Image
Légère déception concernant la qualité du master, repris à l’évidence de l’édition américaine sortie début 2007. On était en droit d’espérer une restauration plus récente, à l’image du magnifique travail fait sur la série des films de Douglas Sirk également éditée par Carlotta, ce qui n’est malheureusement pas le cas ici. Néanmoins, le résultat est loin d’être déshonorant car l’image est très correcte et rend suffisamment justice au travail de Leo Tover. La définition est satisfaisante, avec un beau piqué, mais laisse apparaître un grain "cinéma" peut-être un peu trop présent. La compression est maîtrisée. Les principaux griefs concernent des défauts de pellicule, discrets mais visibles sur toute la longueur du film : poussières, tâches, et surtout quelques rares lignes verticales. Les contrastes sont très bien gérés et offrent une belle profondeur dans les noirs. On note cependant, toujours à cause des défauts de pellicules, quelques rares fluctuations de contrastes vers la fin du film.
Son
Il n’y a pas de problème notable à signaler. Le son est clair, distinct, sans souffle. Bon rendu de la musique. Seule la version originale est disponible.
Suppléments
« L’héritage de Wyler », préface de Christian Viviani (12mn)
Autre petite déception : là où Carlotta nous avait habitué à de passionnants bonus d’analyses ou de biographies, il faut se contenter ici d’une "simple" introduction dans laquelle ce maître de conférence et critique au journal Positif présente dans ses grandes largeurs le film et son équipe. Il souligne le travail de Wyler, son implication d’auteur, et donne plusieurs éléments intéressants remettant le film dans le contexte du Hollywood de cette époque.
Bande-annonce (3mn) sous-titrée