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Test dvd
Image de la jaquette

Cobra Verde, Ennemis intimes

DVD - Région 1
Anchor Bay
Parution : 24 octobre 2000

Image

Si le master utilisé est exempt de tous défauts, si la compression est de bonne tenue cette édition pêche par une définition décevante. On note également un bruit numérique assez sensible, surtout sur les ciels et les fonds clairs. Dommage car par ailleurs les couleurs sont bien rendues, ainsi que les contrastes, notamment lors des scènes de nuits toujours très lisibles. L’autre défaut de cette édition image est un léger recadrage, l’image d’origine en 1.85 passant à du 1.77.

Son

Côté son, l’ensemble est clair et propre mais manque un peu de dynamique. La version allemande proposée en 5.1 n’offre guère d’intérêt, si ce n’est des basses un peu renforcées. Un effet surround très artificiel donc et qui ne donne pas une profondeur réelle à l’environnement sonore.

Suppléments

- Commentaire audio de Werner Herzog (anglais, nst) Dans cet entretien mené par Norman Hill, Werner Herzog parle de Bruce Chatwin, d’un tournage qui l’a mené de la Colombie et l’Afrique et surtout de sa longue collaboration avec Klaus Kinski. Il raconte comment sur ce film la folie de l’acteur a atteint son apogée, combien il était devenu de plus en plus difficile à contrôler. Il explique aussi tout ce que Kinski apportait de lui sur ce film et dont Herzog ne voulait pas. Ainsi souvent pendant le tournage, ce n’est pas son Cobra Verde qui prend vie mais une sorte de prolongation du Paganini qui hantait alors l’acteur. Herzog ne garde pas un très bon souvenir de Kinski sur ce film, dégoûté par exemple par la façon concupiscente avec laquelle l’acteur regarde et touche les jeunes chanteuses à la fin du film. Il regrette aussi certains de ses choix, comme lorsqu’il filme le jeune homme atteint de polio. Pas de fausse modestie ici, simplement une capacité à porter un regard critique sur son travail et à mettre le doigt sur ses erreurs que l’on retrouve dans nombre des entretiens accordés par le cinéaste.

- Bio filmographies de Werner Herzog et Klaus Kinski, synthétiques mais plutôt bien faites.

- Bande annonce proposée en allemand ou en anglais (3mn23, sta)

Par Olivier Bitoun - le 9 juin 2011