Le Curtiz a été diffusé sur TCM, dans une copie de qualité très moyenne (un peu floue). Le second est édité chez Bach Film.Jeremy Fox a écrit :
Alléchant tout ça surtout concernant le Curtiz; par quel biais as-tu pu les voir ?
Le Western américain : Parcours chronologique I 1930-1949
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Link Jones
- Shérif adjoint
- Messages : 920
- Inscription : 23 janv. 04, 13:27
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Destry Rides Again

Femme ou Démon (Destry Rides Again, 1939) de George Marshall UNIVERSAL
Sortie USA : 30 novembre 1939
Voilà une faste année qui se terminait en beauté avec, certes non pas un chef-d’œuvre, mais un film éminemment agréable. Face à La Chevauchée Fantastique et Sur La Piste des Mohawks de John Ford, Pacific Express de Cecil B. DeMille, Le Brigand bien aimé d'Henry King ou Les Conquérants de Michael Curtiz, Femme ou démon est pourtant resté injustement en retrait, abusivement taxé de "comédie westernienne sympathique mais sans prétention", alors qu’il n’avait pas tant que ça à rougir de la proximité de ses autres illustres titres. Destry Rides Again (de son vrai titre d’après le roman de Max Brand adapté à de multiples reprises) raconte l’histoire d’une ville régentée par le propriétaire d’une maison de jeu (Brian Donlevy) et dont les habitants vont faire appel au fils d’un impitoyable homme de loi, Tom Destry (James Stewart), et le nommer shérif avec l’espoir qu’il réussisse à faire cesser cette "dictature". Mais ce dernier se révèle être un "Tenderfoot" peu crédible en homme de loi, qui va d’abord faire l’objet de sarcasmes et de quolibets en tous genres sans qu’il ne s’en offusque outre mesure. Son passe-temps est de tailler des ronds de serviette dans des morceaux de bois ; il n’arrête pas de raconter des fables et anecdotes moralisatrices et refuse de porter des armes pour ne pas s’attirer des ennuis. Il va pourtant mener à bien sa mission sans coups de feu ni violence, tout au moins au départ, aidé en cela par la maîtresse de son pire ennemi, l’entraîneuse French (Marlene Dietrich)...

Tout d’abord, mettons les choses au point car beaucoup craignent les comédies westerniennes : il s’agit plus d’un western avec beaucoup d’humour que d’une farce ou d’une parodie ; à ce propos, pour s’en convaincre, il suffit de voir le final dramatique et poignant qui n’aurait jamais eu sa place à l’intérieur d’une comédie. En fait, George Marshall, prolifique artisan dont Femme ou démon pourrait être l’un des meilleurs films, réussit le tour de force de changer de ton d’une séquence à l’autre en gardant une certaine fluidité et sans que l’unité en soit chahutée, passant avec maestria de la comédie au drame, de la romance au western sans que jamais cela nous gêne, sans que ce ne soit lourd ou indigeste une seule seconde. De plus, il a merveilleursement réussi à saisir l'effervescence de cette petite ville ; son film respire la vitalité.
Un petit joyau superbement dialogué, finement et intelligemment écrit, et qui voit en James Stewart le parfait interprète de ce personnage à la fois honnête et roublard, tout droit sorti d’un film de Frank Capra avec qui l’acteur commençait à l’époque une collaboration fructueuse et inoubliable. Le personnage de Tom Destry a beaucoup de point commun avec le Jefferson Smith de Capra qu’il joua la même année, comme si ce dernier après être sorti du Sénat s’était rendu dans cette petite ville y appliquer ses principes démocratiques pour y faire place nette. Doux et innocent mais la seconde suivante capable d’autorité et de colère ; son visage décomposé et inquiétant après la mort de son ami, sa façon de boucler son ceinturon avec une étonnante violence rentrée préfigure les rôles qu’il aura à tenir dans les westerns d’Anthony Mann.

Un régal qui voit aussi Marlène Dietrich dans un de ses rôles les plus attachants (dévolu au départ à Paulette Goddard), celui d’une "Saloon Gal", tiraillée entre l’amour que lui porte son patron, le tyrannique Brian Donlevy (grand habitué des personnages de ce genre, surtout en cette année 1939 où on le voit quasiment dans chaque western important), et ses sentiments envers ce "héros" d’un nouveau genre que se trouve être Destry. Ils forment tous deux un duo inoubliable. Il faut la voir, agonisant dans les bras de James Stewart, s’essuyer d’un revers de main le rouge à lèvres pour que ce dernier garde d’elle un souvenir ému en l’embrassant ; il lui avait fait auparavant la remarque comme quoi elle devrait enlever ce maquillage outrancier afin d’être encore plus belle. Un très beau moment parmi tant d’autres délectables dont la première ‘prise de bec’ de Frenchy et Destry, l’entraîneuse jetant à la figure du nouveau shérif adjoint tout ce qui lui tombe sous la main ou encore les trois chansons que Marlene interprète, écrites par les duettistes habituels Frank Loesser et Friedrich Hollander.

Avec sa tripotée de savoureux seconds rôles, Femme ou démon finit de convaincre et d’emporter l’adhésion. Alors qu’on les prend tous au départ uniquement pour des faire-valoir comiques, ils s’humanisent tous au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire. Que ce soient Charles Winninger (l’ivrogne du village retrouvant l’estime de soi en étant nommé shérif alors qu’au départ cette ‘élection’ avait été montée de toute pièce par les escrocs de la ville afin que ce représentant de la loi ne leur fasse pas d’ombre et soit à leur botte), Mischa Auer, Una Merkel, Irene Hervey ou Jack Carson, ils se révèlent tous au final bien plus intéressant qu’on aurait pu le croire au départ, chacun d’eux évoluant et gagnant notre sympathie. D’ailleurs, les ‘gags’ récurrents de cet attachant western ne servent d’ailleurs eux non plus pas uniquement à nous faire sourire mais se révèlent parfois le point de départ de très belles idées dramatiques ; voire l’exemple de celui voyant James Stewart remettre la chemise correctement dans le pantalon du shérif à chaque fois qu’il se trouve en face de lui qui sera l’occasion d’un joli moment d’émotion à la mort de ce dernier. Appréciant énormément l’histoire, George Marshall tournera lui-même un des remakes de son film en 1954, Le Nettoyeur (Destry), avec Audie Murphy dans le rôle titre. Mais nous n’en sommes pas encore là ; en tout cas ce remake devrait sortir cette année chez Sidonis sous le titre Les Forbans
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Le Western Américain : Année 1939 en DVD
Le Western de 1939 en DVD
Pour éventuellement donner des idées aux éditeurs (on a quand même le droit de rêver pouvoir les influencer), je ferais ce petit récapitulatif à la fin de chaque année évoquée. Je préviens une nouvelle fois que, sauf exception notable, je n'évoquerais pas consciemment les innombrables films 'de série' dont la durée n'excède pas l'heure, les serials ou les nombreux films de la "Poverty Row", même s'il existe probablement de petites pépites dans le lot ; j'avoue ne rien connaître à cette production et même carrément m'en désintéresser. Ceci étant dit, il reste assez de westerns de séries A et B pour être rassasié ; je me restreindrais donc aux films produits majoritairement par les Majors hollywoodiennes.
*****************************************************************
Pour cette année 1939, tous les westerns d'importance sont sortis en DVD et de plus ils possèdent tous des sous titres français. A noter (et ce sera le cas année après année) que le test de chacun des DVD (pour ceux qui ne sont pas encore sur le site) sera mis en ligne un jour ou l'autre puisque ils sont tous d'ors et déjà prêts.
Les Westerns les plus importants de cette année :
* Le Brigand bien Aimé (Jesse James) : Henry King
Page 5
* La Chevauchée Fantastique (Stagecoach) : John Ford
Page 6
* Les Conquérants (Dodge City) : Michael Curtiz
Page 8
* Pacific Express (Union Pacific) : Cecil B. DeMille
Page 8
* Sur la Piste des Mohawks (Drums along the Mohawk) : John Ford
Page 10
* Femme ou Démon (Destry Rides Again) : George Marshall
Page 11
*****************************************************************
Pour les amoureux du genre uniquement, il manquerait encore néanmoins :
* Pour la MGM : Stand up and Fight de W.S. Van Dyke avec Wallace Beery et Robert Taylor.
Pour éventuellement donner des idées aux éditeurs (on a quand même le droit de rêver pouvoir les influencer), je ferais ce petit récapitulatif à la fin de chaque année évoquée. Je préviens une nouvelle fois que, sauf exception notable, je n'évoquerais pas consciemment les innombrables films 'de série' dont la durée n'excède pas l'heure, les serials ou les nombreux films de la "Poverty Row", même s'il existe probablement de petites pépites dans le lot ; j'avoue ne rien connaître à cette production et même carrément m'en désintéresser. Ceci étant dit, il reste assez de westerns de séries A et B pour être rassasié ; je me restreindrais donc aux films produits majoritairement par les Majors hollywoodiennes.
*****************************************************************
Pour cette année 1939, tous les westerns d'importance sont sortis en DVD et de plus ils possèdent tous des sous titres français. A noter (et ce sera le cas année après année) que le test de chacun des DVD (pour ceux qui ne sont pas encore sur le site) sera mis en ligne un jour ou l'autre puisque ils sont tous d'ors et déjà prêts.
Les Westerns les plus importants de cette année :
* Le Brigand bien Aimé (Jesse James) : Henry King

* La Chevauchée Fantastique (Stagecoach) : John Ford

* Les Conquérants (Dodge City) : Michael Curtiz

* Pacific Express (Union Pacific) : Cecil B. DeMille

* Sur la Piste des Mohawks (Drums along the Mohawk) : John Ford

* Femme ou Démon (Destry Rides Again) : George Marshall

*****************************************************************
Pour les amoureux du genre uniquement, il manquerait encore néanmoins :
* Pour la MGM : Stand up and Fight de W.S. Van Dyke avec Wallace Beery et Robert Taylor.
-
- Euphémiste
- Messages : 8853
- Inscription : 14 avr. 05, 20:28
- Localisation : Québec
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
Il ne me manque que le Brigant bien aimé pour cette année-la... 


Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
someone1600 a écrit :Il ne me manque que le Brigant bien aimé pour cette année-la...

A mon avis et au vu du test de Beaver, l'image du zone 1 écrase la copie médiocre du zone 2. Et puis je pense qu'il te plairait beaucoup
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Northwest Passage

Le Grand Passage (Northwest Passage, 1940) de King Vidor
MGM
Sortie USA : 20 Février 1940
Le Western prestigieux qui 'ouvre' cette année 1940 a marqué de très nombreux spectateurs l’ayant découvert en deuxième partie de soirée lors de sa diffusion en VOST dans l’émission d’Eddy Mitchell, La Dernière Séance. Pour ma part, depuis ce jour, il s’était fait une place bien au chaud parmi les films les plus mémorables de mon adolescence. Je fais malheureusement partie des rares ayant déchantés lors de sa redécouverte récente, et ce malgré trois tentatives infructueuses ! Non qu’il soit mauvais mais très éloigné de mon souvenir enchanteur de film d’aventure ultime. Comme Drums Along the Mohawk, il s’agit d’un ‘pré-western’ basé sur des faits historiques réels qui débute également au milieu du 18ème siècle. Comme le film de John Ford, son prologue se déroule dans l’État de New York, les protagonistes se rendant ensuite en Nouvelle-Angleterre, vers la frontière canadienne où les indiens massacrent les colons avec le soutien de l’armée française. Mais alors que John Ford se penche sur la vie quotidienne des pionniers, King Vidor fait évoluer 15 ans plus tôt (l’année à laquelle se déroule déjà Allegheny Uprising avec John Wayne) une troupe de Rangers et nous livre par la même occasion le prototype des films de ‘commandos’ mettant en scène des groupes de soldats qui, en se rendant sur le terrain de leur mission, devront affronter dangers divers et variés au prix d’efforts quasi surhumains dont les fleurons les plus célèbres seront Aventures en Birmanie (Objective Burma) ou Les Aventures du Capitaine Wyatt (Distant Drums) de Raoul Walsh, Les Maraudeurs Attaquent (Merril’s Marauders) de Samuel Fuller…



Avec un aussi fort potentiel de départ, on aurait pu s’attendre à un grand film épique. Je ne trouve pas que le film tienne ses promesses ; le divertissement s’avère néanmoins solide et plaisant à regarder d’autant que le Technicolor fait superbement ressortir les uniformes verts des Rangers de Spencer Tracy. Peut-être le DVD prévu chez Wild Side dans quelques temps me fera retrouver la magie que j'avais trouvé au film lors que je l'ai découvert. Pour en savoir plus sur le tournage épique du film, Brion en parle assez longuement dans son bouquin sur le western et reprend beaucoup d'informations tirées d'un article de Rudy Behlmer dans American Cinematographer de novembre 1987
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
Je ne connais pas du tout ce Vidor là. Il me semble que Patrick Brion en parle dans son livre sur le western, il faudra que je jette un coup d'œil. Comme d'habitude, ta chronique éveille ma curiosité. 


-
- Assistant opérateur
- Messages : 2502
- Inscription : 12 mars 06, 09:57
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
Je n'ai pas le livre mais je confirme... voici ma sourceJulien Léonard a écrit :Je ne connais pas du tout ce Vidor là. Il me semble que Patrick Brion en parle dans son livre sur le western, il faudra que je jette un coup d'œil.

Jeremy Fox a écrit :Pour en savoir plus sur le tournage épique du film, Brion en parle assez longuement dans son bouquin sur le western et reprend beaucoup d'informations tirées d'un article de Rudy Behlmer dans American Cinematographer de novembre 1987
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
Mince, je n'avais pas lu le nom de Brion, ça m'apprendra à lire trop vite.homerwell a écrit :Je n'ai pas le livre mais je confirme... voici ma sourceJulien Léonard a écrit :Je ne connais pas du tout ce Vidor là. Il me semble que Patrick Brion en parle dans son livre sur le western, il faudra que je jette un coup d'œil.![]()
Jeremy Fox a écrit :Pour en savoir plus sur le tournage épique du film, Brion en parle assez longuement dans son bouquin sur le western et reprend beaucoup d'informations tirées d'un article de Rudy Behlmer dans American Cinematographer de novembre 1987
Par contre, vraisemblablement, il n'y a pas moyen de se procurer le film actuellement. Le DVD Wild Side est-il prévu pour bientôt ? Quant à Spencer Tracy, je n'ai jusqu'ici vu qu'un seul western avec lui : La lance brisée. Je n'ai pas été convaincu jusqu'au-bout. Ici, il a l'air convaincant, pour reprendre les mots de Jeremy, mais j'avoue avoir un peu de mal à appréhender cet acteur dans le genre western.
Dernière modification par Julien Léonard le 27 avr. 10, 22:27, modifié 2 fois.

- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
A priori pour 2011Julien Léonard a écrit :Le DVD Wild Side est-il prévu pour bientôt ?
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
D'accord. Sinon, visiblement, mis à part Sur la piste des Mohawks, il semble difficile d'avoir un vrai grand film sur cette période western là. Le premier rebelle n'est pas terrible, et celui-ci n'a pas l'air totalement abouti. Et puis, ne parlons même pas du Bagarreur du Kentucky quelques années plus tard...Jeremy Fox a écrit :A priori pour 2011Julien Léonard a écrit :Le DVD Wild Side est-il prévu pour bientôt ?

- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
En même temps, on peut presque compter sur les doigts de deux mains les films abordant cette période de l'histoire des USA. Mais le film de Ford me semble effectivement la plus belle réussite la concernant. Par contre, Le Grand passage demeure un film culte pour beaucoup ; alors encore une fois, je préfère te laisser juge à propos de ce titreJulien Léonard a écrit : Sinon, visiblement, mis à part Sur la piste des Mohawks, il semble difficile d'avoir un vrai grand film sur cette période western là. Le premier rebelle n'est pas terrible, et celui-ci n'a pas l'air totalement abouti. Et puis, ne parlons même pas du Bagarreur du Kentucky quelques années plus tard...

-
- Accessoiriste
- Messages : 1674
- Inscription : 1 sept. 07, 17:42
- Localisation : Flamingo Hotel
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
Un souvenir mémorable en ce qui me concerne...parce que je n'ai pas pu en voir la fin à cause d'un orage d'été (non pas que j'en ressente une frustration particulière d'ailleurs).Jeremy Fox a écrit : Le Western prestigieux qui 'ouvre' cette année 1940 a marqué de très nombreux spectateurs l’ayant découvert en deuxième partie de soirée lors de sa diffusion en VOST dans l’émission d’Eddy Mitchell, La Dernière Séance.

on faisait queue devant la porte des WC comme au ciné lors du passage de l'Atlantide à l'écran. Jean Ray, Hôtel de Famille, 1922
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
J'avais donc 15 ans et La Flèche et le Flambeau m'avait ennuyé ; aujourd'hui je le porte aux nues ! Donc celà concorde aussi ; il n'y a pas plus instable que mes goûts cinématographiquesBugsy Siegel a écrit :Un souvenir mémorable en ce qui me concerne...parce que je n'ai pas pu en voir la fin à cause d'un orage d'été (non pas que j'en ressente une frustration particulière d'ailleurs).Jeremy Fox a écrit : Le Western prestigieux qui 'ouvre' cette année 1940 a marqué de très nombreux spectateurs l’ayant découvert en deuxième partie de soirée lors de sa diffusion en VOST dans l’émission d’Eddy Mitchell, La Dernière Séance.En tout cas, j'ai vérifié dans la programmation de "La Dernière Séance" : il est passé en juillet 82 après "La Flèche Et Le Flambeau" (dont je n'ai aucun souvenir), cela concorde.


- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Le Western Américain : Parcours chronologique
On peut d'ailleurs constater dans la capture du générique faite plus haut que le sous titre du film était Book 1 - Rogers' Rangers. King Vidor a tourné quasiment l'intégralité de son film en pensant qu'il allait enchainer avec une suite. Ce n'est d'ailleurs pas lui qui a mis en scène l'épilogue.Jeremy Fox a écrit :Northwest Passage[/b] dont le titre devait d’ailleurs s’appliquer à une seconde partie qui n’a finalement jamais vue le jour, les producteurs ayant eu peur que le public n’accepte pas un Spencer Tracy se décomposant et devenant presque fou.