George Sidney (1916-2002)
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- Jeremy Fox
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George Sidney (1916-2002)
EDIT DE LA MODERATION:
N'hésitez pas à consulter les topic dédiés aux films du réalisateur
Chronique Classik de Harvey Girls (1946)
Les trois mousquetaires (1948)
Scaramouche (1952) et sa Chronique Classik
Embrasse-moi, chérie - KIss me Kate (1953) et sa Chronique Classik
Qui était donc cette dame? (1960)
et la Chronique Classik du Bal des sirènes (1944)
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Ce réalisateur étant celui qui m'a le plus enthousiasmé cette année grâce à la découverte du sublime Kiss me Kate et la redécouverte du non moins sublime Scaramouche, j'aurais voulu avoir vos avis sur Eddy Duchin story qui existe aussi en DVD avec sous titres français ?
Merci
N'hésitez pas à consulter les topic dédiés aux films du réalisateur
Chronique Classik de Harvey Girls (1946)
Les trois mousquetaires (1948)
Scaramouche (1952) et sa Chronique Classik
Embrasse-moi, chérie - KIss me Kate (1953) et sa Chronique Classik
Qui était donc cette dame? (1960)
et la Chronique Classik du Bal des sirènes (1944)
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Ce réalisateur étant celui qui m'a le plus enthousiasmé cette année grâce à la découverte du sublime Kiss me Kate et la redécouverte du non moins sublime Scaramouche, j'aurais voulu avoir vos avis sur Eddy Duchin story qui existe aussi en DVD avec sous titres français ?
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Re: George Sidney (Eddie Duchin story)
Loin d'être un fim de première necessité, lacrymal ( maladie et tutti quanti) à souhait et Kim Novak, belle comme toujours, ne semble pas concernée par ce qui se passe... et Sidney, on se demande. C'est quand même sérieusement pesant dans le genre biographie hollywoodienne! Mais comme j'ai mauvais goût, je ne déteste pas et il y a des très beaux passages musicaux. Le titre en français: " Tu seras un homme mon fils" en dit long sur le pathos à la truelle!Jeremy Fox a écrit :Ce réalisateur étant celui qui m'a le plus enthousiasmé cette année grâce à la découverte du sublime Kiss me Kate et la redécouverte du non moins sublime Scaramouche, j'aurais voulu avoir vos avis sur Eddie Duchin story qui existe aussi en DVD avec sous titres français ?
Merci
Voilà, je t'aurais prévenu

- Jeremy Fox
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Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) - 1944
Après avoir reçus une médaille pour acte de bravoure, deux soldats de la NAVY, Clarence Doolittle (Frank Sinatra), et Joseph Brady (Gene Kelly), se voient octroyer une permission bien méritée de trois jours là où leur navire vient de mouiller, à Los Angeles. Joseph, coureur de jupons invétéré, a pour but d’aller rejoindre Lola, l’une de ses "filles dans chaque port", alors que le timide Clarence n’a pas de projet précis autre que celui de suivre Joseph pour se faire enseigner l’art de la séduction. De passage à Hollywood, les deux compères sont chargés par un officier de police de ramener chez lui un enfant d’à peine 10 ans (Dean Stockwell) qui a fugué pour… s’enrôler dans la marine ! Les voilà qu’ils reconduisent à contrecœur le jeune Donald chez sa tante Susan Abbott (Kathryn Grayson) ; cette dernière, jeune figurante, élève seule son neveu devenu orphelin. Son rêve : faire carrière dans le cinéma. Joseph, ayant dans l’idée de la pousser dans les bras de Clarence qui en est immédiatement tombé amoureux, fait croire à la charmante jeune femme que son ami connait très bien José Iturbi, musicien de renom, et qu’ils vont tout faire pour lui obtenir une audition. Les deux marins ne vont désormais avoir de cesse que de transformer leur virée à Hollywood en une recherche active du célèbre chef d’orchestre pour réussir à transformer ce mensonge en réalité…









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Ceux pour qui le Musical rimerait seulement avec élégance, délicatesse et intelligence (Vincente Minnelli pour faire plus court) peuvent détourner les talons et fuir au plus vite. Car Bathing Beauty est au contraire un monument ‘kitchissime’ de mauvais goût assumé à tous les niveaux. Dire qu’il aura fallu sept scénaristes pour arriver à pondre ce script est peut-être d’ailleurs le gag le plus drôle du film. Se rendront vite compte pourquoi, ceux qui ne sont pas effrayés par l’humour pachydermique de Red Skelton, les sourires ‘colgates’ et figés d’Esther Williams, les nombreuses chansons sud américaines vociférées par Carlos Ramirez et jouées par Xavier Cugat, les multiples airs virtuoses jouées par la trompette endiablée d’Harry James, les leçons d’orgue électronique octroyées par Ethel Smith, etc...

Ceux qui ont réussi à passer l’épreuve de cette énumération et qui demeurent toujours en notre compagnie ne devraient pas regretter de s’être rendus à ce bal grotesque puisque le chef d’orchestre de ce divertissement, destiné avant tout à soutenir le moral des troupes américaines pendant la Seconde Guerre mondiale, n’est autre que George Sidney, réalisateur qu’il faut absolument continuer à réévaluer, la preuve flagrante de son talent éclatant une nouvelle à la vision de ce Bal des sirènes au pitch pourtant aussi ténu que la grâce et la finesse d’un Red Skelton en tutu dansant Casse-noisette, un papier de bonbon collé aux pointes ! A ce propos, son numéro, aussi lourd soit-il, est, avouons-le sans honte, franchement hilarant (c’est tout de même Buster Keaton qui serait à l’origine de nombreux gags). L’histoire est tellement lâche que d’innombrables interludes musicaux viennent la court-circuiter à la moindre occasion.

Qu’à cela ne tienne, l’homme qui réalisera plus tard des chefs-d’œuvre aussi mémorables que Kiss me Kate, Les Trois mousquetaires ou Scaramouche s’en donne déjà ici à cœur joie. Sa mise en scène débridée et constamment inventive s’avère brillante et atteint une sorte d’apothéose lors du fameux ballet nautique final. Il se permet ici (comme déjà dans d’autres numéros auparavant, notamment ceux du trompettiste Harry James) des mouvements de caméra et de grue, des raccords, des travellings absolument étonnants. Il fallait oser ; Sidney a très bien fait de foncer tête baissée sans peur du ridicule et de nous offrir une comédie musicale aussi dynamique. A ce niveau de kitsch, ça en devient carrément jouissif d'autant plus que la palette de couleur d’Harry Stradling éclabousse l’écran nous en mettant plein les mirettes, et qu’Esther Williams est décidément toujours aussi belle. That’s Entertainment !
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La critique justement enthousiaste de Fox et Driftwood sur Kiss Me Kate et sur le travail de George Sidney m'incite à vous recommander deux de ses derniers films, disponibles en DVD Z1 et qui sont formidables eux-aussi :
Bye Bye Birdie (1963) avec Ann-Margret, Janet Leigh, Dick van Dyke.
Un musical qui mélange avec un humour corrosif le culte d'Elvis, la Guerre Froide et les débuts de la télé-réalité. Un teenage movie en danses et chansons qui n'a pas un temps mort. Réalisation parfaite et constamment inventive.
Viva Las Vegas (1964) avec Ann-Margret et Elvis Presley.
Pour moi, le meilleur des films d'Elvis parce que l'alchimie entre le King et sa partenaire est totale. Scénario sans intérêt mais un charisme des acteurs et des numéros musicaux endiablés à réveiller les morts.
Deux films presque-jumeaux que je revois régulièrement, pour leur énergie communicative et le charme du début des Sixties.
Et dans les deux films, Ann-Margret est... comment dire ?
Quiconque a vu ses déhanchements dans Viva Las Vegas n'est plus jamais tout à fait pareil...


Bye Bye Birdie (1963) avec Ann-Margret, Janet Leigh, Dick van Dyke.
Un musical qui mélange avec un humour corrosif le culte d'Elvis, la Guerre Froide et les débuts de la télé-réalité. Un teenage movie en danses et chansons qui n'a pas un temps mort. Réalisation parfaite et constamment inventive.
Viva Las Vegas (1964) avec Ann-Margret et Elvis Presley.
Pour moi, le meilleur des films d'Elvis parce que l'alchimie entre le King et sa partenaire est totale. Scénario sans intérêt mais un charisme des acteurs et des numéros musicaux endiablés à réveiller les morts.
Deux films presque-jumeaux que je revois régulièrement, pour leur énergie communicative et le charme du début des Sixties.
Et dans les deux films, Ann-Margret est... comment dire ?



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Je ne connais pas le premier mais le second est certainement l'un des Presley les plus rythmé et réussi : L'amour en 4ème vitesse, le titre français. Peut être me laisserais-je tenter un jour ou l'autre, merci pour nous les avoir rappelléTom Peeping a écrit :La critique justement enthousiaste de Fox et Driftwood sur Kiss Me Kate et sur le travail de George Sidney m'incite à vous recommander deux de ses derniers films, disponibles en DVD Z1 et qui sont formidables eux-aussi :
Bye Bye Birdie (1963) avec Ann-Margret, Janet Leigh, Dick van Dyke.
Un musical qui mélange avec un humour corrosif le culte d'Elvis, la Guerre Froide et les débuts de la télé-réalité. Un teenage movie en danses et chansons qui n'a pas un temps mort. Réalisation parfaite et constamment inventive.
Viva Las Vegas (1964) avec Ann-Margret et Elvis Presley.
Pour moi, le meilleur des films d'Elvis parce que l'alchimie entre le King et sa partenaire est totale. Scénario sans intérêt mais un charisme des acteurs et des numéros musicaux endiablés à réveiller les morts.
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Sous-titres français sur Viva Las Vegas mais pas sur Bye Bye Birdie.Jeremy Fox a écrit :Au fait Tom, sous titres français sur ces éditions ?
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A propos de George Sidney, je me suis revu L'amour en quatrième vitesse et j'avoue que, cette fois ci, la déception était un peu au rendez-vous...
c'est loin d'être un mauvais film mais ce n'est pas la réussite d'Elvis non plus...Le scénario est aussi insipide que ceux des films de Taurog ou Tewkesbury...mais c vrai que les scènes musicales remportent suffisament l'adhésion pour que le film se laisse voir de manière agréable: surtout la séquence de la piste de danse en forme de cible pour flechettes, très entrainante et sixty's...puis la course automobile finale est trsè impressionnante aussi...et puis il ya l'apparition de Ann Margret au début aussi...
bon, allez...c'est finalement pas si mal...
c'est loin d'être un mauvais film mais ce n'est pas la réussite d'Elvis non plus...Le scénario est aussi insipide que ceux des films de Taurog ou Tewkesbury...mais c vrai que les scènes musicales remportent suffisament l'adhésion pour que le film se laisse voir de manière agréable: surtout la séquence de la piste de danse en forme de cible pour flechettes, très entrainante et sixty's...puis la course automobile finale est trsè impressionnante aussi...et puis il ya l'apparition de Ann Margret au début aussi...

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- Cathy
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Show Boat
Curieusement sous titré Mississipi Melodie comme titre français sur Cinétoile. C'est une brillante comédie musicale de George Sidney. L'intrigue y est certes conventionnelle, une jeune fille issue du milieu du Show Boat tombe sous le charme du jeune premier, joueur invéteré, mais le traitement de la pièce est bien construit et on se laisse emporter.
L'usage du technicolor y est somptueux, notamment dans l'arrivée du Cottom Blossom. Quelle merveille que toutes les robes des actrices, et Ava Gardner en robe rose bordée de jaune flashy
! Les chansons sont magnifiques que ce soit "Make believe", "Can't help lovin dat man", ou naturellement "Old man river". Kathryn Grayson et Howard Keel forment un couple de jeunes premiers agréables et leurs voix se marient parfaitement dans leur duo. Ava Gardner est magnifique en Julie Laverne dont la déchéance est très bien rendue. Les numéros dansants des Champion sont fort bien réussis. Je me demande comment ils ont d'ailleurs réglés le second numéro au Trocadéro, car il ne semble pas y avoir de montage et il n'y a pas de plans de coupe quand Gower Champion réapparait sous différentes apparences
Curieusement sous titré Mississipi Melodie comme titre français sur Cinétoile. C'est une brillante comédie musicale de George Sidney. L'intrigue y est certes conventionnelle, une jeune fille issue du milieu du Show Boat tombe sous le charme du jeune premier, joueur invéteré, mais le traitement de la pièce est bien construit et on se laisse emporter.
L'usage du technicolor y est somptueux, notamment dans l'arrivée du Cottom Blossom. Quelle merveille que toutes les robes des actrices, et Ava Gardner en robe rose bordée de jaune flashy

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Pareillement, j'ai trouvé ce film très émouvant et pour ceux que ça intéresse, il n'a rien d'une comédie. Par contre, on attend une nouvelle édition DVD car il s'agit d'un des plus gros ratages Warner niveau compression.Cathy a écrit :Show Boat
Curieusement sous titré Mississipi Melodie comme titre français sur Cinétoile. C'est une brillante comédie musicale de George Sidney. L'intrigue y est certes conventionnelle, une jeune fille issue du milieu du Show Boat tombe sous le charme du jeune premier, joueur invéteré, mais le traitement de la pièce est bien construit et on se laisse emporter.
L'usage du technicolor y est somptueux, notamment dans l'arrivée du Cottom Blossom. Quelle merveille que toutes les robes des actrices, et Ava Gardner en robe rose bordée de jaune flashy! Les chansons sont magnifiques que ce soit "Make believe", "Can't help lovin dat man", ou naturellement "Old man river". Kathryn Grayson et Howard Keel forment un couple de jeunes premiers agréables et leurs voix se marient parfaitement dans leur duo. Ava Gardner est magnifique en Julie Laverne dont la déchéance est très bien rendue. Les numéros dansants des Champion sont fort bien réussis. Je me demande comment ils ont d'ailleurs réglés le second numéro au Trocadéro, car il ne semble pas y avoir de montage et il n'y a pas de plans de coupe quand Gower Champion réapparait sous différentes apparences
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L'intrigue est plus que mince. Elvie drague gentiment la délicieuse Ann-Margret, tout en essayant de gagner un peu d'argent pour s'acheter le moteur qui lui permettra de disputer le Grand prix de Las Vegas. Cette légéreté pourrait être agaçante mais en même temps ça apparaît tellement désuet que ça en devient charmant, comme le témoignage d'une époque où ce genre de spectacle était encore possible. Et puis Sidney signe une mise en scène tout à fait élégante et colorée, les chansons oscillent entre la bonne vieille variété des familles et le rock n' roll du diable (notamment sur un what'd I say bien sauvage). Les gags sont faciles mais fonctionnent si on se met dans le bon état d'esprit.
Le film s'achève sur une course de bolide franchement impressionnante, même si le dénouement est un peu brutalement expédié.
L'intrigue est plus que mince. Elvie drague gentiment la délicieuse Ann-Margret, tout en essayant de gagner un peu d'argent pour s'acheter le moteur qui lui permettra de disputer le Grand prix de Las Vegas. Cette légéreté pourrait être agaçante mais en même temps ça apparaît tellement désuet que ça en devient charmant, comme le témoignage d'une époque où ce genre de spectacle était encore possible. Et puis Sidney signe une mise en scène tout à fait élégante et colorée, les chansons oscillent entre la bonne vieille variété des familles et le rock n' roll du diable (notamment sur un what'd I say bien sauvage). Les gags sont faciles mais fonctionnent si on se met dans le bon état d'esprit.
Le film s'achève sur une course de bolide franchement impressionnante, même si le dénouement est un peu brutalement expédié.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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- Machino
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Titre français : "Tu seras un homme mon fils" de George Sidney (1956)
On aurait tort de sous estimer ce somptueux mélodrame dont l'ambiance rappelle celle des films de Douglas Sirk.
Utilisation parfaite du cadre offert par le CinemaScope, photo admirable et très "en avance" vers la fin du film. Kim Novak, Victoria Shaw et le grand Tyrone Power sont les protagonistes de cette biographie du pianiste "Eddy Duchin" qui inventa un style entre jazz, piano-bar et classique. La bande originale que l'on peut encore trouver est magnifique : Chopin, "arrangé" mais pas dénaturé avoisine des standards comme "Brazil" ou "Manhattan". Le film de Sidney est célèbre pour la séquence qui met en scène Tyrone Power jouant du piano avec un petit garçon dans les décombres d'un bombardement. Il faut rendre justice à ce film magnifique et intemporel.
4,7/6
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
- Geoffrey Firmin
- Howard Hughes
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Show Boat de George Sidney
Un peu déçu par ce mélo musical à la mise en image statique, pas assez de numéros dansés et les organes vocaux de Kathryn Grayson et Howard Keel me laissent froid.Ava Gardner disparait au bout de 10 minutes
pour réapparaitre en déchet alcoolisé en fin de film.Je me console un peu avec la célèbre chanson Old man river, mais le festival de faux raccords est indigne d'un film de ce budget.
Un peu déçu par ce mélo musical à la mise en image statique, pas assez de numéros dansés et les organes vocaux de Kathryn Grayson et Howard Keel me laissent froid.Ava Gardner disparait au bout de 10 minutes
