On connaît surtout l'Edgar Morin sociologue et philosophe, moins le cinéphile passionné. C'est cette facette du personnage que le documentaire Edgard Morin, Chronique d'un regard - qui sort aujourd'hui en salle - nous invite à découvrir. Morin et le cinéma, c'est bien sûr la réalisation avec Jean Rouch du formidable Chronique d'un été. Une rencontre entre deux regards, une démarche de tournage inédite…
Capricci ressort ce mercredi Sayat Nova de Serguei Paradjanov. Un film qui n'a longtemps été visible que dans une version mutilée, remontée par Serguei Youtkevitch sur demande des autorités soviétiques. Outre les coupes (entre 5 et 7 minutes de film en fonction des versions), c'est surtout un remontage chronologique des scènes et des modifications des textes des intertitres qui dénaturent le film…
En avril 1968, Dominique Benicheti commence le tournage d'un court métrage documentaire, Cousin Jules, qui s'attache au quotidien d'un couple de paysans de Bourgogne. Passionné de technique, il le tourne en 35mm Techniscope et en son stéréophonique, ce qui pour l'époque est une véritable prouesse au regard de l'économie du film. Il tournera finalement pendant cinq années ce qui deviendra au final…
Après La Nuit, Michelangelo Antonioni poursuit son étude en creux du sentiment amoureux. Dans L’Eclipse, qui visuellement doit presque autant au néoréalisme qu’a la modernité introduite par le grand cinéaste italien avec L’Avventura, une forme de sécheresse désabusée s’empare du film. Antonioni suit ses personnages dans un cadre urbain dont la désincarnation progressive renseigne sur l’impossibilité…
Ce mercredi, Tamasa ressort en salle le premier film de David Bowie acteur. Si le pitch de science-fiction de L'Homme qui venait d'ailleurs peut de prime abord faire penser que le film est un simple véhicule pour le chanteur de Space Oddity et Life on mars ?, la présence derrière la caméra de Nicolas Roeg dissipe très vite tout malentendu. Le réalisateur de Ne vous retournez pas et The Walkabout nous…
Cette semaine ressort en salle l’une des œuvres les plus flamboyantes de Michael Powell et Emeric Pressburger avec Les Contes d’Hoffmann. Le film est un évident prolongement des Chaussons rouges et de sa fameuse séquence de ballet de quinze minutes. Le classique de 1947 évoquait le dilemme entre accomplissement artistique et plénitude amoureuse, la séquence de ballet représentant un refuge rêvé où…