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Test blu-ray
Image de la jaquette

Je sais où je vais

BLU-RAY - Région B
Elephant Films
Parution : 5 décembre 2017

Image

Elephant Films poursuit la filmographie du duo Powell / Pressburger avec Je sais où je vais !, oeuvre rare et inédite en Blu-ray, mais malheureusement un peu oubliée par son ayant droit. Car Elephant ne peut nous proposer que ce qui est sans aucun doute le meilleur transfert du film à ce jour, identique à celui que l'Institut Lumière avait édité en DVD... en 2006 ! Cette restauration, effectuée par le British Film Institute pour Granada, est un télécinéma HD basé sur une copie photochimique dans un état heureusement correct. Vieux de plus d'une décennie, ce n'était pas encore le temps des miracles numériques : l'image n'est donc pas très stable, il reste quelques points blancs et rayures verticales dans un ensemble plutôt propre, les contrastes ne sont pas homogènes et souffrent surtout de pulsations régulières. Le télécinéma HD est techniquement limité par son ancienneté, avec une définition honnête mais un niveau de détail un peu juste. Une précision qui recule de quelques crans pendant les (très nombreux) plans truqués, les multiples fondus. Enfin, un léger grain texture l'image, il n'a pas été atténué pour l'encodage de ce Blu-ray. Si le transfert ne bénéficie pas d'une amélioration technique notable, il permettra à ceux qui ne possédaient pas le DVD français (désormais épuisé) de pouvoir (re)découvrir le film dans des conditions un peu meilleures, c'est déjà ça...

comparatif DVD Institut Lumière (2006) vs. BR Eléphant (2017) :       1        2        3        4

Son

Uniquement proposé en version originale, la bande-son de Je sais où je vais ! reste d'une qualité très honorable. Le spectre sonore n'est pas des plus amples mais l'ensemble est dénué de souffle, évite souvent les sifflantes ou les saturations (sauf pour certains bruitages et la musique), possède des voix claires et des ambiances suffisamment détaillées.

Suppléments

Le film par Jean-Pierre Dionnet (10 min - 1080i)
Le journaliste et critique parle de ce "chef d'oeuvre intimiste", "presque d'avant-garde", un "hymne panthéiste absolu" qui nous montre ce que nous ne savons plus regarder, "un monde perdu qui fait penser aux premiers films de Robert Flaherty". Après une rapide présentation des Archers, Dionnet évoque le casting, notamment la jeune (et future chanteuse) Petula Clark, et livre une anecdote de l'inévitable Martin Scorsese. Dommage qu'il n'ait pas davantage contextualisé la production du film, au sortir de la guerre. Mais son enthousiasme pour l'"un des films les plus simples et les plus parfaits de Michael Powell" est heureusement très communicatif.

On trouve également des bandes-annonces des collections de l'éditeur (il manque malheureusement celle de Je sais où je vais !) et une galerie de photos (1 min - HD).


Comme c'est désormais la tradition, l'éditeur propose également une jaquette réversible reprenant l'affiche anglaise originale.

En savoir plus

Taille du Disque : 21 746 234 540 bytes
Taille du Film : 17 280 356 352 bytes
Durée : 1:31:34.833
Total Bitrate: 25,16 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 21,93 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 21938 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1815 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 31,526 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 9 janvier 2018