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Test blu-ray
Image de la jaquette

Twist Again à Moscou

BLU-RAY - Région B
Gaumont
Parution : 2 septembre 2020

Image

Pour son passage dans la collection "Gaumont Découverte Blu-ray", Twist Again à Moscou est présenté à partir de la restauration disponible en DVD depuis 2007 - comme on peut le voir ici ou . Les travaux avaient été réalisés en HD par le laboratoire Eclair, une base sur laquelle un complément de nettoyage a été appliqué en 2019. Hormis quelques légers tremblements ponctuels, l'image reste étonnamment convaincante pour un master vieux de 13 ans. On n'égale pas encore les scans 2K ou 4K actuels mais la qualité de définition est là, le trait est un peu doux mais quand même encore fin, soutenu par un niveau de détail plus qu'honorable. Quelques plans truqués (comme ceux à l'enseigne "Hôtel Tolstoï") sont légèrement en retrait côté précision. Surtout, le master bénéficie d'une colorimétrie qui embellit le tout de manière efficace : les couleurs sont assez naturelles, plutôt pimpantes et idéalement saturées, sans donner une trop grande impression d'artificialité. Les contrastes sont globalement assez équilibrés. Le grain argentique n'a pas été oublié, bien palpable et non gommé. Des conditions de visionnage très correctes, à défaut d'être ultimes.

Son

La piste stéréo est de bonne facture : d'une propreté exemplaire, sans souffle ou sifflantes désagréables, le rendu est cristallin, avec une dynamique très correcte qui sait se faire efficace durant les passages musicaux (le concert). La spatialisation, modérée mais palpable, concerne essentiellement les ambiances, les bruitages et la musique (les voix restant centrées). Twist Again à Moscou est également proposé en Audiodescription pour les mal-voyants.

Suppléments

Gaumont reprend ici les suppléments de son édition DVD sortie en 2007 :


Loufok'n roll à Belgrade (52 min - SD upscalé en 1080p)
Un excellent making of qui revient de manière très complète sur la fabrication de Twist Again à Moscou, une comédie "entre deux tons" et en avance sur son temps, un projet un peu démesuré qui occasionna un tournage souvent cocasse. Les initiateurs Jean-Marie Poiré, Christian Clavier et Martin Lamotte, ainsi qu'Agnès Soral et le directeur de la photographie Pascal Lebègue reviennent sur ces trois mois atypiques et "très difficiles" passés en Yougoslavie communiste. Un véritable choc des cultures dans un pays cadenassé où la population avait faim et manquait de tout, où les autorités soupçonnaient jusqu'au moindre assistant (certains passèrent quelques heures en prison). Toujours malicieux lorsqu'il raconte ses souvenirs, Jean-Marie Poiré raconte ce qui l'a inspiré, l'observation de ce contraste saisissant, la "brèche" cachée sous le vernis de la dictature, ce "monde parallèle" où l'homme apparaît "plus fort que le système". Illustré d'images du tournage, le documentaire revient sur les "tas de péripéties" rencontrées, comme le manque de neige qu'il fallut résoudre, "la misère de lumière dans des endroits somptueux", l'explosion de l'hélice... et évoque surtout les bons souvenirs de l'équipe, la complicité qui s'est malgré tout imposée face aux conditions précaires, la petite troupe se retrouvant finalement dans un "esprit de déconne" communicatif, ludique et très soutenu.


Souvenirs du Maréchal Bassounov (8 min - SD upscalé en 1080p)
Jean-Marie Poiré évoque avec malice un de ses comédiens fétiche, Jacques François, qui avait accepté de jouer gratuitement dans Le Père Noel est une ordure. Il raconte quelques anecdotes amusantes du tournage en Yougoslavie : les colères de l'acteur, vexé de loger dans la petite annexe de l'hôtel, ou excédé que sa valise ait été écrasée comme une "grande crêpe" sur le tarmac de l'aéroport...

Mon meilleur copain (5 min - SD upscalé en 1080p)
Quelques mots sur Moustique, photographe de plateau et "personnage extraordinaire" qui a inspiré le rôle de Dany dans Mes meilleurs copains. L'une des anecdotes est d'ailleurs également racontée sur le Blu-ray du film...

Folle soirée à Belgrade (5 min - SD upscalé en 1080p)
Jean-Marie Poiré raconte comment il a convaincu une chanteuse tzigane de participer au film, les négociations surréalistes pour le cachet, et comment il a filmé l'authenticité des figurants à l'arraché, pendant le spectacle, en l'absence du directeur photo, parti régler une autre scène...

On trouve enfin la Bande-annonce (2 min 2 - SD - 4/3) très réussie du "premier film soviétique 100 % français !"



En savoir plus

Taille du Disque : 37 999 311 934 bytes
Taille du Film : 26 946 324 480 bytes
Durée : 1:33:48.166
Total Bitrate: 38,30 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 35,12 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 35124 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1304 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit / DN -1dB)
Subtitle: French / 33,993 kbps
Subtitle: English / 29,747 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 22 octobre 2020