Ayant découvert dans un autre topic que
La machine à explorer le temps était sorti en France il y a 20 ans pile, hier, j'ai donc commencé par ce film.
Plutôt agréablement surpris. Je m'attendais à un gros furoncle, c'est simplement un petit bouton d’acné.
Je me suis alors souvenu de l'accueil ridicule fait à des films comme
The postman,
Les prisonniers du temps ou
John Carter. J'imagine que chaque année, une poignée de blockbusters a droit au même traitement de faveur, en toute gratuité.
Bref, pas si pire.
Dommage qu'il ne fasse qu'1h30, qu'il néglige donc certaines pistes/possibilités scénaristiques qui auraient été formidables et qu'il manque un peu de personnalité.
Jeremy Irons est marrant, Guy Pearce est horripilant au début (cette diction pour prendre l'accent... prestation irritante qui m'a rappelé celles d'un célèbre acteur au cheveu sur la langue) puis on s'y fait. Il y a quand même des idées bien cramées du bulbe, qui font donc plaisir à voir.
Ensuite, j'ai retrouvé un DVD que je devais avoir depuis 15 ans sans jamais l'avoir visionné (EDIT : acheté en 2006... la vache) car je voulais voir si
Jouer c'est tuer (
Cloack & Dagger) valait bien les 38 euros demandés par Vinegar Syndrome pour leur coffret UHD
... la réponse est non.
Mais c'était intéressant à suivre et plutôt divertissant.
Le film manque cruellement de rythme, on ne comprend pas tout et certaines péripéties sont invraisemblables.
Plus dommage encore, le monteur et le réalisateur foirent complétement le dernier quart d'heure, en passant à côté du potentiel du script qui appelait un final "en temps réel" et pas 2 minutes étirées sur 15.
Dans les points positifs, je retiendrais la prestation convaincante de Henry Thomas, son ami imaginaire qui a quelque chose de flippant (accentué par son identité) et l'intention de rester à hauteur d'enfant même dans l'action (un côté
Maman j'ai raté l'avion avant l'heure) qui a pour inconvénient de faire des méchants de sacrés incapables de cartoons (c'est toujours le risque).
On ne m'ôtera pas de l'idée que l'on passe à côté d'un film épique, entre les mains d'un Dante ou d'un Raimi.
A noter aussi que l'on entrevoit les prémices de la série des
Toy story dans le scénario très compétant de Tom Holland.
J'ai finalement enchainé avec
Wedlock :
Et je n'ai rien à dire de plus que : "et donc, ça, c'est un téléfilm
"
La classe.
Ce soir, "Hollywood night", donc je vais sûrement visionner les DTV recalés d'hier...
Les épisodes précédents :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- - Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")
- Épisode 5 ("un Samedi soir sur la terre")
- Épisode 6 ("once again, Curtis saved the day")
- Épisode 7 ("pot pourri")
- Épisode 8
- Épisode 9 ("ça cartoon")
- Épisode 10
- Épisode 11 ("the 공포")
. Quant à L'Homme Qui N'A Pas D'Étoile, je lui colle un bon 7.5/10.
