boostés et un cadre légèrement compressé dans la hauteur.

DVD


BLU-RAY

Son

LA PLANÈTE DES SINGES
Comme pour l'image, la bande-son de La Planète des singes fait son âge et n'a pas bénéficié d'une vraie restauration lui permettant d'exploiter ses possibilités. Annoncées comme multicanales et au format DTS-HD MA, les pistes américaine et française proposent une information sonore frontale et loin de la haute définition (le Dolby Digital 5.1 des versions DVD a dû simplement être converti). Les deux mixages présents sont donc loin d'être spectaculaires (et ce  même si les dialogues occupent une grande place dans le film) et les enceintes arrières ne sont quasiment jamais exploitées. Cela dit, la musique de Goldsmith est plutôt bien mise en valeur par la stéréo avant et toutes les voix sont d'une très belle clarté. La version originale est un peu plus percutante et bénéficie, comme de coutume, d'un meilleur équilibre entre les voix, les ambiances et les effets sonores (plutôt bien rendus). Mais la piste française n'a pas du tout à rougir, la différence ne l'handicape pas réellement, d'autant que le doublage d'époque est une réussite dans son genre.

LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES
Les deux principales pistes sonores qui nous intéressent - soit les pistes originale et française - partagent de nombreux points communs (la distinction entre le DTS-HD de la première et le DTS de la seconde n'est qu'illusion), même si comme toujours les voix anglaises sont bien mieux équilibrées avec les ambiances et les voix françaises bien trop positionnées en avant du spectre. La piste espagnole est un peu plus étouffée que la piste française mais les deux partagent un mixage équivalent à la puissance artificiellement boostée (la présence accentuée des dialogues l'atteste). Chose étrange avec ces deux doublages : sur certaines scènes sans musique a été ajouté un bruit sourd d'ambiance (une sorte de grondement stressant) totalement absent de la bande-son originale. Mystère... Pour anecdote, une piste hongroise est également présente. Enfin, inutile d'attendre une spatialisation avec ces bande-son supposées multicanales, l'information sonore est essentiellement frontale.

LES ÉVADÉS DE LA PLANÈTE DES SINGES
Les trois pistes principales de ce troisième volet possèdent les mêmes caractéristiques que celles du deuxième épisode évoquées ci-dessus. Fait notable : la version française fait encore des siennes avec, sur de nombreux plans, l'usage d'un effet de réverbération sur les voix des singes... une manipulation totalement grotesque et évidemment absente du mixage original. C'est ce dernier qu'il faudra privilégier, comme toujours, pour obtenir des voix plus naturelles et un meilleur équilibre entre celles-ci, la musique et les sons d'ambiance. Dans l'ensemble, c'est du bel ouvrage : propre, clair et immersif (bien que restreint à la scène frontale).

LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE DES SINGES
Pour la partie sonore, on est dans la continuité des épisodes précédents avec une information plutôt centrale au lieu du son multicanal annoncé (mais cela vaut mieux que des bidouillages déplaisants à l'oreille), la "spatialisation" se bornant aux trois enceintes avants. Il n'y a aucun reproche à formuler à la version originale, naturelle, précise et parfaitement équilibrée. La puissance de la version française est un leurre car elle a été mixée à un plus fort volume, les voix se détachent souvent un peu trop (mais ce n'est pas une surprise) et l'on relève parfois des effets de réverbération qui n'existent pas en VO. Enfin, entre ces deux bande-son le montage musical diffère par moments ; la raison en est bien sûr l'écart entre la "version cinéma" et la "version longue" du film mais ce n'est toujours clairement le cas.

LA BATAILLE DE LA PLANÈTE DES SINGES
Les caractéristiques techniques sonores se suivent et se ressemblent. Ce dernier épisode ne se démarque pas trop du précédent, à ceci près que la version française est particulièrement soignée. Elle ne présente pas les défauts des deux pistes précédentes et, de plus, elle se montre plus précise et étagée que la version originale et détache ainsi plus les ambiances (même si le mixage favorisant les aigus renforce artificiellement cette impression). Les voix sont bien sûr toujours un peu trop portées vers l'avant mais cette piste atteint un équilibre plaisant à l'oreille, contrairement aux bande-son des trois suites précédentes. Il y a donc une grande différence avec la version américaine, celle-ci est certes bien plus harmonieuse dans son équilibre voix / musique / ambiances, mais elle se révèle un peu "sourde" en comparaison.

Suppléments

Le suppléments de ce coffret Blu-ray datent donc de 2008 (l'année de la sortie des films de la saga en haute définition), un coffret décliné depuis en plusieurs versions selon le packaging (et le marketing). Ils sont construits sur le même schéma visuel et analytique et étaient alors inédits. Cette édition HD reprend évidemment - et heureusement - les bonus préexistants présents sur les DVD collector, notamment les trois commentaires audio et le formidable documentaire rétrospectif Behind the Planet of the Apes. Pour plus de cohérence, les menus des cinq Blu-ray et la présentation des suppléments obéissent à une même charte graphique.


 

LA PLANÈTE DES SINGES

Avant d'arriver sur le menu, on a le droit à une présentation (41 s) des différents suppléments du disque par une animation montrant un singe numérique (moche) figurant le Dr Zaius. Ce personnage reviendra sur les disques des quatre autres productions. De la même façon, en envoyant la lecture du film, on peut choisir de lancer une courte introduction (24 s) présentée par le même singe numérique qui s'exprime sur un mode prophétique et sentencieux (comme avant tous les films de la saga)..

Commentaire du compositeur Jerry Goldsmith
Le compositeur n’intervient que ponctuellement (il est pourtant très disert avant que ne commence le générique) ; ainsi il y a parfois de longues pauses entre ses commentaires mais ses propos sont très intéressants. A sa décharge, il n'avait pas revu le film depuis vingt ans. Goldsmith explique notamment les particularités de sa superbe partition et de son enregistrement : ambition de créer une atmosphère spéciale, impressions primitives avec une technique de composition moderne, description des instruments (dont ceux à vent très particuliers), effets électroniques, effets spéciaux sonores, musique organique pour la scène de chasse, son "love theme" relatif, etc. Il revient également en détail sur ses collaborations avec Franklin J. Schaffner avec qui il avait établi une solide amitié (on sent l'émotion le saisir quand il aborde ce sujet) dans une atmosphère de grande confiance mutuelle. Selon ses propres dires, les films de Schaffner l'ont fait progresser et grandir. Le compositeur parle aussi brièvement de la narration, et de la technologie et de la mise en scène à l'ancienne qu'il admire, avec une économie de moyens compensée par l'imagination dans un esprit d'artisan. De cette piste émane une certaine nostalgie pour une forme de cinéma révolue. Quoi qu'il en soit, c'est toujours un rare plaisir que d'écouter les commentaires et les anecdotes de l'un des plus grands compositeurs de l'histoire du cinéma.

Commentaire des acteurs Roddy McDowall, Kim Hunter et Natalie Trundy et du maquilleur John Chambers
Ce commentaire audio ressemble plutôt à des bribes d’interviews, sans correspondance avec les images montrées. Cela représente en tout 25 minutes de discussions éparpillées sur toute la durée du film, ce qui s'avère quand même assez frustrant. Etant donné que tous les propos des personnes interviewées se retrouvent dans le fameux documentaire rétrospectif et dans certains autre bonus de cette édition, on peut aisément se passer de cette piste qui ne fait qu’occuper de la place inutilement.

Commentaire écrit d'Eric Greene, auteur de Planet of the Apes as American Myth : Race, Politics and Popular Culture
Dû à la plume d’Eric Greene, auteur de l’ouvrage La Planète des Singes comme Mythe Américain, ce commentaire prend la forme de sous-titres apparaissant ponctuellement tout au long du film. Si de nombreuses informations sont également présentes dans autres suppléments, cette piste offre néanmoins des précisions et des renseignements tout a fait intéressants et pertinents sur les nombreuses thématiques politiques et sociales abordées ainsi que sur la dimension mythologique de La Planète des singes et son impact sur la culture populaire. Un bémol toutefois : suivre les sous-titres qui n'ont que peu de rapports directs avec l'image se révèle fastidieux à la longue, d'autant qu'ils défilent rapidement. On conseillerait plutôt la lecture de l'ouvrage d'Eric Greene pour mieux assimiler ce type d'analyse.

Une annonce publique de l'ANSA (6 min 06 - 4/3 - DD mono 2.0 - VOST - SD)
Elaboré avec le plus grand sérieux du monde pour signifier qu'il s'agirait d'un inédite et précieux document adoubé par la Bibliothèque du Congrès américain, voici un reportage d'époque en 16mm présenté par un scientifique de l'ANSA (l'équivalent de la NASA dans La Planète des singes). Il se propose de décrire avec rigueur la nature du "Projet Liberty" qui permet le voyage à quatre vers le système Alpha Centauri. Nous sont présentés le prototype du vaisseau Liberty, la technologie utilisée et les astronautes du premier film. Il s'agit en fait d'un petit film assez plaisant et plutôt malin sur un plan marketing.

L'Evolution des singes (23 min 37 - 16/9 - DD mono 2.0 - VOST - HD - 2008)
Commenté en voix off par l'acteur James Brolin, ce documentaire, entre interviews, photographies, extraits du film et images d'archives, propose un nouveau retour historique et analytique sur l'élaboration de ce classique, de son concept initial à sa rencontre avec le public, ainsi que sur la nature de ses concepteurs et les idées fortes qui sont traitées (de front ou à travers différents sous-textes). Les personnalités interviewées sont les suivantes : James Bacon, journaliste hollywoodien ; Eric Greene, auteur de Planet of the Apes as American Myth : Race, Politics and Popular Culture ; Lucille F. Becker, auteur de Pierre Boulle ; Gordon Webb, auteur de 30 years later : Rod Serling's Planet of the Apes ; Mark Scott Zicree, auteur de The Twilight Zone Companion ; Aubrey Salomon, auteur de Twentieth Century : a Corporate and Financial History ; Becca Wilson, fille de Michael Wilson ; Steven Ross, professeur d'Histoire à USC. Sont abordés les thèmes suivants : la personnalité de Pierre Boulle et sa vision pessimiste de la condition humaine, son roman, les difficultés pour intéresser Hollywood, l'arrivée d'Arthur P. Jacobs qui engage Rod Serling, l'adaptation du livre par ce dernier (avec sa fin choc) et ses velléités politiques, le retrait de Warner Bros., l'interventionnisme du jeune Richard Zanuck (alors directeur de production chez Fox), la situation économique de la 20th Century Fox après des années compliquées, les premiers tests maquillage, l'engagement du scénariste Michael Wilson (victime du maccarthysme) et le choix d'un monde primitif qui fait diminuer le budget de moitié, l'écriture politique du film (évoquant entre autre le racisme), la sortie en 1968 et les prémices d'une suite (à peine abordée). Grâce à une narration habile et alerte, et ramassée dans le temps (moins de 25 minutes), ce documentaire traite avec efficacité l'historique du film et ses ambitions et se propose comme un complément intéressant du long documentaire de 2 heures.


L'Impact des singes (11 min 39 - 16/9 - DD multicanal - VOST - HD - 2008)
Bâti sur le même schéma (entretiens croisés, photographies, images d'archives), ce court documentaire traite de l'aspect commercial et marketing de La Planète de singes. Sont interviewées les personnalités suivantes  : Aubrey Salomon, auteur de Twentieth Century : a Corporate and Financial History ; Marc Pevers, ancien vice-président licensing de la Fox ; Eric Greene, auteur de Planet of the Apes as American Myth : Race, Politics and Popular Culture ; Brian Peck, acteur et collectionneur ; Ken Abrams, responsable licensing ; Martin Abrams, PDG de Abrams/Gentile Entertainment ; Joe Russo, auteur de Planet of the Apes Revisited ; Brian Penikas, maquilleur effets spéciaux ; Bill Blake, concepteur d'effets spéciaux et historien. A travers ces divers témoignages, on mesure l'impact profond qu'a eu cette saga sur la société des loisirs américaine. Le film évoque d'abord la difficulté de vendre le film aux compagnies licensing puis l'intelligence commerciale d'Arthur P. Jacobs après son douloureux échec de sa superproduction Dr. Dolittle, la force du marketing qui se met en place dès l'existence des cinq films et le merchandising associé (avec de nombreux accessoires comme les figurines, les jouets, les comic books, les magazines, etc.) qui fait office de précurseur avant le déferlement Star Wars. On a le plaisir de voir également de nombreux objets (et les publicités !) fabriqués par la marque Mego, détenteur de la licence. Voici donc un document rudement efficace pour ceux qui s'intéresseraient à l'aspect économique et sociétal de ce phénomène cinématographique.


La Science des singes (38 min 53 - 16/9 - DD 2.0 - VOST - HD - 2008)
Ce documentaire permet d'établir des parallèles scientifiques et anthropologiques entre les idées que développe le film dans son aspect science-fictionnel et les connaissances que propose la science contemporaine, soit une autre façon de tracer des comparaisons entre la fiction et la réalité. Conçu par la même société de production que les deux documentaires ci-dessus, et toujours suivant le même schéma (avec beaucoup d'images d'archives et d'extraits de films animaliers), il peut être lu d'une traite ou par chapitres (au nombre de 31 !) grâce à  la fonction PIP. S'y expriment : Bruce Betts, chef de projets au Planetary Society ; David Barnhart, directeur du centre de recherche d'ingénierie spatiale à l'USC ; Bruce Murray, spécialiste en sciences planétaires ; Craig Stanford, professeur d'anthropologie et de biologie ; Amy Parish, primatologue à l'USC. Dans un premier temps, ce film aborde les problématiques des voyages planétaires (avec un descriptif de ces voyages, les conditions de vie dans l'espace, l'atterrissage, la colonisation et ses difficultés), l'exploration spatiale, la dilatation temporelle, puis le rôle du SETI et d'autres organismes de recherche extraterrestre. Dans un deuxième temps, on aborde l'évolution humaine puis celle des singes en fonction du film, la sélection naturelle, les droits des animaux, les caractéristiques des quatre grands singes (gorilles, chimpanzés, bonobos, orangs-outans) et leur interaction, l'intelligence des chimpanzés, l'éventualité pour les singes de prendre possession de la Terre, les effets d'une catastrophe nucléaire. L'ensemble des sujets traités aboutit à un film plutôt instructif, même si son objet est de prendre une véritable distance par rapport au film La Planète des singes.



Au-delà du jeu d'aventure : la Zone Interdite
Il s'agit d'un jeu interactif qui se pratique pendant la lecture du film. Son but est de trouver la poupée parlante du film afin de prouver la théorie du Dr. Zira quant à la préexistence d'une civilisation humaine avancée. En répondant dans un temps imparti à de nombreuses questions scientifiques (sous la forme d'un QCM), il faut faire avancer un pion-astronaute et le faire traverser quatre zones sur un plateau. Les questions ne sont pas toujours évidentes, même si la vision des documentaires s'avère une aide utile. Une bonne réponse fait avancer le pion tandis qu'une mauvaise le fait reculer ; autant dire qu'il faut une sacrée dose de patience pour arriver au terme de ce jeu.

Promo du documentaire Behind the Planet of the Apes (2 min 19 - 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD)
Il s'agit simplement d'une bande-annonce du long documentaire qui suit. Bref, voila un supplément d'un intérêt très limité.

Documentaire Behind the Planet of the Apes (126 min - 4/3 - DD 2.0 - VOST - HD - 1998)
Voici donc enfin l'excellent documentaire d'approximativement 2 heures, déjà présent sur le coffret DVD réunissant les cinq films, ainsi que sur d'autres éditions. Présenté par Roddy McDowall, ce film est divisé en deux parties. La première heure revient sur la genèse du projet, son tournage et son accueil ; quant à la deuxième, elle est consacrée aux quatre suites ainsi qu’aux créations dérivées comme la série TV ou le dessin animé. Riche en photos et en images de tournages - souvent issues des films tournés par Roddy McDowall lui-même -, sans langue de bois - la censure dont fut victime La Conquête de la planète des singes est ici clairement évoquée - et émaillé de très nombreuses interviews de la plupart des participants, ce documentaire est un modèle du genre que les amateurs du film se doivent de visionner (on en connaît même qui prenne plaisir à le revoir plusieurs fois). Et il est toujours amusant d’entendre Richard D. Zanuck expliquer que la fin du premier opus n’est qu’un twist. Du coup, on comprend mieux certains aspects du remake de Tim Burton... Sur cette édition Blu-ray, il est proposé de regarder ce film suivant un mode interactif qui permet d'afficher de nouvelles informations sous la forme de textes ou de vidéos ; une façon de prolonger la gourmandise qui nous prend à nous délecter de cette masse de renseignements et d'anecdotes

Les Archives des singes
Cette partie comprend diverses sections :

- Tests de maquillage avec Edward G. Robinson (9 min 35 - 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD)
Datant de 1966, cet essai a servi à vérifier la vraisemblance des maquillages simiesques à l’écran. Il est basé sur l’un des scripts écrits par Rod Serling. Après un résumé en voix-off illustré par des dessins de pré-production, on assiste à un dialogue entre Charlton Heston et Robinson, ce dernier devant à l’origine tenir le rôle du Dr. Zaius. Une curiosité donnant une idée de ce qu’aurait pu être le film.
- Films de Roddy McDowall (20 mn 14 - 4/3 - DD 2.0 - SD)
L'acteur a réalisé plusieurs films amateurs durant le tournage. Il filme tout d’abord sa transformation en Cornelius sous les doigts de l’équipe de maquillage - un document tout à fait impressionnant. Puis il nous montre les coulisses du tournage, illustrant des propos tenus ailleurs : on y voit par exemple les acteurs prendre leur repas face à un miroir afin de ne pas endommager leur maquillage complexe. Des documents bruts tout a fait intéressants.
- Rushes et prises inédites (19 min 51 - 2.35 4/3 - muet - SD)
Une vingtaine minutes de prises alternatives brutes muettes d’un intérêt tout relatif. On apprend néanmoins - entre autre - que les statues du Musée d’Histoire Naturelle sont des figurants et non des mannequins. L'absence d'habillage sonore dessert clairement ce module.
- Présentation à l'OTAN (1967) (10 min 32 - 2.35 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD)
Cette sorte de bande-annonce d’une dizaine de minutes résume les deux premiers tiers du film, avant de se conclure par une présentation des acteurs par Charlton Heston.
- Bonus d'époque - La Planète des singes (68) (4 min 42 - 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD)
Il s'agit d'une featurette promotionnelle d'époque centrée sur le travail des maquilleurs, illustrée également par des dessins de pré production.
-Bande-annonce (2 min 18 - 16/9 - DD 2.0 - VO - SD)
Dans l’ensemble en bon état, elle est présentée en 16/9 mais sans aucun sous-titre.

Les Galeries des singes
Cette partie est divisée en six sections : Publicités (une galerie montrant quelques poupées articulées inspirées par les personnages du film), Affiches (une demi-douzaine de posters du premier opus de différents pays), Maquillages, Croquis des costumes (dessins originaux du costumier Morton Haack : une poignée de dessins préparatoires), Accessoires (quelques objets, masques et costumes ayant servi lors du tournage) et Coulisses (quelques photos de tournage et dessins de pré-production).
 

Le secret de la PLANÈTE DES SINGES

Concevoir une suite (22 min 10 - 16/9 - DD multicanal - VOST - HD - 2008)
La même équipe est à nouveau aux manettes pour ce documentaire rétrospectif qui invite à prendre connaissance de la mise en route du projet Beneath the Planet of the Apes grâce à une même réalisation alerte et efficace dans l'usage des images d'archives et d'entretiens. Pour ces derniers, on retrouve Joe Russo, auteur de Planet of the Apes Revisited ; Aubrey Salomon, auteur de Twentieth Century : a Corporate and Financial History ; Eric Greene, auteur de Planet of the Apes as American Myth : Race, Politics and Popular Culture ; James Bacon, chroniqueur à Hollywood ; auxquels s'ajoutent Ted Post, le réalisateur du film ; Brannon Braga, producteur exécutif sur les séries Star Trek et 24h chrono ; les comédiens Linda Harrison (qui joue Nova) et Don Pedro Colley (l'interprète du mutant Ongard).



Le documentaire enchaîne les sujets suivants : le contexte financier difficile de la Fox et le recours à une suite (mal vue à l'époque) pour renflouer les caisses ; le rejet du script de Rod Serling puis de celui (bien plus engageant que le scénario définitif) écrit par Pierre Boulle ;  la difficulté de s'éloigner d'une formule tout en conservant ses éléments marquants ; l'investissement de Mort Abrahams, le producteur associé, dans l'écriture ; l'engagement du scénariste britannique Paul Dehn obsédé par le péril nucléaire (il façonnera la suite de la saga) ; l'acceptation de Charlton Heston sous condition ; l'enrôlement de James Franciscus, vedette de la télévision, l'engagement de Ted Post ; la collaboration entre Franciscus et ce dernier pour retravailler le scénario. Le tournage (au budget resserré) est bien sûr abordé avec l'investissement de l'acteur principal, la difficulté de succéder à Heston, les anecdotes confiées par Harrison, la performance générale des comédiens, l'importance des décors futuristes, le maquillage des singes et des mutants, la pression des executives du studio sur le plateau, la mise à l'écart du producteur Richard Zanuck par son père suivie de son licenciement (ce qui a un effet sur la fin cataclysmique du film) et une fin que personne n'aimait. Sont évoquées enfin la postérité du film, qui connut un gros succès au box-office (une première pour une suite), ainsi qu'une ouverture vers un troisième film.


Bande-annonce cinéma (2.35 - 16/9 - DD 2.0 - VOST - SD)
Un film-annonce qui montre bien trop d'éléments de l'intrigue ; sur un plan technique, il est assez granuleux et altéré par de nombreuses scories (points noirs, rayures, points blancs).

La pub (36 s)
Un montage muet de six affiches du film et cinq photos de promotion.

Galerie d'affiches cinéma (1 min 21)
Un montage muet de 26 photos d'exploitation en noir et blanc (et non pas d'affiches...).

Galerie de photos de tournage (1 min 06)
Un montage muet de neuf photos en noir et blanc et douze photos en couleurs.
 

LES ÉVADÉS DE LA PLANÈTE DES SINGES

La lecture du film peut s'enclencher directement ou après la très courte présentation du Zaius numérique.

Piste musicale séparée 5.1 DTS
La bande originale composée par Jerry Goldsmith (auteur de la musique du premier film) entre pour une bonne partie dans la réussite de ce troisième épisode. Mais pour l'écouter, il vaut mieux se reporter sur le CD plutôt que de zapper entre les plages muettes et non musicales du film.

Les secrets du film (16 min 04 - 16/9 - DD multicanal - VOST - HD - 2008)
Pour ce documentaire, on retrouve interviewés les fidèles Eric Greene, Joe Russo et Aubrey Solomon, auxquels s'ajoutent Sean Emmet (fils de l'actrice Kim Hunter), le réalisateur Douglas Green, le chef maquilleur Daniel C. Striepeke et l'acteur Tom Lowell. Chacun dans sa partie aborde la mise en chantier du film et surtout son propos (qui retravaille des concepts originaux de Pierre Boulle tout en conservant la vision sociale acerbe de Rod Serling) fortement nourri par l'obsession du scénariste Paul Dehn pour les conflits raciaux et la violence ; le côté humoristique du film ; le tournage en décors réels et la gestion d'un budget modeste ; la vision du réalisateur Don Taylor accordant la priorité à l'histoire d'amour ; les  nombreuses allusions bibliques ; l'incroyable performance d'interprétation du couple vedette (dans la gestuelle et dans la variété des émotions véhiculées). On apprend l'existence de plans à l'intérieur du vaisseau devant servir de prologue qui ont finalement été écartés du montage final. Ce documentaire s'arrête aussi un moment sur la carrière et la personnalité de Kim Hunter, ainsi que sur sa grande complicité avec Roddy McDowall. Si l'évocation du travail fourni par le duo d'acteurs retient notre attention, on reste néanmoins sur notre faim car peu d'éléments nous sont donnés sur le tournage ou bien sur le travail de Don Taylor.



Don Taylor réalise Les Evadés de la planète des singes (7 min 41 - 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD)
Dans ce très intéressant reportage d'époque, "pris sur le vif", on suit le réalisateur Don Taylor qui dirige Ricardo Montalban (ainsi que toute l'équipe) sur la plateau de la dernière séquence du film, où s'est installé le cirque. On a même le plaisir de voir au travail le chef opérateur Joseph Biroc, vieux complice de Robert Aldrich. Taylor répond également aux questions d'un journaliste et présente succinctement les enjeux du film.


Bande-annonce cinéma (3 min 02 - 1.85 - 16/9 - DD 2.0 - VOST - SD)
Elle n'est pas au bon format, présente de nombreuses petites taches et surtout raconte presque toute l'histoire (qui n'est pas bien longue à la base). Bref, à ne surtout pas voir avant le film.

La pub (54 s)
Un montage muet de 17 affiches du film et cinq photos de promotion.

Galerie de photos du tournage (1 min 27)
Un montage muet de 28 photos en noir et blanc et en couleurs.
 

LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE DES SINGES

Le disque propose le choix entre la version cinéma (86 min 41) et la version longue (87 min 22). Rappelons que lors du premier montage, les producteurs avaient été décontenancés par la violence graphique de certaines scènes et la noirceur de l'épilogue qui avaient choqué les spectateurs de la projection-test. Pour des raisons économiques (permettre aux enfants d'entrer dans les salles), un montage expurgé était donc sorti au cinéma et a longtemps constitué la version la plus connue. Le montage intégral aujourd'hui disponible réintègre des morceaux de séquence très violents et ouvertement sanglants, et propose également et surtout la conclusion originale (qui avait été assez maladroitement altérée) montrant l'acharnement cruel des singes à l'encontre du gouverneur et le discours violent et radical de Caesar (donc sans compassion ni notes d'espoir pour une coexistence apaisée).

Piste musicale séparée 5.1 DTS
Comme pour les films précédents, la bande originale isolée du film est proposée en écoute seule. Et comme précédemment, il faudra jongler avec la télécommande entre les plages muettes et les plages musicales pour en profiter.

Emeutes et révolutions : la confrontation des époques (20 min 42 - 16/9 - DD multicanal -VOST - HD - 2008)
Pour ce documentaire rétrospectif consacré à ce quatrième épisode de la série Planet of the Apes sont conviés à nouveau Eric Greene, Joe Russo, Aubrey Solomon et Brian Peck, qui sont rejoints cette fois-ci par Darnell Hunt, professeur de sociologie à l'UCLA, les comédiens Angela Lansbury et Tom Lowell, amis de Roddy MacDowall, et l'acteur Don Murray. Sont traités avec toujours le même allant - mais parfois pas assez profondément - les thèmes suivants : le film comme reflet des violences urbaines de la fin des années 60 et du début des années 70 dans la société américaine ; le parallèle volontairement établi par le scénariste anglais Paul Dehn avec les conflits raciaux et la lutte pour les droits civiques (notamment la création des Black Panthers et les émeutes urbaines) ; la confiance des producteurs en son script apocalyptique ; la volonté du nouveau patron de la Fox de produire des actioners à petit budget ; le contexte de la Blaxploitation ; le casting (surtout Don Murray qui décrit son approche du gouverneur Breck) ; l'implication du réalisateur J. Lee Thompson et son style de mise en scène (dont la violence rappelle expressément les images d'actualités) ; l'esthétique générale du film ; le rôle du décor urbain du quartier d'affaires Century City ; la décision de censurer le film après une projection-test désastreuse à Phœnix.


Ce documentaire accorde une place spéciale à l'incontournable Roddy MacDowall (fabuleux interprète de Cornelius puis de Caesar) en abordant ses premiers rôles comme enfant acteur, la nature de son jeu, sa nécessité de rebondir dans le métier une fois devenu adulte, le tournant dans sa carrière que représenta la saga Planète des singes et son importance comme personnage central de La Conquête de la planète des singes.


Rétrospective sur la Planète des singes (13 min 37 - 4/3 - DD 2.0 - VOST - SD - 1972)
A look behind "The Planet of the Apes" est un court documentaire produit au sein de la 20th Century Fox en 1972 dans un but simplement promotionnel. Il propose un survol des quatre films depuis l'opus original jusqu'à La Conquête de la planète des singes. La voix off toute fière évoque succinctement les intrigues sur fond d'extraits (en 4/3 et abîmés) des films - surtout du premier, accompagnés de dessins de production, d'images du tournage et de la création des maquillages. A part quelques aperçus du tournage du dernier épisode alors en date, contenant d'ailleurs une brève interview de Roddy McDowall, ce documentaire propose des images vues ailleurs dans les différents documentaires sur la saga. Autant dire que sur le fond comme sur la forme, ce supplément ne revêt strictement aucun intérêt.

J. Lee Thompson réalise La Conquête de la Planète des singes (1 min 06 - 4/3 - DD 2.0 - 72)
Sur des images à la définition assez faible, ce très court montage d'archives nous propose quelques plans d'acteurs au maquillage, Arthur P. Jacobs déambulant sur le plateau et enfin J. Lee Thompson dirigeant trois acteurs dans la scène du salon de coiffure. Autant dire que la frustration domine chez nous après avoir aperçu ces plans furtifs au son étouffé. On aurait tant aimé bénéficier du reportage consacré au tournage du film, qui doit bien exister si l'on se fie au supplément ci-dessus.

Bande-annonce cinéma (2 min 07 - 1.85 - 16/9 - DD 2.0 - SD)
Dynamique et efficace dans sa réalisation, et heureusement cette fois sans trop en dévoiler, ce film-annonce présente néanmoins une image dégradée : non restaurée, granuleuse, recadrée, moyennement définie et avec une légère dominante magenta.

La Pub (12 s)
Un montage muet de 3 affiches.

Galerie d'affiches cinéma (30 s)
Un montage muet de 9 photos d'exploitation.

Galerie de photos de tournage (1 min 03)
Un montage muet de 13 photos en noir et blanc et 7 photos en couleurs.
 

LA bataille DE LA PLANÈTE DES SINGES

Piste musicale séparée 5.1 DTS
Cette bande originale isolée du film est proposée en écoute seule. Et comme pour les autres disques de la collection, il faudra jongler avec la télécommande entre les plages muettes et les plages musicales pour profiter des compositions (passables) de Leonard Rosenman.


La bataille finale (16 min 34 - 16/9 - DD stéréo - VOST - HD - 2008)
Plus court que les précédents (logique..), voici le dernier documentaire de la série consacré à l'ultime épisode de la saga, toujours commenté en voix off par l'acteur James Brolin. En compagnie des intervenants réguliers comme Joe Russo, Eric Greene et Aubrey Solomon, sont interviewés la coscénariste Joyce Corrington, l'artiste maquilleur Brian Penikas, le chef opérateur Richard Kline et les acteurs Noah Keen, Austin Stoker et Bobby Porter. Sur fond d'entretiens, de photos de tournage et d'extraits des cinq films, sont abordés le script original de Paul Dehn (une histoire de cruauté et de guerre avec un Caesar despote) et la maladie qui l'empêche de continuer ; la trame narrative plus légère choisie par Jacobs avec l'engagement du couple de scénaristes Corrington ; la création d'un décor de jardin d'Eden pour une histoire à la symbolique biblique (Caïn et Abel) ; les thèmes de la réconciliation et de la reformation ; la chute progressive des budgets des films et sa répercussion sur leurs qualités formelles : la réutilisation des décors, accessoires et costumes des précédentes productions ; le retour de J. Lee Thompson à la réalisation, son inventivité (sic) et son assurance dans des conditions de tournage contraignantes ; la mise en scène de l'assaut avec pour objectif de tirer le meilleur parti de chaque plan pour cacher les restrictions ; le besoin d'espoir en l'avenir que reflète ce cinquième film. Le documentaire s'achève par la vente des droits d' Arthur P. Jacobs à la 20th Century Fox, qui veut développer une série, sa mort peu de temps après et enfin - plus important et émouvant - le testament de la saga Planète des singes sur un plan social et culturel.


Scènes intégrales (45 min 44 - 2.35 16/9 - DD 2.0 - VOST - HD)
Il s'agit ici d'un montage de plusieurs séquences du film présentées dans leur intégralité, c'est-à-dire avec la réintégration de bouts de scènes écartés lors du montage de l'époque de la sortie en salles. Si certains ajouts n'ont aucun intérêt, d'autres sont plus pertinents et inscrivent mieux cette Bataille de la planète des singes dans le récit composant la saga. Ces scènes ont été restaurées à l'image du film et concernent les passages suivants : l'ouverture, les sous-sols de Forbidden City, le conseil des singes puis le missile nucléaire visant Ape City, le déplacement des mutants, les préparatifs de l'attaque, l'attaque, les gorilles achevant les mutants dans le bus, l'affrontement Caesar / Aldo et l'épilogue chez les mutants qui annonce Le Secret de la planète des singes.

Bande-annonce cinéma (2 min 32 - 1.85 16/9 - DD 2.0 - VOST - SD)
Présenté "dans son jus" (avec une définition grossière, des rayures et des taches) et une image recadrée en 1.85, ce film-annonce fait la promesse d'un film très spectaculaire alors que les images nous montrent déjà que les ambitions affichées seront loin d'être respectées.

La Pub (15 s)
Un montage muet de 4 affiches.

Galerie de photos de tournage (1 min 30)
Un montage muet de 29 photos en couleurs.

Par Ronny Chester (technique et bonus) et Frank Suzanne (anciens bonus 1er film) - le 14 février 2017