La Belle

Le film a été restauré par le Kino Centras lituanien, ce qui nous a permis d'apprendre l'existence de cette structure (laquelle a d'ailleurs mené en 2018 les restaurations d'autres films de Zebriunas, dont La Mariée du diable et La Fille à l'écho, ce qui nous donnera peut-être l'occasion de découvrir plus en profondeur le cinéaste...).

Toujours est-il que cette restauration a surtout contribué à numériser le film et à en offrir une copie nettoyée et stabilisée : de ce point de vue, le résultat est satisfaisant. On notera toutefois une définition fluctuante (au gré des échelles du cadre ou des mouvements d'appareil, certains plans paraissent assez flous, alors que certains gros plans sont de toute beauté) et des contrastes pas toujours bien gérés (certains noirs bouchés, certains blancs brûlés et un rendu global un peu gris). Une image convenable, donc, mais qui manque un peu de dynamisme.

Le rendu est net, et sans défauts majeurs. Les dialogues sont peut-être un peu trop mis en avant (surtout la voix haut perchée et tonique de la petite Inga Mickytè), car la partition musicale (pas inoubliable) demeure discrète, et les ambiances sonores ne ressortent guère que lors des moments muets.

Quatre bandes-annonces (celle de La Belle, mais aussi celles de The Tune de Bill Plympton, Thirteen de David Williams et d'Une jeune fille à la dérive de Kirio Urayama, autres titres édités par ED) et puis c'est tout.