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Test dvd
Image de la jaquette

La Maison de Frankenstein

DVD - Région 2
Elephant Films
Parution : 21 octobre 2015

Image

Edité aux USA dans un sublime coffret de collection, aux côtés des autres films d'horreur de la Universal (le projet de la firme avait abouti à une jolie collection de coffrets "vert sombre" classés par monstres), La Maison de Frankenstein connait ici sa première sortie française.

Elephant Films ressort aujourd'hui en France les "séquelles" des grands films d'horreur hollywoodiens produits par la Universal, à commencer par les Frankenstein. Il est dommage que seuls Le Fils de Frankenstein et Frankenstein rencontre le loup-garou bénéficient d'un transfert HD sur Blu-ray (on ne comptera pas ici l'opus humoristique Deux nigauds contre Frankenstein, d'après nous très extérieur au corpus qui nous intéresse, de par son statut d'oeuvre pastiche). Reste que La Maison de Frankenstein bénéficie d'un master restauré aussi, très beau mais sur simple DVD. En l'occurrence, l'image est très belle, sans doute plus belle que sur le DVD américain pourtant très réussi. Cela est dû à un nettoyage complet des éléments, mais aussi à un nouvel encodage évacuant les derniers soubresauts de compression. Le noir et blanc est remarquablement étalonné, et les contrastes renforcés. Même le grain cinéma est conservé. Le rendu s'avère même de fait légèrement supérieur à celui du Spectre de Frankenstein (image un zeste mieux définie encore). Une édition à posséder, en complément ou à la place du coffret US.

Son

Nettoyage complet de la version originale, dès lors plus propre et sans saturation notable. A préférer mille fois à la version française, là encore victime d'un redoublage pompeux et incolore (le doublage d'origine, s'il existe, doit sans aucun doute demeurer introuvable) dotant le film d'une prose emphatique grotesque. Des sous-titres français bien traduits et bien proportionnés.

Suppléments

Une présentation de Jean-Pierre Dionnet (environ 12 minutes) à propos de la saga Frankenstein et notamment du Spectre de Frankenstein. On ne doutera pas une seconde de la passion et du savoir que possède monsieur Dionnet (intarissable, régulièrement passionnant), mais le choix de cadrages exagérément proches de son visage, le montage frénétiquement découpé autour de tirades un peu poussives et un ensemble finalement roboratif, font de ce supplément un instant informatif, sympathique mais inégal. L'homme possède très bien son sujet (il a toujours été une mine précieuse), mais une interview ou bien une présentation moins excentrique apparaîtraient peut-être plus adaptées.

Par Denis Bastien - le 2 décembre 2015