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Test blu-ray
Image de la jaquette

1900

BLU-RAY - Région B
Wild Side
Parution : 21 novembre 2018

Image

La toute récente restauration 4K de 1900 - supervisée par le directeur de la photographie Vittorio Storaro - a été effectuée en 2017 par le laboratoire italien L'Immagine Ritrovata à partir du négatif original et d'un inversible datant de 1976 pour récupérer les nombreux photogrammes manquants. La première impression en visionnant le résultat de cette opération (particulièrement en vidéoprojection) est celle d'assister au miracle d'une renaissance. Inutile de peser les mots, l'image est tout bonnement sublime et rend honneur à la mise en scène de Bertolucci et surtout au travail d'orfèvre du génial chef opérateur Storaro. Pour commencer, bien entendu, la propreté et la stabilité du master sont parfaites. De même, pour ce qui est de la difficulté à unifier les différentes sources nécessaires à la restauration, le travail s'avère remarquable. L'aspect argentique du film est parfaitement rendu puisqu'un grain à la fois précis et subtil texture l'image. La définition générale n'est pas en reste avec un rendu des détails (peaux, tissus, matières minérales ou organiques) d'une grande finesse ; les gros plans présentent un piqué souvent fabuleux. Quant aux contrastes, alors que nous avons justement affaire à une œuvre éclairée par un maître du clair-obscur, ils offrent de belles nuances et du détail en lumière naturelle ou bien une grande profondeur (sans êtes bouchés) quand l'approche esthétique se veut plus expressionniste en lumière artificielle.

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Vient enfin ce qui génère souvent des interrogations quant aux restaurations récentes, à savoir la colorimétrie. Il faut bien admettre que nous sommes en présence d'une photographie assez « inédite » pour qui a été habitué à des visionnages sur un matériel plus ancien et probablement éloigné des intentions initiales des créateurs. La comparaison avec le Blu-ray américain édité par Olive il y a quelques années (cf. les cinq comparatifs ci-dessus) peut aider à apprécier les différences et la plus-value de la nouvelle restauration. La version 4K de 2017 voit ses couleurs naturelles rehaussées, plus chaleureuses et avec un aspect mordoré qui peut parfois - sur certaines séquences - tirer vers un jaune agressif. Régulièrement, on se pose la question de la fidélité à l’œuvre originale avec la présence de cette dominante jaune dans plusieurs restaurations estampillées L'Immagine Ritrovata, lorsqu'on observe que plusieurs films d'origines très diverses partagent cette caractéristique. Sans pouvoir encore aujourd'hui apporter une réponse précise, il faut, avant d'incriminer le laboratoire italien, garder à l'esprit plusieurs facteurs. D'abord, les propos rapportés par Storaro et Bertolucci quant à la lumière naturelle de la région d'Émilie-Romagne coïncident plutôt avec ce que l'on observe à l'écran. De même, les images du making of (même si non tournées en 35mm et avec leurs propres restrictions) laissent bien entrevoir ce type de colorimétrie durant le tournage. Ensuite, il faut savoir que les images brutes enregistrées par le négatif couleur présentent dans certains cas ce type de dominante jaune ; à charge ensuite pour l'étalonneur de procéder à des rectifications selon les desiderata du directeur de la photo. Enfin, il est évident que le master du Blu-ray édité par Olive présente un étalonnage fantasque avec des couleurs bien trop désaturées et une dominante magenta typique des techniciens américains à une certaine époque. Par ailleurs, la version 4K présente également une gestion du grain supérieure et un cadrage plus large alors que le Blu-ray précédent semble un peu zoomé. En conclusion, on acceptera facilement de se laisser griser par cette nouvelle restauration et de faire confiance aussi bien à Bertolucci qu'à Storaro afin de profiter de 1900 grâce à ce qui constitue sans aucun doute son édition de référence.

Son

Les Blu-ray proposent trois pistes sonores : anglaise, française et italienne. Avant toute chose, il faut rappeler que toutes les trois sont post-synchronisées en raison des origines nationales diverses des comédiens. Quelle que soit la bande-son, quelle que soit la langue utilisée par tel ou tel acteur (il suffit de suivre le mouvement des lèvres et de comparer), la post-synchronisation se ressent. Cela dit, à moins d'être gêné par un doubleur en particulier, on oublie assez vite cette particularité car la restauration ici aussi est de très haute qualité ; elle a été effectuée à partir d'un mixage magnétique d'origine. Les trois pistes sonores partagent peu ou prou les mêmes caractéristiques de clarté, de dynamisme et de propreté. On ne relève aucun scratch ni aucun souffle, et la musique profite remarquablement d'un mixage subtil et bien équilibré. Pour aller dans les détails, la version française est un peu plus sourde et place les voix un peu plus en avant. Pour écouter les voix de Donald Sutherland et de Robert De Niro - et celles de Burt Lancaster et Sterling Hayden (moins présents à l'écran) -, il faudra se tourner vers la version anglaise, qui est aussi la plus claire et la plus puissante. Enfin, c'est tout de même la version italienne qui propose un meilleur équilibre (mais c'est subtil) entre toutes les sources. Elle sera peut-être à privilégier, d'autant qu'elle correspond évidemment au lieu de récit.

Suppléments

Pour cette édition événementielle de l'impressionnante fresque de Bernardo Bertolucci, Wild Side propose un coffret luxueux (sous la forme d'un carré de 21 cm de côté et au toucher soigné), superbement illustré et présentant son travail éditorial sur 3 Blu-ray et 3 DVD pour une parfaite compatibilité (même si le troisième DVD ne reprend qu'une partie des suppléments). Au-delà de sa grande réussite technique (comme il est précisé ci-dessus), cette édition de référence propose des compléments de programme copieux et très instructifs. Enfin le coffret contient un livret de 160 pages garni d'un riche album-photo du film tiré d'archives rares. C'est peut-être ici le seul bémol que l'on se permettra d'apporter car ce livret ne comporte en fait que 21 pages de texte alors que le coffret est proposé à 70 euros. Pour un tel tarif, on aurait dû espérer un vrai beau livre de cinéma plus fourni dans ses analyses (même si le portfolio proposé est séduisant). Certes, un tel effort éditorial se paie - et de nombreux collectionneurs sauteront le pas - mais on peut estimer qu'avec 30 euros de moins ce coffret aurait bénéficié d'un positionnement tarifaire plus juste et aurait augmenté son potentiel de vente.

1900 ou le siècle inachevé (39 min - 16/9 - VF DTS-HD MA 2.0 - HD - 2018)
Comme il est précisé par l'éditeur, il s'agit d'un « entretien avec Bernardo Bertolucci autour de la genèse du film. » Six mois avant son décès, Bertolucci avait donc livré pour ce documentaire ce qui constitue probablement son dernier long témoignage sur son art. Il est particulièrement émouvant de le voir s'exprimer librement et posément ici pendant une quarantaine de minutes, déjà bien malade certes mais toujours avec l’œil pétillant et le désir illusoire de pouvoir travailler à nouveau. Et le voir s'exprimer dans un français parfait, lui qui avoue avoir souhaité être un cinéaste français, déclarant son amour pour la Nouvelle Vague et ne se reconnaissant pas dans le cinéma italien des années 60. Le cinéaste aborde avec tranquillité et nostalgie les ambitions qui le guidaient à l'époque très politisée où il a tourné 1900, sa volonté de casser les formats pour une saga historique et politique en milieu rural (dans sa région d'origine), le désir de réussir la fusion entre le cinéma du réel et le mélodrame aux accents opératiques (l'illusion de « faire le pont entre l'URSS et les USA »), la collaboration étroite avec le directeur de la photographie Vittorio Storaro et la recherche d'un certain réalisme. Bertolucci parle du casting à Hollywood et de son travail avec les différentes langues (il voyait le premier montage « comme la Tour de Babel »), des acteurs si différents qu'il dut diriger, évoque quelques anecdotes avec Coppola, Hayden et Lancaster. Il s’appesantit évidemment sur les thématiques de son film : l'avènement d'un nouveau siècle, la lutte des classes, le rôle des femmes, l'explosion de l'utopie, la mort...). Il rappelle aussi les compromis qu'il dut faire - monter une version de quatre heures de 1900 - alors qu'il livrait une bataille contre la Paramount qui a violemment coupé le film pour sa (petite) sortie américaine. L'émotion pointe quand le dernier grand maître italien confie ne jamais vouloir finir un tournage (celui-ci avait duré 40 semaines !) et lorsqu'il défend l'intemporalité de son film (« un idéalisme dans 1900 qui résiste au cynisme du temps »). Illustré avec des photos du film et du tournage, et quelques extraits bien choisis, ce bel entretien paraît décidément peuplé de fantômes.


Une image rêvée (32 min 50 - VF DTS-HD MA 2.0 - HD - 2018)
L'histoire d'une restauration par Gian Luca Farinelli, de la Cinémathèque de Bologne.
Le directeur de la Cinémathèque de Bologne et du festival Cinema Ritrovato livre un témoignage très intéressant sur 1900, le film et sa restauration. Farinelli a le souci de ne jamais perdre du vue les portées artistique et historique du film alors qu'il aborde de nombreux points techniques ; il a ainsi une approche très cinéphile et passionnée de la restauration. Il aborde le film par plusieurs de ses aspects : son ambition démesurée (« hors mode aujourd'hui »), sa violence, sa portée politique, son traitement des paysans (peu dépeints par le cinéma italien) avant la disparition progressive du monde agricole, sa dimension historique sur 50 ans d'évolution du pays et avec le communisme italien comme affirmation d'une utopie, la recherche de vérité dans la mise en scène et la reconstitution mais également le choix d'une autre approche plus poétique. On apprend aussi l'entreprise de destruction de la Paramount - écœurée par le trop-plein de drapeaux rouges - qui avait coupé directement dans le négatif (sic !) pour effectuer 700 coupes et bâtir une version de 2 heures. Heureusement, après une bataille juridique et le temps passant, le film a retrouvé peu à peu son intégralité jusqu'à cette version 4K de 2017. Sur la restauration, Farinelli explique de nombreux points concernant à la fois 1900 et le processus en général avec ses avantages et ses défauts. Il s'interroge beaucoup sur les différences entre l'analogique et le numérique, avec notamment la difficulté de retrouver les couleurs et la profondeur du noir, mais précise bien que les outils numériques sont très utiles pour harmoniser des éléments sources disparates. Il évoque surtout le travail d'étalonnage - supervisé par Bertolucci, ravi du résultat, et Storaro - et les risques d'étalonner suivant les goûts actuels. Ce faisant, il répond un peu à nos interrogations sur l'aspect très chaud du master actuel en indiquant que le réalisateur et le directeur de la photographie ont retrouvé des sensations chromatiques correspondant à leur œuvre originale. Ce développement est l'occasion de livrer quelques réflexions sur le cinéma en général, son évolution actuelle et sur le positionnement du spectateur. Farinelli estime que les visions à l'époque étaient différentes et plus mystérieuses dans le sens où le spectateur avait devant lui « une partie de l'écran rêvée » - alors que la projection numérique est uniforme et révèle tout. C'est une belle conclusion à un entretien passionnant.

Dialogue en clair-obscur (51 min 44 -1.85 - VOST DTS-HD MA 2.0 - HD - 2018)
Conversation avec le directeur de la photographie Vittorio Storaro.
C'est toujours un immense plaisir que d'entendre discourir l'un des plus grands directeurs photo contemporains, d'autant que la passion pour son art ne l'a absolument pas quitté. Au cours de ce long entretien, Storaro aborde autant sa longue collaboration avec Bernardo Bertolucci - sur 1900, initialement conçu comme une série de cinq épisodes, et en général - que son apprentissage du métier et sa conception de la lumière. Il met en avant le travail sur le temps et les saisons, développe l'approche différente entre les deux parties du film concernant l'éclairage (naturel puis expressionniste) et la fusion des deux à la fin ; avec le cinéaste il considère 1900 comme la somme de leur travail en commun. Storaro explicite plusieurs techniques mises à l’œuvre dans le film ; il évoque le travail sur les fonds, les filtres, les déflecteurs pour la lumière naturelle ; il relate l'expérience dangereuse de la séquence du train avec les enfants couchés sur les rails. Storaro nous raconte aussi sa formation comme étudiant, sa première expérience d'un film en couleurs et sa découverte en Yougoslavie de la peinture primitive sur verre ; avant le choc que constitua plus tard sa rencontre avec les œuvres du Caravage et de Léonard de Vinci (il loue justement son format 2.1 qu'il considère comme « parfait », ce qui pourrait être la source de son « caprice » de vouloir recadrer certains de ses films dans ce format). Le chef opérateur défend l'idée d'une dialectique entre la lumière et les ombres, bien éloignée des considérations stéréotypées sur l'usage du noir et blanc et de la couleur qui couraient dans les années 1950-1970. Il nous parle de son expérience sur Apocalypse Now, qui l'a laissé exsangue et conduit à se ressourcer et à étudier la signification des couleurs pendant un an. Enfin, on découvre un Storaro toujours très au contact de la technologie de pointe, manifestant une confiance certaine dans l'univers du numérique. Il démythifie la pellicule et insiste avant tout sur les notions prioritaires de lumière et de cadrage. Pour finir, il met en garde avec prescience contre l'absence d'archivage des films sur support optique qui s'avère pourtant nécessaire à leur préservation.

Un Américain à Parme : Interview de Robert De Niro (6 min 56 - 1.85 - VOST DTS-HD MA 2.0 - HD - 2018)
Malgré quelques problèmes évidents de mémoire, l'acteur emblématique d'une période bénie du cinéma mondial tente de s'exprimer sur 1900. Dans ce court entretien illustré par des extraits du film et quelques photos en noir et blanc, il parle de son personnage, de ses recherches, de son travail avec Bernardo Bertolucci, de son intérêt pour l'environnement géographique et culturel dans lequel il a évolué durant huit mois (« mon tournage le plus long avec celui du Parrain II »). De Niro apprécie clairement l'ambition artistique du projet colossal et personnel mené par Bertolucci, mais on n'en saura pas beaucoup plus tant le comédien reste assez évasif pendant ces presque sept minutes. Bref, ce supplément constitue une réelle déception par rapport à ce qu'on avait imaginé d'une telle rencontre.

La Mort du chat : souvenirs du tournage par Donald Sutherland (19 min 36 - VOST DTS-HD MA 2.0 - HD - 2018)
Pour cet entretien, c'est tout le contraire, Donald Sutherland est bien plus disert que Robert De Niro. De plus, son humour, son élégance, sa suavité et son côté bon vivant rendent cette rencontre très plaisante. Le comédien, qui a un grand attachement pour l'Italie où il a beaucoup tourné, évoque son attirance pour le projet de 1900, son amour pour Le Conformiste et l'idée d'interpréter un fasciste. Il avait une idée très précise de son personnage, notamment concernant son maquillage, ce qui occasionna quelques frictions avec Bertolucci (Donald Sutherland exprime sa difficulté parfois à admettre la priorité de la vision du cinéaste sur la sienne). Mais il témoigne d'une estime profonde pour Bertolucci ; pour lui, « Bernardo est un poète irlandais sauf qu'il est italien. » La fameuse séquence du chat a droit à un commentaire plus explicatif sur sa mise en place (avec beaucoup d'improvisation) et ses difficultés. Est évoqué aussi par deux fois le travail de Storaro qui inaugurait certaines techniques lors du tournage. Enfin, Sutherland livre quelques anecdotes savoureuses et désopilantes, comme une soirée avinée avec Gérard Depardieu qui finit à l'hôpital et une grande fête qui dégénéra en bataille de tartes à la crème.

Le cinéma selon Bertolucci - le making of d'époque (63 min 48 - 4/3 - VOST stéréo - SD - 1975)
Une fois enclenchée la lecture de ce film, on se trouve face à une image plutôt brute de décoffrage ; ce documentaire n'a pas été restauré, la pellicule est parsemée de rayures (dont une centrale assez déplaisante) et de taches en tous genres. Pourtant, il faut absolument faire abstraction de ces légers désagréments tant l'intérêt de ce « making of » est immense. Tourné à l'époque de la fabrication de 1900 par Gianni Amelio - futur réalisateur de Colpire al cuore (1982) ou des Enfants volés (1992) -, ce reportage long et consistant présente des images exceptionnelles de Bernardo Bertolucci en plein travail illustrées par certains de ses commentaires. En dehors d'une courte et amusante interview de Sterling Hayden, on n'entend quasiment que la voix du cinéaste, Amelio n'ayant pas jugé opportun d'utiliser une voix off explicative. Les deux tiers du film sont structurés autour d'allers-retours entre le tournage de la séquence pastorale du bal des paysans, où l'on voit Bertolucci préparer ses plans et diriger Burt Lancaster, et une séquence dans le village dans laquelle il planifie sa mise en scène (cherchant son cadre et essayant des mouvements de caméra) et dirige ses comédiens (dont Donald Sutherland, Gérard Depardieu et Robert De Niro). Bertolucci évoque ses personnages, les comédiens, l'univers qu'il recrée, la dialectique de classes au cœur du récit et sa vision du cinéma. On pénètre également dans l'enceinte d'un décor de studio pour une scène où il dirige avec exigence et précision Dominique Sanda et De Niro. A cette occasion, l'actrice parle de son expérience avec Bertolucci. Ce dernier avoue aime filmer les femmes, s'exprime sur le travail en studio. Puis on aborde la scène où Depardieu et Stefania Sandrelli dansent dans le brouillard (une séquence improvisée) et enfin celle de la foule de paysans défilant avec foulards et drapeaux rouges sur la place - le cinéaste explique comment il a décidé de filmer cette scène dans sa quête d'unir documentaire et fiction. Un aperçu de la séance de maquillage de Robert De Niro âgé aboutit à une courte interview filmée où Bertolucci, mélancolique, évoque à la fois la fin du tournage et celle de 1900 pareille à une fin d'opéra. Le cinéma selon Bertolucci réussit ainsi deux gageures : capter l'esprit du film en train de se tourner et montrer avec délicatesse et patience un grand artiste au travail.




Film-annonce (1 min 33 - VOST DTS-HD MA 2.0 - HD)
Il s'agit d'une courte bande-annonce à la facture technique irréprochable, spécialement créée pour la restauration du film. On aurait apprécié de bénéficier en plus de la bande-annonce d'origine.

Livret de 160 pages Novecento - L'Enfant et les grenouilles par Giuseppina Sapio.
Plus haut dans cet article, on avait émis le regret de se retrouver devant un livret assez épais ne contenant pourtant que 21 pages écrites. On ne reviendra pas ici sur ce désagrément en rapport avec le prix de cette édition car on voudrait tout de même souligner la grande qualité de l'analyse proposée par l'auteure (spécialiste du cinéma de Bernardo Bertolucci) qui parcourt les nombreux thèmes du film tout en les liant à la personnalité, à l'existence et à l'art du cinéaste. Enfin, puisqu'il est beaucoup question d'illustrations, il faut avouer que les très nombreuses photographies incluses dans ce livret  (en noir et blanc et couleur) offrent un véritable intérêt, autant plastique qu'historique de par leur beauté et leur rareté.

En savoir plus

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Par Ronny Chester - le 11 février 2019