Image
Un homme à abattre a été restauré en 2K par les laboratoires Eclair à partir d'un interpositif 35mm. L'aspect général, plutôt convaincant, pourra toutefois paraître un peu plus doux qu'à l'habitude, la texture et le niveau de détail semblant un peu limités. Sans doute est-ce une conséquence de l'absence du négatif original (peut-être disparu ?) et des caractéristiques photochimiques de la pellicule utilisée. La copie est heureusement stable et immaculée, le grain est bien présent, les contrastes sont solides et la colorimétrie paraît plutôt conforme à un rendu pellicule, avec un étalonnage qui respecte la gamme de couleurs volontairement réduite.
Son
La bande-son bénéficie d'un rendu particulièrement convaincant, avec une belle dynamique et des basses puissantes - parfait pour la musique d'Antoine Duhamel. Les dialogues, entièrement post-synchronisés, sont clairs, sans sifflantes, et ne souffrent pas de saturations. On ne note absolument aucun souffle ou traces d'usure.
Suppléments
Un besoin de purification (24 min - 1080p)
Une rencontre avec la comédienne Valérie Lagrange qui tient un petit rôle dans le film, et qui revient ici sur une vie au parcours plutôt atypique, d'abord axé autour du cinéma : elle raconte sa passion de jeunesse pour les films, ses débuts dans La Jument verte, "propulsée" sans avoir pris de cours de théâtre, ou le tournage de La Vallée au milieu des Papous. Tel un "cheval sauvage", elle s'est vite sentie "un peu serrée" dans le milieu parisien du cinéma et, comme une parenthèse enchantée, fuit vers une vie un peu hippie, d'abord en Inde puis dans des "communautés", dans le sud de la France. Celle qui vit aujourd'hui dans la spiritualité a mis un certain temps à se trouver et a, de son propre aveu, gâché un parcours prometteur qui a démarré trop vite et sur de mauvaises bases (elle s'est laissée porter par son physique avantageux et a enchaîné des films "plutôt alimentaires"). Ceux qui voudront en savoir plus sur Un homme à abattre resteront sur leur faim puisque les seules anecdotes à propos du film concernent des prises de drogue, notamment un délire sous acide qui l'a poussée à se couper les cheveux, quelques semaines avant le début du tournage, obligeant Philippe Condroyer à opter pour la solution perruque. Un entretien intéressant pour les complétistes mais un peu vain pour les cinéphiles, avouons-le. (Et elle ne parle même pas de sa carrière musicale dans les années 80 !)
En savoir plus
Taille du Disque : 31 814 949 736 bytes
Taille du Film : 24 958 144 512 bytes
Durée : 1:25:04.390
Total Bitrate: 39,12 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 35,87 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 35878 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1370 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 1,703 kbps
Subtitle: French / 22,679 kbps