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Test blu-ray
Image de la jaquette

Retour à Howards end

BLU-RAY - Région B
Mk2
Parution : 21 novembre 2012

Image

Nous avons là un transfert très satisfaisant, beaucoup moins retouché numériquement que celui de Chambre avec vue. La copie est propre, avec des couleurs bien saturées, un léger grain et une définition très correcte. La compression est invisible (pour un taux vidéo moyen de 25 Mbps). On notera des contrastes parfois un peu légers dans certains raccords, avec apparition de nuances bleues ou rouges. Mk2 n'a pas utilisé le master édité par Criterion en 2009 : on note un léger recadrage (sur le Mk2 avec plus d'image sur la partie droite, un tout petit peu moins sur la partie haute) quand le Criterion montrait une texture argentique un tout petit peu plus présente.

Son

Les deux pistes sonores sont en DTS-HD Master Audio mais la version française stéréo est nettement en retrait (spatialisation moindre, stéréophonie limitée, manque d'ampleur) tandis que la version originale en 5.1 paraît, elle, plus réussie et détaillée, offrant beaucoup plus de place à la musique et aux ambiances.

Suppléments

La genèse du film (20min - SD)
Le producteur Ismail Merchant et le réalisateur James Ivory racontent l'aventure du film, le casting, le tournage... Entre un Merchant qui aborde souvent les aspects financiers (le budget du film, le cachet de V. Redgrave) et un Ivory qui nous explique davantage la matière artistique du tournage, on a ici une base assez riche en informations et en anecdotes - même si les deux hommes ne sont pas toujours d'accord, quand ils parlent notamment de la thématique du roman. Merchant-Ivory est un duo de cinéma "à l'ancienne", motivé par la passion du cinéma, ce que rappelle le producteur lorsqu'il évoque l'industrie du cinéma d'aujourd'hui, où il faut tout rafler en un week-end.

Deux créatrices (21 min - SD)
Une interview parallèle entre la costumière Jenny Beavan (collaboratrice de longue date du duo Merchant-Ivory) et la décoratrice Luciana Arrighi qui parlent du cinéma, de leur travail sur Howards End, l'esprit de famille qui s'est instauré sur le tournage, ou leurs rapports avec certains collaborateurs comme le directeur de la photographie.

Trouver une atmosphère (8min - SD)
La décoratrice Luciana Arrighi commente certains de ses croquis en expliquant sa méthode de travail pour concevoir les décors de ses films : analyse du scénario en y dégageant l'atmsophère, création de visuels inspirés de certains grands peintres (ici Samuel Palmer).


Par Stéphane Beauchet - le 20 novembre 2012