Dernières actualités

Embrasse-moi, idiot !

A la fin de l’année 1964, la sortie d’Embrasse-moi, idiot fut précédée d’un déferlement exceptionnel d’animosité, tant de la part de la critique que de la censure : la Legion of Decency, relative au Vatican, parla d’une « pièce tout à fait sordide, aussi esthétiquement que moralement répugnante » et attribua au film sa première condamnation depuis 1956 (et Baby Doll d’Elia Kazan). Une fois sorti,…

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Rio Grande

Swashbuckler Films ressort ce mercredi Rio Grande que l’on a un peu trop tendance à minimiser face à ses deux aînés, Fort Apache et She Wore a Yellow Ribbon, formant avec lui ce que l'on a appelé la trilogie cavalerie de John Ford ; car même s'il leur est légèrement inférieur, il n’en demeure pas moins une autre remarquable réussite. La chaleur, la générosité, l’émotion et la bonne humeur qui règnent…

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Sérénade à trois

Selon Jean-Loup Bourget, la fameuse "Lubitsch-touch" caractérise un art où « désir de la richesse et désir sexuel sont dans tous les esprits mais ne sont montrés à l’écran que de manière allusive ou métaphorique. » Eclairé par cette définition, Sérénade à trois pourrait vite apparaître comme un archétype absolu de la comédie lubitschienne, tant le film repose sur ces deux composantes, omniprésentes…

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Johnny Guitar

Swashbuckler Films ressort ce mercredi le classique de Nicholas Ray, Johnny Guitar, film hors norme, pur mélodrame qui revêt les oripeaux du western et qui en cela peut rappeler deux autres chefs-d’œuvre du septième art : Duel au soleil de King Vidor et L’Ange des maudits de Fritz Lang. On peut relier à l’envie ces trois joyaux qui se répondent par leur atmosphère, leur noirceur et cette histoire…

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Uniformes et jupons courts

Swashbuckler Films ressort ce mercredi Uniformes et jupons courts de Billy Wilder. Le film constitue la matrice de l’œuvre comique de Billy Wilder, à la croisée de l’influence de son modèle Lubitsch et des prémisses de ses classiques à venir. La provocation, l’audace et la tendresse des futurs 7 ans de réflexion (1955), Certains l'aiment chaud (1959), La Garçonnière (1960) ou encore Embrasse-moi,…

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Adua et ses compagnes

Après les rééditions l'année dernière de Du soleil dans les yeux et de Je la connaissais bien, Les Films du Camelia poursuivent leur exploration du cinéma d’Antonio Pietrangeli avec la ressortie en salle ce mercredi d'Adua et ses compagnes. Après l'exil urbain douloureux de la jeune innocente de Du soleil dans les yeux puis l'errance de la fille perdue de Je la connaissais bien, Pietrangeli scrute…

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