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Test blu-ray
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Halloween, la nuit des masques

BLU-RAY - Région B
ESC Editions
Parution : 22 octobre 2019

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ESC s'est attaqué il y a un an à un grand classique du film d'horreur en reprenant le tout dernier master en date de Halloween, la nuit des masques, officiellement supervisé par le directeur de la photographie Dean Cundey et validé par John Carpenter. Cette nouvelle restauration, sortie fin 2018 aux Etats-Unis chez Lions Gate, a été scannée en 4K et semble s'appuyer sur la source du disque Anchor Bay sorti en 2013 aux USA, aux caractéristiques très proches. Le résultat est plutôt convaincant côté définition, avec un bon piqué et un niveau de détail appréciable, même si certains pourront regretter que la précision ne soit pas plus accentuée. La copie bénéficie en tout cas d'un aspect argentique bien palpable, avec un grain fin très agréable et maîtrisé, sans soucis d'encodage. Les images ont été profondément nettoyées, désormais immaculées. Les contrastes sont très bien gérés, suffisamment denses durant les (nombreuses) scènes de pénombre, tout en conservant du détail. Les plus observateurs sentiront parfois quelques infimes pulsations du niveau de noir, une instabilité de l'émulsion photochimique très rare ici, et presque invisible.

Le débat se tiendra plutôt autour de la colorimétrie puisque, si le rendu est là aussi plutôt convaincant, avec des couleurs visiblement nuancées, plutôt naturelles, et malgré une petite dérive magenta inévitable (master américain oblige), on sera surtout décontenancé par la saturation timide des scènes de jour, un peu moins lorsqu'il s'agit des plans nocturnes, mieux saturés. La verdure dans les rues de Haddonfield parait terne, manquant un peu de vie, tandis que la nuit bleutée semble mieux ajustée. Un manque d'éclat évident quand on regarde le comparatif ci-dessous, que nous justifierons par les modifications apportées par le directeur de la photographie au moment de la restauration, mais avec quand même toujours un petit doute...

Blu-ray Pathé (2011) vs. Blu-ray ESC (2020)1 3 4 5 6 7 8 9 10

Nous en avons profité pour faire un deuxième comparatif avec le premier DVD sorti en France en 1999, et voir le chemin parcouru au niveau technique. L'époque était au "boost" à tout va, avec plus de luminosité et des couleurs pétantes, loin du respect de la photographie d'origine que les restaurations actuelles tentent d'approcher au maximum.

DVD DVDY (1999) vs. Blu-ray ESC (2020)1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Le film est également présenté dans une version longue recréant quasiment à l'identique le montage de la première diffusion du film à la télévision américaine, sur NBC le 30 octobre 1981, qui censurait quelques plans jugés trop violents (non coupés ici), mais qui ajoutait parallèlement quatre scènes filmées pendant le tournage de Halloween II. D'une durée totale d'une dizaine de minutes, les nouvelles images sont issues d'une source basse définition intégrées au montage original en HD (cf. les 5 dernières captures de la galerie d'images, ci-contre). Une version longue à considérer davantage comme un cadeau aux fans absolus de Halloween, à qui cette édition est aussi destinée, puisqu'elle n'apporte rien de plus au film, sinon un lien un peu plus appuyé avec le second opus (la scène de la chambre d'hôpital du jeune Michael Myers).

Son

La version originale est présentée dans un remix 7.1. dont on a craint quelques instants qu'il dénature à foison les ambiances d'origine. On a ainsi remarqué, dans la scène où le Dr Loomis se dirige vers l'hôpital et discute avec l'infirmière (à partir de la 7e minute), un bruit de tonnerre bien trop moderne pour être honnête, rajouté à cette occasion pour renforcer l'effet de l'orage. Fort heureusement, c'est le seul passage franchement "dénaturé" de ce nouveau mixage 7.1 qui reste finalement assez fidèle à l'esprit du mixage original. Seuls la musique et quelques effets d'ambiance sont spatialisés, les voix restant assez frontales, pour un rendu convaincant. La piste mono s'avère logiquement plus plate et resserrée, mais souffre surtout d'une espèce de saturation bizarre sur les voix, comme un relent électronique, défaut léger mais sans doute un peu palpable. L'ensemble est très propre et bien équilibré. La version française est proposée dans un remix 5.1 qui n'apporte pas grand-chose de plus à son équivalent stéréo puisque la spatialisation ne concerne que certains sons d'ambiance, voix et musique restant frontales. Les deux mixages sont clairs, légèrement sifflants, toujours très propres (avec un souffle plus flagrant en stéréo). On note en revanche une différence de tonalité entre les pistes VF stéréo et 5.1. Si ESC a eu la bonne idée de proposer l'option VF stéréo, absente de l'édition Pathé de 2012, l'éditeur s'est cependant contenté de "coller" la VF d'un ancien DVD ou d'un master TV au cadencement légèrement accéléré (puisque normée à 25 images par seconde au lieu de 24), sans y ajouter de correction de tonalité. Résultat: une musique et des voix légèrement plus aigues...

Suppléments

Cette édition 40e anniversaire de Halloween, digne de l'évènement (à ceci près que le Blu-ray UHD n'est pas inclus, vendu séparément), est présentée dans un très beau mediabook comprenant les deux versions du film en Blu-ray, le DVD de la version cinéma, ainsi que Slasher Forever, un livre de 64 pages signé Marc Toullec. Le journaliste, ancien rédacteur en chef de Mad Movies, raconte les nombreuses étapes de la fabrication du film, comme les sessions d'écriture en écoutant la BO de Suspiria ("idéal pour se conditionner !"), les premières idées de scénario autour d'un tueur de baby-sitters, enrichi par les souvenirs de John Carpenter ("un petit côté autobiographique"), la construction de la figure du Boogeyman ("l'enfer qui vient de nulle part") et le choix crucial du masque, ou la bonne entente entre le réalisateur et son directeur de la photographie. Toullec évoque la mise en scène de John Carpenter, qui utilise la caméra "comme un élément narratif" en s'aidant des capacités de la Panaglide, une version Panavision du steadycam, ou les difficultés rencontrées pour recréer l'automne en plein mois de juin, "un authentique défi" malgré les modestes moyens du tournage. On revient notamment sur le choix de Jamie Lee Curtis, "la belle innocence" qui "doit tout" à Halloween, les stars pressenties qui refusèrent leur rôle, comme Christopher Lee, ou n'ont pu se dégager d'autres obligations, comme Dennis Quaid, ou la musique du film, "un personnage à part entière" imaginé avant même l'écriture du script. Toullec raconte enfin la sortie en salle, "un cas d'école" qui va rapporter très gros ("le film indépendant le plus rentable de tous les temps", à l'époque), les nombreuses suites (un 12e opus était prévu en octobre 2020 !) et la "véritable déferlante" de copies plus ou moins conformes à Halloween qui inonderont les écrans dans les années 80.

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Blu-ray version cinéma

Commentaire audio de John Carpenter et Jamie Lee Curtis (VOSTF)
Enregistré pour l'édition Anchor Bay de 2013, le réalisateur et son actrice de Halloween se retrouvent pour évoquer leurs souvenirs de tournage. L'ambiance est assez sympathique, on sent le plaisir qu'ils ont de se revoir, même si Jamie Lee Curtis s'avère finalement un peu écrasante. Elle est en effet très présente, connaît le film par coeur et se rappelle de nombreuses anecdotes - contrairement à Carpenter qui a beaucoup oublié. Elle s'essaye de manière surprenante, en vraie fan ("la plus grande expérience de ma carrière d'actrice"), à une analyse des plans et des intentions du réalisateur, sans toujours lui laisser la parole - elle a pas mal "gagné en confiance", remarquera ironiquement le cinéaste... Ils évoquent ensemble Halloween au fil du visionnage : la chorégraphie du plan d'ouverture, "l'effort collectif" de l'équipe qui a rafistolé la maison de Michael Myers, l'apport de Debra Hill pour le réalisme du "côté fille", les feuilles mortes peintes et déposées sur les pelouses, Donald Pleasence qui a accepté le rôle sur les conseils de sa fille, ou la mise en scène faite de plans longs, laissés dans la durée pour "faire attendre" le spectateur, ce qu'on ne fait plus du tout aujourd'hui...


Halloween par Pascal Laugier (20 min - 1080i)
Réalisateur de Saint-Ange et Martyr, Pascal Laugier fait partie de cette génération de cinéastes marqués le film de John Carpenter, un film "qui compte", découvert en VHS dans les années 80, en vidéoclub. Laugier fait une excellente analyse de Halloween, un film "à cheval entre plusieurs époques", empreint de la cinéphilie classique de Carpenter et teinté de cinéma gothique, où Donald Pleasence campe un "Van Helsing à la poursuite du mal absolu". Le projet s'inspire du slasher, "sous-genre très programmatique" du film d'horreur dont Laugier énumère les oeuvres phares (comme l'excellent Black Christmas, bientôt chez The Ecstacy of Films). Laugier insiste sur l'aspect artisanal de cette petite production où tout le monde mettait la main à la pâte. Le faible budget entraînait des contraintes que le talent de John Carpenter transformera en qualité et en style : Michael Myers ne court jamais, ce qui économise le nombre de plans à tourner, par exemple. Carpenter est un cinéaste qui "travaille à l'instinct" et s'approprie ici une matière première très limitée, basant sa mise en scène sur des jeux de points de vue. Il évoque également Jamie Lee Curtis et son personnage d'héroïne mélancolique, "de la race des inquiets", ou Michael Myers, "le symbole définitif du croquemitaine". Un excellent complément, illustré avec soin.


La musique de Halloween (15 min - 1080i)
Julien Sévéon, spécialiste du cinéma de genre japonais et auteur d'un livre remarqué sur George A. Romero, bientôt réédité dans une version enrichie, raconte comment John Carpenter a abordé la musique de Halloween, se rendant compte après coup de son importance dans le succès du film puisqu'elle permet d'y créer la tension. Fils d'un professeur de musique, Carpenter "comprend la musique" et s'est tourné vers les synthétiseurs par souci d'économie, recette qui apporte ici une couleur inédite au genre et qu'il adoptera presque systématiquement par la suite. Julien Sévéon resitue la musique minimaliste de Halloween dans "le courant électronique" apparu dans les années 50, et raconte comment Carpenter l'a composée en deux semaines, travaillant directement en studio et structurant ses morceaux autour de multiples couches sonores. Julien Sévéon fait un bref panorama des différentes éditions musicales du score, longtemps réorchestré avant que ne sorte l'édition de référence pour les 40 ans du film, produite à partir des pistes originales. Il termine sur la fin de carrière d'un cinéaste désormais musicien se produisant en concert, qui a réarrangé pour l'occasion sa musique de Halloween, repensée pour le XXIe siècle de manière plus moderne, avec l'ajout de guitare électrique. Un module intéressant pour une thématique indispensable pour tout fan du cinéma de John Carpenter.


Derrière le masque (19 min - 1080i)
Autre cinéaste de genre, Mathieu Turi (Hostile en 2017) revient sur Halloween, un film "simple et parfait" dont il fut marqué par la séquence d'ouverture :  le plan subjectif "hyper malsain" qui place le spectateur dans la peau d'un voyeur... et d'un tueur. De John Carpenter, un Maître qui comme Hitchcock ne sera reconnu par la critique que bien longtemps après ses films, Mathieu Turi admire le travail sur le suspense, quand le spectateur est impliqué parce qu'il en sait plus que les personnages. Il parle de l'efficacité de la fin ouverte et du personnage de Laurie Strode, jeune fille banale qui existe d'abord par son antagoniste, propulsée comme héroïne par l'obsession du tueur...


Retour sur les lieux de Halloween (18 min - 1080i - VOSTF)
Produit dans les années 2000 pour The Horror Channel, un module qui suit les acteurs P.J. Soles et Sean Clark (que l'on retrouve dans le supplément La nuit de son retour) sur les lieux du tournage de Halloween à South Pasadena. L'occasion de voir ce qu'est devenue la maison de Michael Myers, déplacée pour ne pas être détruite, ou de se retrouver quelques décennies plus tard dans les rues de Haddonfield qui n'ont pas vraiment changé...


Halloween, 25 ans de terreur (84 min - SD 4/3 upscalé en 1080i - VOSTF)
Produit en 2005, ce documentaire raconté par P.J. Soles, une des amie de Laurie Strode, victime du tueur, retrace l'histoire de la saga Halloween, une vague ininterrompue de suites inégales qui font désormais partie de la culture populaire. Rempli d'anecdotes quelquefois surprenantes (la fausse rumeur du scénario refusé de Quentin Tarantino pour le 6e épisode !), portant un regard assez objectif sur des films et des réalisateurs pas toujours compétents, ou l'utilité de fans très actifs mais pas toujours bienveillants, ce parcours d'une franchise passant du film indépendant au "produit" controversé de studio reste intéressant et assez complet.


Blu-ray version longue

Le génie du mal selon Carpenter (36 min - 1080i)
Le passionnant critique et historien Jean-Baptise Thoret, à l'érudition captivante, revient sur Halloween et son illustration d'un thème récurrent du cinéma de John Carpenter : la question du Mal et comment l'humanité se comporte face à lui. Il explique pourquoi le travail du cinéaste se démarque des autres films du genre par un traitement qui ne cherche jamais à humaniser ou comprendre le tueur, l'utilisation d'une "forme de Mal de plus en plus pure et abstraite" et bien évidemment sa mise en scène, articulée autour de deux regards et de plans "très Jacques Tourneur", hantés par ce qui n'y est pas ("le montage de la peur"). Il revient sur la "violence terrible" de l'enfant comme lieu du mal et l'intemporalité du cinéma de Carpenter, dont le classicisme le prémunit du vieillissement.


Origine et héritage de Halloween (27 min - 1080i)
Julien Sévéon resitue Halloween dans l'histoire du film d'horreur, dont le succès marqua "le point d'orgue" et la reconnaissance d'un sous-genre, le slasher. Mais sa rentabilité facile engendrera une vague d'oeuvres médiocres qui se borneront à singer l'original et rester dans une zone de confort, sans retrouver l'aspect subversif des grands prédécesseurs. Sévéon analyse un peu le film, évoque les inspirations de Carpenter, la "dette" à Psychose ou l'inspiration du giallo italien, faisant un rapide historique du genre. Il revient également sur la franchise Halloween, une saga "chaotique" et sans fin, et sur un cinéma où le plaisir du spectateur cohabite avec un sens certain du commerce. Pour preuve, le retour en grâce critique du slasher dans les années 2000 grâce à Wes Craven et son Scream, qui entraînera lui aussi l'apparition de toute une série de pâles copies sur les écrans.


Séquences commentées (11 min - 1080p)
Marc Toullec reprend des infos de son livre Slasher Forever (cf. ci-dessus) pour expliquer quelques scènes de Halloween, dont la séquence d'ouverture, inspirée de celle de La Soif du mal, avec sa "caméra qui vole", "à la première personne". Il revient sur la reconstitution de l'automne avec des feuilles mortes achetées spécialement, la simplicité de la mise en scène, l'écriture dépouillée, les plans longs et les scènes de terreur, "de train fantôme".


La nuit de son retour (60 min - 1080p - VOSTF)
Documentaire réalisé par Kelly Curtis (soeur de Jamie Lee) et son mari John Marsh, qui suivent deux journées marathon de Jamie Lee Curtis dans une convention de fans à Indianapolis en 2012, où l'actrice est venue récolter des fonds pour un hôpital pour enfants de Los Angeles. Toujours bienveillante à l'égard de fans "très dévoués", elle se donne à fond dans des séances interminables de dédicaces et de photos à la chaîne, et étonne par son professionnalisme et sa patience. Comme toute convention, l'ambiance est à la fois surréaliste et religieuse, avec des fans qui patientent de longues heures pour rencontrer quelques secondes leur célébrité préférée. Un supplément repris de l'édition Anchor Bay de 2013, typique des collectors américains qui rendent ainsi hommage à leur clientèle (on trouve les mêmes dans le coffret Evil Dead). On parle malheureusement très peu du film, quelques secondes de confidences sur le tournage de Halloween (la chanson qu'elle fredonne), au bout de 37 minutes...


Clip hommage à NBC (12 min - 1080p - non sous-titré)
Extraits VHS de la première diffusion de Halloween à la télévision, sur NBC en 1981, recadré en pan & scan (format carré) et coupé par des plages de publicité en pleins moments de tension. Même si le montage proposé n'est pas toujours très clair, car on ne sait pas vraiment si le flash info a vraiment coupé la diffusion du film (dans ce cas, on plaint encore plus les téléspectateurs de l'époque), c'est un document très intéressant.


Bandes-annonces (2 min 43 + 2 min 33 - 1080i - non sous-titré)

3 spots TV et 3 spots radio (1 min 16 +1 min 24 - 1080i - non sous-titré)

Sans oublier une petite vidéo des noms des près de 800 contributeurs ayant participé au financement de cette édition, via Kisskiss Bankbank...

En savoir plus

version cinéma

Taille du Disque : 44 904 842 732 bytes
Taille du Film : 26 633 379 840 bytes
Durée : 1:31:15.928
Total Bitrate: 38,91 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 23,97 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 23973 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 4966 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1818 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3170 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1997 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: English / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 256 kbps / DN -7dB
Subtitle: French / 11,743 kbps
Subtitle: French / 0,065 kbps
Subtitle: French / 52,895 kbps

version longue

Taille du Disque : 47 419 399 426 bytes
Taille du Film : 24 391 440 384 bytes
Durée : 1:41:08.270
Total Bitrate: 32,16 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 24,88 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 24887 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3386 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1990 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 13,562 kbps
Subtitle: French / 2,996 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 31 octobre 2020