C'est le genre de documentaires qui peut me plaire : du coup, je l'ai commandé sur Amazon uk pour 12 euros (fdp compris)Jeremy Fox a écrit : ↑5 mars 21, 08:26 A day in the Life de John Krish ; c'est le british du jour par Justin Kwedi
Le Cinéma britannique
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Re: Le Cinéma britannique
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Re: Le Cinéma britannique
Le bluray est top il y a même d'autres de ses courts métrages en plus dans les bonus.Boubakar a écrit :C'est le genre de documentaires qui peut me plaire : du coup, je l'ai commandé sur Amazon uk pour 12 euros (fdp compris)Jeremy Fox a écrit : ↑5 mars 21, 08:26 A day in the Life de John Krish ; c'est le british du jour par Justin Kwedi
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Re: Le Cinéma britannique
Merci pour la découverte, j'ai beaucoup aimé moi aussi. Même si le blu-ray Studio Canal édité en Angleterre est irréprochable techniquement parlant, je pense que sans les sous-titres anglais, ça doit être incompréhensible tant les accents sont prononcés !Profondo Rosso a écrit : ↑26 avr. 17, 01:54 The Angry Silence de Guy Green (1960)
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Si tu as des films du même tonneau (qui montrent la réalité sociale du pays à cette époque), je suis preneur !
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Re: Le Cinéma britannique
Si tu les connais pas encore dans cette veine les films du Free Cinema comme La Solitude du coureur de fond de Tony Richardson, Samedi soir, dimanche matin de Karel Reisz, Un amour pas comme les autres de John Schlesinger, ce sont des films qui devraient te plaire aussi je pense.
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Re: Le Cinéma britannique
Vendredi british : La Madone aux deux visages de Arthur Crabtree par Justin Kwedi.
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Re: Le Cinéma britannique
Combat éternel de Maurice Elvey, c'est le british du vendredi par Justin Kwedi.
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Re: Le Cinéma britannique
Nos archives anglaises s'enrichissent aujourd’hui avec Four in the Morning réalisé par Anthony Simmons. La chronique est signée Justin Kwedi.
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Re: Le Cinéma britannique
Notre anglais du vendredi, toujours chroniqué par Justin Kwedi, The Brothers de David MacDonald
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Re: Le Cinéma britannique
Night Hair Child de James Kelley (1972)
Elise (Britt Ekland) est une belle jeune femme mariée depuis quelques mois à Paul (Hardy Krüger), un écrivain célèbre. Alors que Paul est en voyage, Elise, qui est restée seule dans leur luxueuse propriété en Espagne, est surprise de voir arriver Markus (Mark Lester), le fils de Paul, âgé de 12 ans
Night Hair Child (également exploité sous le titre What peeper saw) est une petite curiosité en termes de thriller psychologique. On y ressent un mélange déroutant entre certains archétypes du mélodrame gothique et la provocation plus hédoniste des 70's. Le postulat évoque un Rebecca contemporain avec Elise (Britt Eckland), jeune femme fraîchement mariée avec un homme plus âgé (Hardy Kruger) dont elle va faire la connaissance du fils Markus (Mark Lester) âgé de douze. Les relations avec le beau-fils s'avèrent compliquées et dégradent par extension celle du couple pour une raison insidieuse. Il s'agit du mystère qui plane autour de la mort de l'ancienne épouse et mère dont l'évocation braque le père et le fils. On pense dans un premier à une pudeur et douleur contenue au vu des circonstances (Markus ayant découvert sa mère morte dans son bain) mais Elise soupçonne bientôt le père et surtout le fils d'être impliqué dans cette mort (la scène d'ouverture nous révélant que tout cela n'avait rien d'un accident).
Si l'on a évoqué Rebecca pour l'argument initial, le déroulement du récit lorgne lui plus vers Les Innocents de Jack Clayton (et donc Le Tour d'écrou d'Henry James) avec l'ambiguïté et le trouble ressenti dans la relation liant Elise à Markus. Les traits poupins de Mark Lester contraste (et le film joue à fond de ce capital entretenu par les rôle charmant qu'il tint dans Oliver de Carol Reed (1971) ou Melody de Wari Hussein (1971)) avec la froideur de sa présence, la maturité cruelle de ses paroles et la désinvolture de ses gestes (il va tout naturellement palper les seins de Britt Eckland lors de leur première rencontre). Dès lors on n’assiste jamais vraiment à une relation enfant/adulte, mais plutôt à un duel psychologique où chacun cherche à dominer l'autre en s'attribuant les faveurs de Hardy Krüger. Cela commence par des petits mensonges, des dissimulations, puis une manipulation plus perverse où l'on ne sait si l'on observe la vraie duplicité d'un enfant maléfique ou alors si l'on adopte le point de vue halluciné de cette jeune épouse ne trouvant pas sa place dans le foyer.
James Kelley peine à poser un rythme prenant et n'exploite pas assez son superbe décor de villa espagnole - notamment un grenier chargé de secrets où le giallo n'est jamais loin. Cependant il parvient avec talent à poser une atmosphère érotique étrange dans ce qu'elle a de plus dérangeant puisqu'elle concerne Elise et le jeune Markus. Ce dernier lorgne sa belle-mère à la dérobée, quand il n'exige pas carrément qu'elle se dénude devant en échange d'information sur la mort de sa mère. Ce sont ces écarts et ruptures de ton inattendus qui rendent le film prenant malgré de grosses longueurs, des moments flottants et certaines situations répétitives. Les vingt dernières minutes nous font ainsi totalement perdre pied par leur climat oppressant, psychédélique et cauchemardesque avant un final sacrément transgressif. C'est clairement un des meilleurs rôles de Britt Eckland qui si comme souvent laisse admirer plus qu'il ne faut sa plastique, offre aussi un personnage complexe et insaisissable. Imparfait mais vraie curiosité rare. 4/6
Elise (Britt Ekland) est une belle jeune femme mariée depuis quelques mois à Paul (Hardy Krüger), un écrivain célèbre. Alors que Paul est en voyage, Elise, qui est restée seule dans leur luxueuse propriété en Espagne, est surprise de voir arriver Markus (Mark Lester), le fils de Paul, âgé de 12 ans
Night Hair Child (également exploité sous le titre What peeper saw) est une petite curiosité en termes de thriller psychologique. On y ressent un mélange déroutant entre certains archétypes du mélodrame gothique et la provocation plus hédoniste des 70's. Le postulat évoque un Rebecca contemporain avec Elise (Britt Eckland), jeune femme fraîchement mariée avec un homme plus âgé (Hardy Kruger) dont elle va faire la connaissance du fils Markus (Mark Lester) âgé de douze. Les relations avec le beau-fils s'avèrent compliquées et dégradent par extension celle du couple pour une raison insidieuse. Il s'agit du mystère qui plane autour de la mort de l'ancienne épouse et mère dont l'évocation braque le père et le fils. On pense dans un premier à une pudeur et douleur contenue au vu des circonstances (Markus ayant découvert sa mère morte dans son bain) mais Elise soupçonne bientôt le père et surtout le fils d'être impliqué dans cette mort (la scène d'ouverture nous révélant que tout cela n'avait rien d'un accident).
Si l'on a évoqué Rebecca pour l'argument initial, le déroulement du récit lorgne lui plus vers Les Innocents de Jack Clayton (et donc Le Tour d'écrou d'Henry James) avec l'ambiguïté et le trouble ressenti dans la relation liant Elise à Markus. Les traits poupins de Mark Lester contraste (et le film joue à fond de ce capital entretenu par les rôle charmant qu'il tint dans Oliver de Carol Reed (1971) ou Melody de Wari Hussein (1971)) avec la froideur de sa présence, la maturité cruelle de ses paroles et la désinvolture de ses gestes (il va tout naturellement palper les seins de Britt Eckland lors de leur première rencontre). Dès lors on n’assiste jamais vraiment à une relation enfant/adulte, mais plutôt à un duel psychologique où chacun cherche à dominer l'autre en s'attribuant les faveurs de Hardy Krüger. Cela commence par des petits mensonges, des dissimulations, puis une manipulation plus perverse où l'on ne sait si l'on observe la vraie duplicité d'un enfant maléfique ou alors si l'on adopte le point de vue halluciné de cette jeune épouse ne trouvant pas sa place dans le foyer.
James Kelley peine à poser un rythme prenant et n'exploite pas assez son superbe décor de villa espagnole - notamment un grenier chargé de secrets où le giallo n'est jamais loin. Cependant il parvient avec talent à poser une atmosphère érotique étrange dans ce qu'elle a de plus dérangeant puisqu'elle concerne Elise et le jeune Markus. Ce dernier lorgne sa belle-mère à la dérobée, quand il n'exige pas carrément qu'elle se dénude devant en échange d'information sur la mort de sa mère. Ce sont ces écarts et ruptures de ton inattendus qui rendent le film prenant malgré de grosses longueurs, des moments flottants et certaines situations répétitives. Les vingt dernières minutes nous font ainsi totalement perdre pied par leur climat oppressant, psychédélique et cauchemardesque avant un final sacrément transgressif. C'est clairement un des meilleurs rôles de Britt Eckland qui si comme souvent laisse admirer plus qu'il ne faut sa plastique, offre aussi un personnage complexe et insaisissable. Imparfait mais vraie curiosité rare. 4/6
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Re: Le Cinéma britannique
Ca a l'air très bien ça encore, je rajoute le BR à ma wishlist amazon uk.
Sinon j'en profite pour dire que j'ai vu P'tang, Yang, Kipperbang, de Michael Apted.
Un joli film, avec un jeune acteur très touchant, mais je m'étais peut être un peu trop hypé. Si j'ai au départ bien aimé la voix off avec les commentaires de "cricket" je trouve qu'elle a une place parfois un peu trop importante, ça revient un petit peu trop.
Egalement, le changement de comportement de Ann, vers la fin du film tombe un peu du ciel.
Après j'avais peut être un peu trop en tête le merveilleux Melody, donc légère déception même si ça reste un beau film sur les premiers amours et tout ce qu'il y a autour quand on est ado.
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Re: Le Cinéma britannique
The raging moon est un très beau film dont la bande originale relève harmonieusement la grande délicatesse et sensibilité.
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Re: Le Cinéma britannique
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Re: Le Cinéma britannique
De rien, toutes ces années à arroser ce topic finissent par payer Hâte d'avoir ton retour sur Melody, tu vas venir agrandir la secte !