Tendre bonheur

La belle collection Make My Day ! nous offre encore une belle découverte avec Tendre bonheur. StudioCanal reprend pour l'occasion sa restauration sortie en Suède en 2012 puis en Australie en 2018 et enfin aux Etats-Unis en 2020 (chez Kino Lorber). Des travaux à la patine logiquement ancienne mais avec un aspect général globalement très correct, malgré les limites techniques du scan (ou plus probablement du télécinéma) : on remarquera des hautes lumières rapidement saturées, faute de capteurs performants, mais surtout un douceur générale et un manque de détail, ponctuellement tempérés pour les gros plans qui ont, semble-t-il, été un peu réajustés, laissant apparaître davantage de texture de peau. Le grain est plutôt discret et un peu épais, il n'y a pas de souci d'encodage. La copie a été entièrement nettoyée, l'image est stable. L'élément photochimique est de bonne qualité - au pire remarquera-t-on d'infimes pulsations de luminosité et une légère décoloration de pellicule en bord droit de cadre. L'étalonnage est agréable à l'oeil, les tonalités sont chaudes et peu soumises aux dérives magenta. Les contrastes sont assez équilibrés, avec des noirs bien ajustés mais quelquefois plus laiteux durant les scènes nocturnes (conformément à l'étalonnage d'origine). Un master perfectible mais encore très honorable.

La version originale est plutôt bien restituée. La dynamique est appréciable, avec un son rond et bien équilibré. L'ensemble reste un tout petit peu couvert mais conserve des ambiances vivantes. De même, on notera une belle présence des voix. Il n'y a pas de souffle ni d'impuretés. La version française est davantage dans les aigus et les mediums. Les basses fréquences sont plutôt en retrait, pénalisant un peu le rendu des voix (on reconnaît le regretté Serge Sauvion). Il y a parfois quelques infimes sifflantes mais on remarquera surtout un léger souffle permanent.

Préface de Jean-Baptiste Thoret (6 min - HD)
La traditionnelle présentation du critique et historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret est malheureusement l'unique supplément de cette édition. Il présente brièvement le cinéaste australien Bruce Beresford qui réalise avec Tendre bonheur son premier film hollywoodien. A la limite du cinéma indépendant, Tendre bonheur évite le traditionnel "récit à rédemption" pour aller vers le portrait d'une "Americana un peu oubliée", et permet à Robert Duvall de remporter un Oscar. Le film peut rappeler le récent Crazy Heart aux thématiques assez proches, où l'on croise d'ailleurs Robert Duvall. Une présentation a minima pour une oeuvre qui aurait mérité de plus larges compléments.

Taille du Disque : 28 871 586 884 bytes
Taille du Film : 24 625 127 424 bytes
Durée : 1:31:45.541
Total Bitrate: 35,78 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 29,99 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 29999 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1866 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1867 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 2,722 kbps
Subtitle: French / 22,859 kbps