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Test blu-ray
Image de la jaquette

Coffret Dino Risi 5 Films

BLU-RAY - Région B
LCJ Editions
Parution : 21 septembre 2020

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LCJ a un peu créé la surprise, plus tôt cette année, en proposant en Blu-ray plusieurs films de Dino Risi récemment restaurés. Après quelques éditions individuelles, l'éditeur a finalement réunis cinq films en coffret. Seul inédit du lot, pour l'instant, Dernier amour sortira en solo le 12 janvier.

Les monstres - le fanfaron

Les Monstres et Le Fanfaron, présentés pour la première fois en France en Blu-ray, ont été restaurés en 4K (respectivement en 2015 et 2016) par le laboratoire L'Immagine Ritrovata, à partir des négatifs originaux, complétés pour certains passages endommagés du Fanfaron, par un contre-type de première génération. Les rendus, quasiment identiques, sont très supérieurs à ce qui était jusqu'alors disponible en DVD en France, non seulement en précision et en nuances mais aussi en stabilité (flagrante !) et en propreté. Les photographies apparaissent aujourd'hui plus contrastées, ce qui pourra surprendre au premier abord si on fait le jeu des comparaisons, mais avec au final un rendu terriblement plus organique et donc beaucoup plus fidèle à l'aspect argentique d'origine. Il faut dire que, jusqu'à présent, les différents masters disponibles proposaient une image aux contrastes souvent très réduits, ce qui change désormais sensiblement la donne. Les gammes de gris sont beaucoup plus sombres et subtiles, moins clinquantes que ce que proposaient (un peu) M6 Vidéo et (beaucoup) Criterion, pour sa restauration 2K du Fanfaron éditée en 2014, qui taillait pas mal dans les valeurs intermédiaires de gris. L'ajustement des Monstres est aussi très efficace puisque le DVD souffrait d'une luminosité exagérément accrue et de pulsations permanentes. Les contrastes apparaissent cependant moins denses, avec des noirs manquant un tout petit peu de profondeur. Il faut sans doute voir là une restitution au plus près de l'étalonnage en salle de l'époque...

Le Fanfaron, est présenté avec un net changement de cadrage, une perte d'information dans l'image par rapport au Criterion et un autre détail "étonnant", et pour le coup peu justifié : le format de l'image passe du 1.85 (utilisé jusqu'à présent) au 1.78 (16/9 plein cadre), un changement modeste et heureusement peu impactant, ce nouveau choix étant un équivalent pratiquement open matte, sans caches, du précédent format. Les Monstres a été restauré dans sa version intégrale comprenant un sketch de six minutes, jamais exploité en France. LCJ a fait le choix de ne reprendre que le montage français initial, raccourci par le distributeur de l'époque qui souhaitait pouvoir projeter une séance supplémentaire. Un choix qui pourrait éventuellement s'expliquer pour les spectateurs de la version française, puisque cela leur évite de passer en VO sous-titrée... pendant 6 minutes, mais qui décevra forcément ceux soucieux de la version d'origine qui devront voir le segment inédit à part, en allant le chercher dans les suppléments (cf. ci-dessous). Pourquoi ne pas avoir utilisé le système de seamless branching qui aurait permis facilement d'inclure les deux montages ?

Enfin, on regrettera que ces films soient tous les deux présentés en 1080i, avec des masters visiblement destinés aux diffusions TV et à la fabrication des DVD, qui ne respectent pas la vitesse de défilement normal de la pellicule. Le Fanfaron est, en guise d'exemple, proposé dans un cadencement plus accéléré que celui de la projection en salle (25 images/seconde, conforme à la norme TV, au lieu de 24), et donc avec une durée plus courte (LCJ : 101 min / Criterion : 105 min). Hormis cette triste erreur de 1080i, les encodages sont heureusement au petit soin : la granulation photochimique, qui n'a pas été filtrée numériquement, est soutenue par un débit vidéo solide.

LES MONSTRES
DVD M6 vidéo (2012) vs. Blu-ray LCJ (2020) : 1 2 3 4 5 6 7

LE FANFARON
DVD M6 vidéo (2012) vs. Blu-ray LCJ (2020)
 : 1 2 3 4 5 6 7 8 

Blu-ray Criterion (2014) vs. Blu-ray LCJ (2020) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Le sexe fou

Le Sexe fou a été restauré en 4K à partir du négatif original par l'institut Luce-Cinecittà en 2018. Le résultat est très satisfaisant, et permet de mesurer la différence entre Laura Antonelli en SD et Laura Antonelli en HD (voir comparatif ci-dessous). Plus sérieusement, outre une restauration du cadre (en particulier en haut de l'image) et un gain de définition considérable, cette édition permet au film de retrouver une colorimétrie et un étalonnage plus naturels, avec des carnations moins rougeâtres et des nuits vraiment nocturnes (voir comparatif 2). Le grain semble également avoir été bien respecté. Selon les sketchs, on constatera inévitablement quelques irrégularités dans la finesse du piqué (en particulier pour quelques plans du quatrième ou du cinquième), qui sont davantage imputables aux conditions techniques de tournage qu'à la restauration et qui permettent, par contraste, de bien mesurer la qualité du travail de restauration ici accompli.

comparatif DVD M6 (2011) vs. Blu-ray LCJ (2020) : 1 2 3 4 

La carrière d'une femme de chambre

La Carrière d'une femme de chambre a lui aussi été restauré en 2018 par Luce-Cinecittà en 2018, scanné en 4K à partir du négatif original. Les images ont été entièrement stabilisées et profondément nettoyées, les éventuelles instabilités de pellicule, pulsations de luminosité ou de colorimétrie, ont été corrigées. Le rendu est désormais immaculé et assez précis, le trait est fin, le niveau de détail très satisfaisant, malgré une photographie souvent ouatée. Le grain argentique a été heureusement conservé, sans filtrage ni souci d'encodage. Les contrastes sont très équilibrés et la colorimétrie apparaît assez naturelle bien que nettement modérée, au niveau de la saturation. De nouveau de très bonnes conditions de visionnage.

comparatif DVD M6 (2011) vs. Blu-ray LCJ (2020) 1  2  3  4

Dernier amour

Dernier amour a bénéficié des travaux de l'institut Luce-Cinecittà en 2017. Le film a été restauré à partir du négatif original et, si rien n'a été précisé, le rendu est quand même assez proche des deux autres films en couleur du coffret : le scan a sans doute été effectué en 2K. La granulation est fine, abondante, organique, et parfaitement gérée par l'encodage du disque. L'image est assez précise, bien détaillée, et apparaît assez stable et totalement nettoyée (on peut à la rigueur apercevoir 2-3 micro-rayures verticales vraiment très furtives). La colorimétrie est plutôt saturée et naturelle malgré des visages tirant souvent vers le magenta. Précisons enfin que le film est bien proposé dans son cadencement original, en 1080p, contrairement à ce qu'annonce la jaquette de l'édition simple.

comparatif DVD M6 (2011) vs. Blu-ray LCJ (2020) : 1 2 3 4

Son

Les monstres

La version originale apparaît conforme au rendu d'origine, avec une ouverture modérée et un mixage entièrement post-synchronisé, très simple, avec peu d'ambiances et peu d'éclats. L'ensemble reste très propre, sans souffle. La VF est plus gâtée dans les basses fréquences, avec aussi un léger souffle plus présent, et bénéficie d'un rendu tout aussi convaincant, et d'un doublage de qualité.

Le fanfaron

La version originale restaurée est de bonne facture. On ne déplore aucune trace du temps, pas de souffle ou de sifflantes, les voix sont claires et non saturées, avec un équilibre honnête avec les sons d'ambiance. Au pire pourra-t-on ressentir une petite faiblesses dans les basses fréquences. La version française tient bien la comparaison, malgré des sifflantes plus prononcées. L'ensemble est dénué de souffle ou de craquements, avec un mixage souvent moins détaillé qu'en VO.

Le sexe fou

Les pistes-son la jouent modeste, avec un rendu assez équivalent dans les deux langues, à l'aspect correct mais encore un peu couvert et finalement peu détaillé. Les voix restent intelligibles sans parvenir à éviter les sifflantes et les saturations. Les basses fréquences sont plutôt inexistantes, en tout cas très faibles. Si les sifflantes sont légion, aucun souffle ou craquement ne sont à déplorer.

La carrière d'une femme de chambre

La version originale italienne a été restaurée à partir de la piste optique du négatif. Le rendu est très propre et extrêmement fidèle aux caractéristiques d'origine : l'ouverture du spectre est appréciable mais le mixage reste toutefois modeste, avec des ambiances souvent réduites au strict minimum. Les voix post-synchronisées sont claires et dénuées de sifflantes, on ne relève pas de souffle. La version française est d'une qualité très en deçà, avec un rendu beaucoup plus couvert : la subtilité des arrière-plans d'ambiance disparaît, les voix sont dénuées de sifflantes ou de saturations mais restent en retrait. On évite le léger souffle permanent, c'est déjà ça.

Dernier amour

La version originale a été restaurée à partir d'un positif son 35mm. Entièrement post-synchronisé, le mixage apparaît bien modeste, très épuré, peu détaillé et sans grande ampleur. L'ensemble est aussi un peu couvert, peut-être pour masquer un léger souffle, et en devient parfois confus lorsqu'il y a trop de détails. On ne relève pas de traces d'usure particulières. La VF, au rendu très simple également, a cependant plus de chance concernant la présence des mediums et des aigus, ce qui permet de resituer un peu mieux les détails. La piste est tout aussi propre et épurée, sans sifflantes ni souffle disgracieux.

Suppléments

Ce coffret reprend à l'identique les disques sortis précédemment, mais avec une sérigraphie en phase avec celle du coffret. Seuls les deux livrets des éditions digibook des Monstres et du Fanfaron ne sont pas repris. On signalera un système d'attaches inhabituel et peu instinctif (mais on s'y fait! ).

Les monstres

La recommandation (6 min 25 - 1080i - VOSTF)
LCJ propose en supplément le vingtième sketch du film, originellement placé en seconde position, jamais vu dans les salles françaises et donc jamais doublé. Où Gassman campe un acteur tout sauf modeste qui se propose de recommander un de ses collègues acteur sans succès et sans le sou, avant de se raviser...

Les Monstres par Jean-Antoine Gili (26 min - 1080i)
Interrogé par Henry-Jean Servat, l'éminent critique et spécialiste du cinéma italien Jean A. Gili évoque de manière très intéressante ce classique "intemporel" sur l'Italie d'hier et d'aujourd'hui, "d'une actualité terrible". Il revient sur la genèse d'un projet échangé avec Elio Petri mais enrichi par la diversité idéologique de ses auteurs, un film à sketches singulier mené par un seul cinéaste et le même duo. Dino Risi, alors "au sommet de sa créativité", apporte sa "capacité d'observation", le ton amer et agressif d'un "moralisateur extrêmement lucide" souhaitant exprimer le "chemin dangereux" que prend la société italienne, alors en plein boom économique. Jean A. Gili commente quelques sketches, révélateurs de l'inventivité des comédiens et la souplesse d'un metteur en scène qui les laisse jouer, citant notamment le premier segment et surtout le final, "un des plus beaux du cinéma italien", où "le grotesque bascule soudain dans le poétique"...

Michèle Mercier racontée par Henry-Jean Servat (10 min - 1080i)
Le chroniqueur mondain retombe un peu dans la facilité people avec ce portrait, dans les grandes largeurs, de sa grande amie Michèle Mercier pour laquelle il a jadis rédigé les mémoires. Il revient rapidement sur le parcours plutôt méconnu de l'actrice, essentiellement mené en Italie. Michèle Mercier était avant tout considérée comme une actrice italienne au moment où elle incarne Angélique, marquise des anges, son rôle qui marqua à jamais le public français. Servat raconte quelques rares anecdotes du tournage des Monstres, où Mercier ("la troisième vedette du film") sera snobée par un Tognazzi "odieux" et égocentrique.

Le fanfaron

Le Fanfaron par Henry-Jean Servat (28 min - 1080i)
On craignait un peu, avouons-le, que l'ancien grand reporter de Paris-Match, désormais chroniqueur culturel et mondain, livre une présentation du Fanfaron un peu trop connotée "people". S'il se laisse parfois aller à quelques indiscrétions sentimentales dispensables, livre une analyse qui se réduit un peu au seul casting et use de formules quelque peu étonnantes (nous n'avons pas été déçus par le "film plein de vie, plein de sève, plein de sperme !"), son bagout donne un ensemble plutôt agréable et dynamique. Henry-Jean Servat explique comment le cinéma italien a montré la société d'après-guerre et accompagné son évolution : les "icônes plantureuses" des années 50 qui allaient presque jusqu'à "allaiter une nation tout entière", ou la sortie du Fanfaron"un film capital" qui montre l'Italie des années 60, un pays rassasié qui a envie de vivre et de rire. Il évoque donc le casting en long et en large, raconte comment Jean-Louis Trintignant a été engagé en un week-end (en remplacement de Jacques Perrin), dans le rôle d'"un homme droit à l'air gauche" qui allait lancer sa carrière en Italie - c'était son second film là-bas. Servat s'attarde essentiellement sur Vittorio Gassman, grand tragédien de la scène théâtrale italienne, "phénomène" qui a tout osé et qui trouve ici l'un de ses rôles les plus marquants. Dino Risi et son "cinéma irrigué par la vie" livre un "film de mecs complètement assumé", qui donne envie de faire les fous, dont les nuances de mauvais goût annoncent Les Monstres à venir...

Entretien avec Jean Sorel (26 min - 1080i)
Après le Blu-ray de Perversion Story, Jean Sorel apparaît également sur l'édition française du Fanfaron, choisi à juste titre par Henry-Jean Servat comme témoin privilégié de cette époque et bichonné par des superlatifs à n'en plus finir, même s'il n'a qu'un rapport lointain avec le film de Risi. Celui qui fut "une icône, une idole, un héros" autant qu'un "objet sexuel" et "petit prince" du cinéma, au bras des plus grandes actrices, évoque très brièvement Le Fanfaron, l'interprétation de Jean-Louis Trintignant ou Catherine Spaak. Toujours friand d'anecdotes people (la nouvelle compagne de Sorel venait de quitter Gassman, le moment n'était donc pas le plus propice pour l'acteur français de participer au film de Risi), Servat l'interroge surtout sur le cinéma italien des années 60 et le succès des coproductions dont l'acteur garde un très bon souvenir, évoquant le "climat extraordinaire", l'impression que tout se faisait à Rome (souligné dans La Dolce Vita), un bouillonnement d'idées "entre gens très brillants" et des réalisateurs qui savaient s'entourer, dans une ambiance de liberté, d'absence de distance et de hiérarchie par rapport à un cinéma français plus traditionnel. Une euphorie créatrice qui durera une dizaine d'années, jusqu'à l'arrivée des Brigades Rouges en 1973.

Le sexe fou

Laura Antonelli par Philippe Labro (39 min - 1080i)
Supplément repris du Blu-ray de Comment suis-je tombée si bas ?, et nous reprenons à notre compte ce que Stéphane Beauchet en disait alors : 40 minutes de témoignage de Labro, qui n'a croisé Antonelli que sur un seul film, Sans mobile apparent, en 1971 et n'a donc pas forcément tant de choses à dire sur la carrière ou la personnalité de l'actrice, sans cesse relancé par un Henry-Jean Servat obnubilé par la plastique de la "créature" et surtout désireux de connaître des anecdotes privées concernant l'actrice et Jean-Paul Belmondo... En réalité, on parle moins d'Antonelli (sur laquelle on se limite à des analyses psychologiques de comptoir) que de Labro, ses théories sur la "direction" (ou plutôt le bon choix) d'acteur, son travail de cinéaste, ses films... et même son futur roman. Vaguement hors-sujet, trop long, et finalement assez pénible.

Le Sexe fou par Christian Viviani (19 min - 1080i)
Lancé par Henry-Jean Servat, Christian Viviani commence par évoquer la tradition du film à sketchs dans le cinéma italien, notamment motivée par des raisons de production, et la spécificité dans ce registre du Sexe fou, qui voit le même couple revenir de sketch en sketch. Comme souvent, Henry-Jean Servat fait un peu ses réponses à lui dans la formulation de ses questions (en cédant qui plus est volontiers à la grossièreté), et il faut savoir gré à Christian Viviani, dans ces conditions, de tenir son cap factuel (même si, de façon anecdotique, il situe Le Sexe fou après Les Nouveaux monstres, pourtant ultérieur de quatre ans) et de faire preuve de mesure et de recul historique dans ses réponses.

Laura Antonelli par Henry-Jean Servat (29 min - 1080i)
Autre supplément repris du Blu-ray de Comment suis-je tombée si bas ?, et les lecteurs attentifs auront compris ce qu'on pense de l'approche, mondaine et très superficielle, d'Henry-Jean Servat, qui ne cesse de faussement s'excuser, à coup de "pardon" ou de "si j'ose dire", d'une truculence - on a failli dire vulgarité - dont il se réjouit manifestement : "c'était un Rubens, cette femme, enfin, je sais il ne faut pas dire ça parce que bon, aujourd'hui, il y a le féminisme et tout, mais quand même, elle avait un cul, pardon, un cul magnifique, il faut le dire". Pour résumer, on y parle moins de sa carrière (réduite à un catalogue de titres, jamais analysés par un autre biais que la nudité de l'actrice) que de ses attributs mammaires ou des potins les plus célèbres la concernant...

La carrière d'une femme de chambre

La Carrière d'une femme de chambre par Jean A. Gili (23 min - 1080i)
Jean A. Gili donne quelques pistes de lecture de La Carrière d'une femme de chambre, tourné deux ans après Parfum de femme et la consécration cannoise qui a installé Dino Risi comme l'un des grands créateurs du cinéma italien. Jean A. Gili revient sur la période des "téléphones blancs" du titre original, ce cinéma de divertissement qui tournait le dos à la réalité des années 30, une "propagande en creux" indirectement pilotée par le régime, dont le néoréalisme sera le contrepoint au sortir du conflit. Il explique pourquoi Dino Risi est un fin analyste de la psychologie : médecin diplômé en psychiatrie avant de débuter dans le cinéma, son observation ciselée des comportements est parfaitement illustrée dans La Carrière d'une femme de chambre qui passe sans arrêt de la bluette légère au portrait aigre d'une société en guerre, sans détourner le regard : c'est le trafiquant "effroyable" incarné par Ugo Tognazzi. Gili revient sur le personnage de Vittorio Gassman dont les excès et les tics sont inspirés d'un acteur, partisan du régime fasciste, fusillé à la fin de la guerre. Il conclue sur l'accueil public, plutôt bon, contrairement aux critiques de la presse qui n'ont pas été tendres... Un supplément intéressant mais bien trop court ! (On écouterait Gili pendant des heures...)

Dernier amour

Entretien avec Christian Viviani (22 min - 1080i)
Interrogé par Henry-Jean Servat, le professeur de cinéma et essayiste évoque Dernier amour, injustement apprécié dans la filmographie de l'auteur Dino Risi. Le film montre selon lui l'agonie d'une forme de spectacle en même temps qu'il se situe à la fin de la grande époque de la comédie italienne, cette "zone indéfinie" qui se rapprochait du drame et "un moment de grâce" qui périclitera notamment par l'absence de relève parmi les comédiens. Ils reviennent sur les deux acteurs principaux, l'autodérision d'Ugo Tognazzi, la "véritable vitalité" du film, et la carrière intéressante d'Ornella Mutti, "un petit Rubens à l'italienne" (ça, c'est signé Servat) qui acceptait les défis difficiles ou les "rôles ingrats", comme ici.

En savoir plus

Les monstres

Taille du Disque : 44 225 158 823 bytes
Taille du Film : 34 087 882 752 bytes
Durée : 1:50:46.640
Total Bitrate: 41,03 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 36,83 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 36831 kbps / 1080i / 25 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 992 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1120 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 29,215 kbps
Subtitle: French / 0,576 kbps

Le fanfaron

Taille du Disque : 41 857 871 459 bytes
Taille du Film : 30 587 559 936 bytes
Durée : 1:40:23.520
Total Bitrate: 40,62 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 36,74 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 36749 kbps / 1080i / 25 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 941 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 832 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 0,050 kbps
Subtitle: French / 29,400 kbps

Le sexe fou

Taille du Disque : 44 814 654 711 bytes
Taille du Film : 34 907 971 584 bytes
Durée : 1:55:55.406
Total Bitrate: 40,15 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 35,78 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 35780 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1222 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1088 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 0,868 kbps
Subtitle: French / 26,664 kbps

La carrière d'une femme de chambre

Taille du Disque : 42 691 957 182 bytes
Taille du Film : 36 398 475 264 bytes
Durée : 1:57:00.304
Total Bitrate: 41,48 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 36,82 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 36829 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1269 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1280 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 0,308 kbps
Subtitle: French / 28,974 kbps

Dernier amour

Taille du Disque : 43 041 853 223 bytes
Taille du Film : 36 605 417 472 bytes
Durée : 1:56:19.472
Total Bitrate: 41,96 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 36,91 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 36916 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1532 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Audio: Italian / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1371 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 0,012 kbps
Subtitle: French / 24,274 kbps

Par Stéphane Beauchet et Antoine Royer - le 1 décembre 2020