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Test blu-ray
Image de la jaquette

Le Festin nu

BLU-RAY - Région B
Movinside
Parution : 13 juin 2017

Image

Le Festin nu vient enrichir la nouvelle collection Les films de ma vie de l'éditeur Movinside (ex-Opening). Ce Blu-ray reprend la restauration qui a servi de base à une édition italienne en 2011 et au disque Criterion, sorti aux Etats-Unis en 2013 et qui semble encore être la version de référence en HD (Studiocanal a sorti le film en 2015 en Angleterre et en Allemagne). L'image apparaît plutôt détaillée et le trait assez fin, une bonne impression confirmée dans les gros plans, encore plus soignés. Les cadres sont assez stables, la copie propre et la colorimétrie plutôt franche, bien saturée. Au petit jeu du comparatif, on remarquera que Criterion semble avoir procédé à quelques modifications sur les contrastes en renforçant le niveau de noir, ce qui a augmenté mécaniquement la saturation des couleurs :

BR Criterion (2013) vs. BR Movinside (2017) :
1 2 3 4 5 6

Une bonne initiative, sur ce point précis, qui a non seulement permis de tempérer une irrégularité des contrastes constatée sur le Blu-ray Movinside, mais surtout de camoufler les limites techniques du scan dans sa gestion des montées de grain (plus visible, donc, sur le disque français). Un grain qui, cette fois-ci, a été respecté et qui ne souffre pas d'un encodage approximatif, comme c'est le cas d'autres films de cette salve de juin (dont Le Festin nu est le Blu-ray le plus réussi). Saluons cette heureuse exception, en espérant qu'elle sera confirmée avec les futures sorties de l'éditeur...

Son

Le film est d'abord présenté dans son mixage stéréo d'origine, au rendu très propre. La version originale est un peu plus subtile, la faute à des ambiances et une musique plus présentes, plus écrasantes en VF. Bruitages et ambiances sont équivalents, avec des dialogues très clairs. On pourra également suivre le film dans un remix 5.1 (uniquement en version originale) qui joue assez subtilement sur la spatialisation surround des ambiances.

Suppléments

Le film est présenté dans un digibook slim qui comprend également un livret de 32 pages signé Marc Toullec. L'odyssée d'un film : Le Festin nu revient de manière assez détaillée sur l'élaboration du film, né "au terme d'une longue maturation" et surtout de l'intuition du producteur Jeremy Thomas qui eut l'idée de réunir David Cronenberg et William S. Burroughs, deux hommes qui avaient "beaucoup en commun", notamment une admiration réciproque. Reprenant de nombreux extraits d'entretiens, le livret raconte le travail de l'adaptation ("trahir la source pour mieux en restituer l'esprit") et comment Cronenberg a utilisé des éléments de la vie personnelle de l'écrivain ("une matière première abondante") pour mettre en scène son "puzzle hallucinatoire". Le film est une fusion de ces deux personnalités, "un peu comme les modules de téléportation de La Mouche avait fait de deux êtres un seul". Marc Toullec parle également du casting, particulièrement de Peter Weller, grand fan de l'écrivain lui aussi (qui refusa le généreux cachet de Robocop 3), évoque les aléas du tournage rendu compliqué par la guerre du Golfe au point de reconstituer Tanger en studio... à Toronto, ou les marionnettes animées de Chris Walas qui sont devenues des personnages à part entière.

Les éditions Les films de ma vie sont minimalistes : on ne retrouve malheureusement pas les suppléments de l'édition DVD de 2006.

En savoir plus

Taille du Disque : 23 783 153 090 bytes
Taille du Film : 23 554 160 640 bytes
Durée : 1:55:13.656
Total Bitrate: 27,26 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 19,92 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 19922 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1767 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1635 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2006 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Subtitle: French / 35,761 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 7 juillet 2017