Oui, mais légèrement bracass...Thaddeus a écrit :Passionnant, le gars.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Oui, mais légèrement bracass...Thaddeus a écrit :Passionnant, le gars.
tchi-tcha a écrit : ↑3 nov. 21, 22:29 Les Olympiades 6,5/10
(Un film qui réussit bien à capter "quelque chose" grâce à ses interprètes (à ce niveau c'est de l'orfèvrerie), sans doute aussi grâce au travail de Céline Sciamma sur les comics d'Adrian Tomine. Mais il y toujours "quelque chose" (encore) qui m'empêche d'entrer dans les films de Jacques Audiard. Non, ici le côté "vieux de 70 ans qui filme du cul cru", je n'y ai pas pensé. Est-ce parce que le matériau de base est un comics en NB ou est-ce pour mieux "capter l'air du temps" que Jacques Audiard a opté pour le noir et blanc, ça par contre ça fait partie des tics du bonhomme qui me gênent. Bref, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, donc hâte de lire d'autres avis, forcément plus intéressants que le mien sur ce coup-là)
Comme d'habitude, avec ces Olympiades, l'interprétation est tout simplement formidable. Même si le cadre dans lequel le réalisateur les enferme me pose toujours problème (cette "maîtrise", donc), bon sang ce que ces trois comédiens principaux peuvent être bons !
Dommage que concernant un pneu on parle plutôt d'adhérence. Un pneu adhère à la route, il n'adhère pas à La République En MarcheAlexandre Angel a écrit : ↑4 nov. 21, 08:34 Ce n'est pas du rejet mais un défaut d'adhésion de ma part, comme on dirait cela d'un pneu
Merci !
C'est vrai qu'au début, j'ai eu des craintes avec son personnage de provinciale qui découvre Paris avec des yeux écarquillés d'émerveillement (elle dit venir de Bordeaux, elle doit déjà avoir vu des immeubles de plus de deux étages). Et je ne parle même pas de la mésaventure qui lui arrive pour la faire entrer dans le triangle amoureux du film. Mais c'est justement (comme tu le dis) parce qu'elle n'est pas facile à comprendre qu'elle a fait sauter mes réticences.-Kaonashi Yupa- a écrit : ↑4 nov. 21, 18:54À ce sujet je te recommande l'interview du réalisateur dans Positif, il parle non seulement du chemin fait par le scénario (en gros Sciamma a fait les premières mouture, posant plein de bases thématiques, puis ensuite Audiard et Léa Mysius ont repris ensemble toutes la structures, certains thèmes, etc), mais aussi du personnage de Nora, pas facile en effet et beaucoup retravaillé avec la deuxième co-scénariste justement.Supfiction a écrit : ↑4 nov. 21, 15:13Elle est superbe dans le film néanmoins son personnage n’est pas facile à comprendre. C’est sans doute la touche Sciamma mais son revirement final m’a laissé un peu circonspect (cela fait penser au début de La vie d’Adele sauf que le personnage est encore « en apprentissage »)
Noémie Merlant m'a encore plus surpris et impressionné dans ce film que dans Portrait de la jeune fille en feu, c'est vraiment une très grand actrice en puissance.
C'est gentil à toi d'essayer de me sauver mais non, je me suis bien planté de mot.tchi-tcha a écrit : ↑5 nov. 21, 02:48Dommage que concernant un pneu on parle plutôt d'adhérence. Un pneu adhère à la route, il n'adhère pas à La République En MarcheAlexandre Angel a écrit : ↑4 nov. 21, 08:34 Ce n'est pas du rejet mais un défaut d'adhésion de ma part, comme on dirait cela d'un pneu![]()
Autrement, on tenait là un des meilleurs jeux de mots du forum (qui n'en est pourtant déjà pas avare).
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Ou alors... Mais oui, j'ai compris !![]()
Bon sang mais c'est bien sûr ! Avec son jeu de mots délibérément bancal, Alexandre Angel veut nous dire que l'humour c'est pas franchement la caractéristique première des films de Jacques Audiard, trops cadenassés dans leur maîtrise !
Attendez... Je la refais avec une autre photo pour les plus jeunes :
'Tain d'sa race, Watson ! Avec son jeu de mots délibérément bancal, Alexandre Angel veut nous dire que l'humour c'est pas franchement la caractéristique première des films de Jacques Audiard, trops cadenassés dans leur maîtrise !
Coxwell a écrit : ↑5 nov. 21, 18:07 Jacques Audiard, c'est aussi celui qui a commis ce western vaporeux, verbeux, hors sol dont je préfère éviter de rappeler le nom
C'est aussi celui qui a balafré le final de la dernière saison du Bureau des légendes, en insufflant ce verbe creux et superfétatoire, le tout dans une mise en scène totalement artificielle, qui vire au dispositif et totalement à l'encontre du pragmatisme "realpolitik" des renseignements dont la série avait jusque là plutôt bien singé.
Dans le genre proposition artificialisante, totalement décomplexée dans le syndrome "représentation fantasmée et bourgeoise", on fait difficilement moins bien que les derniers productions de Jacques Audiard. Qu'il pense que le 12e-13e puisse être filmé comme une "métropole asiatique" en dit long sur sa représentation de la réalité (des métropoles asiatiques) mais surtout de sa proposition artistique qui en suit, une sorte de dialectique qui se cherche dans un faux naturalisme maquillant une représentation assez fantasmée, bourgeoisie et déconnectée des corps et de la réalité organique.
Cela ne fait que deux films donc, De rouille et d'os et Dheepan. Le premier ne m’avait pas emballé non plus, et le second peut facilement agacer.El Dadal a écrit : ↑5 nov. 21, 20:57 Assez d'accord avec Coxwell.
Depuis la réception totalement démentielle de Un prophète, je soupçonne le fils Audiard d'avoir pété une durite, car d'un coup je trouve ses films suivants complaisants, indulgents et bien-pensants (oui), de plus en plus formatés malgré leurs atours formels parfois séduisants. Avec cet état d'esprit, pas sûr d'avoir envie de tenter le dernier.