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Portraits

Portrait de Jean Bouise

« Nous avons cherché. Nous avons progressé. A petits pas. Et nous progresserons encore. Et nous chercherons encore. A petits pas. » - Jean Bouise (1)

« Tu seras toujours un second, un brillant second certes, mais un second. Repère bien tes limites. Et n’en sors pas. C’est comme ça qu’on dure. » - réplique de Julien Guiomar dans Mort d’un pourri.

Ses paupières tombantes sont surmontées de lunettes à large monture. L’irrégularité de ses dents se laisse deviner sous l’épaisse moustache noire qui s’étend au-delà de la commissure des lèvres. Il ne quitte jamais son costume terne, le plus souvent gris ou noir, qui lui donne l’air affable d’un notable de province. Posé et terre-à-terre, à la démarche sûre et contrôlée, Jean Bouise impose cette image auprès du grand public dans Le Retour du Grand Blond (1974), Le Vieux fusil (1975) et Le Juge Fayard dit Le Shérif (1977). Couronné d’un César pour sa performance dans Coup de tête (1979), l’acteur excelle lorsqu’il joue avec retenue et ambiguïté, sans laisser transparaître ses pensées, en déployant une gestuelle et une voix très maîtrisées qui forgent sa présence à l’écran. Du début des années soixante à la fin des années quatre-vingt, il incarne une grande variété de personnages qui ne le figent jamais dans un caractère unique. Son visage évolue d’un film à l’autre, barbu, moustachu, glabre, sans ou avec lunettes, et se modèle selon les professions qu’il interprète : ministre ou député, directeur d’usine ou garagiste, gangster ou homme d’église, magistrat ou commissaire, etc. Ce second rôle brillant est un professionnel, un homme de métiers, qui dévoile rarement son intimité et sa vie privée. Enfin, les rôles de Jean Bouise sont souvent connectés, de près ou de loin, à des événements sociopolitiques de premier plan, qui structurent profondément la filmographie de l’acteur. La révolution cubaine, la dictature franquiste, les scandales de la Vème République, le régime de Vichy, la société post-Mai-68 et l’héritage colonialiste contraignent directement ou indirectement l’action de ses personnages.


Sur les planches avec Pierre Santini (source : pierresantini.fr)

Du théâtre aux plateaux de cinéma

Né au Havre en 1929 dans un milieu modeste, Jean Bouise s’intéresse très jeune au métier d’acteur. Il entreprend des études de chimie à Rouen qui ne le détournent pas de sa passion. Au cours de l’été 1950, il participe à un stage d’art dramatique organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il y rencontre une bande de jeunes acteurs lyonnais, Roger Planchon, Alain Mottet et Isabelle Sadoyan. Cette rencontre est décisive. Il épouse Isabelle Sadoyan et s’engage auprès de Roger Planchon dans l’aventure du Théâtre de la Comédie, qui devient en 1957 Le Théâtre de la Cité puis, en 1972, le TNP de Villeurbanne. Dans les années cinquante, excepté les longs mois de service militaire, il mène à Lyon une vie de passion et de débrouille, enchaîne les petits boulots, participe à l’administration et à la technique du théâtre, aide Isabelle Sadoyan à confectionner les costumes de la troupe et s’occupe de la gestion des lumières sur scène. Il reste fidèle à Roger Planchon jusqu’en 1979 et joue aussi bien dans des spectacles comiques, Bottines et collets montés par exemple, que dans des pièces de Shakespeare ou de Beckett. Son ouverture d’esprit, son humilité, son amour pour les textes et son engagement en faveur de la décentralisation culturelle ont une influence fondamentale sur la gestion de sa carrière au cinéma.


Les Granges brûlées

Décentralisons !

La décentralisation était le leitmotiv de l’entreprise théâtrale de Roger Planchon. En 1964, Jean Bouise revendiquait la nécessité de faire rayonner le théâtre dans les villes de province : « Nous avons le devoir de faire un énorme travail de décentralisation. Il est évident qu’on peut toujours éprouver un plaisir personnel lorsque, à Paris, il y a comme ça un succès. C’est vrai que ça flatte un peu. Mais, ce qui me touche beaucoup plus profondément, c’est de faire en sorte que ce succès existe ailleurs. » (2) Marseille, Rouen, Lyon, Montauban, la Bretagne, les Cévennes, le sud de la France : la géographie des rôles interprétés par le comédien témoigne d’un fort ancrage en province. Il sillonne la France dans toutes ses largeurs historiques et géographiques. Par exemple, dans Les Granges brûlées (1973) qui prend pour cadre un petit village enneigé du Jura, l’acteur défend ce territoire sauvage, déserté par les jeunes qui s’en vont vers les villes.  « Notre beau pays du Haut Doubs est calme, traditionnellement tranquille, et ses paysans sont peut-être les derniers à pouvoir porter avec fierté ce qualificatif », dit-il à Alain Delon. Les principales villes de province se transforment profondément à partir des années soixante. La construction de grands ensembles à Marseille dans La Vieille dame indigne (1965), d’immeubles modernes à Rouen dans L’Américain (1969) ou le bétonnage de la Côte d’Azur dans Dupont Lajoie (1975) traduisent les mutations urbaines de la France, avec d’un côté l’accroissement et la modernisation du tissu urbain et de l’autre la désertification des campagnes.


El Otro Cristoba / Soy Cuba

Cuba, si !

De manière étrange, c’est loin de France que Jean Bouise s’initie aux plateaux de cinéma. (3) En 1962, il s’engage avec Armand Gatti dans l'aventure d'El Otro Cristobal (1963), une fable politique folle tournée à Cuba. Pendant le tournage, la crise des fusées menace l’équilibre planétaire. Ce film est étonnant, risqué, à la fantaisie parfois déroutante et aux plans d’une beauté inventive. A cette époque, plusieurs cinéastes français, Chris Marker et Agnès Varda notamment, se rendent sur l’île gouvernée par Fidel Castro pour y tourner des documentaires sur la société cubaine. Avec El Otro Cristobal, Armand Gatti dépeint la révolution avec un sens du merveilleux et du carnaval difficilement descriptible. Double picaresque de Fidel Castro, Jean Bouise campe avec fantaisie le leader révolutionnaire qui prend la tête de la révolte contre le dictateur de l’île. La réalité politique est ici dynamitée par un furieux désir de poésie visuelle. (4) Malgré sa sélection au Festival de Cannes, le film est mal reçu par la critique et n’est finalement jamais distribué.

Jean Bouise poursuit son périple cubain avec Soy Cuba (1964) de Mikhaïl Kalatozov. L’acteur troque sa moustache et ses frusques de révolutionnaire contre le collier de barbe finement taillé et le complet gris pâle du touriste occidental oisif venu corrompre le bon peuple cubain. S’il a peu de répliques, sa présence est sublimée par la virtuosité de la caméra et la magnificence du noir et blanc. Il rencontre dans un club de jazz une prostituée qui l’emmène en taxi jusqu’à sa misérable maisonnette située dans les bas-fonds boueux de La Havane. Le lendemain matin, sans scrupule, il achète le crucifix de la jeune femme, pour compléter sa collection dit-il, et repart dans les ruelles du village, poursuivi par des hordes d’enfants qui crient leur misère. Si cette œuvre de propagande dénonce les inégalités sociales qui minent le régime de Batista, les travellings font naître une fièvre, un sens de la fête et une poésie visuelle (il est en cela assez proche d’El Otro Cristobal) qui dérèglent le schéma idéologique du scénario.


La Vieille dame indigne

Révolutionnaire marxiste ou caricature du capitalisme, Jean Bouise passe du coq à l’âne dans ces deux films absolument hors normes. En 1965, son rôle de cordonnier dans La Vieille dame indigne de René Allio fait écho à ses aventures cubaines. Un portrait de Fidel Castro décore sa boutique, située en plein cœur de Marseille. Pour autant, fantaisiste, affabulateur et plein d’humour, le personnage se libère de l’image stéréotypée du militant communiste. « On ment toujours », dit-il dans un sourire à un de ses amis, après avoir conté son enfance à Shanghaï aux côtés de son père révolutionnaire.


Le Retour du Grand Blond / Coup de tête

Des rôles politiques

Pour aborder des questions politiques, les cinéastes français empruntent une multitude de voies : la farce, la satire, le thriller, le drame, le film d’espionnage, voire le film policier. Jean Bouise s’adapte parfaitement à ces différents genres et développe un jeu polyvalent, aussi à l’aise dans des rôles dramatiques émouvants que dans le comique outré, à l’image du Retour du Grand Blond : avec ses cheveux gominés et son air idiot, le comédien interprète à merveille son personnage de ministre, méchamment surnommé « le grand bouc » par Jean Rochefort. Il est également admirable dans Coup de tête dans la peau de l’inoubliable Sivardière, directeur d’usine et président du club de foot de Trincamp. Malgré son influence dans les décisions politiques et la législation de cette petite ville imaginaire, il se retrouve piégé par la soudaine popularité de Patrick Dewaere, érigé en dieu du foot par la population locale.


Les Feux de la chandeleur / Mourir d'aimer

Capable de jouer aussi bien des hommes de droite que des militants de gauche, Jean Bouise synthétise à lui seul l’évolution des combats politiques de son époque. Des idéaux des années soixante, il ne reste dix ans plus tard que des souvenirs désenchantés. Dans Les Feux de la chandeleur (1972), l’abbé d’une petite ville de province, alias Jean Bouise, marche au rythme de l’Internationale, avec Annie Girardot en tête du cortège de grévistes. On est en 1962. La croyance politique se substitue à la croyance religieuse. Une décennie plus tard, l’abbé ne croit plus aux miracles et le film s’achève tragiquement. On retrouve ce même sentiment d’impuissance dans le contexte post-Mai-68 de Mourir d’aimer (1971). Inspiré d’un fait divers qui a ému les foules sous Pompidou, ce long métrage dépeint une société aux réflexes encore largement conservateurs. L’euphorie, l’ouverture d’esprit et les idéaux de 68 ne résistent pas au poids du scandale déclenché par Annie Girardot lorsqu’elle tombe amoureuse d’un lycéen de 17 ans. Emprisonnée, elle finit par se suicider. Dans cette tragédie judiciaire sèchement mise en scène par André Cayatte, le juge des mineurs, alias Jean Bouise, n’est que le rouage inefficace d’un système qui broie tout espoir. En 1977, l’acteur est promu procureur général dans Le Juge Fayard dit le Shérif. Il ne parvient pas à réfréner la soif de vérité de Patrick Dewaere qui se casse les dents dans une affaire qui mêle politique et gangstérisme. Dans le cinéma des années soixante-dix, la quête de vérité se solde souvent par la mort de celui qui refuse les compromis. Prudent et bien installé dans le système, Jean Bouise représente l’ordre établi que les héros espèrent transgresser.


La Guerre est finie / Section Spéciale

A l’inverse, devant la caméra d’Alain Resnais et de Costa-Gavras, l’acteur interprète des hommes de conviction qui prennent des risques au péril de leur vie : résistant espagnol contre Franco (La Guerre est finie, 1966), membre de l’opposition au sein d’un régime fasciste inspiré de la Grèce des Colonels (Z, 1969), directeur d’usine prêt à résister contre le totalitarisme de Staline (L’Aveu, 1970), magistrat fidèle à son idéal de justice dans le gouvernement de Vichy (Section Spéciale, 1975). D’une dictature à l’autre, le comédien incarne des personnages incorruptibles au fort tempérament, qui refusent les décisions arbitraires et n’hésitent pas à élever la voix "contre" malgré les menaces de représailles. Systématiquement, cet engagement pour la démocratie est écrasé par le rouleau compresseur des pouvoirs totalitaires.


Avec la peau des autres / Un papillon sur l'épaule

L’impossible vérité

La classe politique dans son ensemble est vivement attaquée dans le cinéma des années soixante-dix. L’indépendance de la justice est remise en question (Le Juge Fayard), la crise économique met à mal l’optimisme des Trente Glorieuses (Mado, 1976), les politiciens corrompus trempent dans des affaires malhonnêtes (Mort d’un pourri, 1977), la perte de confiance favorise le fleurissement des fictions conspirationnistes (Le Point de mire, 1977). Après Mai-68, la gauche est déprimée : la dénonciation du stalinisme fragilise les convictions d’hier (L’Aveu) et les échecs successifs sonnent le glas des utopies (Les Feux de la chandeleur). Dans ce contexte, les incertitudes, le scepticisme et la méfiance se développent. Au cinéma, les héros peinent désormais à éclaircir les zones d’ombre et échouent dans leur quête de vérité. Le cas d’Un papillon sur l’épaule (1978) de Jacques Deray est particulièrement éloquent. Jean Bouise retrouve Lino Ventura douze après Avec la peau des autres (1966). Le contraste entre ces deux films d’espionnage est saisissant. En 1966, Lino Ventura, espion dur à cuire, déjoue les complots et comprend le double-jeu de Jean Bouise au terme d’une intrigue logiquement construite. En 1978, il se retrouve piégé dans les rouages d’une conspiration étouffante et sans issue. Jean Bouise joue le rôle d’un faux docteur, à la tête d’une fausse clinique psychiatrique. Le mystère sur son personnage reste entier. Dans cette fiction hautement paranoïaque, l’opacité de l’intrigue est traitée de manière radicale.


Dupont Lajoioe / Le Vieux fusil

Guerres et culpabilité

Les années soixante-dix sont également marquées par l’exploration du traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d’Algérie. Les séquelles de l’Algérie pèsent d’autant plus lourdement sur la société française qu’elles sont enfouies dans l’inconscient collectif. L’Américain, remarquable premier long métrage de Marcel Bozzuffi, emprunte de nombreux détours avant de remonter à l’origine du trauma. En flashback, Jean Bouise, Jean-Louis Trintignant et Simone Signoret assistent à la cérémonie funéraire d’un ami mort au combat. Des années plus tard, les plaies peinent à cicatriser. Dans Dupont Lajoie, le choc de la perte de l’Algérie se traduit par une explosion de violence. Des vacanciers à l’esprit échaudé rejouent le conflit algérien sur la Côte d’Azur et assassinent un ouvrier arabe. L’inspecteur Boulard, alias Jean Bouise, s’insurge contre le comportement raciste et meurtrier de ces bons Français, ce qui ne l’empêche d’étouffer l’affaire en échange d’une promotion alléchante.

A partir de 1975, Jean Bouise enchaîne les fictions sur la Seconde Guerre mondiale et joue successivement dans trois classiques du genre. Ami du couple Philippe Noiret / Romy Schneider dans Le Vieux fusil, il conduit malgré lui l’héroïne vers un destin tragique, croyant à tort la protéger de la menace d’un bombardement. Il est le client juif de Monsieur Klein (1976) : peu scrupuleux, l’homme d’affaires incarné par Alain Delon lui achète à bas coût un tableau de grande valeur. Enfin, dans Section Spéciale de Costa-Gavras que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer, il s’oppose aux condamnations arbitraires imposées par le gouvernement de Vichy. Ces trois rôles reflètent, à des degrés divers, le sentiment de culpabilité qui ronge la France sous l’Occupation.


Hecate, maîtresse de la nuit / Equateur

Les années 80 : un renouveau difficile

Après le pessimisme épuisant de la fin des années soixante-dix, les années quatre-vingt peinent à générer un nouveau souffle. Jean Bouise multiplie les apparitions dans des films qui revisitent l’histoire de France en la fantasmant. Hécate, maîtresse de la nuit (1982) de Daniel Schmid et Equateur (1983) de Serge Gainsbourg explorent le passé colonial dans des fictions baroques et décadentes. Aux côtés de Bernard Giraudeau et de Francis Huster qui se perdent dans des passions amoureuses exaspérantes, Jean Bouise traine sa silhouette affable et blasée, drainant derrière lui, toujours avec la sérénité de l’homme d’expérience, un mélange de conservatisme et de fatalisme, voire de cynisme. Le comédien poursuit sa carrière en donnant la réplique à une nouvelle génération d’acteurs, parmi lesquels Vincent Lindon, Thierry Lhermitte, Pierre Arditi, François Cluzet, Sabine Azéma ou Jean Reno. Jean Bouise se sert également de sa notoriété pour soutenir des cinéastes inexpérimentés : Luc Besson lui offre un rôle à la mesure de son talent dans le film post-apocalyptique Le Dernier combat (1983). Une poignée d’hommes, privés de leur faculté de parler, survivent péniblement dans un monde dévasté par la bombe atomique. En réapprenant à parler, Jean Bouise tente de reconquérir son humanité.


Sale rêveur / Le Grand bleu

Les jeunes réalisateurs, moins politisés que leurs ainés, sont en quête d’imaginaire et de mythes. Ils fantasment l’Amérique et multiplient avec nostalgie les clins d’œil au cinéma outre-Atlantique. Sale rêveur (1978) de Jean-Marie Périer, Strictement personnel (1985) de Pierre Jolivet, Dernier été à Tanger (1987) d’Alexandre Arcady, Châteauroux District (1987) de Philippe Charigot, L’Eté en pente douce (1987) de Gérard Krawczyk et les films de Luc Besson adaptent avec plus ou moins de réussite l’imagerie et les codes du cinéma américain. Les derniers rôles de Jean Bouise, qui se réduisent parfois à des apparitions bégayantes, perdent en ambiguïté et en force d’engagement.

En parallèle, il reste fidèle à certains cinéastes, Robert Enrico principalement, et André Delvaux qui lui offre un rôle émouvant dans L’Oeuvre au noir (1988). Jusqu’à sa mort en 1989 des suites d’un cancer du poumon, Bouise s’est consacré à son métier d’acteur avec une passion et une générosité restées intactes malgré l’enchaînement des tournages. Laissons-lui le mot de la fin, lui qui parlait si bien de son art :
« Je fais ce que je crois pouvoir faire. Et tout se fait en se faisant. C’est souvent en regardant les autres qu’on apprend le mieux. En se taisant. Je ne sais jamais rien au moment où je vais jouer. J’ai une vague idée mais je me méfie des indications trop précises. Un seul mot parfois me met bien mieux sur la voie : l’exemple d’une couleur, d’un son... Jouer c’est aussi mystérieux, aussi indicible que lire un poème. On ignore pourquoi ça vous touche tant, mais on devine que c’est essentiel... » (5)


Le Dernier combat


N.B. Jean Bouise est au générique de tous les films cités. La liste n’est pas exhaustive. Des rôles notables (Les Choses de la vie, Out 1, L’Attentat), ainsi que des performances moins mémorables (Tintin et les oranges bleues), n’ont pas été mentionnés.

(1) « Le Premier des seconds », Télérama, le 11/01/1989
(2) http://fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00228/jean-bouise-au-theatre-de-la-cite-a-lyon.html
(3) Il est difficile de savoir si Jean Bouise a tourné La Foire aux cancres avant ou après L’Autre Cristobal.
(4) Pour plus d’informations sur ce film méconnu, lire l’essai de Sylvain Dreyer : http://www.revue-interrogations.org/Vers-un-engagement-critique-El
(5) « Le Premier des seconds », Télérama, le 11/01/1989

Par François Giraud - le 8 septembre 2015