AVRIL 2024
FILM DU MOIS:
Steppenwolf, d'Adilkhan Yerzhanov (2024) 10/10 - Yerzhanov tourne beaucoup, et ses films s'améliorent au fil du temps. Cet Eastern, qui cite directement la prisonnière du désert, est un récit magnifiquement mis en image, puissant spirituellement et narrativement. Très gros coup de coeur.
FILMS DECOUVERTS:
Winnie the Pooh, de Stephen J. Anderson & Don Hall (2011) 6/10 - Dernier film en 2D des studios Disney, visuellement assez superbe, mais une intrigue qui ne plaira qu'aux plus jeunes (même si ça reste au dessus de la version précédente, assez fade).
How to have Sex, de Molly Manning Walker (2023) 7,5/10 - Un récit de fêtes adolescentes, qui permet de poser la question du consentement de manière subtile et intelligente. La jeune Mia McKenna-Bruce est ici très convaincante.
Thanksgiving, de Eli Roth (2023) 8/10 - Un bon slasher, avec sa séquence d'ouverture fabuleuse, ses exécutions d'un sadisme teinté d'humour noir et remarquablement inventives. Un jeu de massacre particulièrement réussi.
Pizza, de Karthik Subbaraj (2012) 8/10 - Un film d'épouvante efficace, qui multiplie les hommages aux classiques du genre, tout en déployant un dispositif malin. Une bonne surprise.
Cyclone à la Jamaïque /
A High Wind in Jamaica, d'Alexander MacKendrick (1965) 9/10 - Un magnifique film d'aventures, qui suit un groupe d'enfants emportés accidentellement par des pirates... Anthony Quinn est génial, le film superbe, on se régale de bout en bout et la thématique est vraiment originale et intéressante.
Le ciel est à vous, de Jean Grémillon (1944) 7,5/10 - La conquête du ciel par une femme... Le film est avant tout un récit amoureux, qui suit un couple porté par une passion commune, qui les emporte au delà du rôle traditionnel du couple. A ce titre, le film est vraiment émouvant.
Kung Fu Panda 4, de Mike Mitchell & Stephanie Stine (2024) 6,5/10 - Suite des aventures du panda, bien fait mais sans grande surprise ou invention...
Drive-Away Dolls, d'Ethan Coen (2024) 5,5/10 - Petit polar lesbien dans lequel tout est outrancier et pas toujours cohérent...
Godzilla x Kong: The New Empire, d'Adam Wingard (2024) 6,5/10 - Sans doute bien idiot, mais l'enjeu est dans les claques que se refilent les bestioles, et à ce niveau, le film est plutôt satisfaisant. Wingard met en scène efficacement ces moments musclés...
Little Dieter needs to fly, de Werner Herzog (1997) 8,5/10 - Un étonnant documentaire sur un survivant et les conditions extrêmes qu'il a du affronter. Coincidences et choix avisés ont déterminé le destin unique de cet homme, et Herzog a su en tirer un récit passionnant.
The Long Kiss Goodnight, de Renny Harlin (1996) 7,5/10 - Avec Geena Davis et Samuel Jackson, des dialogues de Shane Black et des explosions partout à la fin, on est au coeur de l'actioner des années 90...
Noryang : Deadly Sea /
Noryang: Jukeumeui Bada, de Han-min Kim (2023) 4/10 - A force de faire le même film en changeant des détails, le réalisateur se retrouve à court d'imagination, et son dernier film sent le baclage et l'essoufflement. Le même dispositif de mise en scène réutilisé 15 fois, une exposition baclée, le film est trop long... Il reste un sacré savoir faire technique, mais autant revoir les films précédents du cycle.
Your lucky day, de Dan Brown (2023) 6/10 - Un petit polar pas révolutionnaire, mais bien sympathique malgré tout. Dernier rôle d'Angus Cloud, jeune acteur décédé peu de temps après, c'est dommage.
Kryptic, de Kourtney Roy (2024) 7/10 - Film expérimental qui cite Lynch et Cronenberg, mais trouve sa voix propre. On se perd beaucoup, mais la beauté de la photo, la précision de la mise en scène, m'ont rendu le film sympathique, quand bien même je ne l'ai pas vraiment compris.
The Sin, de Dong Seok Han (2024) 5/10 - Film d'infectés, mais à force de retournements, film de danse, polar et film de secte aussi... La surcharge narrative endommage le film, et l'excès de jumpscare n'aide pas non plus...
Krazy House, de Steffen Haars & Flip Van der Kuil (2024) 9/10 - Un festival de mauvais gout et d'esprit sale gosse absolument réjouissant, comme on en voit assez peu de nos jours. Immense plaisir de spectateur devant ce jeu de massacre qui a réussi à scotcher la salle par ses excès...
Devils /
Akmadeul, de Kim Jae-hoon (2023) 6,5/10 - Polar efficace mais sans grande surprise, reposant sur un gimmick autour du body swapping. Ca ne devrait pas constituer la seule originalité du film, mais pourtant...
The Angry Black Girl and her Monster, de Bomani J. Story (2023) 6/10 - Variation sur Frankenstein dans un ghetto noir américain. Le film n'est pas dénué de qualité, mais son coté didactique finit par prendre le dessus et étouffe un peu la narration dans le film. C'est dommage, la mise en situation aurait suffi...
Canceled, d'Oskar Mellander (2023) 3/10 - Lent, déja vu ailleurs, souvent ridicule, un film qui n'a pas grand chose pour lui.
Abigail, de Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillett (2024) 8,5/10 - Un bon film de vampire, vif, bien écrit, drole et sanglant. Même Brian Tyle a fait une BO correcte. Je suis sous le charme.
Destroy all neighbours, de Josh Forbes (2024) 6/10 - Une potacherie sur un type qui se laisse trop marcher sur les pieds jusqu'à un pétage de plomb entouré d'amis imaginaires, et de morts bien réelles... Rien de grandiose, mais le film est vraiment sympathique.
Stockholm Bloodbath, de Mikael Hafstrom (2023) 7,5/10 - Le film a le mérite d'un sujet historique d'une indéniable gravité, qu'il aborde avec une forme parfois un peu trop "pop" à mon gout, sans doute pour attirer un public plus vaste. C'est dommage, et parfois un peu gênant, mais le film reste fort distrayant.
Love lies bleeding, de Rose Glass (2024) 8/10 - Polar lesbien poisseux et rude, porté par un casting de luxe, une BO nostalgique de Clint Mansell et une révélation (pour moi, car elle a déja joué ailleurs), Katy O'Brian, qui est ici remarquable.
Baghead, d'Alberto Corredor (2023) 8/10 - Voici un film d'épouvante tout à fait réussi, qui repose sur un concept assez original, et une ambiance à laquelle j'ai été sensible. On rajoutera une apparition de Peter Mullan pour rajouter à mon plaisir de spectateur...
Tim Travers and the Time Traveller's Paradox, de Stimson Snead (2024) 4/10 - Passer d'un court au long-métrage suppose un minimum d'idées visuelles. Ici, le film se concentre sur son jeu sur le paradoxe temporel, et néglige son visuel comme son récit pour ressembler à un long monologue émaillé de blagues potaches.
Motel Melati /
Losmen Melati, de Mike Wiluan & Billy Christian (2024) 2/10 - Multipliant les emprunts en les reproduisant en moins bien (de Shining à Ring ou Ju-on), un film où chaque scène bascule dans l'absurde et le ridicule.
No Way up, de Claudio Fäh (2024) 5,5/10 - Un film catastrophe qui brasse les clichés et souffre de son manque de moyens, mais parvient à suivre son récit malgré tout.
Unspoken, de Daming Chen (2024) 8/10 - Un ex-flic chinois vient enquêter sur la mort de sa fille, étudiante aux Etats-Unis. Malgré quelques faiblesses, un film fort attachant qui se suit tout au long de l'enquête.
Le mangeur d'âme, d'Alexandre Bustillo & Julien Maury (2024) 5/10 - Malgré une atmosphère intéressante, le duo peine sur les dialogues, et néglige la vraisemblance d'un film pourtant ancré socialement. Ca reste divertissant, mais on n'y croit jamais vraiment. Dommage pour Sandrine Bonnaire, venue s'encanailler dans un film de genre...
Your Monster, de Caroline Lindy (2024) 6,5/10 - Une comédie romantique fantastique, pourquoi pas ? Plaquée de façon assez rude, Melissa Barrera se replie dans sa maison d'enfance où elle va retrouver le monstre qui l'effrayait enfant (celui qui est sous le lit, la nuit), et se reconstruire avec. Très accessible, drôle, parfois un peu facile, mais plutôt original.
Ultimate Chabite, de Julien Ivanowich (2023) 8/10 - film concept ultra-fauché, mais vraiment très malin. Le scénario déconstruit par un jeu idiot les bases de notre société (en gros, la honte d'être ridicule conduit beaucoup d'hommes à agir sottement) dans une course en avant très fluide et toujours divertissante. J'attendais une potacherie, ça l'est, mais pas seulement, loin s'en faut.
In a violent nature, de Chris Nash (2024) 1/10 - Incompréhension totale devant l'emballement critique autour de ce slasher médiocre, qui ressemble à plusieurs dizaines d'autres slashers fauchés et mal branlés, qui n'ont jamais été projetés à Sundance...
Interstate, de Jean Luc Herbulot (2024) 8/10 - Polar fantastique qui fait de l'oeil à
Angel Heart. J'apprécie particulièrement le style de Jean-Luc Herbulot, et Joey Starr est ici particulièrement bien utilisé. Un chouette film.
Kidnapping Inc., de Bruno Mourral (2024) 10/10 - Tourné à Haiti même, cette comédie très noire est à la fois une déclaration d'amour à ce pays, et un
lamento tragique face aux forces qui le déchirent, misère, corruption, violence... Parvenir à raconter tout ça en restant drole du début à la fin est un tour de force. D'autant plus prodigieux quand on entend le récit de ce tournage bien difficile.
The Moon /
Deo mun, de Kim Yong-hwa (2023) 7,5/10 - Film à grand spectcle qui suit le voyage d'astronautes coréens sur la Lune, un voyage émaillé d'accidents et de situations critiques. Visuellement superbe, le film patit sans doute d'un excès de sensiblerie, mais il y a suffisamment de scènes d'action réussies pour qu'on passe un bon moment.
Bursting Point /
Bao Lie Dian, de Dante Lam & Waihon Tong (2023) 7,5/10 - Polar hong-kongais hard-boiled à l'ancienne, avec jeu de massacre et séquences de combat assez sisissantes visuellement. Le film est un peu surchargé narrativement, et aurait gagné à couper quelques sous-intrigues peu utiles. Reste un film d'action très efficace.
Moscas, de Aritz Moreno (2023) 7/10 - Filmé en Argentine, ce film espagnol s'inspire des nouvelles fantastiques de Casares ou Borges. Bien joué et assez fluide, il prend "trop" des allures de polar, au point que la résolution ouverte en est décevante. Ca reste un film intéressant.
Exhuma /
Pamyo, de Jang Jae-hyun (2024) 8,5/10 - Film d'épouvante coréen assez passionnant, autour de shamans et géomanciens. Je me suis beaucoup amusé devant ce récit séquencé, qui creuse l'histoire, d'abord de ses personnages, puis du pays lui-même. Noter que les rituels accomplis sont authentiques, et que les acteurs ont du suivre une formation avant de les accomplir devant la caméra (les effets sont numériques, en revanche, aucun esprit n'est venu perturber le tournage).
Suzhou River /
Su Zhou he, de Lou Ye (2000) 7/10 - Filmé comme une errance dans Beijing, cette histoire nébuleuse de double et de poursuite amoureuse saisit par son regard quasi-documentaire d'autant plus précieux que la ville a beaucoup changé en 20 ans. Romantique et enfiévré, le récit romantique me convaint moins, mais garde une fricheur attachante.
Le héros /
Nayak, de Satyajit Ray (1966) 7,5/10 - Un délicat film sur l'introspection d'un acteur reconnu lors d'un voyage en train et d'un premier échec au box-office. Chaque personnage est bien tracé, et l'on se laisse vite prendre au jeu, même si le film est un poil trop long à mon sens...
Civil War, d'Alex Garland (2024) 7,5/10 - Film dont le sujet trahit son titre (la guerre civile n'est pas traitée comme sujet du film, c'est son contexte, dont les enjeux sont à peine abordés), et qui trahit son propre sujet (puisqu'il parle du photojournalisme de guerre, et qu'on ne verra le sujet traité qu'au prisme de clichés cinématographiques trop lisibles pour imaginer que Garland n'en avait pas conscience). Mais le film parvient à, d'une part, surfer sur l'air du temps avec un savoir-faire assez admirable, mais aussi offrir un sacré spectacle. Choses que faisaient déja, sur d'autres "sujets dans l'air du temps",
Men,
Annihilation, ou
Ex Machina...
Borgo, de Stéphane Demoustiers (2024) 8/10 - S'inspirant d'un fait réel, Demoustiers interroge la frontière entre l'amabilité et l'échange de service dans le cadre carcéral, où il est impossible d'échapper au rapport humain, ce qui est accentué par le contexte corse, "petite île où tout le monde se connaît", et où le commissaire achète ses cigarettes au même bureau de tabac que les truands. Un film assez remarquable dans la forme, et au fonds passionnant.
Gardiens de phare, de Jean Grémillon (1929) 7/10 - Drame breton, où ce qui est filmé joue l'abstraction des formes (phare pyramidal, ombres portées, vagues comme reflets de la fièvre qui frappe le jeune homme) pour raconter le récit d'un jeune homme malde et de ceux qui dépendent de lui. Très beaux plans de la Bretagne d'alors, également.
Puppet Killer, de Lisa Ovies (2019) 7/10 - Second degré total dans ce pastiche qui met en scène une peluche tueuse. Ados joués par des quadras (hilarant, lorsqu'ils sont entourés de vrais ados figurants), citations multiples, décalage... On s'amuse vraiment beaucoup devant ce film, malgré un évident manque de moyens.
Pizza II: Villa, de Deepan Chakravarthy (2013) 6,5/10 - Nouvel opus de ce cycle horrifique, autour d'une villa qui inspirerait à ses habitants des visions du futur. Sensiblement moins inspiré que le premier, mais ça reste divertissant. Mention spéciale à la BO très ambiance.
Sur la route à jamais /
Mushuku mono, de Kenji Misumi (1964) 6,5/10 - Deux samourais se retrouvent confrontés aux actes de leurs pères. Un chambarra assez classique, qui manque un peu de morceaux de bravoure à mon gout.
Fast & Furious 4, de Justin Lin (2009) 7,5/10 - Le plus fascinant détournement de franchise de l'histoire récente du cinéma. Repartir au départ, sur de nouvelles bases, iconiser des personnages devenus surhommes, les situations deviennent bigger than life, et foutre le réalisme aux chiottes, pour privilégier le grand spectacle. Ca ne marche pas si mal.
Momotarō le samouraï /
Momotarô-zamurai, de Kenji Misumi (1957) 7/10 - Version japonaise du film de cape et d'épée, avec jumeaux qui ne se connaissent pas et complots, valets populaires astucieux et duel canonique à la fin. Un fort beau duel, il faut dire...
Bandit Queen, de Shekhar Kapur (1994) 8/10 - Le saisissant parcours d'une femme qui refuse la place à laquelle l'a mise la société indienne de l'Utar Pradesh. Le poids de l'histoire réelle, et la structure, très cinématographique, contribuent à donner au film un lyrisme remarquable.
Les Carnets de route de Mito Kōmon /
Mito Kômon man'yûki, de Kenki Misumi (1958) 7,5/10 - Comédie délicieuse dans laquelle un ancien vice-shogun retraité décide de se promener dans le pays incognito. Quiproquos, sagesse, bagarres loufoques sont au programme, dans un film bien troussé et fort sympathique.
Pizza 3: The Mummy, de Mohan Govind (2023) 7,5/10 - Excellente surprise, ce film s'éloigne sensiblement du concept de base pour devenir un film de fantôme classique, pas forcément novateur, mais bien fichu et efficace (et mieux rythmé que le volume précédent).
Le bossu de la morgue /
El jorobado de la Morgue, de Javier Aguirre (1973) 8,5/10 - Là encore, une excellente surprise avec ce récit fantastique à l'atmosphère gothique, qui, sans second dégré, s'inspire de Frankenstein pour prendre des tournures tragiques lorsqu'il s'agit du bossu incarné par Paul Naschy. Poignant.
FILMS REVUS:
Toxic Avenger, de Michael Herz & Lloyd Kauffman (1984) 7,5/10 - Révision plaisante de ce film qui fait beaucoup avec très peu... La satire reste bien efficace.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Janvier 2021 = Tian mi mi / Comrades: Almost a Love Story, de Peter Chan (1996)
Février 2021 = Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw (2017)
Mars 2021 = Peking Opera Blues, de Tsui Hark (1986)
Avril 2021 = Den Enfaldigen Morderen, de Hans Aldredsson (1982)
Mai 2021 = La loi de Téhéran, de Saeed Roustayi (2019)
Juin 2021 = Les enfants nous regardent, de Vittorio de Sica (1944)
Juillet 2021 = Titane, de Julia Ducornau (2021)
Aout 2021 = Kladivo na carodejnice / Witchhammer, de Otakar Vávra (1970)
Septembre 2021 = La divine croisière, de Julien Duvivier (1929)
Octobre 2021 = The Last Duel, de Ridley Scott (2021)
Novembre 2021 = Historias extraordinarias, de Mariano Llinas (2008)
Decembre 2021 = Don't look up, d'Adam McKay (2021)
Janvier 2022 = Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson (2021)
Février 2022 = Here comes Mr Jordan, d'Alexander Hall (1941)
Mars 2022 = Szürkület / Twilight , de György Fehér (1990)
Avril 2022 = Encanto, de Jared Bush, Byron Howard & Charise Castro Smith (2021)
Mai 2022 = Great day in the morning, de Jacques Tourneur (1956)
Juin 2022 = Men, d'Alex Garland (2022)
Juillet 2022 = Les corneilles / Wrony, de Dorota Kedzierzawska (1994)
Aout 2022 = I remember Mama, de George Stevens (1948)
Septembre 2022 = Hinterland, de Stefan Ruzowitzky (2021)
Octobre 2022 = Le mariage des moussons, de Mira Nair (2001)
Novembre 2022 = Krzyzacy / Les chevaliers teutoniques, d'Alexander Ford (1960)
Decembre 2022 = Avatar: the way of water, de James Cameron (2022)
Janvier 2023 = La dernière étape/ Ostatni etap, de Wanda Jakubowska (1948)
Février 2023 = RRR, de S.S. Rajamouli (2022)
Mars 2023 = L'étreinte du serpent, de Ciro Guerra (2015)
Avril 2023 = Victim, de Basil Dearden (1961)
Mai 2023 = Guardians of the Galaxy Volume 3, de James Gunn (2023)
Juin 2023 = Tonnerres lointains / Ashani Sanket, de Satyajit Ray (1973)
Juillet 2023 = Nishant, de Shyam Benegal (1975)
Aout 2023 = Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo / Bakumatsu taiyôden, de Yûzô Kawashima (1957)
Septembre 2023 = Anatomie d'une chute, de Justine Triet (2023)
Octobre 2023 = ...Et mourir de plaisir, de Roger Vadim (1960)
Novembre 2023 = Mars Express, de Jérémie Périn (2023)
Decembre 2023 = When Evil Lurks / Cuando acecha la maldad, de Demián Rugna (2023)
Janvier 2024 = The Quiet Girl / An Cailín Ciúin , de Colm Bairéad (2022)
Février 2024 = Romeo et Juliette, de Franco Zeffirelli (1968)
Mars 2024 = The Annihilation of Fish, de Charles Burnett (1999)