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Test blu-ray
Image de la jaquette

Les Chiens de guerre

BLU-RAY - Région B
L'Atelier d'images
Parution : 6 septembre 2022

Image

Poursuivant son exploration du cinéma américain des années 80 et 90, L'Atelier d'images s'arrête aujourd'hui sur Les chiens de guerre, reprenant le master édité aux Etats-Unis en 2014. Il ne s'agit malheureusement pas de la nouvelle restauration 2K sortie en 2019 chez Scorpion Releasing (cf. le comparatif éclairant de caps-a-holic), pas forcément beaucoup plus fine mais mieux étalonnée. Les images du Blu-ray français apparaissent en deçà, avec une définition correcte à défaut d'être exceptionnelle (et un peu d'accentuation artificielle des contours ?), des gros plans efficaces et soignés en détail. La patine argentique est respectée, avec un grain mi-fin, mi-épais, souvent léger mais remontant sensiblement durant les nombreuses séquences de nuit. La copie est assez stable mais n'a pas bénéficié d'un nettoyage numérique complémentaire : la copie utilisée est heureusement en bon état et les salissures (régulières) restent tempérées (on notera quelques taches peu discrètes à la 3e minute). Les contrastes ne souffrent pas de pulsations et apparaissent assez équilibrés, avec quelques insuffisances de densité durant certains plans nocturnes. Si la colorimétrie est bien saturée, la palette de couleurs n'évite pas des tonalités magenta plus ou moins discrètes (les carnations ne sont malheureusement pas épargnées).

Notez enfin que Les chiens de guerre est proposé dans deux versions : le montage d'origine de près de 2h (curieusement affiché dans la partie suppléments) et la version sortie dans les salles en France (censurée à cause de la politique africaine de l'époque ?) plus courte de près de 15 minutes. Les deux montages sont encodés en intégralité sur le disque (pas de seamless branching pour gagner en espace disque et bénéficier d'une compression plus basse). Ils bénéficient de débits vidéo corrects mais les encodages, s'ils ne montrent pas de défauts apparents au visionnage, rognent toutefois très légèrement sur les détails fins, et notamment le grain.

Son

La version originale stéréo est de bonne facture. La spatialisation est palpable, pas seulement pour les scènes de guerre mais aussi en ce qui concerne la musique, plutôt bien mise en valeur. Le mixage se montre équilibré, clair et détaillé, avec des graves présentes, des aigus peu exagérés et une bonne restitution des mediums. La version française (uniquement proposée sur la version courte) est plus couverte et étriquée, le mixage mono réduisant considérablement l'ampleur de la piste sonore. Les ambiances sont un peu ténues mais les voix conservent une certaine clarté. Notez que la VO est proposé en DTS-HD MA sur la version courte et en "simple" Dolby Digital sur la version longue.

Suppléments

Quand les mercenaires attaquent (14 min - HD)
Le journaliste et écrivain Philippe Lombard évoque les films de mercenaires, dont l'activité en plein essor dans les années 60 et 70 se retrouvait parfois sur grand écran. Il revient sur deux des meilleurs exemples, Le dernier train du Katanga ou Les oies sauvages, à "l'aspect déplaisant" malgré un ton peu réaliste et des héros flamboyants, à l'opposé des Chiens de guerre, le "chef d'oeuvre" du genre, bien plus crédible dans sa sobriété. Il donne l'exemple du personnage "complexe" qui aura finalement une conscience, incarné par Christopher Walken, et parle du réalisme du film qui était déjà contenu dans le roman original, à tel point qu'il aurait peut-être servi de modèle au commando de Bob Denard en 1975. Le film est d'abord passé entre les mains de Don Siegel et Michael Cimino avant d'être repris par John Irvin, un "bon choix" puisqu'il connaissait suffisamment les combats et les hommes de guerre pour avoir tourné de nombreux reportages (au Vietnam, par exemple) pour la télévision.

Bande-annonce originale (2 min 24 s - HD - VOSTF)

Dans la section "Espace découverte", on trouvera plusieurs bandes-annonces des sorties de L'Atelier d'images (en HD - VOSTF) : F/X Effets de choc (2 min 27 s), Sanglantes confessions (2 min 08 s) et Le train (4 min 24 s), co-édité avec Coin de Mire en 2019.


En savoir plus

version longue

Taille du Disque : 44 790 226 476 bytes
Taille du Film : 18 988 670 976 bytes
Durée : 1:58:45.451
Total Bitrate: 21,32 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 19,90 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 19908 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 384 kbps
Subtitle: French / 37,992 kbps

version courte

Taille du Disque : 44 790 226 476 bytes
Taille du Film : 21 866 668 032 bytes
Durée : 1:43:59.233
Total Bitrate: 28,04 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 23,16 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 23169 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1562 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1560 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Subtitle: French / 0,204 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 22 septembre 2022