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Test dvd
Image de la jaquette

Scènes de chasse en Bavière

DVD - Région 2
Editions Montparnasse
Parution : 6 avril 2011

Image

L'édition proposée par Montparnasse se révèle de facture assez moyenne. Si la copie est relativement bien nettoyée de ses imperfections, si les contrastes sont corrects et la définition tout à fait acceptable (même si l'image manque de piqué), on regrette d'abord quelques instabilités de l'image mais surtout un bruit numérique qui court tout au long du film.

Son

Tout d'abord, il faut noter que tous les dialogues ont été post-synchronisés. Cet élément, lié à la fabrication du film, explique une ambiance sonore assez peu présente qui n'a donc rien à voir avec un problème de mixage lié à l'édition DVD. La bande-son est au contraire très propre, sans bruit ni parasite, et elle présente une dynamique d'ensemble tout à fait correcte..

Suppléments

Entretien avec Peter Fleischmann (49 mn, 2010). C'est un Peter Fleischmann très souriant qui évoque dans cet entretien la naissance et la fabrication de son film. La qualité du dialogue qui s'instaure tient beaucoup aux questions d'un intervieweur visiblement très intéressé et qui connaît bien l'oeuvre du cinéaste. Ainsi, Fleishmann peut inscrire sa démarche dans le cadre du cinéma allemand d'après guerre et tisser des liens entre Scènes de chasse en Bavière et d'autres de ses films, dont on découvre par ailleurs quelques extraits. Le cinéaste est amené à revenir sur son parcours et sur ses influences, citant au passage Les Sans espoir de Miklos Jancso, véritable modèle pour lui lors de l'élaboration de Scènes de chasse en Bavière. Fleischmann revient en détail sur la participation des villageois au film et sur son casting, fait d'amateurs souvent trouvés au dernier moment. Il raconte aussi sa rencontre avec Georges Franju pendant le montage et la visite de Jacques Rozier au cours du tournage, venu par amitié lui prodiguer quelques conseils. Très agréable à suivre, plein d'anecdotes intéressantes et drôles, cet entretien est un parfait complément à un film qui, pris isolement, peut être déconcertant.

Par Olivier Bitoun - le 20 mars 2011