Bilan : quelques bonnes surprises, quelques confirmations et un peu de casse.
Karina Lombard :
10
Vengeance meurtrière :
0
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J'ai envie de revoir
Kull le conquérant, tiens

Karinaaaaaaa !
Dangereuse intention est un téléfilm
Lifetime basique.
Cela dit :
- Bernsen est bon (comme dans
Le dentiste)
- Ça se regarde comme tout téléfilm Lifetime, en fond sonore, en faisant autre chose, ça meuble. Moi par exemple, j'ai plié mon linge. Pratique.
J'avais peur de ces
Nine lives, en partie à cause du concept même du film : 9 courts-métrages tournés en 1 seul plan-séquence chacun et aux personnages glissant d'un court à l'autre.
Mais aussi parce que le réalisateur Rodrigo García n'est pas finaud. C'est le moins que l'on puisse dire. C'est un peu le Hans Zimmer du drame féminin lacrymal, une sorte de cousin colombien éloigné d'Almodovar (mais alors de sixième génération).
Seulement, il y a ici un court-métrage, le deuxième, qui frôle l'absolue perfection et qui m'a littéralement bouleversé.
Le seul dans lequel la forme, le fond et le jeu bluffant des acteurs est en parfaite osmose avec le dispositif. 12 minutes comme touchées par la grâce.
Robin Wright, actrice décidément précieuse, en pleine possession de ses moyens, y est extraordinaire, réellement époustouflante, tellement qu'on croirait regarder une caméra cachée. Le genre de prestation d'une infinie justesse qu'on voit rarement sur un écran.
Si je m'écoutais, je convoquerais
Une femme sous influence, Esther Kahn, La fille seule, Claire Dolan, En avoir (ou pas) ou
Breaking the waves ; ces films dans lesquels une actrice vous prend aux tripes sans plus jamais vous lâcher.
Pathos, facilités et faux-rythme au programme de ce
Light of day téléfilmesque aux pâles relents Loachiens.
Énième déception donc, dans mon exploration valeureuse de la filmographie de Paul Schrader. J'ai décidément beaucoup de mal avec ses réalisations malgré mes tentatives répétées.
Glazer ne déçoit pas avec
Birth. J'aurais dû lui faire un peu plus confiance.
Seulement, comme je le craignais, le scénario pêche. Les 10 dernières minutes m'ont presque gâché le film auquel j'allais coller un 9, au bout de 30 minutes avant de réévaluer mon enthousiasme à la baisse.
Mais il a fallu que Jean-Claude Carrière "twiste". Oh, je le voyais venir de loin, ce twist à 6 sous... quand on connaît la mécanique de l'écriture de scénario, on sent l'accident arriver au ralenti.
Il n'empêche.
Sentiment de gâchis donc, rattrapé par une troupe de comédiens assez extraordinaires et comme souvent avec Glazer, parfaitement dirigés !
Joie infinie de retrouver :
- Lauren Baccall, qui était déjà le seul point positif que je pouvais retirer dans
l'épisode 0 de mon odyssée de l'horreur dans les tréfonds du Z,
- Anne Heche, presque flippante et laide tout en étant d'une délicate beauté ; Glazer est très fort pour engendrer ce type d'émotions chez le spectateur
- et évidemment, Nicole Kidman, comme toujours excellente.
Mais donc, déception malgré tout.
Déception que le fantastique soit abandonné au profit d'un twist moisi et d'une explication rationnelle facile, comme si l'auteur du scénario n'osait pas "aller au bout", n'osait pas se frotter au fantastique, n'osait pas la transgression, le malsain, l'interdit, comme s'il se retenait, comme si le fantastique était sale...
Je ne sais pas, c'est mon impression, j'ai très certainement tort. En tout cas, je lui en veux un peu.
Un peu de rancune, donc. C'est ce que je retiendrais de cet excellent film de 90 minutes qui en dure malheureusement 100.
Et j'aimerais effectivement un Blu-ray avec force suppléments.
Glazer est d'ailleurs l'un des rares cinéastes contemporains pour lequel j'écouterais et visionnerais interviews / making of / commentaires audio, tout en trouvant ça dommage car une autre partie de moi aimerait sûrement préserver son "mystère".
Énième paradoxe.
Ce soir, "Jeudis de l'angoisse" obligent, ce sera thriller et horreur avec, au choix :






Je garde ma dernière pile de films d'horreur "made in Emylia" pour plus tard, je ne suis pas encore prêt (et vous non plus).
... mais il y a du lourd à vue de nez
Les épisodes précédents :
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- - Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
- Épisode 12 ("scaïe faïe")
- Épisode 13 ("Hollywood night première")
- Épisode 14 ("l'enfer du Dimanche")
- Épisode 15