Face au soleil levant

Le master se révèle assez déplorable : points blancs, griffures, taches diverses. On note également des variations de luminosité. L’image est bien trop lissée, ce qui altère la définition au point de rendre certains plans flous. La compression reste visible. On se consolera en se disant que le plus intéressant des deux films a eu droit au meilleur traitement.

La bande-son manque de dynamique et fait entendre un souffle régulier. Les dialogues et les ambiances souffrent également d’un manque de clarté. Cela dit, la compréhension du film n’en est pas vraiment altérée.

Toujours fidèle au poste, Serge Bromberg assure la présentation du film. Son introduction (2’50’’) insiste plus sur les films de propagande propre à cette époque et sur les séries B que Bromberg juge lui-même rocambolesques. Il prévient logiquement le spectateur du caractère détestable du film si l’on se contente de le prendre au premier degré (c’est pourtant bien dans cette optique qu’il a été réalisé en 1943).