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Test blu-ray
Image de la jaquette

Smash Palace

BLU-RAY - Région B
La Rabbia
Parution : 17 novembre 2021

Image

Second long-métrage du Néo-Zélandais Roger Donaldson, parti très vite succomber aux sirènes d'Hollywood, Smash Palace est aujourd'hui édité par La Rabbia pour la première fois en France, à partir du seul master HD visiblement existant, disponible en Blu-ray depuis 2018 chez les Américains d'Arrow. La restauration ne semble pas vraiment récente, avec un transfert modeste et perfectible qui permet pourtant de découvrir le film dans des conditions encore très honorables. Les images sont plutôt douces, le trait n'est pas très acéré ni le niveau de détail, peu poussé. Le grain est lui aussi très discret voire même absent le plus souvent, un défaut malheureusement natif du master fourni à La Rabbia et non la conséquence d'un mauvais encodage (bien au contraire). Les contrastes sont plutôt bien gérés, on ne remarque pas de réel défaut de ce côté-là, tandis que la colorimétrie assume un look "vintage" dans des tons chauds à l'ancienne, avec une palette loin d'être déshonorante mais sans doute moins subtile qu'à l'origine - comme on a pu d'ailleurs en voir plusieurs du même acabit pour des films australiens sortis il y a quelques années (Bad Boy Bubby ou Road Games version Make My Day !). Une signature locale ?

Son

La Rabbia n'a pas repris la piste mono d'origine du Blu-ray américain, se contentant du remix 5.1, de bonne facture. Les voix sont cristallines et bien équilibrées avec les ambiances et la musique. Ces dernières sont plutôt bien servies par une spatialisation palpable, efficace ponctuellement, mais le plus souvent modeste. Le rendu est globalement satisfaisant, avec une bonne dynamique (durant les chansons ou la course de voitures) et une jolie efficacité, malgré un léger souffle régulièrement palpable.

Suppléments


Making-of (53 min - SD upscalé)
Produit en 2004, ce documentaire rétrospectif assez classique a au moins le mérite de donner la parole à des membres de l'équipe que l'on a très rarement l'occasion d'écouter, au détriment des éternels acteurs. Roger Donaldson revient sur les lieux du tournage, notamment la casse automobile "symbolique de la souffrance de l'histoire", et raconte ce projet accepté "vraiment de justesse" par la Commission Néo-Zélandaise du Cinéma, habituée à des oeuvres plus consensuelles. La production de cet "électron libre" apparaît assez artisanale, fabriquée sans réels moyens par des gens parfois sans expérience. Donaldson, par exemple, même s'il réalisait déjà des publicités, était très déterminé et savait au final ce qu'il voulait obtenir, n'était pas vraiment à son aise dans la direction d'acteurs et n'apparaissait pas toujours très sûr de lui aux yeux de l'équipe. Il est beaucoup question de l'acteur Bruno Lawrence, une personnalité singulière disparue en 1995, qui s'est beaucoup investi dans son rôle et auquel le film doit énormément. On évoque également le passage au Marché du film de Cannes, destination pensée très en amont au point que la post-production fut conduite au tempo d'une voiture de course : 4 mois de délai entre le début des prises de vues et le festival !


En savoir plus

Taille du Disque : 47 101 479 859 bytes
Taille du Film : 34 878 332 928 bytes
Durée : 1:47:11.000
Total Bitrate: 43,39 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 36,81 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 36814 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 4446 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 17,997 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 29 décembre 2021